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hubert mounier

  • Quand vient la fin de l’été

    On a trouvé la BO cool de cette fin d’été. Il s’agit du Nemsis qui, après leur premier album Second Step On The Moon, propose un opus sobrement et mystérieusement appelé Mensis_Vol II. Et pourquoi pas ? Mais ne nous arrêtons pas à cela, car ce projet se révèle comme une vraie belle découverte pop, commençons avec le sucré, estival et pop Arimna.

    "Pop". Voilà le mot magique. Car derrière ce premier morceau en forme de carte postale venue tout droit de Rimini, se cache un album malin et captivant. Marta et Ange sont partis du côté des États-Unis, période seventies, pour chercher leur influence (Shooting Stass), mixant joliment anglais et français (les envoûtants et sensuels Toi & Moi et Elle & lui).

    C’est simple. On est sur une autre planète, avec un opus comme venu d’une "autre planète". Ces deux là sont heureux, c’est visible, et ils l’expriment en musique. Idéal pour cette fin d’été. Les rythmes dansent, la production propose 13 titres étincelants au service de messages inspirants sur l’amour, les rencontres et l’espoir (Une autre planète). En un mot, le bonheur (Tôt ou tard… tout va bien). 

    La pop est solide et traduit la solide expérience du duo

    Mensis va tout aussi bien chercher ses influences du côté des années 80, en reprenant le formidable Mobilis in mobile, chef d’œuvre d’Hubert Mounier et de ses amis de l’Affaire Louis Trio. La voix veloutée de Marta sert à merveille ce tube pour en faire une revisite solaire et rêveuse. Autre reprise, cette fois dans une facture folk et blues, le standard Mr Bojangles : "I knew a man Bojangles / And he danced for you / In worn out shoes / With silver hair, a ragged shirt / And baggy pants, the old soft shoe". Immanquable, évidemment.

    Pour May 1997, c’est plus vers les nineties que l’on se tourne, avec ce titre rythmé mais aussi plus sombre. De même, Eternal Will Be séduit par sa la belle densité, sa belle facture pop et traduit la solide expérience du duo : sens de la mélodie, orchestration riche et production impeccable.  

    Chanson française, pop, rock, psychédélisme. Chacun de ces termes convient à un album attachant et cohérent. Mensis nous embarque dans leur monde où, parfois, il n’est pas besoin de mots, à l’instar de l’instrumental The Dawn Of Soraya, délicat et mélancolique. Une Soraya de retour plus tard dans l’opus avec The Twilight Of Soraya, tout aussi contemplatif, pour ne pas dire triste.

    Mensis termine sur un Premier Samedi Du Mois qui vient de nouveau éclairer un projet musical abouti et intelligent.

    Mensis, Mensis_Vol II, Hoozlab, 2025
    https://www.facebook.com/mensisofficiel
    https://www.instagram.com/mensisofficiel
    https://snipfeed.co/status/unavailable

    Voir aussi : "Du passé, ne faisons pas table rase!"

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  • Revoilà Féloche

    Après Chimie Vivante, Féloche est de retour avec un nouvel album, aussi singulier que le chanteur lui-même.

    L’auteur de Tara-Tari, qu’il reprend d’ailleurs ici dans une nouvelle version, fait de la mandoline le fil conducteur d’un opus au parfum délicieusement surannée pour ne pas dire régressif. Instruments traditionnels, chanson française, reprises et même un instrument mal aimé, pour ne pas dire moqué et caricaturé : véritable chef de bande, Féloche and The Mandolin' Orchestra assume tout et ne renie rien. "Je rêvais d’un orchestre…. Un orchestre de mandolines ! Fantasme absolu puisque j’étais tombé en amour pour cet instrument. Ce serait un truc de mégalo (un orchestre quoi) mais qui ne se la pèterait pas... puisque ce ne sont « que » des mandolines !" dit-il au sujet de cet album de revisites.

    Dans cet opus, le musicien propose un projet musical à la fois réjouissant et rigoureux, que ce soit dans ses textes poétiques, personnels et à vif de sa belle voix grave et envoûtante ("J'suis pas occis / J'ai longtemps vécu / Pour ça qu'aujourd'hui je suis barbu / Je suis pas foutu / C'est bizarre je me souviens de tout / De mes histoires d'oiseau un peu fou / Mais c'est monté comme un film de Godard / Mise bout à bout la vie est un peu une galerie d'art", Mémoire vive) mais aussi ses propres compositions musicales (Tous les jours, Laisse aller).

    Féloche s’inscrit dans la grande famille des chanteurs français, le regard tourné vers ses aînés : que ce soit Léo féré (Mes petites amoureuses, sur un texte de Rimbaud), Bourvil (La Mandoline, une chanson écrite par Paule Gille et Michel Bernard), Dalida (une superbe adaptation de Bambino, un duo avec Dolche), mais aussi, et c’est plus singulier, L’Affaire Louis Trio. Reprenant le tube des eighties Chic Planète du regretté Hubert Mounier, Féloche en fait une version moins new wave mais plus lancinante, traversée de rayons de lumière.

    Du beau travail, à découvrir absolument si vous ne connaissez pas Féloche.

    Féloche and The Mandolin' Orchestra, Silbo Records / Absilone, 2020
    https://www.feloche.com
    https://www.facebook.com/felocheofficiel

    Voir aussi : "Féloche, l’alchimiste musical"

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