Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

rock

  • Reboot sur le dur

    Pour une fois, soulignons dans Rester des hommes, le deuxième EP de Reboot, le travail de batterie de cet excellent groupe de rock. On est sur le dur dans leur mini-album intitulé Rester des hommes, à la fois sincère et engagé.

    Teardrop s’effarouche, en anglais, sur des sons de guitares, avec toujours cette batterie entêtante de Julien Giraud et un rythme qui, sans prétendre réinventer l’eau tiède, assume sa facture rock et ses influences ("Massive Attack cover", annonce d’ailleurs ce premier morceau).

    Le titre qui donne son nom à EP se veut engagé comme jamais, grâce aussi à un clip bienvenu, réalisé par Seb Houis. "La violence serait-elle à l’intérieur de nous ?" s’interrogent Kourros et ses amis dans Rester des hommes. "La question est vite répondue", comme le disait un philosophe (sic). Reboot appelle à "rester debout", explorer et demeurer libre. Un message universel asséné avec puissance.

    "La question est vite répondue"

    Puissance qui frappe d’autant plus si on pense au titre suivant, Ces Ombres Sur La Scène, émouvant portrait d’une danseuse travaillant avec acharnement pour un "art difficile", au risque de l’échec. Se battre, tomber, se relever. On sera d’autant plus sensible de voir un groupe de rock s’attaquer à la danse, un art a priori si diamétralement opposé.

    L’EP revient avec un dernier titre rock, Quand 2 et 1. L’amour, le couple et une histoire personnelle vécue à deux. Les guitares de Nicolas Dutaut et Jos, la voix de Kourros et les percussions de Julien Giraud sont au service d’un morceau plus intimiste qu’il ne paraît. Le tout, sans renier les essences du rock. Du vrai. 

    Reboot, Rester des homme, 2025 
    https://www.youtube.com/@rebootofficiel9163/featured
    https://www.facebook.com/rebootofficiel
    https://www.instagram.com/reboot.officiel

    Voir aussi : "Italianna crooneuse"

    Tenez-vous informés de nos derniers blablas
    en vous abonnant gratuitement à notre newsletter.

    Likez, partagez et instagramez les blablas de Bla Bla Blog !

  • À l’origine, le rock

    Partons aux origines du rock avec le bien nommé Origins du bluesman lyonnais Léo Benmass. Direction donc les States. Mettons sous couvert les idées qui fâchent avec un pays décidément bien insaisissable – restons poli – en ce moment.

    Voilà un premier album qui s’assume tel qu’il est, en déclinant le rock sur toutes ses coutures : rock indé, blues rock, pop et même rockabilly. Après un début prometteur – roulements de guitare, voix rocailleuse de Léo Benmas (Origins) – place au rockabilly, assumé et sans fausses notes (le séduisant Let Me Love You Baby).

    Le rock sur toutes ses coutures

    Impossible de parler de Léo Benmass sans citer les deux musiciens qui l’accompagnent, Arnaud Liatard à la batterie et Martin "Blues" Cortel à la basse, car c’est en trio que se produit le guitariste et chanteur. Les trois proposent ainsi une version décomplexée du Voodoo Child de Jimi Hendrix, avant une reprise, elle aussi séduisante, du désormais classique Riders on the Storm des Doors. Revisite oui mais dans la même facture que la bande à Jim Morrisson.

    Pour See My Troubles, nous voilà dans le sud américain, chaud, poussiéreux et douloureux. Ambiance blues pour ce morceaux roulant comme une mécanique bien huilée. On se laissera encore plus séduire par la jolie ballade In The Deep Of My Soul au pop-rock très nineties. Un morceau capable de faire tomber n’importe qui. Après le séduisant et formidable Excuse Me, c’est du côté de Woodstock que se termine le voyage de Léo Benmass. Une fin de voyage psychédélique et rock. Cela va sans dire.

    Léo Benmass, Origins, Rock'n'Hall / Dixiefrog, 2025
    https://leobenmass-music.com
    https://www.facebook.com/leobenmass.music
    https://www.instagram.com/leobenmass.music

    Voir aussi : "Des amis, de la poussière, du diesel et du rock"

    Tenez-vous informés de nos derniers blablas
    en vous abonnant gratuitement à notre newsletter.

    Likez, partagez et instagramez les blablas de Bla Bla Blog !

  • Des amis, de la poussière, du diesel et du rock

    Il souffle un souffle de rock dans Out Of The Blues, le nouvel album de Salah Khaïli, plus rapide que le vent, pour reprendre un de leur – court – titre (le bondissant Faster Than The Wind).

    Salah Khaïli, en featuring avec le chanteur Eric D. Larsen pour son nouvel opus, arpente les terrains du rock américain et anglais avec une belle audace et un sacré savoir-faire. Car, oui, il faut un  sacré aplomb pour se frotter au rockabilly (Dolly) avant de s’attaquer à du rock-blues, à l’instar de la session live Hey ou du formidable Happy Duck qui sent bon le foin séché, le diesel et la poussière du Tennessee. Au chant, Eric D. Larsen impose sa patte dans un album où il se fond avec bonheur.

    Ses ballades rock et blues sont un bel hommage au sud américain (Speechless), ce qui n’empêche pas Salah Khaïli et ses amis – Eric D Larsen, donc, au chant, à l'harmonica, et à la guitare, Emmanuel Sunee à la basse et Christophe "Tito" Taddei à la guitare – de proposer des titres rock originaux et d’une belle facture, à l’image du scintillant et pop-rock No Borders. Irrésistible. 

    Ça sent bon le foin séché, le diesel et la poussière du Tennessee

    Out Of The Blues recèle des perles sombres aux étranges éclats. On pense à l’instrumental Hit The Sack et surtout à Avalanche, un titre rock mêlant talk-over, riffs de guitares, batterie entêtante et échos inquiétants. Pas de demi mesure pour Salah Khaïli qui n’hésite pas à lorgner vers du rock bon et dur, avec un Eric D. Larsen comme en lévitation (Macadam). Une preuve supplémentaire s’il en était besoin avec la ballade acoustique Speechless, l’un des plus beaux morceaux de l’opus.  

    Dans Where Are My Schoes, le rock rugit et menace. Les guitares dominent, riffent et renvoient aux plus belles heures des seventies, lorsque le genre faisait la pluie et le beau temps. Salah Khaïli domine son sujet et offre l’un des plus beaux hommages à une musique que l’on a envie d’espérer immortelle.   

    Salah Khaïli, Out of the Blues, feat Eric D Larsen, Rock'n'Hall / Dixiefrog, 2024
    https://salahkhailimusic.com/out-of-the-blues
    https://www.facebook.com/salah.khaili
    https://www.instagram.com/salah_salator_khaili
    https://www.larsenblues.com

    Voir aussi : "Experience rock of the Salator"

    Tenez-vous informés de nos derniers blablas
    en vous abonnant gratuitement à notre newsletter.

    Likez, partagez et instagramez les blablas de Bla Bla Blog !

  • Dans la ronde du blues-rock

    Place au rock, plus précisément au blues rock, avec le groupe Circle of Mud, de retour avec leur deuxième album Inside the circle.

    Dès le premier morceau, nommé le plus simplement du monde The Circle, les guitares font le show dans une ronde à la fois inquiétante et séduisante. Voilà qui nous met tout de suite dans l’ambiance d’un style intemporel, les pieds bien ancrés dans le sol poussiéreux du sud américain.

    Ce qui nous mène au deuxième morceau, Six Feet Under Ground, à la forte odeur de diesel et aux sons poussés bien hauts, comme si le groupe de Flo Bauer nous entraînait avec lui dans son vieux pick-up sur les routes entre la Louisiane et le Mississippi.

    Qu’on ne s’y trompe cependant pas. Le groupe Circle of Mud, tout entier tourné vers les racines du blues-rock américain, est bien français. Son jeune et charismatique leader, Flo Bauer, peut se targuer d’une participation à The Voice 3 et d’un Prix révélation Blues sur Seine. On peut saluer à la fois l’audace de ce nouvel opus confirmant tout le bien que l’on pense de Circle of Mud.

    Labourer les terres du blues

    Inside The Circle mord s’agrippe furieusement aux oreilles, à l’instar de Snake, l’un des meilleurs morceau de l’opus.
    L’auditeur sera pareillement séduit par le son pop-rock de Since You’re Gone, preuve que les quatre musiciens de Circle of Mud – Flo Bauer, Gino Monachello, Franck Bedez et Matthieu Zirn – ne se contentent pas de labourer les terres du blues, même s’il n’est jamais mis de côté par la bande à Flo Bauer (Perfect Kinf Of Guy).

    À l’écoute de cet album, impossible de ne pas avoir en tête l’influence de leurs brillants aînés ZZ Top. Les guitares accrochent, ronflent et "riffent" avec enthousiasme (Wrong, Deep Inside Of Me), portées par la voix de l’ex candidat de The Voice. Le blues se trouve au passage modernisé par des sons pop (Stop Praying, You’re Planning Me), permettant à un large public de se retrouver et de découvrir les attraits et la puissance du blues. Fédérateur : tel est l’objectif des quatre artistes, bien décidés à sortir le blues de sa zone de confort. Séduisant, comme le titre qui conclut l’album, Where We Belong.    

    Circle Of Mud, Inside The Circle, Dixiefrog, 2024
    https://www.circleofmud.fr
    https://www.facebook.com/CircleOfMud
    https://www.instagram.com/circleofmudmusic

    Voir aussi : "La Norvège, l’autre pays du blues"
    "Vivre malgré tout"

    Tenez-vous informés de nos derniers blablas
    en vous abonnant gratuitement à notre newsletter.

    Likez, partagez et instagramez les blablas de Bla Bla Blog !

  • Prenez garde à la fragile rose

    On est très heureux de revoir Lita Kira avec une reprise acoustique – voix et guitare – de son titre Épineuse, sorti en 2018. Ludo, compositeur du titre, l’accompagne à la guitare.

    Ne vous fiez pas à l’allure fragile de la chanteuse nordiste. Lita Kira impose sa présence comme sa voix puissante, à donner des frissons. Épineuse, une chanson chère à Lita Kira et qui a donné son titre à son précédent album, se veut un hommage à Françoise Hardy et à son chef d’œuvre Mon amie la rose.

    Lita Kira parle elle aussi de la fragilité de la vie et de la beauté à travers l’image de la rose :"Entre les orties, elle se fraie un chemin, / Elle cherche la sortie dès le petit matin". Mais c’est aussi un hymne au combat et à la résilience : "Quand je sens que je tombe, je me rappelle / De me servir de mes épines / Dans les orties, envoyer sur les roses / ceux qui critiquent et parlent mais qui ne font rien".

    La jolie rose paraît fragile, chante Lita Kira, mais prenez garde à elle : elle a des épines !

    Une belle redécouverte par une artiste attachante à suivre de toute urgence !      

    Lita Kira, Épineuse, 2024
    https://www.facebook.com/LitaKira.music
    https://www.instagram.com/litakira
    https://www.tiktok.com/@litakira10

    https://www.youtube.com/@LitaKira
    https://open.spotify.com/intl-fr/artist/0Q1ix603wy1bN4stTR5zhA

    Voir aussi : "L’automne sera chaud dans les tee-shirts, dans les maillots"

    Tenez-vous informés de nos derniers blablas
    en vous abonnant gratuitement à notre newsletter.

    Likez, partagez et instagramez les blablas de Bla Bla Blog !

  • On ne meurt pas deux fois

    Qui a dit que le rock était mort, enterré par le rap, l’électro et la pop ? Le groupe Blue Deal entend bien montrer le contraire avec un album au titre éloquent à la James Bond, Can’t Kill Me Twice.

    Dès le premier extrait, "Short Time Runner", nous voilà en terre bien connue, le groupe allemand, dont il s’agit du deuxième opus, nous invitant à une plongée dans l’essence même du rock – batterie, guitares, sans oublier la voix rocailleuse de Joe Fischer.

    Le rock des quatre garçons dans le vent laisse largement la place au blues, savamment dosé dans le morceau "Hard Times", lorsqu’il n’est pas revendiqué, à l’instar du single "Got 2 Go". On retrouve dans ce morceau l’essence musicale du grand sud américain : les paysages désertiques et fascinants, la vie harassante, l’appel du grand large et un parfum de désillusion ("I need to make good money / I hope the eagles won’t fly too high").

    Le groupe européen venu de la Forêt Noire connaît ses classiques et entend bien non seulement revisiter le rock mais prouver que ce genre reste vivant et même promis à un grand avenir. Tout cela sonne vrai, avec ce qu’il faut de rugosité, y compris dans la jolie déclaration d’amour "Favorite Mistake".  

    Le blues devient caresse et le rock promesse

    "Can’t Kill Me Twice", qui donne son titre à l’album, séduit particulièrement par son rythme langoureux. Le blues devient caresse et le rock promesse.

    Avec "Bluecata", nous voilà dans un court titre pop-rock instrumental. Cette interlude musicale ouvre la seconde partie de l’album avec "1942" au blues assumé, avec cette touche seventies et ces riffs de guitares psychédéliques au service d’un morceau de plus de cinq minutes. L’ambition artistique du groupe Blue Deal est là, évidente et servie par une production impeccable.

    "Gilded Age" prend le contre-pied de "1942" avec un morceau très blues-rock à la ZZ Top, et plus dense (moins de trois minutes). L’auditeur se laissera également porter par la jolie balade "Seen To Be Believed", sans doute l’un des plus séduisants morceaux de l’opus.

    Can’t Kill Me Twice s’écoute comme une vraie déclaration d’amour pour un genre essentiel de la musique d’aujourd’hui. L’essence pure du rock est intacte dans l’énergique "Stand By" alors que le bien nommé "Over" vient clore avec élégance – et une facture là aussi seventies – un album prouvant, s’il en est besoin, que l’Europe est encore l’un des meilleurs ambassadeurs de la musique pop-rock... américaine. 

    Blue Deal, Can’t Kill Me Twice, Dixiefrog, 2024
    https://blue-deal.com/fr/home-fr
    https://www.facebook.com/BlueDealMusic
    https://www.instagram.com/bluedealmusic
    https://www.diggersfactory.com/fr/vinyl/318318/blue-deal-cant-kill-me-twice

    Voir aussi : "Qui êtes-vous, Nicolas Réal ?"

    Tenez-vous informés de nos derniers blablas
    en vous abonnant gratuitement à notre newsletter.

    Likez, partagez et instagramez les blablas de Bla Bla Blog !

  • Nosonic, plus qu’assez bien

    Allez, un peu d’électro-rock et du bon, avec une découverte en la présence du groupe franco-irlandais Nosonic. "Je ne serai jamais assez bien" clament d’entrée les têtes chantantes du duo dans un titre envoyé sans complexe. Mélodie entêtante, rythmique enlevée et son électro impeccable ("Assez bien").

    Pour leur troisième album, La nuit et le jour, Nosonic choisit de ne pas choisir entre chanson, pop-rock et électro. Le mélange des couleurs leur va très bien, à l’instar du "Monde à l’envers" à la facture eighties.

    Il y a sans nul doute de la fraîcheur chez le duo pour qui la liberté, l’optimisme et le lâcher-prise sont une vraie philosophie : "Le temps n’a plus d’importance quand on y pense", chantent-ils ("Oublie le temps"). L’amour n’est pas oublié dans ce dialogue musical à deux. C’est "Encore et encore", l’aveu d’un couple soudé envers et contre tous et se connaissant par cœur : "Tu lis toujours en moi comme un livre aux trésors qu’on ne retrouve pas".

    L’auditeur goûtera avec plaisir le titre d’électro-pop "Le quart d’heure de gloire" voguant entre amour et désamour, reproches et considération. C’est l’histoire d’un couple s’auscultant mutuellement, avec tendresse mais aussi lucidité ni cruauté ("J’ai appris à te regarder / J’ai appris aussi à te désaimer / Te déshabiller ça m’a fait toujours peur / Je suis un enfant / Qu’en as-tu fais, malheur".

    Pour leur troisième album, Nosonic choisit de ne pas choisir entre chanson, pop-rock et électro

    "Le dialogue" se fait plus rock, un rock dans lequel le duo s’interroge sur ce qui fait l’humanité, la la vie en société comme la vie en couple : "Si le dialogue s’en va / Dis-moi il reste quoi / Peut-être un  peu les restes / D’un amour brisé". La question est là. Ira-t-on mieux si le dialogue s’en va ? Les Nosonic ne répondent pas à la question. Pourra-t-on faire la fête ? "Bon débarras peut-être" ? Cependant, "Mais qu’est-ce qu’il restera ? / De la haine ou de la joie ?" Finalement, c’est une ode au rapprochement entre nous qui est au cœur de ce titre à l’humanisme bienvenu. Quant à "Parler dans le vent", le groupe choisit la pop sur un thème similaire, la communication ("Échanger les idées / Et ça devrait aller").

    "La nuit et le jour", le titre qui donne son nom à l’album est sans doute le plus représentatif de l’album. L’électro-rock est au service d’un morceau sombre, cruel et à la belle densité. On peut parler ici d’un éternel retour, ces erreurs que l’on fait et refait et qui font souffrir, "Encore une histoire, entre la nuit et le jour, entre nous et le jour".

    Le groupe reprend "Debout", un de leur titre emblématique dans une nouvelle version. Nous voilà dans du rock rugueux au service d’un titre plein de nostalgie. La chaleur d’une boîte de nuit c’est "le bruit du bonheur", la musique, la danse, les cris l’amour, la folie et l’insouciance. Bonheur passé, nostalgie ou souvenir amer ? Le temps a passé et il semble les Nosonic portent un regard désabusé sur ces nuits "à dormir debout".

    Une déclaration d’amour vient conclure l’opus. "Aller haut" est un dialogue à deux dans lequel le couple se promet d’avancer ensemble, sans cacher pour autant cacher les écueils : les silences, les malentendus et les incompréhensions. "Des fois on se saoule / Après on boit". De là à dire que tout est perdu, non ("Je voudrais aller haut, si haut, pour toi").

    Et si Nosonic était l’un des meilleurs ambassadeurs du dialogue entre les peuples, les couples et les individus, pour la paix, la tolérance ou l’amour ? Au choix. Mais sans illusion.    

    Nosonic, La nuit et le jour, Le Son Des Villes / Believe, 2024
    https://www.nosonic.fr
    https://www.facebook.com/Nosonic
    https://www.instagram.com/nosonicworld
    En concert le 25 octobre 2024 au Cork Jazz Festival (Cork, Irlande)

    Voir aussi : "Kamas, décalée sans caler"
    "Sorcières, magiciennes et incendiaires"

    Tenez-vous informés de nos derniers blablas
    en vous abonnant gratuitement à notre newsletter.

    Likez, partagez et instagramez les blablas de Bla Bla Blog !

  • L’univers de Leo Courbot

    C’est une excellente idée que d’avoir choisi une création de Philippe Caza, dessinateur culte des années 70 (Les Humanoïdes Associés, Métal Hurlant). pour illustrer l’album de Leo Courbot, Passion At A Distance. Voilà un album rock et sidérale ("Dark *Matter") comme venu d’un autre temps, celui du psychédélisme en vogue dans les années 70 et au début des années 80 ("Multiverse").

    De la guitare, un rythme incroyable, de l’efficacité et une voix à la Prince ouvrent l’opus, avec le titre "The Girl with the celestial soul" qui va comme un gant avec le visuel de l’album. Nous parlions rock. Parlons aussi de ce son soul dont Léo Courbot s’empare avec bonheur ("Geodesic »).

    Le musicien belge, après un premier album remarqué (Vatic Vintage, révélation Jazz Magazine 2021), surprend son monde et propose sans doute l’album le plus cool et le plus frais que l’on ait entendu depuis longtemps, et cette fois sans esbroufe : guitares, batterie, claviers, la voix irrésistible de Leo Courbot, et un vrai univers – dans tous les sens du terme ("Geodesi", "Electron Clouds", "Multiverse").

    L’influence de Prince saute aux oreille

    Répétons-le : l’influence de Prince saute aux oreilles, à l’instar du titre court et efficace "The Quantum Quake", interprété en featuring avec Pat Dorcean. Rock funk encore avec "Imaginary Niumber (feat. Oliver Green Lake).

    "Cantique des Quantiques", en featuring avec Stéphane Galland, est le titre phare de l’opus. Leo Courbot abandonne l’anglais pour un morceau en français, une belle déclaration d’amour commençant par ce vers à la fois poétique et sans ambiguïté : "Je vise l'intégrale, le cantique des quantiques… physique." L’univers, l’espace, l’éternité et la physique sont convoqués au service de l’amour, du désir et de l’attraction : "Et même ailleurs elle sera là / Comme si elle avait traversé / D'autres univers à tours de bras / Et nous pourrons nous embrasser".

    Le psychédélique "Wormholes", qui conclue Passion At A Distance, nous fait dire que coule dans les veines de Leo Courbot tout autant le sang du "kid de Minneapolis" que celui de David Bowie – période berlinoise. À découvrir pour en juger de toute pièce.

    Leo Courbot, Passion At A distance, 2024
    https://www.facebook.com/LeoCourbotMusic
    https://www.instagram.com/leocourbotmusic

    Voir aussi : "Avant les Grandes Panathénées"
    "C’est le moment pour Vanessa Philippe"

    Tenez-vous informés de nos derniers blablas
    en vous abonnant gratuitement à notre newsletter.

    Likez, partagez et instagramez les blablas de Bla Bla Blog !