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Le bloggeur, l'auteur

  • Chrono-fictions à Amilly

    La Médiathèque d’Amilly (45) propose le vendredi 23 février 2024, à partir de 19H30, le vernissage de l’exposition "Nouvelles historiques du Loiret" (entrée libre, réservation conseillée).

    Emilie Riger propose également chaque année à la librairie des Écoles de Montargis un atelier sur une thématique chaque fois différente. En 2023, elle a proposé aux aspirants écrivains de travailler autour du thème de la nouvelle historique, forcément localisée dans le Loiret, et d’y adjoindre des photos, anciennes et actuelles, du lieu ou de l’évènement mis en lumière.

    Le public pourra découvrir le fruit de ce travail d’écriture, et un éclairage sur notre histoire locale grâce à une exposition de 16 panneaux présentant chaque nouvelle et ses photos.

    Le bloggeur sera présent, avec la nouvelle La fille en rouge consacrée à la diaspora chinoise de Montargis et la naissance du Parti Communiste chinois.

    Tout public. Durant les horaires d'ouverture de la médiathèque

    Exposition "Nouvelles historiques du Loiret", Médiathèque d’Amilly (45)
    A partir du 23 février 2024
    https://www.amilly.com

    Voir aussi : "Montargis la Chinoise"
    "Trop vieille pour toi"

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  • Les Fabuleuses

    roman,fables,fabuleuses,poésie,mes publications mes créationsLes Fabuleuses est toujours disponible.

    C’est une ferme. Une ferme comme il existe des milliers sur cette terre. Les Fabuleuses, qui se présente comme un recueil de fables, est moins sage qu’il n’y paraît. Ces 25 histoires montrent la cohabitation avec plus ou moins de bonheur d'animaux dans une ferme dirigée de main de maître par une dynastie de cochons "sacrés" présidents.

    À la faveur d’une peste, un cochon, élu roi, prend en main les destinées de ses congénères. Rude tâche pour cette nation en miniature qui devra affronter guerres, révolutions, épidémies, conflits religieux – autour de la relique de la Sainte-Rillette – et tous les désordres et tracas de la vie quotidienne qui sont capables de faire tourner en bourrique la plus paisible des vaches !

    Conçues comme des saynètes (parfois très courtes), Les Fabuleuses mettent en scène tout un peuple aux comportements très humains. Il y a le roi-président Cochon, autoritaire et imbu. Il est secondé par une belette, juriste machiavélique qui parvient toujours à se sortir des mauvais coups. On y trouve des ânes savants, des chevaux impétueux, un rat de bibliothèque, des vaches paisibles et des moutons dévots. Un coq s’est aussi érigé en artiste alors qu’un rat et une souris se chamaillent à propos d’une bibliothèque et qu’une maladie mystérieuse décime les paisibles vaches. Bref, ces animaux vivent ensemble ou du moins coexistent, cahin-caha. Regardez-les : c’est de nous qu’ils parlent… 

    George Orwell, Ésope et Jean de La Fontaine ne sont pas très loin dans ces poèmes mettant en  scène les travers de la race  humaine : l'orgueil, la cruauté, la lâcheté, la jalousie ou la vanité.

    Les Fabuleuses se distinguent surtout par un style volontairement archaïque qui prend à contre-pied la poésie contemporaine, l'auteur ayant choisi la versification classique pour donner à son premier livre un aspect suranné.

    Bruno Chiron, Les Fabuleuses, Le Manuscrit, 2002, 82 p.
    http://www.manuscrit.com

    Voir aussi : "« Rock'n'Love » d'Arsène K., toujours disponible »"
    "Les publications du blogger"

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  • Il n’y a pas de requins dans la Loire

    Le bloggeur parle de l’auteur.

    Il y a 9 ans, sortait mon premier roman, Il n'y a pas de Requins dans la Loire (éd. La Plume noire). J’ai choisi de faire aujourd’hui un zoom sur ce polar, situé dans un petit coin du Loiret.

    Venu tout droit de Paris, Daniel Mouret, modeste clerc de notaire, s’installe avec sa femme Sonia à Gien. Il est bien décidé à faire carrière dans cette petite ville du Loiret. Le tragique naufrage d’un chaland donne inopportunément un coup de pouce à son ambition. Le couple caresse un autre rêve : s’installer dans une maison à la campagne. Une occasion en or se présente : un notable charismatique propose aux Mouret l’achat de "Belle Rive", une grande propriété sur les bords de Loire. Seul hic à cette "affaire du siècle" : une vieille dame y vit toujours et n’est pas décidée à partir. Le vendeur promet cependant aux Mouret de remédier à cette difficulté. Quelques mois plus tard, la locataire gênante n’est plus un problème…

    Roman noir autant que portrait d’une petite société avide de réussite sociale, Il n’y a pas de requins dans la Loire tisse autour de personnages aux lourds secrets une intrigue hitchcockienne qui se révèle dans les toutes dernières pages.

    Pour découvrir et commander ce roman, ça se passe ici.

    Bruno Chiron, Il n'y a pas de Requins dans la Loire, éd. La Plume noire, 2012, 164 p.
    https://editionlaplumenoire.123.fr/a_lire_066.html
    https://www.amazon.fr/pas-requins-dans-Loire/dp/1445796791

    Voir aussi : "« Rock'n'Love » d'Arsène K., toujours disponible"
    "Les publications du bloggeur"

    Photos : Bruno Chiron

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  • "Rock'n'Love" d'Arsène K., toujours disponible

    Rock’n’love d'Arsène K. (éd. HQN) est toujours disponible au format numérique uniquement, et sur toutes les plateformes.

    De sa carrière de brillante avocate à son quotidien de maman dévouée, Lucrèce a toujours réglé sa vie comme du papier à musique. Sans l’ombre d’un doute, cet équilibre était la clé de son bonheur. Mais, en quelques jours à peine, celui-ci a volé en éclats. Alors que sa fille a fugué sans laisser de trace, son ex-petit ami, Alessandro, réapparaît sans prévenir. Ce chanteur célèbre au corps d’Apollon, à qui elle n’a pas parlé depuis vingt ans, est empêtré dans une affaire de plagiat qu’elle seule peut démêler. Prête à le défendre, Lucrèce doit pourtant rester prudente. Car, elle le sait, si elle se laisse de nouveau charmer par le rockeur, la partition qui accordait sa vie ne sera plus jamais la même.

    Rock’n’love paraîtra chez Harlequin au format numérique à partir du 1er juillet 2020.

    Arsène K., Rock’n’love, éd. Harlequin, coll. HQN, 2020, 237 p.
    au format numérique

    https://www.harlequin.fr/livre/13167/hqn/rock-n-love

    Voir aussi : "Sortie de mon prochain roman sous le pseudo d’Arsène K."

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  • "Rock'n'love" : extrait 4

    Après un retour dans les années 1990, Peter Alabama avait disparu de la circulation, la faute à un album considéré par beaucoup comme raté. Cet échec coïncidait avec les décès rapprochés de son père et surtout de sa mère, Peggy Paloma. L’ex-chanteur des Babydolls s’était donc enfui en Californie, officiellement pour se « régénérer », officieusement pour soigner une dépression. Il fit tout de même quelques concerts dans des salles confidentielles, à Los Angeles, mais le public français finit par s’habituer à son absence.

    Arsène K., Rock’n’love, éd. Harlequin, coll. HQN, 2020, 237 p.
    au format numérique
    https://www.harlequin.fr/livre/13167/hqn/rock-n-love

    Voir aussi : "Mon cœur battra toujours au même rythme que le tien"
    "Rock’n’love : extrait 2"

    Photo : Thibault Trillet - Pexels

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  • "Rock'n'love" : inédit 2

    Je vous propose de découvrir un nouveau texte inédit de Rock'n'love. Cette fois il est question d'une dispute qui aura des conséquences non négligeables par la suite.

    Je sentais toutefois que ce n’était la fin que du premier acte.

    Le deuxième survint des années plus tard lorsque Max me mit devant un fait accompli : il avait accepté des responsabilités au sein de Radius, l’entreprise qui l’employait. Son N+1, Guillaume Soros, l’avait à la bonne. Contre une augmentation minime, une prime annuelle de quelques centaines d’euros et un poste de sous-directeur que ses responsables lui promettaient dans un proche avenir, Max allait avoir en charge des responsabilités auprès de la direction. Je n’avais pas été que stupéfaite de l’apprendre le jour où il avait pris ses fonctions. J’étais effarée d’apprendre les fonctions qu’il occupait, pour une rémunération à peine supérieure au poste qu’il occupait précédemment. Je pouvais encore comprendre qu’un junior tombe dans le panneau, mais pas à un homme avec l’expérience de Max. Il se faisait rouler dans la farine en beauté. Son patron, le fondateur de Radius, était trop heureux de se décharger de tâches à quelques années de la retraite, et à moindre frais.

    Notre discussion au sujet de ses nouvelles fonctions de Consultant Expert Senior dégénéra un soir de décembre en dispute homérique. À l’époque, nous approchions des fêtes. Le sapin était décoré et la télévision diffusait La Traviata sur Arte. Max m’avait annoncé avec de la désinvolture qu’il avait accepté des responsabilités dans son entreprise, par amitié pour son supérieur qui lui avait fait gravir les échelons. J’eus le malheur de douter du bien fondé de sa décision. Il prit mal mes critiques et se défendit par l’attaque. Il me reprochait de mettre en doute ses choix professionnels et ses ambitions alors que pendant des années il avait tout mis entre parenthèses pour moi.

    — OK, si tu veux prendre ce risque, vas-y.

    Ce n’était pas un blanc-seing, mais une manière de me laver les mains : vas-y, mon chéri, prends tes responsabilités, mais ne viens pas pleurer si ça tourne au vinaigre. Ce genre de truc. C’est là où je me dis que des millénaires de patriarcat prenaient leur revanche sur notre couple que je trouvais moderne, justement parce que pour une fois c’était moi, la femme et épouse, qui mettait en avant sa carrière. Max argumentait en utilisant des termes qui fleuraient bon la frustration et les non-dits : « sacrifice », « non-choix », « suivisme », « humiliation »…

    — OK.

    Je le toisais avec calme, attendant qu’il vide son sac. Il n’en finissait pas. Il parlait de Nina, avec qui les relations allaient de mal en pis. Il mettait sur le tapis Janus que j’impressionnais (première nouvelle !). Il évoquait sa mère qu’il ne voyait pas suffisamment. Il citait une soirée au cours de laquelle je l’avais contredit avec une assurance qui frisait la correctionnelle.

    — OK.

    Je n’avais pas envie de discuter. Pendant des années, notre couple avait fonctionné correctement.
    Je tentais de clore la conversation par des « OK »conciliants mais il tournait en boucle ses reproches, les reprenant, les étirant, les déclinant, apportant ça et là un détail supplémentaire ou un dialogue. Les larmes me venaient aux yeux, comme si je m’apercevais que je venais de perdre une guerre et que l’ennemi me présentait mon offre de capitulation qu’il ne me restait plus qu’à signer.

    — OK.

    Je me retenais. Moi, l’avocate, j’étais l’accusée dans ma propre maison. Je ne voulais qu’une chose : fuir. Je regardais autour de moi : notre intérieur était si parfait, si ordonné, si bien agencé. Je n’en voulais plus. La soirée avec Jonathan avait eu lieu quelques jours plus tard, et ce n’était pas un hasard..

    Arsène K., Rock’n’love, éd. Harlequin, coll. HQN, 2020, 237 p.
    au format numérique
    https://www.harlequin.fr/livre/13167/hqn/rock-n-love

    Voir aussi : "Mon cœur battra toujours au même rythme que le tien"
    "Rock’n’love : extrait 2"

    Photo : Anastasia Shuraeva - Pexels

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  • "Rock'n'love" : Inédit 1

    Quelques semaines après la sortie de Rock'n'love, je vous offre sur Bla Bla Blog un passage inédit du roman. Cet extrait est un dialogue entre Lucrèce et Alessandro, au sujet d'un étrange tatouage.

    — C’est quoi ce dessin ?

    Il y avait, tatoué sur le haut de son épaule droite le torse d’une femme aux seins dénudés, sur lesquels étaient imprimés deux têtes. Il pointa du doigt deux inscriptions: « EODM » au niveau du cou et « Zipper down » au niveau de fa fermeture éclair.

    — C’est un hommage à l’album des Eagles Of Death Metal qui est sorti peu de temps avant leur concert au Bataclan.

    — L’attentat du 13 novembre, fis-je.

    — C’est mon hommage. On a perdu deux amis ce soir-là. J’ai fais faire ce tatouage dans les semaines qui ont suivies. C’est ma modeste contribution. On va d’ailleurs faire une adaptation de Complexity dans notre prochain album.

    Arsène K., Rock’n’love, éd. Harlequin, coll. HQN, 2020, 237 p.
    au format numérique
    https://www.harlequin.fr/livre/13167/hqn/rock-n-love

    Voir aussi : "Mon cœur battra toujours au même rythme que le tien"
    "Rock’n’love : extrait 2"

    Photo : Andrea Piacquadio - Pexels

    roman,lucrèce,arsène k

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  • "Rock’n’love" : extrait 3

    Alessandro débriefait le concert avec ses trois partenaires. Tout le monde avait l’air grave des soirs de rupture. Je voyais de près le chanteur et bassiste, qui brandissait une bouteille d’Évian vindicative en direction de la pianiste, une blonde aux cheveux peroxydés et à la mâchoire proéminente. Le batteur, un type corpulent à la calvitie naissante, avait pris le parti de ne pas intervenir. Il regardait le plafond avec une expression de profond ennui. La plus véhémente était l’autre guitariste du groupe, une petite brune surnommée Frankie. Je l’entendis déclarer à Alessandro qu’il devait arrêter de se la jouer, qu’il n’était pas le groupe à lui tout seul et que c’était elle qui l’avait engagé. Il lui rétorqua que c’était la dernière fois qu’il acceptait de se produire dans ces conditions. Anna et moi débarquions au mauvais moment.

    Arsène K., Rock’n’love, éd. Harlequin, coll. HQN, 2020, 237 p.
    au format numérique
    https://www.harlequin.fr/livre/13167/hqn/rock-n-love

    Voir aussi : "Mon cœur battra toujours au même rythme que le tien"
    "Rock’n’love : extrait 2"

    Photo : Wendy Wei - Pexels

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