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érotisme

  • L’amour à l’italienne

    Un auteur de bande dessinée, italien et qui se prénomme Fabio. L’aspect autobiographique n’échappera pas au lecteur ou à la lectrice de La vie d’artiste… de Fabio Jacomelli, proposé en France par les éditions Tabou.

    Ce livre se lit comme une mise en image de trois souvenirs, et trois chapitres, datant respectivement de 1985, 1986 et 1988 et qui se situent tous à Milan.

    Trois souvenirs, trois chapitres ("La visite…", "Séance photo…" et "La fresque…") mais aussi trois femmes venant perturber un dessinateur tentant de vivre de son art. Et s’il y avait plus important ? L’irruption de Claudia, Laura et Elena va perturber pour quelques heures la vie rangée de Fabio et lui donner un peu de peps, seul capable de faire taire ses angoisses. 

    Classique et classe

    On ne résiste pas à l’efficacité et la simplicité de ce livre, conçu comme un souvenir en images et en bulles. Fabio Jacomelli aime ces femmes qui viennent surgir avec audace dans ces trois saynètes.

    Il y a Claudia, l’amie venant "guérir" les états d’âme de son amie. Il y a Laura lui demandant d’être son modèle pour un cours de photographie. Il y a enfin Elena, contactant le dessinateur pour qu’il lui créée une fresque, au grand dam du bédéiste – du moins au début…

    Cela donne une bande dessinée à la fois simple, épurée, efficace et amoureuse. Le trait est classique et classe – on sent d’ailleurs l’influence de la BD belge et de la ligne claire. L’érotisme est assumé sans jamais tomber dans la pornographie. Saluons aussi le travail sur les couleurs soyeuses de Claudia Giuliani. Du beau travail, net, propre et super sexy.

    Fabio Jacomelli, La vie d'artiste… n'a pas que de mauvais côtés, éd. Tabou, 2025, 48 p. 
    https://www.tabou-editions.com
    https://jacoart.carbonmade.com

    Voir aussi : "Moyen-Âge fantasmé"

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  • Moyen-Âge fantasmé

    Déjà huit tomes. Le dessinateur espagnol Erich Hartmann assume son univers et son discours complètement à rebours à une époque penchant beaucoup vers la pudibonderie.

    Orgies barbares, que propose Tabou en France est un univers de de fantasy où les aventures d’héroïnes n’ayant pas froid aux yeux – ni ailleurs, d’abord – ne sont que des prétextes à des parties de jambes en l’air ou des expériences parfois surnaturelles ("Le grimoire", "La source du désir").

    Comme le titre l’indique, la violence n’est pas absente dans ce huitième opus. On y voit Yasmine se livrant à un démon terriblement membré ("Le grimoire"). Dans "Concubine à vendre", c’est la sulfureuse Eririka, prisonnière et violentée, qui fait la nique à ses geôliers. Dans "Une des nôtres", c’est d’une autre prisonnière dont il est question, Azuza, secourue par ses compagnes et amies.  

    Erich Hartmann s’amuse à faire des hommes les malheureux et souvent les victimes idiotes

    Plus léger, "Qui garde les gardiennes ?" propose une éducation sexuelle dans un château tout droit sorti du Moyen Âge. Derrière ces orgies, Erich Hartmann s’amuse à faire des hommes les malheureux et souvent les victimes idiotes, souvent pris au piège de leur présomptuosité et d’une virilité mal placée.

    Graphiquement, nous sommes dans un style assez classique. Le coup de crayon est précis, les corps féminins rendus avec délicatesse. Nous sommes, certes, dans un Moyen-Âge fantasmé, avec des hommes forcément brutaux et des femmes piquantes et sulfureuses.  

    Évidemment, tout cela n’est ni sérieux ni révolutionnaire. Juste un moment de bande dessinée érotique réservée aux amateurs du genre.      

    Erich Hartmann, Orgies Barbares, tome 8, éd. Tabou, 2025, 64 p.
    https://www.tabou-editions.com

    Voir aussi : "Le retour de la fille des âges pas farouche"

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  • Le retour de la fille des âges pas farouche

    Revoilà Connie, la plus sexy des femmes préhistoriques. L’héroïne de la saga de Giuancluca Maconi reste fidèle à son caractère bien trempé. Jamais la derrière pour se battre – ou plutôt se défendre contre des mâles arrogants – et toujours la première pour se faire plaisir, quels qu’en soient les risques.

    Dans ce quatrième volume de Connie, intitulé Le baiser du comte de Tencula (sic), le récit d’Héroic Fantasy, toujours aussi dingue et osé (avec un diabolique Seigneur de Chozlà châtré mais toujours aussi certain de sa virilité), se pare de fantastique et même d’épouvante. Cependant, ce lointain ancêtre de Dracula – le bien nommé comte de Tencula –, entouré de femmes vampires, belles et dangereuses comme des démones, s’avère plus attachant et tentant que prévu. 

    Faire l’amour pas la guerre

    Cet opus de Connie est réservé aux amateurs et amatrices du genre. Je ne vous ferai pas de dessins, moi ! Gianluca Maconi, au crayon justement, n’est pas homme à s’autocensurer. Humains, monstres, déesses et dieux se croisent, s’affrontent et surtout copulent dans un joyeux bordel.

    Rythmé, coloré, drôle et sexy, la bande dessinée de l’auteur italien se lit comme une jolie récréation qui parle largement de bagatelles, mais aussi du combat d’une jeune femme pour sa liberté – y compris celle de jouir comme elle le veut.    

    L’humour est à tous les étages dans ce réjouissant récit décousu, avec une rousse héroïne décidément bien attachante et qui ne s’en laisse pas compter. Pour la bonne cause.

    Faire l’amour pas la guerre : voilà qui serait une parfaite conclusion à cette chronique sur une BD proposée par les éditions Tabou.  

    Gianluca Maconi, Connie, la barbare, tome 4, Le baiser du comte de Tencula,
    éd. Tabou, 2025, 128 p.

    https://www.tabou-editions.com
    https://www.instagram.com/gianlucamaconi/?hl=fr
    https://tentacleweb.it

    Voir aussi : "La fille des âges pas farouche"

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  • Invisibilisés

    On est bien d’accord : Milo Manara ne fera jamais des têtes de gondole des rayons BD. Disons aussi que cette histoire sulfureuse mettant en scène une jeune femme aux mœurs légère, surprise par un homme invisible aussi timide que complexé, peut être considérée comme très datée. Il faut dire que MeeToo est passé par là.

    On s’est penchés avec curiosité sur Le Parfum de l'invisible, une œuvre publiée pour la première fois en 1986, il y a presque 40 ans, par un des maîtres de la bande dessinée érotique. Les éditions Glénat publiaient en 2010 l’intégrale de cette histoire mêlant SF, thriller (pour la 2e partie) et aventure érotique.

    Miel, sémillante jeune femme aux longs cheveux clairs bouclés, tombe nez à nez, dans une chambre d’hôtel d’une belle cité balnéaire, avec un homme. Ou plutôt un "demi-homme". Scientifique de son état, inventeur d’une technologie d’invisibilité (il a testé sa création et est invisible à partir de la taille). L’intrus s’est immiscé dans la chambre de Miel pour s’approcher de l’amie de cette dernière, Béatrice, dont il est secrètement amoureux. Il lui fait promettre de garder le secret. Miel accepte. La voilà bientôt suivie partout par cet amoureux transi, sinon désespéré. 

    Scènes gênantes

    Cette histoire improbable d’invisibilité est bien entendu un prétexte pour Milo Manara de déshabiller ses héroïnes, à savoir la blonde Miel pour la première partie et la brune anonyme pour la seconde partie. Anonyme car, finalement, le dessinateur italien fait de ses personnages féminins des archétypes fantasmés. En cela, Le Parfum de l’invisible ne pourrait sans doute pas être réécrit et encore moins dessiné de nos jours. Mais le principal reproche que l’on fera à cette bande dessinée est de proposer des scènes gênantes où l’agression sexuelle et le viol sont traités avec légèreté, sinon désinvolture.

    Parlons des hommes. Falots, idiots ou, pire, violents ils sont ridiculisés. Le Professeur fait figure de pauvre type, aveuglé et au romantisme piétiné du pied. Disons aussi que les héroïnes de Milo Manara font figure de femmes fortes, menant les hommes à la baguette...

    Reste le dessin de Milo Manara qui a fait la célébrité de l’artiste. "Ses" femmes sont représentés avec amour. Les traits sont fin et l’influence de la ligne claire est évidente. Cela donne une étrange BD, à la fois datée, charmante, bourrée d’humour et dont on pardonnera – car l’époque était différente ! – l’audace, choquante pour beaucoup. Une histoire où le sexe a le beau rôle. 

    Milo Manara, Le Parfum de l'invisible, Intégrale, éd. Glénat, coll. Drugstore, 2010, 112 p. 
    https://www.glenat.com/bd/series/le-parfum-de-linvisible
    https://www.milomanara.it

    Voir aussi : "Le Caravage ressuscité en BD"
    "”Tu dessines vachement bien les femmes”"

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  • Hot in translation

    Sacrée idée de ressusciter Emmanuelle, personnage emblématique de l’érotisme apparue au cinéma dans les années 70 ! D’abord roman d’Emmanuelle Arsan sorti en 1959, Emmanuelle devient une adaptation cinéma en 1974, avec Sylvia Kristel dans le rôle titre. Le résultat est un succès planétaire incroyable, incarnation d’un érotisme libéré mais non sans critiques, notamment au sujet de la contrainte et du viol. Qu’est-ce qu’Emmanuelle avait à nous raconter dans les années 2020 ?  

    Audrey Diwan, louée et multi-récompensée pour son superbe drame L'Événement, une autre adaptation, celle d’un roman d’Annie Ernaux, s’est lancée dans l’aventure.

    L’Emmanuelle d’Audrey Diwan, incarnée par Noémie Merlant, est une contrôleuse qualité pour un groupe hôtelier. Elle est chargée par ses employeurs d’un rapport sur le Rosefield, un palace de Hong Kong. Sa très efficace directrice, jouée par Naomi Watts, est sur la sellette. En bon employée aux dents longues, Emmanuelle vit au rythme de l’hôtel. Elle s’y fond, non sans plaisir et fascination. Elle y croise aussi et surtout des clients et des clientes qui aiguisent ses sens, notamment une jeune Asiatique et un mystérieux client – un ingénieur qui ne dort jamais dans cet hôtel. Pendant qu’elle navigue dans ce lieu aseptisé, Emmanuelle s’interroge sur sa place, comme sur ses désirs. 

    Audrey Diwan ne tombe ni dans les pièges de la crudité ni dans celui de la mièvrerie

    L’érotisme transgressif de l’Emmanuel des années 70 – et les opus suivants – est dépassé, dans ce film plus grave. Le discours sous-jacent du colonialisme laisse place au monde des années 2020, celui de la richesse, de la mondialisation, du libéralisme triomphant et du sexe qui n’est plus vraiment un tabou. Quoique.  

    Finalement, c’est le désir qui est au cœur du film. Désir des clients du palace à assouvir et bien entendu désir d’une femme à la beauté glaciale. La scène du début dans l’avion est à cet égard éloquente, a fortiori lorsque la jeune femme la narre à Kei, un mystérieux client qui la fascine. Pas d’espièglerie ni de mièvrerie dans cet Emmanuelle de 2024 mais une femme forte mais qui semble avoir perdu le contrôle de ses désirs. Et qui se cherche.

    Dans un décor luxueux, avec des mouvements de caméra soignés et un travail sur les jeux de regards, Audrey Diwan ne tombe ni dans les pièges de la crudité ni dans celui de la mièvrerie. On peut saluer la performance de Noémie Merlant pour un rôle des plus impressionnants. Tour à tour forte, impitoyable, sensuelle, déstabilisée lorsque le désir la cueille au passage, Emmanuelle devient un personnage éminemment moderne, interrogeant le corps de la femme, le désir, la séduction et finalement les choix de vie, jusqu'à une fin en forme de climax.        

    Sans doute incompris lors de sa sortie en dépit de ses qualités esthétiques, cet Emmanuelle d’Audrey Diwan est absolument à découvrir en DVD. 

    Emmanuelle, drame d’Audrey Diwan, avec Noémie Merlant,
    Will Sharpe, Jamie Campbell, Bower, Anthony Wong, Chacha Huang,
    Naomi Watts, Pathé, 2024, 105 mn, en DVD

    https://www.pathefilms.com/fr/films/emmanuelle

    Voir aussi : "Emmanuelle aime les intellectuels (et les manuels)"
    "Corpus delicti"

    Emmanuelle © Pathé

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  • Top 10 de Bla Bla Blog en 2024

    Comme chaque année, Bla Bla Blog propose son top 10 des publications phares de cette année, celles qui ont fait le buzz et celles qui sont les plus populaires. Comme souvent, elles sont représentatives de Bla Bla Blog, le site des découvertes culturelles et artistiques. Qu’y trouve-t-on dans ce florilège ? Rimbaud et son actualité poétique autant que technologique (certes très critiquable !), de la musique avec du jazz (très bien représenté) mais aussi Gabriel Fauré dont nous fêtions en 2024 les 100 ans de sa mort. La chanson et la pop ne sont pas en reste, pas plus qu’une série télé que nous avons trouvé formidable ! Et pour épicer le tout, du sexe, avec un roman à ne pas mettre entre toutes les mains… Bref, il y a de tout pour faire un monde, et c’est très bien comme ça. 

    10/ "Un sacre pour Bobbie"

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    Les influences de Bobby s’appellent Joni Mitchell, Dolly Parton ou Bob Dylan. Un opus en anglais où la pop (Last Ride, Back Home) fait la part belle à la country, à l’instar du morceau Losing You qui ouvre ce délicieux album ou encore le formidable et enlevé The Sacred In The Ordinary qui lui donne son nom…"

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    9/ "Du classique, et que ça jazze !"

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    L’opus commence par un véritable tour de force. En l'occurrence, Gabriel Fauré et son Requiem en mode jazz, avec une "Introduction" et un "Kyrie", moins funèbre que sombre et mélancolique. On peinera à retrouver l’aspect liturgique de ces premières Impressions. L’"Agnus Dei" sonne comme un chant d’amour paisible, avec des improvisations au piano qui ont toute leur place. Le lyrisme du "Libera Me" originel est plus intimiste et personnel dans cette revisite. Plus paisible aussi. Une vraie libération, aurions-nous envie d’écrire. Les connaisseurs de Fauré et de son Requiem peineront sans doute à reconnaître l’œuvre originale, en particulier dans cet extrait, léger et rafraîchissant…"

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    8/ "Fauré, cent ans après toujours jeune"

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    En cette année Fauré (le compositeur est mort en 1924), Laurent Wagschal consacre une intégrale de ses œuvres pour piano. Pauline Bartissol le rejoint dans ses enregistrements consacrés au violoncelle et au piano. Au programme, les deux Sonates op. 109 et 117 pour violoncelle et piano et des pièces de musiques de chambre devenues universelles, à savoir la Sérénade op. 98, la célèbre Élégie op. 24, la Romance op. 69, la naturaliste pièce intitulée Papillon op. 77 et la délicieuse Sicilienne op. 78…"

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    7/ "Rimbaud, le vrAI du faux"

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    C’est sur les années 1870-1875 que se concentre la biographie de Luc Loiseaux, Rimbaud est vivant (éd. Gallimard), c’est-à-dire de son premier séjour à Paris – qui se termine en prison – jusqu’au décès de Vitalie, la jeune sœur de Rimbaud. Ce deuil marque aussi la fin de sa carrière littéraire…"

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    6/ "Regarde Andrea Ponti"

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    Son parcours personnel et artistique singulier lui a permis de créer des projets musicaux passionnants et attachants.

    L’artiste avait accordé une interview exclusive à Bla Bla Blog pour parler de son passé, de ses influences et de son actualité…

    Son actualité en cette fin d’été 2024 c’est un nouveau single, Regarde.

    Pour ce titre, la chanteuse s’est entourée des compositeurs Igit (Voila de Barbara Pravi) et Jonathan Cagne (Summer Body" d’Helena)..."

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    5/ "Haro sur Onfray"

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    Depuis le temps que le philosophe Michel Onfray truste les plateaux télé et propose sa "bonne parole", il fallait bien que quelques voix discordantes vienne susciter la polémique. C’est le cas avec cette Libre réponse à Michel Onfray proposé par les éditions Artège.

    Ce n’est pas un mais plusieurs ouvrages qui intéressent le philosophe et théologien Matthieu Lavagna : Traité d’Athéologie (2005), Décadence, Vie et Mort du Christianisme (2017) et Anima (2023). Le tort de Michel Onfray ? Affirmer que Jésus n’a jamais existé, ni plus ni moins, et que sa vie n’est jamais qu’un mythe. C’est la "thèse mythiste", très ancienne, pour ne pas dire datée. Dès la préface, Matthieu Lavagna cogne, et dur..."

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    4/ "Nuit et lumières chez les Schumann"

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    Le troisième est Albert Dietricht, compositeur du premier mouvement Allegro. Les trois amis écrivent en 1853 cette sonate au nom étrange mais plein de sens : F.A.E. pour Frei Aber Einsam ("libre mais solitaire"). Elle a été offerte cette année-là au violoniste Joseph Joachim. Ce dernier l’a d’ailleurs joué, tout comme Clara Schumann…"

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    3/ "Les quatre fantastiques"

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    Elle se nomme Les Invisibles et se présente comme une passionnante saga policière. Nous suivons un groupe de quatre enquêteurs du Nord, sous la direction du commandant Darius. Il est secondé par l’expérimentée et râleuse Marijo, la jeune lieutenant fraîchement recrutée surnommée Duchesse, sans oublier Ben, un autre lieutenant, père de famille exemplaire capable de jouer des poings en cas de besoin.

    Ces quatre-là ont une semaine pour identifier des morts anonymes, surnommés des "invisibles". Une chasse à l’identité qui devient vite une course à l’assassin..."

    La suite ici…

     

    2/ "Ma préférence à moi"

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    Son autrice, Éva Delambre fait partie de ces noms fameux de la littérature érotique, jamais aussi à l’aise que lorsqu’elle interroge des thèmes de la soumission et de la BDSM.

    Plurielles nous propose une plongée plus vraie que nature dans un milieu vivant dans la discrétion.

    Éva Delambre en profite pour le désacraliser et de le faire découvrir, parfois dans toute sa crudité…"

    La suite ici…


    1/ "Jazz-songs"

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    L’opus commence dans le mystère et la mélancolie avec la reprise des Passantes le classique de Brassens, sur un air de jazz épuré, chanté par Mélanie Dahan, une vraie revisite jazz. "Je veux dédier ce poème / À toutes les femmes qu'on aime / Pendant quelques instants secrets".    

    On sera sans doute un peu plus décontenancée par cette Jolie Môme, moins espiègle que la version de Léo Ferré. On a là une promenade germanopratine et joyeuse propre à autant éclairer les cœurs que la Jolie Môme originelle, avec en plus les improvisations d’Antoine Delaunay…"

    La suite ici… 

    Voir aussi : "2014-2024 : Top 10 de Bla Bla Blog"
    "Top 10 de Bla Bla Blog en 2023"

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  • Accro !

    Léa Grosson cache bien son jeu. Maman d’un garçon, en couple et heureuse avec son compagnon, provinciale et vivant à la campagne entourée d’animaux, celle qui s’est fait connaître sous le nom de Celle qui aimait grâce à son blog et ses réseaux sociaux, nous propose cette année son premier roman Depuis cette nuit (éd. La Musardine). Une vraie réussite en la matière et une entrée fracassante dans la littérature érotique.

    Léna, graphiste free-lance, est une accro au jeu, au poker plus précisément. Cette célibataire bien dans son époque se rend compte qu’elle est prise au piège de cette addiction. Lors d’une soirée qui s’est mal passée – elle s’en est prise à un distributeur automatique – elle est embarquée par les flics. Faute d’avocat, elle choisit d’appeler la seule personne dont elle a le numéro. Il s’appelle Étienne, elle l'a rencontré après une sortie au casino et il tombe à point nommé : avocat, attentionné, il est irrésistible. Mieux, il est un ancien drogué aux jeux. Il lui propose de l’aider à se sortir de cette spirale infernale. La recette ? L'amour ! Car quoi de mieux pour soigner une addiction qu’une autre addiction. En l’occurrence, le sexe. 

    Roman particulièrement moderne et contribuant à secouer le petit monde de l’érotisme littéraire

    Léa Grosson explique dans sa longue section de remerciements – en réalité une postface – que Depuis cette nuit a commencé par une nouvelle qu’elle a publiée sur son blog. Cette nouvelle est précisément le Chapitre 45 (sic) qui ouvre le roman. Et quel chapitre ! L’auteure nous offre une scène sacrément audacieuse autour d’un jeu à plusieurs. Inutile de vous en dire plus pour vous laisser la surprise. Caliente !

    Après ce début, la nouvelle est devenue un projet de roman. Pour le commencer, l'auteure a fait le choix d'interagir avec ses abonné⸱e⸱s : profession d’Étienne (avocat ou professeur ?), lieu de leur premier rendez-vous (Appartement de Léna ? Résidence d'Etienne ? Une maison isolée ?) et choix du cadeau offert par le fringuant lover. La suite, c’est une série de jeux à deux – puis à plusieurs.

    Léa Grosson s’est visiblement beaucoup amusée dans ce roman astucieusement présenté comme "à mi-chemin entre romance et littérature érotique". La love story est bien là, répétée à l’envi par Léna, la narratrice, mais le sexe a la part la plus généreuse. En cette période Meetoo, Léa Grosson se plaît à interroger les interdits, la soumission, la masculinité et le féminisme. Cela rend ce roman particulièrement moderne et contribue à secouer le petit monde de l’érotisme littéraire. Libre, Léa Grosson – et son alter-ego Léna – le sont, assurément.

    Pas de prise de tête, vraiment, mais d’autres prises...

    Léa Grosson, Depuis cette nuit, éd. La Musardine, 2024, 220 p.
    https://www.cellequiaimait.com
    https://www.facebook.com/Celle.qui.aimait
    https://www.lamusardine.com/litterature/18548-9428-depuis-cette-nuit.html

    Voir aussi : "Un salon pas cucul"

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  • Un salon pas cucul

    Parlons d’un de ces événements singuliers, a priori léger, mais qui, au fil des années, a su marquer son empreinte en faisant allier livres, arts, érotisme et engagements. Le Salon de la littérature érotique est de retour pour sa 8e édition le 17 novembre 2024 à La Bellevilloise (Paris, 20e). Bla Bla Blog, qui a accompagné cet événement dès sa naissance, ne pouvait pas ne pas en parler. Cette année encore, des auteur·e·s, des dédicaces, des conférences, des débats, des animations insolites, des jeux et des défis.

    Flore Cherry et son organisateur Polissonneries tient toujours avec passion et pugnacité un salon qui entend faire de la littérature érotique un domaine ouvert à tous et à toutes en parlant de l’intimité, de l'amour, mais aussi de l’identité et de faits sociaux, à commencer par le féminisme et les nouveaux paysages de la sexualité.

    De nombreuses auteures explorent les bouleversements intimes provoqués par l’omniprésence des algorithmes, l'essor des sex-toys, l'explosion de la pornographie ou encore les avancées en neurosciences. Ces transformations invisibles, mais profondes, transforment nos relations et nos désirs. Les essais présentés au salon nous invitent à prendre conscience de ces évolutions pour mieux les comprendre et les apprivoiser. 

    Ces autrices qui ont contribué depuis quelques années à secouer le visage souvent plan-plan de la littérature érotique

    Parmi les invitées, il fait citer Aurélie Jean, scientifique et numéricienne, autrice de Le code a changé : amour et sexualité au temps des algorithmes (éd. de L'Observatoire), Aurore Malet-Karas, docteure en neurosciences présentera Cerveau, Sexe et Amour (Ed. HumenScience), Amandine Jonniaux, journaliste au Journal du Geek et son enquête vibrante sur l’univers des sex-toys : Oh my Gode ! (Ed. La Musardine), Thérèse Hargot, sexothérapeute, qui présentera Tout le monde en regarde ou presque (Ed. Albin Michel). Elle animera une conférence sur la distinction entre érotisme et pornographie. Une question ancienne mais plus que jamais d’actualité. Ajoutons également Janine Mossuz-Lavau, politologue française, autrice de La vie sexuelle en France : comment s'aime-t-on aujourd'hui ? (Ed. La Martinière). Elle viendra apporter sa vision socio-politique sur un domaine qui nous concerne tous et toutes.

    Enfin et surtout, parlons de ces auteurs et surtout de ces autrices qui ont contribué depuis quelques années à secouer le visage souvent plan-plan de la littérature érotique. L’audace, la liberté mais aussi l’authenticité de ces artistes contribuent à briser les tabous et à s’émanciper des récits conventionnels, à l’instar de Camille Emmanuelle qui dénonce les romances édulcorées dans son roman Cucul (éd. Verso). Citons aussi Axelle de Sade (Kink, éd. Anne Carrière), Clarissa Rivière (Villages des Soumises, éd. Tabou), Alice Rameliet (Martin en voyage, éd. L'amour des Maux), Ann Bonny (Une heure libertine dans un monde libertaire, éd. le Murmure) ou Léa Grosson (Depuis cette Nuit, éd. La Musardine), dont nous parlerons bientôt sur Bla Bla Blog.  

    Rendez-vous donc à La Bellevilloise le 17 novembre prochain, de 15H à 21H, pour un événement à la fois sexy, intelligent et actuel. 

    Salon de la littérature érotique, 17 novembre 2024
    La Belleviloise, 17 novembre 2024, 15 – 21h
    21 rue Boyer, Paris 20ème (métro : Gambetta / ligne 3)
    https://www.labellevilloise.com/evenement/salon-de-la-litterature-erotique-2
    https://www.facebook.com/events/1240781043762557
    https://polissonneries.com/le-salon-de-la-litterature-erotique

    Voir aussi : "Indécent, non ?"
    "Premier salon de la littérature érotique"
    "J’incarne en quelque sorte « la maîtresse d’école »"

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