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Musiques - Page 11

  • La Zarra, évidemment !

    Il y a tout juste un  an, Bla Bla Blog consacrait une chronique au premier album remarqué d'une quasi inconnue, La Zarra.

    Depuis, la chanteuse québécoise a fait du chemin. Elle représente cette année la France à l'Eurovision, pour la chanson "Evidemment".

    Gageons que son visage va désormais être familier pour le public français. En attendant, nous ne pouvons que dire : "Vive La Zarra ! Vive la France !"

    La Zarra, gagnante de l'Eurovision ? Evidemment !

    La Zarra, Evidemment, 2023
    Concours de l'Eurovision 2023, finale le samedi 13 mai

    https://www.enroute-eurovision.fr
    https://www.la-zarra.com
    https://www.facebook.com/lazarramusique

    Voir aussi : "La grande Zarra"

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  • Les chanteuses disent la vérité

    Saluons d’abord le titre de l’autobiographie de Jacqueline Taïeb, Je chante si on me donne du Chocolat. Une belle entrée en matière, comme le sont d’ailleurs ses débuts, très jeune, en musique. Alors que la jeune Française née en Tunisie se démarque par son appétence pour la musique. Mais pas question de chanter gratos, dit déjà la fillette de cinq ans : "Je chante si on me donne du chocolat !"

    Voilà qui donne un aperçu de la personnalité d’une artiste au caractère bien trempé et déjà hors-norme. Quelque peu oubliée aujourd’hui, Jacqueline Taïeb rappelle qu’elle a été une figure importante des sixties et des seventies. À l’âge de dix-huit ans, encore mineure à l’époque, elle offre son premier tube, l’incroyable et hyper-moderne "Sept heures du matin", trustant les premières places des hit-parades aux côtés de brillantes célébrités, telles que Sheila, Jacques Dutronc ou Michel Fugain. 

    Michel Fugain, il en est d’ailleurs question à plusieurs reprises dans son autobiographie (ses "nouvelles & anciennes", comme elle le dit malicieusement). Elle s’y dévoile sans fard et sans se ménager elle-même.

    Jacqueline Taïeb se dévoile sans fard et sans se ménager elle-même

    Le leader du Big Bazar n’est pas le seul à avoir les honneurs de la chanteuse. Elle n’oublie pas Yves Montand et sa générosité et son professionnalisme ou l’irrésistible Jeane Manson, présentée de manière si généreuse et craquante que le lecteur n’a qu’une envie : la rencontrer pour de vrai.

    Mais l’auteure sait aussi balancer ses coups. Plusieurs artistes ont d’ailleurs droit à un traitement en règle, à commencer par Maurane.

    Le lecteur sera sans doute étonné d’apprendre qu’à côté de chansons françaises de Jacqueline Taïeb (citons le succès intemporel de Michel Fugain "Les Sud Américaines" ou encore le morceau rock, eighties et non sans humour "Les chanteurs disent la vérité" ) figurent une série de tubes de pop internationale de la regrettée Dana Dawson (à commencer par le célébrissime "Ready to follow you"). Dans un passionnant chapitre, la musicienne raconte l’histoire de cette aventure artistique américaine, tout en la relativisant.  

    Jacqueline Taïeb propose avec ce court livre qui devrait passionner les fans de sixties et seventies une plongée dans une époque que l’artiste regrette. La nostalgie est présente mais aussi de vraies et belles déclarations d’amour. Le lecteur y trouvera aussi des coups de gueule et des coups de sang, notamment dans un tout dernier chapitre consacré à sa famille.

    Je chante si on me donne du chocolat permet en tout cas de redécouvrir une artiste à la vie passionnante et qui peut se targuer d’avoir proposé quelques titres qui mériteraient de sortir de l’ombre.  

    Jacqueline Taïeb, Je chante si on me donne du Chocolat, Amazon, 2023
    https://jacquelinetaieb.fr
    https://www.facebook.com/JacquelineTaiebOfficiel

    Voir aussi : "La plus belle histoire d’amour de Nicole Rieu"

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  • Pas sage Ibère 

    Mieux vaut tard que jamais. Penchons-nous sur la chanteuse pop européenne la plus passionnante, la plus revivifiante, la plus séduisante et sans doute la plus pertinente de la pop européenne – et internationale. La chanteuse espagnole Rosalía sortait en 2022 Motomami, son dernier album, suivie en fin d’année par une version réaugmentée de plusieurs titres. Un opus qui a marqué les esprits autant que les oreilles. Voilà pourquoi une chronique sur Motomami avait sa place ici.

    Un regret cependant, pour commencer : la jaquette et le livret – certes, sexy a souhait – peine à être lisible, y compris dans les titres des morceaux. Mais c’est bien le seul défaut de cet opus qui a fait par ailleurs grand bruit à sa sortie.

    Un mot sur le titre de l’album. "Motomani" est un mot-valise composé des mots "moto" (bien sûr!) et de "mani" qui veut dire "meuf". D’où, la photo d’illustration où l’artiste se montre dans le plus simple appareil – mais avec un casque. Humour ou posture d’une combattante ? Les deux, Ma Générale !

    Le moins que l’on puisse dire est que Rosalía se réapproprie la pop comme personne. "Yo me transformo", comme elle le proclame dans le premier titre "Saoko", incroyable morceau électro, urbain, pop, jazz et… flamenco. C’est à l’image d’un album hétéroclite mais d’une belle cohérence, et sans jamais perdre l’auditeur ("Candy"). On y retrouvera bien entendu l’irrésistible tube interplanétaire "La Fama" avec The Weeknd. 

    Rosalía est réjouissante et surprenante dans sa manière de mixer les sons, les influences, les styles, sans arrière-pensée

    Mais là où l’artiste espagnole révolutionne la pop internationale c’est bien dans le flamenco et dans sa manière de revoir les canons de cette tradition espagnole, en lui insufflant du sang neuf, sans jamais la trahir. Que l’auditeur écoute – voire danse sur – "Bulerías", avec une économie de moyens mais en mettant au centre de ce projet la rythmique si caractéristique de cet art ibère.

    À côté de titres urbains et d’une modernité certaine, avec une musique urbaine ("La combi Versace", en featuring avec Tokischa), électro et enjouée ("Chicken Teriyaki", "Bizcochito"), Rosalía sait poser sa voix veloutée sur quelques accords de piano, pour servir une histoire d’amour (Como un G), parfois traversée de pulsations électros, comme pour mieux l’électriser ("Hentai"). C’est aussi "G3N15", posée et aussi intime et introspectif, hymne à la famille dans un album tout entier consacré à la fête et à l’insouciance.

    L’insouciance et la joie de vivre affleurent à chaque piste de l’album, tout comme la créativité d’une artiste totale ("CUUUUuuuuuute") qui nous offre une vraie aventure musicale. Rosalía est réjouissante et surprenante ("Diablo") dans sa manière de mixer les sons, les influences, les styles, sans arrière-pensée, avec un plaisir manifeste (le court morceau "Motomani" qui donne son titre à l’album) et osant renouer avec des genres que l’on aurait dit has-been : le flamenco, bien sûr, mais aussi le jazz ou le tango (le formidable et sans doute meilleur titre de l’opus, "Delirio de grandeza").

    Un vrai album personnel aussi, sous forme de journal intime, à l’image de son abécédaire ("Abcdefg"), ce qui n’empêche pas de se faire de cet opus un vrai événement musical et pop. 

    Rosalía, Motomami, Columbia, 2023
    https://www.rosalia.com
    https://www.facebook.com/rosalia.vt
    https://www.instagram.com/rosalia.vt

    Voir aussi : "Un cauchemar vieux de 40 ans"
    "Danses avec Barbara Hannigan, de Kurt Weill à la Lambada"

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  • La plus belle histoire d’amour de Nicole Rieu

    Avec son nouvel album Et la vie coulait, Nicole Rieu est de retour en 2023 après un grand et riche parcours dans les années 70 et 80 (une participation à l’Eurovision en 1974 avec "Et Bonjour à Toi l’Artiste", une série de tubes tels que "Je suis» , "Ma Maison au bord de l’Eau", "Je m’envole" , "En courant" ou "La goutte d'eau", Grand Prix de l’Hexagone d’Or au Midem 1980), sans compter une participation à la Tournée Âge Tendre et Tête de Bois en 2012.

    Observatrice, sage, engagée, mémoire vivante de la chanson, artiste moderne, philosophe : les qualificatifs ne manquent pour qualifier celle qui se pose en observatrice attentive et en contemplatrice de la vie et du temps qui passe. "Et la vie coulait / de jour en jour / De dune en dune", chante-t-elle par exemple dans "Et la vie coulait", repris en chœur sur la toute dernière piste. Nicole Rieu pose un regard introspectif et plein de sagesse sur son existence et sur le temps qui lui reste ("Et me voilà aujourd’hui près de la rive").

    Un temps qu’elle met à profit pour oser l’engagement et rappeler notamment de et belles grandes figures contemporaines. Luther King, Jean Jaurès, Mère Teresa, Angela Davis, Aretha Franklin ou Louise Michel sont les héros de cette formidable chanson à la gloire de ces voix, dont "nous sommes les héritiers" ("Les héritiers", en duo avec Frédéric Bobin).

    Preuve de l’engagement intact de Nicole Rieu, elle adapte un large extrait "Des œillets rouges" de Louise Michel : "Aujourd'hui va fleurir dans l'ombre / Des noires et tristes prisons. / Va fleurir près du captif sombre, / Et dis-lui bien que nous l'aimons. / Dis-lui que par le temps rapide / Tout appartient à l'avenir ; / Que le vainqueur au front livide / Plus que le vaincu peut mourir."

    Engagement encore avec "Les baleines et les coquelicots", qui est aussi un hymne à la nature, qu’elle soit brute ou plus délicate, sur une musique de Julien Rieu de Pey, dont Bla Bla Blog avait chroniqué le premier album. 

    "Vous m’avez manquée"

    Engagée dans des combats actuels, notamment pour les réfugiés ("Sa poupée de chiffon"), Nicole Rieu sait aussi se faire contemplative, poète, rêveuse ("Mardi sous la pluie"), mais aussi romantique. Il a-t-il encore de l’espoir, se demande la chanteuse dans "Autant te dire" ? Un titre qui est celui sur un couple amoureux et vieillissant ensemble. "On a passé le cap de la folle espérance / Si le temps nous rattrape c’est la chance".

    Tout aussi personnel, "La vallée" est un titre nostalgique ("Il a disparu mon village"), dans lequel l’artiste chante son immuable attachement à sa vallée malgré le modernisme galopant et souvent destructeur. Encore plus fragile et délicate, Nicole Rieu parle, dans "Le temps d’un soupir", de la mort, avec tendresse et un détachement tout stoïque, sur le son "d’une fugue ou d’un prélude". L’ailleurs existe-t-il, se demande l’artiste ? Qu’importe. L’instant est précieux en attendant la mort ("Ne pas la retenir / Même si le temps s’étire").

    L’auditeur sera sans doute surpris de constater l’art de la composition toujours intact, à l’instar "Des chicanes", plus rock, plus rugueux. Et tout aussi engagé et moderne (avec un bel hommage à Greta Thurnberg), avec finesse, et sans l’ostentation de beaucoup d’artistes actuels. "Comment on n’a pu se laisser faire ?" se demande en conclusion Nicole Rieu.

    Oui, Nicole Rieu reste à la fois toujours actuelle et bien consciente des traces artistiques qu’elle a laissées. "Comme vous j’ai écouté / Ce printemps inventé / D’un élan sincère / De nouveaux repères", chante-t-elle dans  "Le printemps vin(g)t". Une confession et un vrai chant d’amour pour son public. "Vous m’avez manquée", comme elle le dit avec sincérité.       

    Nicole Rieu, Et la vie coulait, Inoüie Distribution / MAD, 2023
    https://nicolerieu.com
    https://www.facebook.com/rieunicole
    https://www.instagram.com/explore/tags/nicolerieu

    Voir aussi : "Grand vent pour Julien Rieu de Pey"
    "Du tempérament"

    Photo @Thierry Rajic

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  • Éternelle et musicale Norvège

    "Qu’est-ce que le hardingfele ?" me demanderez-vous sans doute. Il s’agit d’un violon doté de cordes sympathiques. En Norvège, le hardingfele est l’instrument roi. Il est à l’honneur dans l'album Chant et hardingfele, proposé par Ocora, mettant à l’honneur des chants traditionnels venus de ce pays de Scandinavie, joués ici par Tore Bolsad et Vidar Underseth.

    Poèmes, chants de bergers, comptines ("Halt Halvord"), déclarations d’amour (Kari, kari"), airs connus ("Rothnheims – Knut"), berceuses, ballades ("Ja, e huksa vel ei gong"), psaumes ("Store Gud og frelsermand") ou danses populaires ("Hei, so dansa jenta mi", "Comme elle danse, ma fille"), constituent le cœur de cet album enregistré il y a plus de vingt ans. On  peut remercier Radio France d’avoir eu l’idée de le proposer en réédition cette année.

    La simplicité apparente de ces morceaux ("Brureslått etter Peder Straumen") n’enlève en rien leur délicatesse et leur profondeur ("Nattergalen"), ni à cette nostalgie affleurant dans chaque morceau. Il n’y a qu’à écouter le bref et amoureux "Sørg aldri du min pike" ou encore ce chant a capella, "Hvad er det godt at lande", se perdant dans une déambulation mystique. L’auditeur sera évidemment sensible à ces chansons pour l’amoureux bientôt de retour ("Rettno kjeme kult’n tå fjette", "Tout à l’heure il viendra") ou ces délicieuses chansons pleines de simplicité ("Det sprang ein liten gut", "Le petit garçon a couru"). 

    L’auditeur français découvrira un répertoire riche dont les origines se perdent dans la nuit des temps 

    L’auditeur français découvrira très certainement un répertoire riche dont les origines se perdent dans la nuit des temps. Il faut se laisser bercer dans cet opus pour en apprécier toute la saveur. Les airs et chants sont courts (d’environ vingt secondes à un peu plus de trois minutes) et proposent aussi bien des danses traditionnels ("Springar etter Peder Straumen") que des chansons en norvégien qui savent nous toucher, à l’instar du magnifique et amoureux "Kari, Kari", interprété par Kristin Gulbrandsen, capable de nous saisir, y compris dans sa concision ("Liten va guten", "Kitte, kitte").

    On sera touché par la maîtrise vocale autant que la justesse des interprétations de Kristin Gulbandsen (le vocal et nu "Store Gud og frelsermand"), autant que par cette impression d’assister à la renaissance d’un répertoire qui nous parvient jusqu’ici.  

    Et si l’on parlait de singulière modernité, y compris dans l’interprétation ? Que l’on pense au "Springar av Vidar Underseth" ou aux violons gémissants de cet étonnant "Lyrdarlått etter Ola Okshovd". La musique traditionnelle vient souvent faire écho aux recherches contemporaines (la danse "Heimreisa"). La spécificité du son du hardingfele est frappant dans cette marche des noces ("Brureslått etter Abraham Melvaer"). D’ailleurs, plusieurs morceaux évoquent des spelemann connus en Norvège et parfois contemporains – Knu B. Sjåheim, Gabreil Reed, Johannes Holsen ou Torleiv Bolstad.  

    À travers cet album, c’est tout un patrimoine qui donne à se faire écouter. C’est aussi un hommage aux artistes, connus ou anonymes, qui ont permis à tout un pan de cette musique traditionnelle et populaire d’arriver jusqu’à nous.   

    Chant et hardingfele, avec Kristin Gulbrandsen (chant), Ole Aastad Bråten (cithare langeleik), Tore Bolstad (violon hardingfele) et Vidar Underseth (violon hardingfele), Ocora, 2023, 
    https://www.radiofrance.com/les-editions/disque/norvege-chant-et-hardingfele

    Voir aussi : "Loïe Fuller sur les pas de Salomé"

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  • Love Tokyo with Lizzy Ling

    C’est une chanson d’amour à Tokyo et au Japon que nous propose Lizzy Ling dans son dernier single ,"Tokyo". Elle en a d’ailleurs réalisé le clip – remix et dessins inclus. Cette chanson a été écrite lors de ses tournées japonaises et sortie sur sur premier album solo, Un tigre dans le bungalow.

    La chanson française de Lizzy Ling se pare de couleurs, d’électro et de joie de vivre. Le tout par une artiste bien française mais qui, comme le dit une autre chanteuse, ne sait pas choisir : "Je parie qu’à Tokyo / on connaît pas le Trocadéro / De Paris à Tokyo / Je parie qu’à Paris / On aime trop le Wasabi / De Tokyo à Paris".

    À moins que Lizzy Ling ait décidé de partager son cœur entre les deux pays. Et on peut la comprendre.

    Lizzy Ling, Tokyo, 2023
    https://www.lizzyling.com
    https://www.facebook.com/lizzylingmusic
    https://www.instagram.com/lizzylingmusic

    Voir aussi : "Sophie le Cam est hype"

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  • L'orgue en héritage

    Puisque Bla Bla Blog n’a peur de rien, parlons musique classique et sacrée avec une nomination récente. Depuis février, Jean-Luc Thellin est le nouvel organiste et titulaire de la Cathédrale de Chartres.

    C’est l’occasion de mettre à l’honneur un instrument rare, qui demande une très grande maîtrise et qui a donné naissance à quelques chefs d’œuvre dans la musique classique et contemporaine.

    Jean-Luc Thellin en est un de ses défenseurs les plus ardents. Lauréat de plusieurs concours internationaux, il se frotte avec talent à un large répertoire, de la musique ancienne à la musique contemporaine, ce qui lui permet d’être invité dans des festivals internationaux en Europe ainsi qu’en Amérique du nord. Parmi ses compositeurs de prédilection figurent – bien sûr – de Jean-Sébastien Bach, mais aussi César Franck et Maurice Duruflé dont il a interprété les œuvres intégrales pour orgue en concert à de nombreuses reprises.

    Ses enregistrements des œuvres de César Franck et de Jean-Sébastien Bach sont distingués par Resmusica, Crescendo, Classiquenews et dans les radios et la presse en Belgique.

    https://www.jeanlucthellin.com
    https://www.cathedrale-chartres.org
    Concerts à venir : le 23 avril à Bienne, Temple du Pasquart (Suisse),
    le 28 avril à Berne, Heiliggeistkirchen (Suisse),
    le 13 mai à Comblain au Pont (Belgique), le 8 juin à Beaufays (Belgique),
    le 13 juin à Trier Dom (Allemagne), le 20 juillet à Saumur (église Saint-Pierre, 49),
    le 23 juillet à Gand, 16H, récital Bach (église Saint Nicholas),
    à 18H, Concert hommage à Joseph Jongen (église des Pères Augustins)
    et à 20H30, improvisation et le 11 août au Mans (Cathédrale, 72)

    Voir aussi : "Guadeloupe classique"

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  • Confidences urbaines de Mood Supachild

    Bla Bla Blog consacre peu de chroniques sur le rap. Voilà une lacune – en partie – réparée e avec le nouveau EP de Mood Supachild, Boy Convoy. Le musicien avait déjà sévi en 2011 sous le pseudonyme de Kool A avec un premier EP acoustique, Symphony of my thoughts. Il y a trois ans, Mood Supachild était également de la partie pour l’album de Fatbabs, Music Is For Kids.

    Après une "Intro" des plus denses, et en forme d’autoportrait et de remerciement, l’artiste bordelais d’origine rwandaise déploie sur les sept autres singles un esprit urbain dépassant largement les frontières.

    "No Worries" propose un rap à la fois introspectif, rassurant et plongeant ses sources du côté des USA. Il est vrai que Mood Supachild aime citer ces influences : Outkast, Musiq, Lil Wayne, Kendrick, Dwele, Lauryn Hill, Jay Z. Impossible non plus de ne pas citer l’apport singulier du gospel dans "Ego", l’un des morceaux les plus séduisants et les mieux foutus de l’EP.

    Osons dire qu’il y a une certaine audace à voir un rappeur français s’emparer du son et du flow américain

    Osons dire qu’il y a une certaine audace à voir un rappeur français s’emparer du son et du flow américain, à l’instar du titre à la fois urbain et funk qui donne son nom à l’opus.

    Le rap de Mood Supachild sait faire preuve de douceur et d’apaisement, mais non sans sophistication. Que l’on pense au titre "Chanson d’amour". Est-il utile d’ajouter que le musicien est à la composition paroles et musiques ?

    "L’auditeur sera sans doute happé par "Hate On You". Mood Supachild donne à son rap une allure à la fois élégante et d’une belle modernité. Vraiment irrésistible. La brièveté des morceaux les rend d’autant plus efficaces, permettant au musicien de muscler son flow ("Same Shit"), dans un son mêlant hip hop et RnB.    

    Avec "Waste", qui vient clore l’album, Mood Supachild prouve qu’il est une voix du rap avec qui il faudra compter. 

    Mood Supachild, Boy Convoy, Paper Heals Music / Big Scoop Records, 2023
    https://www.facebook.com/Moodsupa
    https://www.instagram.com/moodsupachild

    Voir aussi : "Fatbabs et ses potes"

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