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chanteuse

  • Sarah Lancman & Hanson tonight

    Parlons de Sarah Lancman que Bla Bla Blog suit avec passion depuis quelques temps.

    La chanteuse parisienne se produira à l’Espace Sorano à Vincennes le dimanche 21 septembre à 17 heures.

    Sarah Lancman, récompensée par de prestigieux prix dont le Concours International SURE Vocal du Montreux Jazz Festival, se produira avec le Quatuor Hanson au cours d’une soirée qui promet d’être étincelante et classe.

    À noter également que Sarah Lancman  sortira son futur album Paris-New York courant 2026, sous la réalisation artistique de l’harmoniciste aux Grammy Award Grégoire Maret. Il y aura toujours la présence du Quatuor Hanson sur quelques titres. On y trouvera notamment une reprise du standard de Michel Legrand, La chanson de Delphine.

    Gageons que Bla Bla Blog devrait vous en reparler. 

    Sarah Lancman & Le Quatuor Hanson
    Dimanche 21 Septembre 2025, 17h00
    Espace Daniel Sorano A Vincennes , Vincennes (94)
    https://www.sarahlancman.com
    https://www.facebook.com/sarahlancmanjazz
    https://www.instagram.com/sarahlancman

    Voir aussi : "Sarah Lancman : ”Oser oser !”"

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  • Magali Michaut sort de sa bulle

    C’est une belle et bonne chanson française que nous propose Magali Michaut, avec son EP, La bulle, de retour après son premier album Impressionniste. Une bulle, certes, mais une bulle qui n’empêche pas l'autrice-compositrice-interprète à la tête bien faite et bien pleine (violoniste classique, thésarde en bio-informatique) d’en sortir pour aller vers le monde – qu’elle a par ailleurs parcouru dans les grandes largeurs.

    Ses quatre titres, d’une belle facture combinant chanson française et folk, sont autant de confessions d’une femme qui chante et parle – et qui parle même très bien – de son besoin d’amour, de complicité et de partage d’une bulle de tendresse : "Viens dans mes bras / Y’a rien qui brûle / Viens tu verras / Prends mes lunettes / J’e fais d’la place / Dans mes mensonges / Et mes messes-basses / Je passe l’éponge / Sur mes sornettes." (La bulle)

    Droit au cœur, mais toujours avec pudeur

    Magali Michaut sait aller droit au cœur, mais toujours avec pudeur, lorsque, par exemple, elle parle de son père et de son absence : "On fait comme si / Comme ci, comme ça / Et je chéris / Ce moment là / Oh t’en vas pas, me laisse pas là" (Reste avec moi).

    C’est l’artiste engagée autant que la scientifique qui parle dans son constat amer d’un monde qui ne tourne pas tout à fait rond : "Mais où va-t-on ? / S’interroge le neutron / Mais où va-t-on ? / S’interroge le bozon / Mais où va-t-on ? / S’interroge le photon / Mais où va-t-on ? / S’interroge le gluon" (Où va-t-on). On ne manquera pas le clip singulier pour un tel morceau.

    L’auditeur ou l’auditrice entrera un peu dans la tête de l’artiste grâce à ces souvenirs partagés, ceux, par exemple, d’une native de Cergy ("Cergy, j’y suis / Cergy, j’y pense / Cergy, j’y vis / Cergy, j’y danse"). On ne quitte jamais vraiment son pays et ce n’est pas Malagi Michaut qui dira le contraire.

    Magali Michaut, Ma Bulle, Inouïe Distribution, 2025
    https://www.magalimichaut.com
    https://www.facebook.com/MagaliMichautMusic
    https://www.instagram.com/magalimichaut

    Voir aussi :  "Reboot sur le dur"
    "Esprit Krafterwerk"

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  • Altiera : "L’amour existe peut-être ailleurs, dans un autre univers, une autre dimension"

    Altiera fait partie de ces artistes qui nous magnétisent dès que l’on commence à les connaître. Elle vient de sortir son single Tant pis, dont Bla Bla Blog s’était fait l’écho. Il nous a donné envie d’en savoir plus sur cette musicienne au parcours atypique, passionnant et aux ambitions certaines.

    Bla Bla Blog – Bonjour, Altiera. Pouvez-vous présenter votre parcours en quelques mots ?
    Altiera – Je suis auteure, compositeure, interprète et productrice. J’ai commencé le piano quand j’étais petite puis je l’ai enseigné pendant plusieurs années. J’ai eu un Master 2 d’Histoire de l’Art et après avoir travaillé dans les musées et les galeries d’Art j’ai décidé de me lancer dans la musique. J’ai chanté dans les bars et aussi dans les sound system dans lesquels j’improvisais en chantant avec des rappeurs. J’ai publié 2 albums sous un autre nom de scène. Au moment du covid j’ai mis la musique en pause et j’ai travaillé sur un projet de peinture. Aujourd’hui je reviens à la musique avec un nouveau nom de scène et un nouveau projet. 

    BBB – Votre dernier single parle d’amour, mais d’amour déçu.  
    Altiera – Tant pis c’est une chanson qui m’a été inspirée par une phrase du film Interstellar qui dit : "De toutes les choses que nous percevons, seul l’amour transcende les dimensions temporelles et spatiales". Cette phrase a résonné en moi à un moment où je vivais quelque chose qui nécessitait que je lâche prise. Je suis passionnée d’astronomie et écrire cette chanson m’a apaisé en imaginant que l’histoire d’amour qui ne peut pas fonctionner au présent existe peut-être ailleurs, dans un autre univers, une autre dimension ou une autre vie. 

    "Un film d’amour musical"

    BBB –Quelles sont vos influences ? De quels artistes vous sentez-vous la plus proche ? 
    Altiera – J’ai des influences diverses, j’ai grandit avec le rock, la chanson française et les chants corses. Quand j’étais adolescente j’écoutais beaucoup de hip-hop, de R&B et de trip hop. Je pense qu’aujourd’hui je suis très influencée par tous ces styles, y compris par l’électro, le blues, la soul et la musique classique. Je suis une fan absolue de Björk, Sade, Lana del Rey, Barbara, James Blake, Asap Rocky, Gwen Stefani, Lauryn Hill, Laura Pausini, Radiohead et Norah Jones. En ce moment j’écoute beaucoup des artistes de la nouvelle scène R&B anglophone comme Snoh Aalegra, Rimon, Sinead Harnett, Sabrina Claudio, Alina Baraz et Naomi Sharon. 

    BBB – Un EP est prévu pour 2026. On connaît déjà le premier single, Tant pis. Quel sera l’univers de ce mini-album ? 
    Altiera – C’est un EP qui sera sous la forme d’un film d’amour musical. Ce projet parle d’Amour à 100% dans toutes les étapes de l’Amour; le coup de foudre, la rencontre, la beauté des sentiments mais aussi les peurs, la dispute, la rupture. C’est un projet que j’ai voulu complètement sincère quant aux sentiments, aux sensations, aux émotions et qui exprime la vulnérabilité à une époque où les écrans et les applications de rencontres tentent de faire croire que la vulnérabilité devient presque quelque chose de honteux. Je crois qu’aujourd’hui remettre l’amour, les sentiments et la vulnérabilité au centre c’est une forme de combat et de résistance. 

    BBB – Sur Bla Bla Blog, nous aimons parler de tous les arts ? Quels albums, films, séries et expositions vous ont le plus marqués dernièrement ?
    Altiera – Évidemment j’adore le film Interstellar et tous les films de Christopher Nolan et j’aime aussi les classiques du cinéma italien et américain comme L’Eclipse de Michelangelo Antonioni et Le Port de l’Angoisse de Howard Hawks. Dernièrement, j’écoute en boucle l’album de Rimon Children Of The Night et aussi le dernier projet de Naomi Sharon The Only Love We Know. L’été, j’aime écouter Karol G et bien sûr Bob Marley. D’ailleurs je crois que si je devais choisir un seul album à amener sur une île déserte ce serait sûrement un album de Bob Marley. 

    BBB – Merci, Altiera.

    Altiera, Tant Pis, Miyajima Records, 2025
    https://www.miyajimarecords.com
    https://www.altieraofficiel.com
    https://www.instagram.com/altiera_off

    Voir aussi : "Et l’amour, dans tout ça ?"
    "Italianna crooneuse"

    Photo : © Stéfanu Ciabrini

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  • Et l’amour, dans tout ça ?

    Partons à la découverte d’une nouvelle voix dans la chanson française. Celle d’Altiera.

    Elle vient de sortir son nouveau single Tant pis, alliage et alliance envoûtants de chanson française, de pop et d’électro.  
    S’il s’agit bien d’amour dans ce titre, il s’agirait d’un désir d’amour ou plutôt d’un amour possible… mais dans une autre vie : "Dans une autre vie / Dans un autre univers / On s'aime pour la vie / Et il y a pas de galère".

    L’auditeur et auditrice sera séduit.e par la voix chaleureuse et veloutée d’Altiera, servie par une musique très actuelle, rythmée et aux sonorités électros. L’artiste en a visiblement sous la pédale et on attend avec impatience la sortie de son EP prévu pour 2026. 
    Une jolie découverte. 

    Altiera, Tant Pis, Miyajima Records, 2025
    https://www.miyajimarecords.com
    https://www.altieraofficiel.com
    https://www.instagram.com/altiera_off

    Voir aussi : "Regard sur Loulia"

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  • Regard sur Loulia

    On adore Loulia dont nous suivons la carrière depuis son titre Loin. À l’époque, la chanteuse se présentait comme une troubadour des temps modernes. Et pourquoi pas ?  

    En réalité, la chanteuse française s’est surtout nourrie de pop internationale, de funk, de R&B et même de K pop.

    Pour son dernier titre I Watch Myself, Loulia choisit une nouvelle fois l’anglais pour un single langoureux et sexy. Une vraie belle transformation par une artiste qui n’a pas froid aux yeux et qui entend bien s’imposer. 

    Loulia, I Watch Myself, DNA, 2025
    https://www.instagram.com/loulia_officiel
    https://www.tiktok.com/@loulia_officiel
    https://www.youtube.com/@loulia_officiel

    Voir aussi : "Loulia : « Trouver du réconfort dans la musique que je fais »"
    "Loulia dévoilée"

    Crédit photo : @timschaefer.schaefertim

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  • S’aimer une dernière fois

    On avait découvert Julia Jean-Baptiste par la grâce des réseaux sociaux (son formidable clip et single Éternité). Coup de cœur immédiat ! La voir de retour ne pouvait que nous interpeller.

    La revoilà donc avec un grand cri d’amour, désespéré, dans lequel elle chante la soif de profiter une dernière fois de ce qui fait le goût de la vie : "Viens / On s’aime encore plus fort / Parait qu’l’amour déjoue la mort / L’amour sera le dernier trophée  L’amour sera celui à convoquer".

    Accompagné d’un clip puissant réalisé par Théo Sauvage, Le dernier Trophée est un premier extraut de son nouvel album, Toujours Plaire.  

    Pas de doute, Julia Jean-Baptiste fait partie de ces nouvelles voix de la chanson française à suivre.

    Julia Jean-Baptiste, Le dernier trophée, 2025 
    https://www.facebook.com/JJuliaJJeanBaptiste
    https://www.instagram.com/juliajeanbaptiste
    https://www.youtube.com/channel/UC3Z2NG5O7WlqEZw3Xq9Dz0Q 

    Voir aussi : "Julia Jean-Baptise pour l’éternité"

     © Lucas Donaud

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  • Sans contrefaçon

    Tout renaîtra différente : voilà un très beau titre pour un album à la fois délicat et puissant, simple et aux sinuosités vagabondes, sobre et aux riches compositions. La Reine Garçon, c’est un projet autant qu’un duo – Floé Guidollet et Delphine Passant – en forme d’accomplissement personnel… et artistique. Le documentaire Puissance Deux suit cette aventure à la fois privée et artistique.

    Différente, qui ouvre l’album, parle justement de transformation, de transition – de Floé, justement – et d’acceptation de soi et des autres : "Et ne me compare pas à la fille de tes rêves / Car moi je serai différente". Pas si simple de faire cette révolution intérieure autant qu’extérieure. Floé ne le cache pas dans Je n’existe pas, en forme de prière : "Laisse-moi une chance car ici / je n’existe pas".

    Liberté d’être, de vivre et d’aimer, malgré les doutes (Monstre). La Reine Garçon le chante sans cri de révolte (Lâche) ni sans moralisation mais avec subtilité et un son folk à la Joni Mitchell.

    Sans cri de révolte ni sans moralisation mais avec subtilité et un son folk à la Joni Mitchell

    La voix délicate de Floé accompagne les guitares avec une poésie irrésistible dans l’un des plus beaux titres de l’album, J’ai vu les chevaux sous la mer. Un morceau en forme d’allégorie : l’eau symbole de renaissance et de source vitale et les chevaux fiers et libres.

    Tout renaîtra différente est aussi un joli album en forme de déclaration d’amour, celui d’un couple touchant ("Berce-moi / J’ai besoin de toi / Tout près là / Viens dans mes rêves", Donne-moi). Plie mon cœur est une autre invitation à l’amour et à vivre à deux : "Plie mon cœur / Au plus profond de toi / Pour voir quand viendra l’heure / S’il poussera".

    La pop-folk épurée de La Reine Garçon n’est pas sans rappeler le génial et regretté Nick Drake. La puissance évocatrice, les écorchures de la vie et l’hypersensibilité (Cœur de louve, avec un son plus pop-rock). On aime tout autant ce retour à l’une des figures les plus anciennes de la poésie occidentale : le pâtre. La nature, le silence, l’isolement, la compagnie des animaux et de la musique, simple et sans ornement : "Moi je m’en vais, je m’évade / Je me faufile dans la vague / Où souffle la flûte du pâtre / Une marguerite aux dents" (La flûte du pâtre).

    L’opus se termine dans le très beau dépouillement de Ni une ni une, et c’est ce dépouillement qui fait toute la beauté et la singularité d’un album pop-rock. Une vraie belle révélation.  

    La Reine Garçon, Tout renaîtra différente, Horizon Musique / La Grange aux Belles, 2025
    https://www.facebook.com/lareinegarcon
    https://www.instagram.com/la.reine.garcon

    Voir aussi : "Livralbum"

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  • Pour une dame brune

    Normande de naissance mais nantaise d’adoption, Aline Chevalier ne pouvait pas ne pas avoir une pensée pour Barbara qui a si bien chanté la Cité des Ducs de Bretagne dans le classique Nantes. La Grande Dame Brune fait l’objet d’un joli dommage dans le titre Cet aigle-là qui ouvre son nouvel album SatoriAline Chevalier y parle d’un piano abandonné dans une salle de ventes qu’elle a "enfin trouvé". Le souvenir de Barbara surgit grâce à l’instrument de musique, "grand piano noir de jais / La belle Rossinante / Dans ma ville de Nantes".  

    Pas de pop électro ni d’urbain chez Aline Chevalier mais de la chanson française puisant ses références dans le répertoire des années 60 à 90, avec Barbara, donc, pour commencer. Mieux, Aline Chevalier a su trouver son alter ego musical en la personne de Gilles Belouin, vibraphoniste-percussionniste qui donne à l’opus une facture jazzy et sixties des plus étonnantes et envoûtantes (Pastiche, La pluie).

    On est touchés par le poétique morceau Satori, en forme de confession et de réconciliation avec elle-même. La chanteuse exprime sa sérénité et sa foi en elle : "J’ai enfin pactisé avec mon nom... Jamais le nom d’un autre je ne prendrai". C’est avec le piano-voix qu’Aline Chevalier semble être la plus à l’aise. On pense au délicat Cœur léger dans lequel la plongée sous-marine devient la métaphore des souvenirs remontés à la surface.

    Une facture jazzy et sixties des plus étonnantes et envoûtantes

    La chanteuse ose également des orchestrations "pétillantes", à l’instar de Ta capitale, un titre à la facture latina mais singulièrement rude sur une société dure et à la savante écriture : "Ton capital peine / Sera capital / La peine capitale / Ta capitale." Poétique, Cerbère l’est tout autant. Le chien des enfers est évoqué avec un mélange de crainte et de tendresse ("Cerbère t’as une drôle de tête"). Aline Chevalier l’évoque comme le compagnon fidèle d’une traversée dont nous aurons tous droit. Ambiance.

    Il n’est pas si courant que cela qu’un philosophe soit l’objet d’une chanson. C’est le cas du Chat de Derrida dans lequel, mutine, Aline Chevalier observe l’animal du célèbre penseur : "Ils ont vénéré le chat / Génie félin des écrivains / Tous ont adulé le chat / Qui l’aimera l’honorera". Le chat est observé et admiré comme le compagnon le plus aimé des artistes et intellectuels – Colette, Malraux, Cocteau, Dumas ou Zola.

    Après la philosophie, c’est le cinéma qui a droit à un hommage en forme de "dernière séance" avec le mélancolique Sous les sièges en skaï. Aline Chevalier parle du confinement et la fermeture des cinémas, "la brutalité masquée et covidée" et les salles désertées. "Et si c’était la dernière fois le dernier film au cinéma ?" s’interroge-t-elle. Heureusement non.

    Il faut absolument aller jusqu’au bout de l’album afin de découvrir un incroyable inédit. Il s’agit d’À demi-mots, une adaptation délicate et pudique de la 3e Romance sans paroles de Gabriel Fauré. Une pure merveille qui justifie à elle-seule ce touchant et généreux deuxième album.

    Aline Chevalier, Satori, Association Sylzelle/ Inouïe Distribution, 2024
    http://alinechevalier.com
    https://www.facebook.com/aline.chevalier.94
    https://www.instagram.com/aline.chevalier.94

    Voir aussi : "Que devient Andréa Ponti ?"

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