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  • Gilles Bensimon invité chez Oana Ivan

    Parlons de la galerie Oana Ivan Gallery. Située au 93 rue du Faubourg Saint-Honoré, à Paris, cet écrin tourné vers l’art, a ouvert ses portes en janvier de cette année. Après une première exposition autour de l’artiste visionnaire Peter Knapp, c’est sur le photographe Gilles Bensimon qui a les honneurs de la galerie parisienne. Il ne reste que quelques jours pour la découvrir.

    Gilles Bensimon reste une figure marquante du magazine Elle. Il a lancé l’édition américaine en 1985, avant d’en devenir le directeur créatif. Il a photographié toutes les icônes de son époque : Linda Evangelista, Naomi Campbell, Cindy Crawford, Madonna, Charlize Theron ou Gisele Bündchen.

    Photographe des femmes, mais surtout pour les femmes

    Photographe des femmes, mais surtout pour les femmes, il a libéré l’image du corps féminin sans jamais en faire un objet. Il a profondément réinventé la façon de photographier la femme : ni icône figée ni simple muse, mais partenaire d’une vision créative. Son œuvre est une ode à l’allure, à l’intimité, à l’instant.

    "Ce sont les femmes qui m'ont tout donné", dit-il. Pour lui, un portrait doit être une découverte, garder une part d’ombre. Son ambition : faire "des photos hors du temps, mais qui disent aussi quelque chose de l’instant". Une quête qu’il poursuit avec une exigence sans relâche, souvent teintée de doute : "Je ne suis jamais entièrement satisfait de mes photos". C’est peut-être cette insatisfaction qui le pousse à aller toujours plus loin, à photographier encore, à ne jamais s’arrêter. Lorsqu’on lui demande quelle est sa photo préférée, il répond : "C’est celle que je ferai demain".

    Exposition "Gilles Bensimon", du 12 septembre AU 8 novembre 2025
    O.I, Oana Ivan Gallery
    93, rue du Faubourg Saint-Honoré 75008 Paris
    https://www.galleryoanaivan.com

    Voir aussi : "La Micro-Folie arrive dans l'Agglomération Montargoise !"

    © Gilles Bensimon - Sara Sampaio

     
     
     
     
     
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  • À nous deux Paris

    jean-paul nishi,jp nishi,manga,bd,bande dessinée,paris,témoignage,japonaisCe manga savoureux est un ensemble de tranches de vie.

    L'auteur, Jean-Paul Nishi, mangaka japonais, rejoint Paris afin de se perfectionner - c'est d'ailleurs l'occasion de découvrir la situation envieuse de la bande dessinée française par rapport à ce qui se passe au Japon.

    JP Nishi décrit avec humour, et sans nous égratigner, nos us et coutumes : le stress de la vie parisienne, la mauvaise humeur légendaire des Français, les contrôles de police, la drague ou... la curieuse coutume des bisous !

    Un manga qui se lit et se relit avec plaisir et qui est aussi le coup de cœur d'un Japonais pour la France. A l'image de la passion réciproque, nous dit-il, que les Français portent pour le Japon.

    Jean-Paul Nishi, À nous deux, Paris !, éd. Philippe Picquier, 191 p.
    http://confrerie2010.canalblog.com/archives/2013/01/13/26131268.html

    https://www.editions-picquier.com/produit/a-nous-deux-paris
    https://www.facebook.com/profile.php?id=100003881948183

    Voir aussi : "Ward Ier-IIe siècle"

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  • Noces franco-brésiliennes

    Qui connaît Itiberê Zwarg ? Cette figure de la musique brésilienne, compositeur, chef d’orchestre et multi-instrumentiste et aussi , très proche collaborateur d’Hermeto Pascoal, a rejoint Paris en janvier 2022, après la pandémie, pour un projet musical autant qu’humaniste : faire se rencontrer cultures et courants musicaux venus de tous horizons. Son Live à Paris est une compilation de morceaux enregistrés en public à Paris, Juan les Pins, Grenoble et, évidemment, Paris.

    C’est avec l’Orquestra Família da França que que joue le musicien brésilien dont la joie et la générosité sont communicatifs. À l’initiative du saxophoniste Benoit Crauste, ce projet a vu le jour au Festival Sons d’Hiver en 2022. on retrouve l'essentiel sur disque dans cet album Live à Paris.

    L’auditeur sera entraîné dans un tourbillon de sons où la musique traditionnelle brésilienne devient jazz, et même improvisations ("Annecy"). Nous voilà emporté dans un maelstrom de sons où peuvent s’entendre des résurgences de standards ("La vie en rose").

    Jazz plus que jamais 

    L’orchestre est constitué de 23 musiciens français et brésiliens dont l’osmose est admirable. Jazz plus que jamais dans le morceau "Brilho do Sol à Juan les Pins". Les cuivres brillent de mille feux, les chœurs ont ce parfum sixties et les improvisations ont toute leur place. C’est éclatant, vivifiant et cela ravira les fans de jazz tout autant que les amoureux de musiques colorées et dansantes.

    Avec "Chegando em Paris" nous, le plus court morceau de l’opus, nous sommes dans un morceau qui chère bien la douce France, le pays de notre enfance, accordéon incluse. Mais ce serait un jazz métissé du sol do Brasil. "La fête des Gaulois" s’écoute comme une déclaration d’amour d’Itiberê Zwarg  pour la France, avec un orchestre sensationnel enrichi d’un chœur encore plus présent.

    "Grenoble" vient compléter l’opus en insufflant au jazz de la modernité dans ses premières mesures avant de s’envoler dans un joyeux chaos fait d’impros, d’envolées de cuivres et de bois.

    Rarement jazz et musiques traditionnels n’ont fait aussi beau mariage. Mariage mixte, bien sûr.

    Itiberê Orquestra Família da França, Live à Paris, 2024
    https://www.facebook.com/itibereofdf
    https://www.instagram.com/itibereofdf
    https://bfan.link/live-a-paris-1

    Voir aussi : "Kamas, décalée sans caler"

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  • Regarde de tous tes yeux, regarde

    Un chef d’œuvre par semaine pendant une année. C’est le pari que s’est donné un grand-père à sa petite fille pour lui faire découvrir quelques unes des créations les plus marquantes de l’histoire de l’art. Tel est l’objet du best-seller surprise de ce début d’année, Les Yeux de Mona de Thomas Schlesser, paru chez Albin Michel.

    Le vieil homme y voit d’autant plus une urgence que l’enfant est atteinte d’un syndrome qui risque de lui faire perdre totalement la vue du jour au lendemain.  Aussi, entre chaque rendez-vous médical de l’enfant, Mona et Henry se retrouvent à arpenter des galeries afin que la jeune fille capte cette beauté du monde et qu’elle ne l’oublie jamais, même lorsqu’elle sera aveugle. Cela tombe bien : tous les deux vivent à Paris. Henry invite naturellement Mona à l'accompagner dans les musées du Louvre, d’Orsay et du Centre Pompidou.

    Pour chacune des 52 semaines, il choisit une œuvre, de manière chronologique, de Botticelli à Pierre Soulages, en passant par Léonard de Vinci, Nicolas Poussin, Manet ou Picasso. Le rendez-vous hebdomadaire devient un moments d’autant plus sacré que les parents de Mona ne sont pas au courant de ce secret.

    Un livre qui entend vulgariser les beaux-arts

    Complètement inconnu du grand public, l’écrivain et historien de l’art Thomas Schlesser s’est révélé grâce à Mona et à un livre qui entend vulgariser les beaux-arts. Son roman a déjà été traduit dans le monde entier et on ne serait pas surpris de le voir un jour adapté pour le cinéma ou la télévision.

    Malin, Thomas Schlesser part d’un drame familial – la maladie inéluctable d’une petite fille, mais il y a aussi les difficultés professionnelles de son père – pour imaginer un voyage dans quelques unes des plus belles galeries de musée. La construction est simple : après un prologue, chaque chapitre s’intéresse à un tableau, une sculpture, voire une performance (Louise Bourgeois, Marina Abramovic).

    Pour chaque œuvre, l’auteur fait un descriptif factuel, avant de laisser les deux personnages, Henry et sa petite-fille, échanger. Au fur et à mesure des jours et des semaines, Mona parvient à acquérir une finesse d’analyse qui laisse le vieil homme interloqué. Le roman se termine par un épilogue qui vient donner une fin étonnante à cette année pas tout à fait comme les autres. Et pour un roman bienvenu et tout aussi singulier. 

    Thomas Schlesser, Les Yeux de Mona, éd. Albin Michel, 2024, 496 p.
    https://www.albin-michel.fr/les-yeux-de-mona-9782226487162

    Voir aussi : "Poésie feel good"
    "Génie vidi vici"

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  • La jeunesse au pouvoir

    C’est un Voyage à Paris que je vous propose. Enfin, quand je vous dis "Je vous propose", disons plutôt que ce périple est musical, puisqu’il s’agit de la captation d’un enregistrement public à l’Académie Orsay-Royaumont en mai dernier, avec quatre jeunes artistes venant présenter un choix d’œuvres des XIXe et XXe siècle.

    Comme le titre de l’album l’indique, les compositeurs français sont à l’honneur, quoique pas intégralement. Francis Poulenc ouvre le bal avec cinq courtes chansons (mise à part "Sanglots", d’environ quatre minutes) de ses Banalités, avec la mezzo-soprano Brenda Poupard et la pianiste Anne-Louise Bourion. Nous sommes ici au cœur de la tradition classique française, avec un compositeur qui est un jalon essentiel entre le classique et le contemporain, et qui mérite d’être découvert ou redécouvert (on pense au délicieux et original "Fagnes de Wallonie"). Parmi les morceaux, figure le bref air "Voyage à Paris" qui donne son titre à l’opus. L’auditeur s’arrêtera sans doute avec intérêt sur le sombre "Sanglots". Francis Poulenc revient plus tard dans l’album avec un air de ses Chansons gaillardes, le délicieux "Sérénade", interprété cette fois par le baryton basse Adrien Fournaison et la pianiste Natallia Yeliseyeva. Le compositeur met en musique en 1925 les paroles d’un texte anonyme du XVIIe siècle : "Avec une si belle main, / Que servent tant de charmes, / Que vous tenez du dieu Malin, / Bien manier les armes. / Et quand cet Enfant est chagriné / Bien essuyer ses larmes".

    Brenda Poupard et Anne-Louise Bourion s’attaquent ensuite à un compositeur allemand, et pas le moindre. C’est Franz Liszt qui est mis à l’honneur, avec trois lieder au romantisme intact. S’enchaînent, avec élégance les airs "Lasst mich ruhen" (composé vers 1858), le lancinant "Über allen Gipfeln ist Ruh" (autour de 1849) et le plaintif "Gebet" (plus tardif, 1878 environ).

    Ce voyage parisien se poursuit avec Adrien Fournaison et Natallia Yeliseyeva s’attaquant – évidemment, serait-on tenté de préciser – au plus français et parisien sans doute des compositeurs français, Gabriel Fauré. La subtilité de l’auteur du Requiem est flagrante dans la chanson pleine de mélancolie "L’absente". Moins connu sans doute pour le grand public, Henri Duparc est mis à l’honneur dans le sombre et naturaliste "La vague et le clocher". Outre la "Sérénade" de Poulenc, le programme d’Adrien Fournaison et Natallia Yeliseyeva se poursuit avec un lieder du compositeur allemand du XIXe siècle Carl Loewe ("Elkönig"), assez typique du répertoire romantique, mais moins cependant que le "Harfenspieler I" de Franz Schubert. 

    Ambiance, ambiance

    C’est du reste ce dernier qui ouvre la section de la soprano Cyrielle Ndjiki Nya et la pianiste Kaoli Ono, avec deux autres lieder : "Der Zwerg" et "Totengräbers Heimwhle". L’auditeur gouttera la pureté de la voix de la soprano, naviguant dans les vagues pianistiques de Schubert avec un plaisir évident. Que l’on pense au lied "Der Zwerg", d’autant plus incontournable qu’il a été interprété par le passé notamment par Dietrich Fischer-Dieskau, Jessye Norman et, plus récemment, par Matthias Goerne. Déployant sa maîtrise, la soprano se montre puissante et sombre dans le "Totengräbers Heimwhle", le titre le plus long de l’album. On ne pourra qu’admirer la maîtrise et la technique du duo dans ce morceau plein de désespoir et d’appel à la paix définitive ("Ô destin / – Ô triste devoir – / Je n’en peux plus ! / Quand sonnerez-vous pour moi, / Ô heure de paix ?! / Ô mort ! Viens et ferme les yeux !"). Ambiance, ambiance.

    Au sombre romantisme vient succéder les Trois chansons de Bilitis de Debussy. Retour en France et à Paris, donc (L’homme est né à Saint-Germain-en-Laye et est mort dans le 16ᵉ arrondissement). L’auditeur gouttera avec délice ces airs impressionnistes portés par le piano plein de nuances de Kaoli Ono ("La flûte de pan") et l’étrange intimité ("La chevelure") qui sourd de ces chansons composées en 1897 d’après des textes originaux – et pseudo traductions du grec – de Pierre Louÿs : "Cette nuit, j’ai rêvé. J’avais ta chevelure autour de mon cou. J’avais tes cheveux comme un collier noir autour de ma nuque et sur ma poitrine". La modernité de Debussy est évidente dans "Le tombeau des naïades", mystérieux, inquiétant mais aussi sensuel : "Il me dit : « Les satyres sont morts. « Les satyres et les nymphes aussi. Depuis trente ans il n’a pas fait un hiver aussi terrible. La trace que tu vois est celle d’un bouc. Mais restons ici, où est leur tombeau »".  

    Le ténor Ted Black, accompagné du pianiste Dylan Perez viennent conclure ce programme de Voyage à Paris avec, de nouveau, Debussy. Ils choisissent deux chansons des Proses lyriques, écrites entre 1892 et 1893. C’est le lyrique et romantique "De rêve", déployant de longues et colorées vagues, et le non moins lyrique "De fleurs". Ces mélodies ont été spécialement transcrites pour ténor. La voix à la fois puissante et subtile de Ted Black fait merveille dans ces airs d’une grande complexité, autant que brillants d’une lumière évidente ("De fleurs").

    Le programme et l’album se terminent avec un compositeur de la première moitié du XXe siècle. Erich Wolfgang Korngold, né en Autriche, est parti aux États-Unis pendant la seconde guerre mondiale où il a vécu et travaillé. Surtout connu pour ses BO de films hollywoodiens (Les Aventures de Robin des Bois, Capitaine Blood, L'Aigle des mers). Les lieder proposés, "Mond, so gehst du wieder auf" et "Gefasster Abschied" témoignent d’un esprit romantique tardif, atypique – et daté – alors que l’Amérique et l’Europe sont en plein mouvement contemporain. Cela ne nous empêche pas de découvrir avec plaisir un compositeur oublié, grâce à de jeunes talents qui n’oublient pas d’où ils viennent. 

    Voyage à Paris, Orsay-Royaumont Live, b-records, 2023
    https://www.b-records.fr/voyage-a-paris
    https://www.instagram.com/_brenda_poupard_
    https://www.linkedin.com/in/mlle-bourion
    https://www.facebook.com/AdrienFournaisonBarytonBasse
    https://natallia-yeliseyeva.com
    https://www.cyriellendjikinya.com
    https://www.kaoliono.com
    https://www.tedblacktenor.com
    https://www.dylanjohnperez.com

    Voir aussi : "En image, en musique et en public"

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  • Cure d’art moderne

    Parlons aujourd’hui art moderne et ventes, avec une impressionnante vente organisé par la maison d’enchères Artcurial. Les 5 et 6 décembre prochains, les départements Art Impressionniste & Moderne, Post-War & Contemporain et Twenty One Contemporary proposent la vente d’œuvres majeures d’artistes incontournables des XXe et XXIe siècles. Au programme, des œuvres de Magritte, Fernando Botero, Edgar Degas, mais aussi Antoni Tàpies, Claire Tabouret, Tadashi Kawamata ou KAWS.

    Artcurial a eu la bonne idée de partager cet événement en plusieurs sections distinctes. La première est dédié à l’Art Moderne. La vente dans la soirée du 5 décembre sera centrée autour de deux peintures majeures de Kees Van Dongen, la magnifique Mlle A.D. la baigneuse, Deauville (1920) et La Tempête de René Magritte (1931). Pour les acquérir, pas question de s’en sortir à moins de 1,4 à 2,4 millions d’euros. Les collectionneurs et collectionneuses pourront tout aussi bien jetés leur dévolu sur des œuvres moins onéreuses : un Claude Monet, Bords de Seine dans la brume de 1894, vendu au profit de Médecins du Monde France, une des emblématiques nanas (très) voluptueuses de Fernando Botero (Eva, réalisée en 2017), un bronze chef modèle d’Edgar Degas, Cheval à l’abreuvoir, ou encore une rare nature morte cubiste de Jean Metzinger de 1913-1914. A cela, s’ajoutent des créations de Salvador Dalí, Joan Miró, Juan Gris, Albert Gleizes, Raoul Dufy ainsi que Max Ernst.

    Artcurial a eu la bonne idée de partager cet événement en plusieurs sections distinctes

    La vente Post-War & Contemporain proposera des œuvres exceptionnelles d’après 1945. Citons une huile sur toile perforée de Lucio Fontana (Concetto spaziale, Piazza San Marco al sole). Jean-Michel Basquiat sera également mis à l’honneur à travers The Elephant, réalisée deux ans avant son décès en 1988 à l’âge de 27 ans. Il s’agit d’une peinture monumentale de presque 3 mètres de long, sur un fond brun travaillé avec des motifs de crânes, de squelettes mais également africains sont le reflet exact de son style. La vente mettre également en exergue une huile et feuille de métal sur toile d’Anna-Eva Bergmann, peintre franco-norvégienne de la nouvelle École de Paris. Suivront deux œuvres d’Alexander Calder, de Nicolas de Staël (Composition, 1943/1944), d’Antoni Tàpies (Matière Fauteuil, 1966) ou encore, plus récent, une création d’Antony Gormley (Precipitate IX, 2007).

    La semaine XXe et XXIe se clôturera le 6 décembre à 20 heures avec la vente Twenty One Contemporary qui proposera une sélection d’œuvres des scènes contemporaines actuelles. Il faut bien sûr citer Claire Tabouret avec un tableau se référant à son enfance. Le public découvrira sans doute DRAN, Amélie Bertrand ou Marcela Barcelo. JR fera également partie des artistes présents. Les célèbres cabanes en bois de Tadashi Kawamata côtoieront les iconiques Relic de l’artiste américain Daniel Arsham. Zanele Muholi, sous les projecteurs de l’actualité cette année à la MEP à Paris, nous offre un des ses autoportraits les plus célèbres de la série Somnyama Ngonyama. Enfin, l’artiste plasticien Xavier Veilhan a réuni le duo le plus célèbre de la scène musicale, les Daft Punk.

    Pressons-nous vite à cette exposition et, pour celles et ceux qui en ont les moyens, aux ventes aux enchères.

    Artcurial, "Les grandes ventes d’ Art Moderne & Contemporain"
    7 Rond-Point des Champs-Elysées Marcel-Dassault, 75008 Paris
    Expositions publiques du vendredi 1er au 4 décembre de 11 heures à 18 heures
    Ventes aux enchères : "Art Impressionniste & Moderne" le 5 décembre à 19H et le 6 décembre à 14H
    "Post-War & Contemporain" le 5 décembre à 20H et le 6 décembre à 16H
    "Twenty One Contemporary", le 6 décembre à 19H
    https://www.artcurial.com

    Voir ici : "Angel Art"

    Kees Van Dongen - Mlle A.D. La baigneuse, Deauville - ©Artcurial

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  • Indécent, non ?

    Bla Bla Blog a suivi le Salon de la littérature érotique dès sa toute première édition en 2016. Sept ans plus tard, l’événement organisé de main de maître par Flore Cherry revient, avec sa floraison de livres licencieux, de conférences sur la sexualité, de défis autour de la littérature érotique et de débats à la fois sérieux et décomplexés sur le couple, le genre et le sexe. La Bellevilloise accueille cette nouvelle édition le dimanche 19 novembre de 15h à 21h.

    Bien entendu, les auteurs et, surtout, autrices, seront les vedettes de ce salon, avec notamment Brigitte Lahaie, Camille Aumont-Carnel, Marilyn Jess, Octavie Delvaux, Les Sapphos, Léa Celle Qui Aimait,  Alexandra de Taddeo (L’Amour), Lucile Bellan (Polyamoureuse), Dr. Kpote (Pubère la vie) ou Eva Delambre. Avec la sortie récente du beau livre Hold-Up 21 (éd. Anne Carrière) auxquelles 20 autrices ont participé, et Immorales (éd. La Musardine), qui a fédéré 10 autrices, la littérature érotique met à l’honneur la sororité et le narratif féminin autour de l’amour et du sexe en cette rentrée littéraire 2023.

    Mais, cette année, que nous réserve plus précisément ce salon ? 

    Le salon littéraire le plus sexy, le plus insolent et le plus pertinent de cette fin d’année

    Dans la lignée du succès de 50 Nuances de Grey, la littérature érotique féminine met en scène des rapports de pouvoir, un sujet qui a toujours la côte. 25% des autrices du salon ont déjà écrit de la littérature BDSM, en tant que soumise ou domina. Seront présentes : Alda Mantisse (La Loi du Talon), Eva Delambre (Plurielles), Sania Saint-Germain (Intimes Connexion), Axelle de Sade, Octavie Delvaux (Immorales), Chloé Saffy (La Règle de Trois), Julie-Anne de Sée (Désir et Désordes).

    Parmi les conférences et débats proposés, il faut citer celle de Brigitte Lahaie, "Trouver les mots justes pour parler aux Français" de Brigitte Lahaie, les interventions de Stephen Carrière et Alice Groult pour un échange sur le thème : "Éditeur/autrice, comment fonctionne ce duo ?" ou encore l’intervention des Sapphos "La visibilité queer dans la littérature érotique".

    À l’instar des précédentes éditions, le salon de la littérature érotique accueille avec beaucoup d’intérêt le discours d’influenceurs "sexo" qui ont de l’impact auprès d’un jeune public (20 - 35 ans). En particulier Camille Aumont-Carnel (678K abonnés sur Instagram, autrice de Les Mots du Q), Les Sapphos (60K abonnés sur Instagram, autrices du Kamasutra Queer) ou encore Léa Celle Qui Aimait (43,8K sur Instagram, Et tes soupirs entre les draps).

    À cela s’ajoutent des défis d’écriture érotique, avec des cadeaux à la clé, des stands originaux et des animations insolites. (L’institut de beauté littéraire par l’atelier d’Éros, des histoires érotiques hot par Le Son du Désir, sans oublier le tarot des fantasmes par Sweet Paradise).

    Rendez-vous donc le dimanche 19 novembre  à La Bellevilloise (Paris 20e) pour le salon littéraire le plus sexy, le plus insolent et le plus pertinent de cette fin d’année.

    Salon de la littérature érotique
    La Bellevilloise, Paris 20e
    Dimanche 19 novembre de 15 heures à 21 heures
    Le programme du Salon de la littérature érotique

    https://www.labellevilloise.com/evenement/salon-de-la-litterature-erotique-2023/

    Voir aussi : "« J’incarne en quelque sorte « la maîtresse d’école »"
    "Au-delà de cette limite, votre bracelet n’est plus valable"
    "Premier salon de la littérature érotique"

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  • Sartre, l’œuf et l’humain

    Parlons théâtre, et plus précisément de Huis clos, le chef-d’œuvre de Jean-Paul Sartre. La Compagnie l’Œuf ou l’Humain propose une adaptation de cette pièce à La Folie Théâtre de Paris, depuis le 26 août et pour 34 représentations, jusqu’au 11 novembre.

    Trois personnes se retrouvent enfermées ensemble dans une même pièce. Leur présence n’est manifestement pas due au hasard… Petit à petit, le regard de l’Autre se mue en miroir insidieux où chacun est mis face à sa propre monstruosité et ses insupportables faiblesses, brouillant ainsi les frontières des genres et des identités. Quand les mots ne suffisent plus, la musique est là, grinçante et lancinante, pour exacerber la violence de leurs émotions.

    Une texture plus émotionnelle

    L'enfer, ce n’est pas tant les autres, c'est d’abord la relation qu’on entretient avec les autres. Quels que soient leur genre et le nôtre. Ce qui nous est infernal, c’est donc la manière dont on se perçoit soi-même, dans les yeux d’autrui.

    À la lecture existentialiste de l’œuvre de Sartre, la Compagnie l’Œuf ou l’Humain propose d’y ajouter une texture plus émotionnelle, avec l’utilisation de la musique composée par Valentin Santes, pour servir une adaptation sensorielle. Estelle, Ines et Garçin prennent, grâce aux interprètes, une dimension plus humaine que jamais.  

    "L’enfer c’est les autres" est la citation légendaire de Huis Clos, celle qui a marqué toute l’histoire de la pensée du XXe siècle. En incarnant les trois personnages de la pièce au rang d’hommes et de femmes, les créateurs de la pièce interrogent aussi celui du monstre et de la destruction de l’être social. 

    Huis clos, drame de Jean-Paul Sartre, par La Compagnie l’Œuf ou l’Humain 
    Avec Pauline Auriol, Axel Prioton-Alcala, Valentin Santes et Pierre-Louis Sémézis
    La Folie Théâtre de Paris, jusqu’au 11 novembre 2023
    Tous les jeudis, vendredis et samedis soirs à 21h30
    http://www.folietheatre.com/?page=Spectacle&spectacle=431

    Voir aussi : "Digne, quand tout s’écroule"

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