Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

In english / "Blah Blah Blog"

  • Électros nuits de Noël

    À quelques heures de Noël, c’est un projet musical intéressant que je vous présente : Re-Xmas, sous-titré Social Distancing Remixes '20. Cet album de Noël a été imaginé par le collectif Antidote

    En pleine crise sanitaire, 7 producteurs et compositeurs de la scène électronique lituanienne ont signé des adaptations de chants de Noël, des standards mondialement connus que sont Jingle Bells", "Silent Night" ou "Oh Christmas Tree".

    Re-Xmas est aussi un opus engagé. Les musiciens ont en effet choisi de communiquer un message de prudence en cette période anormale, grâce à une subtilité musicale inattendue : deux intervalles égales de pause ont été ajoutées entre chaque note des partitions originales, symbolisant la distance sociale requise de deux mètres.

    Citons d’abord FUME pour un "Stille Nacht" ("Silent Night") atmosphérique, éthérée et spatial et l’étonnant Artfcl (Andrius Laucevičius et Matas Samulionis). Ce duo a adapté avec culot un chant de Noël traditionnel lituanien, "Kalėdinė Eglutė" ("Kardiofonas").

    Monikaze s’est attaquée de son côté au célébrissime "Jingle Bells". Crise Covid oblige, la musicienne pop et avant-gardiste  a utilisé des sons provenant d'un environnement hospitalier pour le remix : bips de cardiographe pour recréer la mélodie, purificateurs d'air et autres sons médicaux. 

    "O Tannenbaum" dans une facture techno et boostée aux amphétamines

    Autre classique du chant de Noël, "Deck the Halls" devient grâce à Roe Deers un titre pop et disco, revisitant à sa manière le concept de boîte à musiques.

    Le groupe Lakeside Culture (Linas Ftee et Rob Meyer.) reprend de son côté le "O Holy Night" dans une version sombre, mais avec des fulgurances lumineuses. Symbole supplémentaire de cette fameuse distanciation sociale requise un peu partout, le remix de ce morceau a été produit dans deux pays différents, et à une distance de de 2 000 km, Rob Meyer travaillant à Londres et Linas Ftee à Vilnius.

    De son côté, Alex Krell s’attaque au classique "O Tannenbaum" dans une facture techno et boostée aux amphétamines, rendant le "Douce nuit" méconnaissable, mais aussi digne de figurer lors d’une soirée dance et festive d’Ibiza… ou de Vilnius.

    Pour terminer ce projet assez incroyable, grad_u – revisite le "We Wish You A Merry Christmas". Le DJ et producteur de techno dub relève le défi avec un enthousiasme communicatif. Son "We Wish You A Merry Christmas" a une densité et une profondeur incroyables. Il respecte à 200 % le projet musical, en y ajoutant un esprit joyeux. L’esprit de Noël, quoi.

    Lithuanian electronic music producers and composers have responded to the extraordinary situation during this holiday season and created a unique take on it by reviving the world-famous Christmas songs such as "Jingle Bells," "Silent Night," "Oh Christmas Tree," and others, and making them sound like social distancing.

    The unexpected concept was achieved by making two equal intervals of pause, which symbolize the required two-meter social distance, follow each note from the songs' main melodies. As a result, all-time Christmas favourites sound unusually new in a slower pace.

    You can listen to the album here.

    The minds behind the initiative are seven producers and composers, such as Alex Krell (producer of uniquely dark techno), Lakeside Culture (international duo focusing genre-bending music), FUME (electronic music producer with fascination for ambient beats), and others, all of who have collaborated with the electronic music project Antidote and released a new album  "Re-Xmas" of the so-called "social distancing remixes."

    The album is incorporated in an audio-visual installation near the electronic music mecca "Kablys" in Vilnius, the capital of Lithuania, and will also be played as the "Album of the Week" in the local radio station "LRT Opus".

    The said musicians are based in Vilnius which has been known for its progressive music scenery for the past few years. When the lockdown put an end to live performances for the first time in spring, Vilnius' rooftops and the most beautiful parts of the city were showcased by Antidote which united electronic music DJs to disperse the quarantine monotony with audio-visual performances. 

    Antidote Community, Re-Xmas, Social Distancing Remixes '20, Go Vilnius, 2020
    https://www.govilnius.lt/visit-vilnius/latest-tips/rexmas
    https://soundcloud.com/antidotecommunity/sets/re-xmas

    Voir aussi : "Les 10 festivals qu’il faut avoir faits dans sa vie"

    Tenez-vous informés de nos derniers blablas
    en vous abonnant gratuitement à notre newsletter.

    Likez, partagez, twittez et instagramez les blablas de Bla Bla Blog !

    Suivez aussi Arsène K. sur Twitter et Facebook

  • Les 10 festivals qu’il faut avoir faits dans sa vie

    Smart Lemur, un site Web de voyages spécialisé dans les voyages qui sortent des sentiers battus, a sélectionné 10 festivals de musique à travers le monde, souvent inconnus des festivaliers habituels, qui sont à faire au moins une fois avant de mourir. Musiques, art contemporain, développement personnel ou méditation : il y en a pour tous les goûts et (presque) tous les pays.

    1. Magnetic Fields, à Alsisar Mahal, Rajasthan (Inde)
    Situé dans l'historique et fascinant Alsisar Mahal dans le Rajasthan, en Inde, Magnetic Fields est une expérience culturelle et musicale de trois jours qui absorbe les visiteurs et a su captiver depuis plus de quatre ans. Véritable terrain de jeu pour les plus jeunes, les visiteurs peuvent se prélasser sur les pelouses, méditer, chasser des trésors enfouis ou faire voler un cerf-volant au lever du soleil sur le toit de l’ ancien palais du Raj.

    2. Rassemblement de Yaga, Varena (Lituanie)
    Yaga accueille son festival de yoga et de développement personnel dans une clairière de la forêt Ežeraitis au bord du lac Spengla. Cela se passe dans la région de Varėna, dans le sud de la Lituanie. Le festival n'a pas de sponsors et est financé uniquement par la vente de billets afin de rester fidèle à son éthique. Des DJ et des groupes de différents pays se produisent sur cinq scènes et présentent un large éventail de sons électroniques.

    3. Festival Træna – Helgeland (Norvège)
    Le Helgeland en Norvège est l’un des endroits les plus spectaculaires de la planète. Les longues côtes désertiques et les nombreux fjords surnaturels donnent aux visiteurs l'impression qu'ils viennent d’atterrir sur une autre planète. En vérité, Træna n'est pas qu'un festival musical. C’est une fête où la musique est simplement un appât pour attirer le public vers un coin du monde qu’ils n'auraient jamais vu et avec des personnes qu'ils n'auraient jamais rencontrées en d'autres occasions. Le programme musical de Træna est constitué pour l’essentiel d’artistes scandinaves.

    4. Worldwide Festival - Sète (France)
    Le festival annuel du musicien Gilles Peterson a lieu chaque année dans la ville de Sète. C'est une semaine de célébration autour de la musique. L'emblématique amphithéâtre du Théâtre de la Mer surplombant la mer Méditerranée est le lieu idéal pour ce véritable banquet artistique. Le festival propose également des fêtes sur la plage et des événements dans de petites salles autour du célèbre port de pêche immortalisé par Georges Brassens. Le festival organise également un événement partenaire en mars dans les Alpes suisses à Leysin, avec une journée de ski suivie d'un après-piste et de la bonne musique.

    5. Meadows in the Mountains (Bulgarie)
    Au fin fond des montagnes bulgares, une petite communauté de personnes partageant les mêmes idées a eu l’idée de se réunir une fois par an dans un lieu spécial. Le bien-être est au cœur de ce festival pluriel : on y trouve des cours de yoga et des ateliers sur la médecine naturelle ou sur le tarot. Le festival est relativement nouveau mais il se développe rapidement grâce à un excellent bouche-à-oreille.

    6. Rainforest World Music Festival (Bornéo)
    Le Rainforest World Music Festival est un festival unique réunissant des musiciens renommés du monde entier sur l'île mythique de Bornéo. C’est un événement hors du commun, d’une extravagance musicale et culturelle à nulle autre pareille. Les organisateurs proposent des ateliers l'après-midi et des représentations en soirée sur la scène principale : cette recette explique le succès public d’un festival qui continue d'attirer des spectateurs du monde entier.

    7. Festival Gottwood de Llanfaethlu (Pays de Galles)
    Au cœur de la forêt d'Anglesey se trouve le Festival Gottwood qui réussit là où la plupart des manifestations échouent : son offre musicale, visuelle et culturelle très équilibrée offre aux visiteurs un environnement très sûr, de l’insouciance et surtout une expérience inédite. Attendez-vous à un tour de montagnes russes à travers différents styles de musique. Dans l’ensemble, ce festival offre une alternative véritablement unique par rapport à d’autres manifestations de ce genre : Gottwood c'est presque la fête à la maison.

    8. UVA Festival de Ronda (Espagne)
    Triple choc sensoriel mêlant musique, arts visuels et architecture, l’UVA Festival de Ronda au sud de l’Espagne est dédié à la culture contemporaine. Les organisateurs se concentrent sur la nécessité de préserver un environnement intime et une atmosphère unique pendant ce festival de trois jours qui se déroule dans un vignoble  et non loin d’un ancien monastère du XVe siècle.

    9. Great Wall Festival (Chine)
    Organisé sur les lieux d’une des plus grandes constructions humaines, le Great Wall Festival se déroule sur la Grande Muraille de Chine. Faire la fête dans un tel lieu était inimaginable il y a quelques années encore... Cet événement, qui a lieu en mai, est un festival de musique techno unique sur deux jours. Nina Kraviz y a fait ses débuts et Chris Liebing était du voyage pour quatre heures d’un spectacle audiovisuel en 2018. Nul doute que les organisateurs envisagent sérieusement de développer cette scène, la plus épique qui soit.

    10. Woodford Folk Festival (Australie)
    Le Woodford Folk Festival a lieu chaque année du 27 décembre au 1er janvier. Les maîtres mots de cet événement  sont : communauté, culture, création et traditions inclusives à travers des récits et des cérémonies. Le festival propose des concerts, des danses, du théâtre de rue ou des rencontres avec des écrivains. Il y a également un festival de films, des séances de comédie, des jams acoustiques, des débats, un moment festif pour les enfants, un programme environnemental, des spectacles de cirque, des ateliers, des cabarets de fin de nuit et des défilés. N’en jetez plus...

    https://smartlemur.com

    Voir aussi : "La montée au Trégor"

    Lire la suite

  • Exclusivité Bla Bla Blog | Leonard Adreon : "Je suis préoccupé par la situation en Corée"

    Les récits de guerres sont nombreux, beaucoup moins ceux concernant la Guerre de Corée (1950-1953), un conflit oublié et pourtant fondamental dans l’histoire de la Guerre froide. La Guerre de Corée prend une résonance particulière aujourd’hui avec la crise nord-coréenne et les tensions entre le Président américain Donald Trump et le dictateur nord-coréen Kim Jong-un.

    Leonard Adreon, ancien lobbyiste puis conseiller auprès de Ronald Reagan, est l’auteur d’un récit sur son passé de soldat pendant la guerre de Corée : Hilltop Doc (éd. BookBaby, non-traduit en français).

    Leonard Adreon a vécu certains des pires carnages de la guerre de Corée mais aussi des moments plein d'humanité. Sa description saisissante donne vie à la guerre entre l'armée chinoise et les Marines américains, au cours de batailles faisant rage pour la conquête de collines en Corée. Aide-soignant dans les Marines, Leonard Adreon raconte son histoire, celle d'un jeune homme de Saint-Louis sans expérience médicale mais chargé de sauver des vies au milieu du chaos sanglant de la guerre. Il décrit des scènes sinistres, bouleversantes et parfois comiques des champs de bataille, avec sa propre histoire en arrière-fond – qui est aussi celle de ses erreurs et des vicissitudes de l'armée qui l'ont fait atterrir sur le 38e parallèle.

    Leonard Adreon a accepté de répondre à nos questions. Il nous parle de son expérience de vétéran, nous livre sa vision de la crise nord-coréenne et propose des leçons à tirer de la guerre à laquelle il a participé.

    Bla Bla Blog : Pensez-vous que la Guerre de Corée soit une "guerre oubliée" ?
    Leonard Adreon : Oui, la guerre de Corée est une guerre oubliée. Elle était coincée entre la monumentale seconde guerre mondiale et la tragique guerre controversée du Vietnam. Elle a commencé sur le 38e parallèle et s'est terminée sur le 38e parallèle. La perception en Amérique est qu’elle avait lieu au milieu de nulle part et qu’elle n’a rien changé. Les 50 millions de personnes qui ont été sauvées en Corée du Sud seraient en désaccord avec cette perception.
    BBB : Cette guerre est inconnue par une majorité de Français. Et les Américains ?
    LA : Ma précédente déclaration répond à cette question sur la méconnaissance de cette guerre par les Américains.
    BBB : Pourquoi êtes-vous allé à la guerre ? Quel âge aviez-vous ? Le regrettez-vous aujourd’hui ?
    LA : J'ai été enrôlé à l'âge de 17 ans en 1944. J’ai rejoint les réserves, avant d’être libéré de mes obligations. Puis, j’ai été remobilisé en 1950 lorsque la guerre de Corée a commencé.
    BBB : Vous parlez dans votre livre de la Dog Company (Compagnie des Chiens) Qu'est-ce que la Dog Company ?
    LA : Les compagnies marines étaient désignées par des lettres. Ma compagnie était la compagnie D. Elles étaient ensuite surnommées à partir de ces lettres : Able, Baker, Charlie, Dog, et Easy, etc.
    BBB : Sur quels champs de bataille avez-vous été ?
    LA : Les champs de bataille étaient les collines et les vallées autour du 38e parallèle.
    BBB : Pourquoi avoir attendu 60 ans pour raconter votre histoire, et pourquoi avez vous décider de parler maintenant ?
    LA : J'ai attendu plus de 60 ans parce que quand j'ai quitté la Corée, moi et les membres de mon peloton avons décidé que nous allions mettre l'expérience coréenne derrière nous et passer à autre chose dans nos vies quand nous retournerions à la maison et si nous y pouvions y retourner. J'ai décidé de parler maintenant parce que ma mémoire est claire et précise sur ce qui s'était passé. Par ailleurs, la faculté de l'Université Washington de Saint Louis, où j’exerce dans le cadre de cours d'écriture, a découvert que j'avais fait la guerre et m'a encouragé à écrire un livre.
    BBB : Quels camarades et amis proches avez-vous perdu là-bas ? Qu'aimeriez-vous leur dire aujourd'hui ?
    LA : J'ai perdu un certain nombre de camarades de Marines très proches. Je parle d’eux dans Hilltop Doc. Je voudrais leur dire qu'après un long silence, j'ai écrit ce livre pour les honorer et que je penserai à eux jusqu'à ma mort.
    BBB : Pouvez-vous nous parler d'un événement en Corée qui vous a particulièrement touché ?
    LA : Dans le prologue du livre, je fais référence à Big Mike, un Marine de carrière qui avait survécu aux affreuses batailles d'Iwo Jima [février-mars 1945] pour finalement perdre la vie sur une colline en Corée. Il a succombé après que ses instincts affûtés m’aient sauvé de la mort moi et son équipe de pompiers à cause d’une grenade chinoise. Par la suite, je n'ai pas réussi à le sauver. Je l'ai porté en bas de la colline et j'ai aidé à charger son corps sur un camion, avant son long voyage de retour. Je lui devais ma vie. Cela m’a profondément affecté.
    BBB : Êtes-vous retourné en Corée après la fin de la guerre ?
    LA : Non, je ne suis pas retourné en Corée.
    BBB : Avez-vous parlé à vos enfants de votre expérience de soldat ?
    LA : Mes filles en ont entendu parler quand j'ai commencé à écrire ce livre.
    BBB : Qu'aimeriez-vous dire à vos petits-enfants au sujet de votre expérience militaire ?
    LA : Je veux dire à mes six petits-enfants que la guerre est le pire des règlements lorsqu’il y a un différend entre parties. S'ils lisent Hilltop Doc, ils devraient comprendre le message.
    BBB : Est-ce que la situation en Corée vous inquiète ? Pourquoi ?
    LA : Je suis préoccupé par la situation aujourd'hui. À moins que la Chine n'intervienne et que Kim Jon-un abandonne son programme nucléaire en échange d'une garantie de survie de la Corée du Nord, la menace d'une conflagration majeure risque de tuer beaucoup de personnes en Corée du Nord, en Corée du Sud et dans de nombreux endroits d’Asie du Sud-Est, sans compter aux États-Unis.
    BBB : Pensez-vous que nous pouvons revivre aujourd'hui ce qui s'est passé il y a 60 ans ?
    LA : Nous ne pouvons pas revivre ce qui s'est passé il y a 60 ans, mais nous pouvons comprendre cet événement. En tout cas, c’est ce que mon livre tente de faire.
    BBB : Si vous pouviez conseiller le président Trump, que lui diriez-vous ?
    LA : J'espère que le président Trump épuisera toutes les possibilités de faire pression sur Kim Jong-un, probablement via la Chine, pour mettre un terme à ses programmes nucléaires potentiellement désastreux. Si la Chine ne peut ou ne veut pas le faire, le président devrait chercher un changement de régime. Attaquer la Corée du Nord est un dernier recours désespéré.
    BBB : Si vous pouviez dire quelque chose au président français Emmanuel Macron au sujet de la guerre de Corée et de la Corée de Kim Jong, qu'est-ce que ce serait ?
    LA : J'espère que le président français se joindra à d'autres pays du monde pour forcer la Corée du Nord à cesser ses programmes nucléaires intercontinentaux.
    BBB : Comment pouvons-nous mieux aider les anciens combattants de la guerre de Corée et et des autres guerres ?
    LA : Les vétérans de la guerre de Corée diminuent en nombre. Je pense que la meilleure chose que nous pouvons faire est de les honorer pour leur service en se souvenant de cette guerre oubliée. Les vétérans, vivants et morts, comme les victimes de la guerre, méritent de ne pas être oubliés et d’être respectés.
    BBB : Merci pour vos réponses, Leonard Adreon.

    The books about wars are numerous, much less those concerning the Korean War (1950-1953), a conflict that is fundamental in the history of the Cold War. We are talking today about this war forgotten because of the North Korean crisis and the tensions between US President Donald Trump and North Korean dictator Kim Jong-un.

    Leonard Adreon, a former lobbyist and Ronald Reagan advisor, is the author of a story about his past as a soldier during the Korean War: Hilltop Doc (BookBaby).

    As a Marine corpsman, Leonard Adreon saw some of the worst of the Korean War’s carnage and the best of its humanity. His gripping description brings to life the war between the Chinese army and the U.S. Marines as they battled to take the high ground. As a corpsman, Adreon tells the story from the unique perspective of a young man from St. Louis, with no medical background, thrown into the role of saving lives amid the war’s violence. He leavens the grim, emotional, and sometimes ironic battlefield scenes with his background story – of how his own mistakes and the military’s bumbling landed him at Korea’s 38th Parallel.

    Leonard Adreon accepted to answer our questions. He talks about his experience as a veteran, tells us his vision of the North Korean crisis and gives some lessons after his military past in Korea.

    Bla Bla Blog: Do you think that the Korean War is a “Forgotten War” ?
    Leonard Adreon: The Korean War is a forgotten war. It was squeezed in between the monumental WW 2 and the tragic, controversial Viet Nam War. It started at the 38th Parallel and ended at the 38th Parallel. The perception in America was that it went nowhere and accomplished nothing. The 50 million people of South Korea who were saved would disagree with that perception.
    BBB: This war is unknown by a majority of French. What about the Americans?
    LA: My statement above answers the question about American’s knowledge of the war.
    BBB: Why did you go to war?" How old were you ? Do you regret it?
    LA: I was drafted at age 17 in 1944. Joined the reserves when released from service and called back in 1950 when the Korean War began.
    BBB: You're talking about the Dog Company (Chapter 15) What is the Dog Company?
    LA: Marine companies were designated by letters. My company was D Company. Companies were called Able, Baker, Charlie, Dog, and Easy etc.
    BBB: On what battlefield have you been?
    LA: The battlefields were the hills and valleys in the area of the 38th Parallel.
    BBB : Why do you waited 60 years to tell tour story, and why do you decide to speak now?
    LA : I waited more than 60 years because when I left Korea the members of my platoon decided that we were going to put the Korean experience behind us and move on with our lives when and if we made it home. I decided to speak now because my memory was vivid and clear about what happened and the faculty of Washington University of St. Louis, where I facilitate writing classes, discovered that I was in the war and urged me to write a book.
    leonard adreon,guerre de corée,corée du nord,corée du sud,emmanuel macron,donald trumpBBB : What companions and close friends have you lost there? What would you like to tell them today?
    LA : I lost a number of close Marine buddies and I have written about them in Hilltop Doc. I would like to tell them that, after a long delay, I wrote a book to honor them and that I will think of them until I die.
    BBB : Can you tell us about an event in Korea that particularly affected you?
    LA : In the prologue of the book I make reference to Big Mike, a career Marine who had survived the horrible battles of Iwo Jima [february-march 1945] only to loose his life on a hillside in Korea. He lost his life after his quick instincts saved me and his fire team from death by a Chinese grenade. After I was unsuccessful in saving him, I carried him down the hill and helped load his body on a truck to start his long journey home. I owed him my life. It had a profound effect on me.
    BBB : Did you return to Korea after the end of the war?
    LA : I did not return to Korea.
    BBB: Have you talked to your children about your experience as a soldier?
    LA: My daughters heard from me about it when I proceeded to write the book.
    BBB: What would you like to tell your grandchildren about your military experience?
    LA : I tell my 6 grandchildren that war is worse alternative to settling disputes between people. If they read Hilltop Doc they will get the message.
    BBB : Does the situation in Korea worry you? Why ?
    LA : I am concerned about the situation today. Unless China steps in and causes Kim Jon-Un to give up its nuclear program in exchange for a guarantee by China of North Korea’s survival, there is a serious danger of a major conflagration that will kill many in North Korea, South Korea and, possibly, in many places in Southeast Asia and the United States.
    BBB : Do you think that we can relive today what happened 60 years ago?
    LA : We can’t relive what happened 60 years ago, but we can understand it which is what my book attempts to do.
    BBB : If you could advise President Trump, what would you tell him?
    LA : I hope President Trump will exhaust all possibilities of pressuring Kim Jong-Un, probably via China, to discontinue his potentially disastrous nuclear programs. If China can’t or won’t do it, the President should seek regime change. Attacking North Korea is a desperate last resort.
    BBB : If you could say something to french President Emmanuel Macron about the Korean War and the Korea of Kim Jong un, what would that be?
    LA : I hope the French President will join with other world nations to force North Korea to cease its intercontinental nuclear programs.
    BBB : How we can better serve veterans of the Korean War and beyond?
    LA : The veterans of the Korean War are diminishing in numbers. I think the best thing we can do is to honor them for their service by remembering the forgotten war. The veterans, living and dead, and the casualties of the war deserve to be remembered and appreciated.
    BBB : Thank you for your answers, Leonard Adreon.

    Leonard Adreon, Hilltop Doc:
    A Marine Corpsman Fighting Through the Mud and Blood
    of the Korean War
    , BookBaby, 244p. 2017

    http://www.hilltopdoc.com

  • 5.000 amies

    En l'honneur de la Journée internationale de l'amitié, le 30 Juillet prochain, le recueil de nouvelles américaines Sisterhood Folios: Live Out Loud (pas encore traduit en français) s’est donné pour objectif d'avoir un impact positif sur 5.000 femmes grâce à ce livre. À partir du 31 Juillet, et pendant 24 heures, Sisterhood Folios: Live Out sera disponible pour seulement 99 cents. Les 50 premiers qui téléchargeront et publieront une critique sur Amazon seront remboursés de leur achat.
     
    Dans The Sisterhood Folios: Live Out Loud, 19 histoires nous parlent de ces femmes qui ont choisi de sortir de leur zone de confort et de se mettre à nu. Elles nous parlent de liens humains, d’attention, de bienveillance mais aussi d’amour.

    Le lecteur découvrira dans The Sisterhood Chronicles Folios: Live Out des récits de relations fortes et réconfortantes, de chagrins d'amour, de voyages initiatiques et de rencontres aussi fortuites que vitales, dans une approche qui est très similaire à la mission d’un militaire, dans ce champ de bataille qu’est notre existence.

    In honor of International Day Of Friendship on July 30 The Sisterhood folios: Live Out Loud is on a mission to positively impact 5,000 women with their book. For 24 hours starting on July 31 The Sisterhood folios: Live Out Loud will be made available to everyone for only 99 cents. The first 50 that download and post a review on Amazon will be refunded their $0.99

    In The Sisterhood folios: Live Out Loud you will find 19 stories from average women who have stepped out of their comfort zone to bare their own souls. These connections are supportive, caring and passionate, and filled with love.

    Skimming the pages of The Sisterhood Chronicles folios: Live Out Loud you will find narratives describing heartwarming relationships, heartache, and journeys of self-discovery created by interactions with people brought into our lives; something very similar to the Army’s mission. Living out loud can mean something to one person and create a completely different scenario to someone else. Yet, no matter what the circumstance, as long as we embrace true authenticity and the people that make our lives possible we will always succeed!

    "If you loved reading Chicken Soup for the Soul when you were younger, you will love this book. The Sisterhood Chronicles: Live Out Loud, contains narratives describing heartwarming relationships, heartache, and journeys of self-discovery created by interactions with people who show up in our lives. This book connects with the deepest part of you when you least expect it to give you the inspiration and awareness to create your life from the place of your deepest hearts' desire! A must read for the truth-seeking woman who knows that community and sisterhood truly is the key to fulfillment"  (Marni Battista, MAEd, CPC).

    "In The Sisterhood Chronicles, has woven the different stages of what it is to be a woman and takes us with her on an emotionally connected journey to inspire us, uplift us, and bring home to us the depths of being a woman." (Agapi Stassinopoulos, author of Wake Up to the Joy of You).

    Carol Starr Taylor, The Sisterhood Chronicles: Live out Loud,
    Creative Publishing Group, 2017
    "Lorsque ma vie recommencera"
    http://www.un.org/fr/events/friendshipday

  • When my life will begin again

    In French, there is no translation stricto sensu to "sisterhood." To qualify the links between sisters, our language uses the term "fraternité" ("brotherhood"). This word is valid for both sexes. Some will also say that, symbolically, it also ignores any idea of ​​emotional ties between sisters – whether it is real sisters ou soul sisters. These links form the plot of The Sisterhood Chronicles: Live out Loud, prefaced by Heidi Allen.

    In this collection, 18 women chronicle moments of life – these "little pieces", as Marla David says (Peace By Piece: Forging a Path Forward Through Writing). Testimonies, family paintings, introspections, encounters or personal narratives compose a book with great homogeneity.

    The reader will not find any sensational events. The Sisterhood Chronicles gives us to see often tragic but ordinary facts: a child 's disease (Natasha Koss, From Rock Bottom I Found My Truth), abandonment and separation (Peace by Piece), the hatred of a mum (Carol Starr Taylor, Mamma Mia), unhappy childhood (Teresa Ursini, Know Thyself), sexual Abuse (Gwenda Lambert, Now, I Sing Again), domestic violence (Andrea Judit, Unchained - or I Was Married to a Narcissist and Survived), bereavement (Gillian Joy Whyatt, Daddy: I ​​was always his Angel and now he's mine), addicts (Adriane Breese Lloyd, The Wind Beneath my Wings) or fear (Amy Stockwell, 6 Steps For Living Your Truth), depression (Jennifer Febel, Unbroken).

    Sisterhood Chronicles: a depressing collection that would give you cravings for rope? Not at all ! Because what interests the authors is how to meet the challenges of life, even in the most desperate situations. Moreover, it is no coincidence that many of these women work as coaches (Marla David), specialist teachers (Michelle Biggers), therapists (Andrea Judit Goldberger), researchers (Petra Reiss Wilson), lecturers (Jennifer Febel) or consultants (Claudine Claudine Pereira). This is why these women explain why they write about yoga, meditation, listening to oneself, unconscious, lucid dreams or spiritual guides (Claudine Pereira, Life Lessons Learned From the School of Hard Knocks! What Would I Tell My Younger Self).

    In The Main Message: You Can Change Your Life, Michelle Main talks about a life with existential anxiety, which the author says is freed from the most conventional therapies (massage therapy, naturopathy or equine therapy). Unbroken talks about a young woman "broken" by life, until the reconquest of her own person. This revival can be achieved through writing, following the example of Marla David (Peace by Piece: Forging a Path Forward Through Writing by Marla David), a chronicle about the concept of life: "Life is a quest. Life is a thrill. Life is a romance. Life is a lark. Life is!"

    In The Sisterwood Chronicles, there is this frank and disconcerting confidence of Lauren Dickson: "I do not want to find my other half" (On the Wrong Side of Love). Samantha King talks about the Grail which is the balanced between work and personnal life (The Holy Grail of Womanhood). This illusion leads millions of women in a series of alienations: "As women, we are pulled in a million different directions based on whatever is screaming the loudest — sometimes that’s our career/business; sometimes it’s our marriage; sometimes it’s other areas of our personal life…" Samantha King writes how she was able to overcome this dilemma: "The ‘a place for everything and everything in its place’ philosophy was thrown out the window. My empire (I call it a fempire) is more than just my career, and I’m not the only woman in this boat."

    To leave her comfort zone is an invitation proposed by several chroniclers to be able to find oneself, to be fulfilled ("Be yourself, everyone else is already taken", said Oscar Wilde), to be guided by his passions or accomplish a "journey towards love" (Lauren Dickson, On the Wrong Side of Love). And in this battlefield that can be a life, there are the others, the close ones, an husband (Teresa Ursini, Know Thyself) or some friends.

    These friends - whether friends for life or friends of a season, as Heida Allen recalls in his preface - are at the center of this delightful novel by Lucia Colangelo, My Vintage Collection. In this chronicle about friendship (the "sisterhood" of the title), the author makes the search for bottles of wine the opportunity to talk about her friends. Each bottle - European, Greek or Italian wines, but singularly no French wine ! - is identified with one of those women : "These women were truly like fine wine, they all have a journey that created their individuality, their complexity."

    The French reader will be able to find in his American voices matter to question universal life lessons that speak to us of "life out loud": fighting and not living in the past, taking up the challenges (Gillian Joy Whyatt, Daddy: I ​​was always his Angel and now he's mine), accepting his faults and convincing himself that the we can win big wars with small victories (My Beautiful Pathetic Life). The French reader may be fascinated by this very American spirit of believing in a divine destiny ("For every one who leaves, God has someone even greater in store for me, and I keep my hope in that", writes Lauren Dickson). At the same time, this spirit can encourage individual freedom to get along, to understand oneself and to undertake.

    These 18 chronicles are universal lessons for finally beginning to live.

    Carol Starr Taylor, The Sisterhood Chronicles: Live out Loud,
    Creative Publishing Group, 2017

    "Lorsque ma vie (re)commencera"
    "5.000 amies"