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motown

  • Denver, nous voilà !

    Pas besoin d’être un grand spécialiste pour deviner que c’est du côté de l’Amérique de la fin des années 60 et des années 70 que DNVR (prononcez "Denver", comme la ville) nous transporte.

    Dès les premières notes d’Alive de leur album éponyme, la voix veloutée d’Angy nous accroche. Ça groove, ça balance, ça sensualise, ça innerve. L’orchestration brillante – et acoustique – de DNVR ne gâche rien à l’affaire. On est là dans une belle production, plus Motown que le roi, à l’instar de l’irrésistible Milkshake ou de Down.

    La belle densité de l’album condensé en 8 titres se confirme avec Jealousy aux accents blues-rock – en vérité, plus rock que blues. Les sept Frenchies de ce joli premier opus avancent sans rougir dans une production impeccable donnant la part belle à la soul, en y additionnant ce qu’il faut de rock, de pop, de blues et aussi de jazz. On pense au jazz cool de Hope And Illusion, fondant comme un joli bonbon acidulé. Encore, une fois, le timbre et le métier d’Angie y sont pour beaucoup.

    On est définitivement persuadés que le groupe ne s’arrêtera pas en si bon chemin

    Le métier, les Sept de DNVR l’ont, eux qui ont tourné pour des dizaines de dates et qui risquent de ne pas s’arrêter en si bon chemin. À l’écoute de la délicieuse ballade Story, on est définitivement persuadés que le groupe ne s’arrêtera pas en si bon chemin. Preuve de leur ambition, ce premier album, enregistré à la Gare aux Musiques de Louviers, a été mixé par Arnaud Fradin, leader du groupe nantais Malted Milk, et masterisé à Los Angeles par Gerard Albo, ingénieur du son ayant travaillé avec Amy Winehouse.

    On parle d’influences musicales mais il ne faut pas oublier non plus que les DNVR proposent aussi un album riche de sensations et de vécus, parlant d’amour, de joie de vivre, d’espoirs amis aussi de séparations, avec une grande sincérité (Never Leave Me Again).

    Au final, voilà un très beau feu d’artifice (Fireworks), nous transportant dans une Amérique qui nous semble en 2025 bien lointaine. Que ce soit des Français qui la fassent revivre est à cet égard éloquent. Tant mieux pour nous. Tant mieux tout court.

    DNVR, DNVR, Youz Prod, 2025
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    https://baco.lnk.to/MilkshakeSingle

    Voir aussi : "Comme un air de Motown"

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  • Comme un air de Motown

    Un petit voyage dans le temps et l’espace, ça vous dit ? C’est ce que propose les Buttshakers dans leur nouvel album Sweet Rewards, sorti en France en ce début d’année. La bande à la charismatique et incandescente Ciara Thomson propose un vivifiant retour dans l’Amérique black blues soul que l’on adore.

    Portée par un orchestre solide, énergique et chaleureux (guitares, cordes, clavier et batterie), Ciara Thomson et ses camarades de Buttshakers nous prennent par la main pour un périple spatio-temporel : un trip R&B et engagé dans Saint-Louis avec In the city, une plongée dans un caveau sombre et enfumé de Detroit avec Sweet Rewards ou un concert rock dans la campagne sixties de Louisville avec What you say.

    Cet opus, tout en rendant hommage aux brillants aînés de la Motown et consorts, serait digne de figurer dans une bande-son de Quentin Tarantino : Trying to Fool, Sweet Reward ou Tax man c’est Jackie Brown 20 ans plus tard. 

    Digne héritière de James Brown, une vraie sex machine

    Ciara et les Buttshakers sont capable de toutes les audaces : le blues mélancolique de Roll with roll, le R&B et ses riffs de guitares dans Tax Man, le funk épicé dans I weak ends ou le titre engagé In the city sur l'affaire Michael Brown, les émeutes de Fergusson en 2014 et sur les discriminations raciales aux Etats-Unis ("We’re just trying to survive, in the city / Can’t we live? /We’re just trying to get by"). Quant au titre Movin on, il s’avance sur un terrain plus rock et aux accents franchement eighties, mais avec toujours cette voix chaude et puissante.

    C’est bien entendu le nom d’Aretha Franklin qui vient en tête à l’écoute du timbre de Ciara Thompson, mais une Aretha Flanklin plus survitaminée et bouillante que jamais. La chanteuse des Buttshakers est une tornade soul, une artiste biberonnée à ses racines blues, country, gospel et folk et une vraie sex machine. Digne héritière de James Brown, Ciara Thomson a le feu, le rythme et le chien de Mr Dynamite.

    Dix ans après leur création, les Buttshakers débarquent en France pour notre plus grand plaisir. Après la sortie de leur album Sweet Rewards, ils seront en concert en France.

    The Buttshakers, Sweet Rewards, Underdog Records, sortie en février 2018
    The Buttshakers, en concert en France
    Le 16 mars 2018 à 20 heures au Hasard Ludique (Paris)
    Le 31 mars 2018 à 20 heures 30 au Tamanoir de Gennevilliers, avec les Coco Mamas 
    Le 14 avril 2018 à 21 heures à La Cave à Musique de Mâcon, avec Da Break
    http://thebuttshakers.com