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exposition

  • Le peintre qui aimait les femmes

    Le peintre John Singer Sargent est largement méconnu en France. Voilà pourquoi le livre de l’historienne d’art Sandrine Andrews tombe à pic (Sandrine Andrews, John Singer Sargent, éd. Larousse), tout comme l’exposition qui est consacré à Sargent au Musée d’Orsay jusqu’en janvier 2026. Mais qui est donc ce peintre dont la notoriété aux États-Unis a été et reste encore aujourd’hui exceptionnelle, mais qui est pourtant si discret par chez nous ? Pour le savoir, Sandrine Andrews propose une découverte passionnante d’un homme que l’on compare à Whistler pour sa célébrité comme pour son apport esthétique.

    Il convient de rappeler tout d’abord que nous fêtons cette année le centième anniversaire de la mort du peintre, né en 1856. Ses jeunes années de formation sont d’autant plus marquées par la révolution impressionniste que le garçon, né et élevé dans une famille bourgeoise et éduquée (son père est chirurgien et sa mère une musicienne et aquarelliste), voyage fréquemment en Europe – il est d’ailleurs né à Florence. Ses talents sont précoces. En atteste un croquis bluffant de vues montagneuses alors qu’il n’a que 14 ans.

    Sargent fait ses gammes en Italie, comme le montre le magnifique portrait de Rosina Ferrara (Portrait d’une fille de Capri). Cette petite huile sur carton, exposée à Denver, n’est que le premier exemple de ce qui va faire la notoriété du peintre : les portraits, et notamment des portraits de femmes : El Jaleo, La dame à la rose et surtout le stupéfiant et saisissant portait de Madame X (ou Madame Gautreau).

    En Europe, c’est à Paris que le jeune homme s’arrête. Il découvre Le Louvre, côtoie le milieu culturel de la capitale (que l’on pense à Gabriel Fauré qu’il portraitise avec succès), se ballade au jardins du Luxembourg et fréquente les concerts de l’Orchestre Pasdeloup. Il côtoie aussi ses homologues français, dont son ami Claude Monet. 

    Madame X

    D’où vient alors la désaffection chez nous de ce peintre à la fois élégant et sensible ? Peut-être, justement, à ce portrait de Madame X, injustement boudé et moqué lors de sa présentation. Sargent choisit de préférer d’autres horizons : l’Italie, donc, mais aussi l’Espagne (Marie Bulloz Pailleron), le Maroc (Fumée d’ambre), avant une escale en Angleterre. Là, sa peinture subtile se prête parfaitement bien aux scènes de jardins et de genres. Son talent dans le portrait se trouve en plus confirmé (l’étonnant et préraphaélite portrait de l’artiste Ellen Terry en Lady Macbeth). Puis, enfin, les États-Unis où, définitivement, la notoriété de Sargent dans les portraits explose, au point qu’il se plaint de trop en faire. La dernière étape, qui n’est pas la moins étonnante, est son choix de revenir en Europe en pleine Première Guerre Mondiale afin de croquer et de témoigner des ravages du conflit. Il meurt quelques années plus tard, auréolé d’un prestige incroyable – aux États-Unis…    

    Cet ouvrage de Sandrine Andrews est une formidable découverte d’un peintre oublié dans nos latitudes. Un livre richement illustré qui ne pourra que compléter une visite de l’exposition que lui consacre Orsay. 

    Sandrine Andrews, John Singer Sargent, éd. Larousse, 2025, 128 p.
    https://www.editions-larousse.fr/livre/sargent-9782036083684
    https://sandrineandrews.com
    https://www.musee-orsay.fr/fr/agenda/expositions/john-singer-sargent-eblouir-paris
    Exposition au musée d’Osay, Sargent : Les années parisiennes (1874-1884),
    du 23 septembre 2025 au 11 janvier 2026.

    Voir aussi : "Pop-up et arty pop"

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  • Gilles Bensimon invité chez Oana Ivan

    Parlons de la galerie Oana Ivan Gallery. Située au 93 rue du Faubourg Saint-Honoré, à Paris, cet écrin tourné vers l’art, a ouvert ses portes en janvier de cette année. Après une première exposition autour de l’artiste visionnaire Peter Knapp, c’est sur le photographe Gilles Bensimon qui a les honneurs de la galerie parisienne. Il ne reste que quelques jours pour la découvrir.

    Gilles Bensimon reste une figure marquante du magazine Elle. Il a lancé l’édition américaine en 1985, avant d’en devenir le directeur créatif. Il a photographié toutes les icônes de son époque : Linda Evangelista, Naomi Campbell, Cindy Crawford, Madonna, Charlize Theron ou Gisele Bündchen.

    Photographe des femmes, mais surtout pour les femmes

    Photographe des femmes, mais surtout pour les femmes, il a libéré l’image du corps féminin sans jamais en faire un objet. Il a profondément réinventé la façon de photographier la femme : ni icône figée ni simple muse, mais partenaire d’une vision créative. Son œuvre est une ode à l’allure, à l’intimité, à l’instant.

    "Ce sont les femmes qui m'ont tout donné", dit-il. Pour lui, un portrait doit être une découverte, garder une part d’ombre. Son ambition : faire "des photos hors du temps, mais qui disent aussi quelque chose de l’instant". Une quête qu’il poursuit avec une exigence sans relâche, souvent teintée de doute : "Je ne suis jamais entièrement satisfait de mes photos". C’est peut-être cette insatisfaction qui le pousse à aller toujours plus loin, à photographier encore, à ne jamais s’arrêter. Lorsqu’on lui demande quelle est sa photo préférée, il répond : "C’est celle que je ferai demain".

    Exposition "Gilles Bensimon", du 12 septembre AU 8 novembre 2025
    O.I, Oana Ivan Gallery
    93, rue du Faubourg Saint-Honoré 75008 Paris
    https://www.galleryoanaivan.com

    Voir aussi : "La Micro-Folie arrive dans l'Agglomération Montargoise !"

    © Gilles Bensimon - Sara Sampaio

     
     
     
     
     
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  • Richard Rasa et ses animaux

    Nous avions parlé de l’exposition de Richard Rasa à Amilly autour des animaux sauvages, en danger de mort dans une planète tournant décidément très mal.

    Le peintre, dessinateur et écrivain propose, dans la continuité de cet événement, un catalogue de ses plus belles œuvres animalières qu’il complète de textes, des poèmes qui sont autant de messages pour nous.  

    Quoi de mieux que la couleur, la beauté et les mots pour rendre efficace les alertes ? Surtout si le lanceur est un manchot. 

    Richard Rasa, Les cris et les maux du manchot voyageur, 2025, 50 p.
    https://www.facebook.com/profile.php?id=100080681393987
    https://www.ritchi-rasa.com
    https://www.instagram.com/ritchi.rasa

    Voir aussi : "Âme-ni-maux"

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  • Âme-ni-maux

    Dessinateur, romancier (Échos originels, éd. Le Lac aux Fées) mais aussi peintre, Richard Rasa propose en ce moment et jusqu’au 20 avril à la Maison Saint-Loup d’Amilly (Loiret) sa première exposition, "AniMAUX".

    Dans un espace lumineux et aéré, c’est tout un bestiaire que l’artiste met en scène : pingouins, loups, ours, perroquets, koalas ou baleines se côtoient sur fonds de paysages sauvages ou exotiques.

    L’homme est absent mais paradoxalement omniprésent aussi, tant ces peintures et dessins évoquent les affronts que nous leur faisons subir. On peut parler d’Arche de Noé dans cette cohabitation sur fond de menaces qui s’appellent déluges, pollutions, réchauffement climatique, destructions de milieux naturels, urbanisations galopantes, augmentation du CO2… et apocalypse des animaux.

    Pas de discours lénifiants, d’images démonstratives mais une exposition colorée et joyeuse. Tristement joyeuse.  La luxuriance des 45 œuvres proposées (45, comme le numéro du Département qui l’accueil, "mais c’est une coïncidence", précise Richard Rasa avec malice) fait mêler peinture occidentale, influences africaines avec ces couleurs chamarrées et même ligne claire de l’école belge de bande dessinée. 

    Le peintre n’a pas oublié de rappeler l’extermination des dodos

    Les animaux exotiques – chats, chiens et animaux domestiqués sont volontairement exclus du bestiaire – s’observent pacifiquement, s’ébrouent, discutent entre eux et parfois même attendent une sombre menace à l’instar de cet ours polaire juché sur un fragile bout de banquise. Le peintre n’a pas oublié de rappeler l’extermination des dodos, une espèce animale de l’Île Maurice disparue à la fin du XVIIe siècle (Dodo’s Dream). Grandes acryliques aux couleurs chatoyantes et tableaux en noir et blanc montrent ces magnifiques et fascinants animaux en danger.

    Dessinateur de BD, Richard Rasa sait utiliser des cases et des bulles – muettes – pour montrer ces êtres vivants malades, sur une planète où leur espace se rétrécit de jour en jour. On sent ces ours, ces perroquets décidément très bavards  ou ces guépards comme prisonniers dans les tableaux exposés à Amilly. Ils nous observent, nous parlent et nous alertent avec un mélange de douceur, de fragilité mais aussi de crainte et d’espoir. 
    Grâce à Richard Rasa, les animaux ont plus que la parole : ils ont une âme.  

    "AniMAUX", exposition de Richard Rasa
    Maison Saint-Loup, Place de Nordwalde, Amilly,
    5-20 avril 2025, les week-ends de 14H à 18H

    https://www.amilly.com/agenda/exposition-richard-rasa-animaux-resilients-planetaires
    https://www.facebook.com/profile.php?id=100080681393987
    https://www.ritchi-rasa.com
    https://www.instagram.com/ritchi.rasa
    ritchi@rdvsurmars.com

    Voir aussi : "CODE quantum"
    "Tout l’univers de Ritchi"

    © Richard Rasa

     
     
     
     
     
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  • Partages d’Andreea Gherghinesco

    Andreea Gherghinesco sera de retour du 13 au 27 octobre 2024 à la Galerie Partage de Gien pour une exposition libre.

    L’artiste loiretaine, installée à Ouzouer-sur-Trézée, avait marqué les esprits avec ses singuliers chats qu’elle a su rendre plus humains qu’humains. Elle tourne aujourd’hui cette page féline pour d’autres séries, moins oniriques et surréalistes mais tout aussi touchantes. 

    Pour sa nouvelle exposition, que la peintre a nommée "Where", ce sont vers d’autres univers qu’Andreea Gherghinesco propose d’emmener les spectateurs.

    Place à une facture plus réaliste donc, mais avec toujours ce soin donné aux couleurs fauves. Les personnages – humains cette fois – se perdent dans des paysages qui peuvent être aussi inquiétants qu’apaisants. Les scènes de baignades sont un classique dans l’histoire de la peinture. Andreea Gherghinesco a la bonne idée de reprendre le thème de la baignade, avec une singulière mélancolie.

    À la Galerie Partage, le spectateur pourra également y trouver des portraits où le réalisme des poses ne dispense pas l’artiste de jouer avec les lumières, les clair-obscurs, les textures ou des ondulations de cheveux. Cela donne des visages – souvent jeunes – saisis avec un mélange de naturel et de naïveté.  

    L’exposition "Where" d’Andreea Gherghinesco est à voir du 13 au 27 octobre 2024 à la Galerie Partage de Gien. Horaires : le mardi de 14H à 19H, les mercredi, jeudi de 10H à 19H, le vendredi et le week-end de 14H à 19H. Entrée libre et gratuite.

    Avec le soutien de la Ville de Gien.

    Exposition "Where" d'Andreea Gherghinesco, Galerie Partage de Gien
    Du 13 au 27 octobre 2024
    21, rue Gambetta, 45500 Gien
    Tél. 06 79 05 07 41
    https://www.facebook.com/andreea.gherghinescu.1 
    https://www.instagram.com/le_chat_triangulaire 

    Voir aussi : "Baigneuses, chats et nuits fauves"
    "Vite, les chats"
    "Des émaux, des choses et des chats"

    © Andreea Gherghinesco

    andreea gherghinesco,gien,loiret,exposition,peinture,peintre 

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  • L’art en chantier

    Le 2 juillet dernier, Alessandro Clémenza, artiste photographe, a passé une journée sur le premier chantier de la société de promotion immobilière Four Stones, à Beaumont-sur-Oise, Rue Victor-Basch. Ses œuvres, comme celles d’Alexia Bénassy et Thierry Bouët, avant lui, sont présentées au vote du public sur les réseaux sociaux, en attendant une exposition-vente qui aura lieu le 10 octobre 2024 au Quai de la photo à Paris.

    Que ce soit pour ses expositions, le cinéma, les séries TV, la mode et la presse, Alessandro est profondément attaché à la présence de l’humain. C’est le photographe de l’intime, celui qui livre des morceaux de vie. Pour la phase finale de livraison sur le chantier, il s’est attaché à retrouver les traces des ouvriers tout en essayant d’imaginer la vie qui va envahir le lieu avec l’arrivée des premiers habitants.

    L’Art au profit d’une œuvre caritative sur un chantier

    Olivier Douville et son associé Robin Julien souhaitent remettre de l’humain dans la promotion immobilière. Four Stones a poussé son engagement pour sortir de l’industrialisation du renouvellement urbain en créant l’opération artistique Art 4 All sur tous leurs chantiers. Cette démarche en partenariat avec Bail Art Project s’appuie sur trois piliers : l’art, la démarche participative et un objectif caritatif. C’est ce dernier aspect qui a convaincu Alessandro Clemenza de participer à l’aventure. "Le fait que mes images puissent participer à une cause, c’est, pour moi, une raison d’être fier de moi-même".

    À Beaumont-sur-Oise, sur le chantier de la résidence de logements sociaux intermédiaires, le Domaine d’Hélène, cela se concrétise par une résidence de trois artistes photographes : Alexia Bénassy, Thierry Bouët et Alessandro Clemenza. Chacun met en lumière une phase de la construction, gros œuvre, second œuvre et finition, ainsi qu’une femme ou un homme travaillant sur le chantier. Leurs œuvres sont soumises au vote du public et présentées lors d’une exposition-vente le 10 octobre 2024 au Quai de la photo à Paris. Aujourd’hui, c’est au tour d’Alessandro Clemenza de livrer ses photos.

    "Art 4 All by Four Stones"
    https://www.instagram.com/fourstones_officiel
    https://www.linkedin.com/company/fourstones

    Voir aussi : "Art à boire"

    © Alessandro Clémenza

    Des Mots, des Âmes, des Métiers - Alessandro Clemenza from sebastien carfora on Vimeo

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  • 2014-2024 : Top 10 de Bla Bla Blog

    Pour marquer les 10 ans de Bla Bla Blog, le bloggeur a souhaité faire un top 10 des articles ayant fait le plus de buzz. 
    Au programme, de la musique, des livres, de l’audace – et même beaucoup d’audace – et… une lampée de whisky – avec modération…  

    10/ "Fishbach, Y crois-tu ?"

    Fishbach.jpgEn attendant son prochain concert à La Cigale le 14 mars prochain, Fishbach, l'une des révélations dont nous avions parlé il y a peu sur Bla Bla Blog, s'est produite pour les sessions Son & Lumière de Télérama.

    Elle y interprète Y crois-tu, le premier titre de son nouvel album A ta merci…

    LA SUITE ICI…

     

     

    9/ "Haddock et Loch Lomond"

    C'est de whisky dont il sera question dans cet article. De whisky mais aussi de bande dessinée. 

    Boisson longtemps confinée dans des cercles de connaisseurs, plus ou moins snobs, jamais le whisky ne s'est aussi bien porté qu'aujourd'hui. Alors que vingt ans plus tôt les distilleries peinaient à rester rentable, elles sont aujourd'hui confrontées à une révolution culturelle autant qu'à une vraie crise de croissance : difficulté à satisfaire la demande mondiale (+ 3 % par an), consommateurs de plus en plus ouverts aux whiskies autres que le sacro-saint blend ou le single malt écossais (boissons venues du Japon, des États-Unis, d'Australie ou de France), rachats de distilleries par de grands groupes (Diageo ou Pernod Ricard). La France se classait en 2013 premier pays consommateur au monde devant le Royaume-Uni et les États-Unis avec deux litres par personne et par an ! Il est aussi à noter que le premier pays producteur au monde de ce divin breuvage est... l'Inde ! Ce qui n'est pas forcément gage de qualité, les tords-boyaux y faisant florès…

    LA SUITE ICI…

     

    8/ "Adrineh Simonian comme à la maison"

    Adrinehsimonian.jpgCette information est sortie de manière relativement confidentielle il y a une dizaine de jours.

    Nous apprenions que la mezzo-soprano autrichienne Adrineh Simonian a choisi une reconversion inattendue, passant de l’univers feutré et bienséant de l’opéra pour celui, plus sulfureux du porno... féministe.

    Après ans de carrière dans l’art lyrique, de Vienne à Nice en passant par Munich, la chanteuse lyrique a sauté le pas et s’est engagée dans une voie inattendue. C'est via son site Arthouse Vienna qu'elle  propose un catalogue de films X…

    LA SUITE ICI…

     

    7/ "Aurélie Dubois unmakes sex"

    Aurelie dubois.jpg"Qui es-tu pour ne pas te reconnaître ?" annonce le site Internet d’Aurélie Dubois. La citation de Daniel Androvski, psychanalyste et écrivain, annonce la couleur : les œuvres qui sont proposées par l’artiste risquent d’en dérouter plus d’un et nous tendre un miroir dérangeant sur le corps, le désir, le fantasme et le sexe. Une démarche revendiquée par Aurélie Dubois, "artiste de garde", qui affirme ceci : "Je considère que je ne fais que traduire la météo des pulsions."

    Graphiquement, l’influence de la bande dessinée est flagrante dans les œuvres de l'artiste datées de 2006. Il y a aussi de l’Egon Schiele dans cette manière de représenter ses nus et ses scènes de couples : corps contorsionnés, visages grotesques, scènes de sexe caricaturales, travail sur les cadrages. Mais qu’on ne s’y trompe pas : Aurélie Dubois reste une artiste au talent de portraitiste indéniable, comme le prouvent ces portraits de 2007 et 2012, ainsi que ces autres dessins de 2008 à 2010 d’une élégante maîtrise graphique – ce qui n’exclut pas son travail sur la déstructuration des corps…

    LA SUITE ICI…

     

    6/ "Grey et sa secrétaire"

    Lasecretaire.jpgUne jeune Américaine mal dans sa peau tombe sous le charme vénéneux et érotique de Grey, son patron. Vous aurez bien sûr deviné le pitch du film... La Secrétaire.

    Alors que sort cette semaine le second volet de Cinquante Nuances de Grey, l'adaptation du best-seller de new romance de EL James , il n'est pas inutile de reparler de l'autre long-métrage notable sur le SM, sorti il y a une quinze d'années et qui prenait à bras le corps ce sujet sulfureux.

    À sa sortie en 2002, La Secrétaire de Steven Shainberg, avec Maggie Gyllenhaal et James Spader dans les rôles principaux, a été accueilli par des critiques flatteuses et une fréquentation honorable pour une œuvre qui faisait de la soumission sexuelle son thème de prédilection. Un effet collatéral de l'affaire Clinton-Lewinsky qui venait à peine de s'achever et qui faisait à l'époque les gorges chaudes des médias ? On peut s'interroger…

    LA SUITE ICI…

     

    5/ "Le petit monde d’Élodie Suigo"

    elodiesuigo.jpgOn ne parle pas assez de la radio, ce média ouvert, protéiforme et souvent inventif. J’ai envie de vous parler d’Élodie Suigo et de son émission quotidienne Le Monde d’Élodie, diffusé sur France Info.

    Mine de rien, cette série de chroniques a la capacité de vous accrocher très rapidement et de devenir un rendez-vous familier grâce à des qualités finalement très simples : des interviews courtes et sensibles, sans esbroufe ni sens de la provocation. La journaliste de France Info écoute ses invités et évite de se mettre en avant. C’est ce qui fait la richesse de ses chroniques. Une richesse telle que le catalogue de ses invités est impressionnant de richesse…

    LA SUITE ICI…


    4/ "Où es-tu, Berry ?"

    Berry.jpgOn avait quitté Berry en 2012, avec l’album Les Passagers. La chanteuse avait choisi le fil conducteur du voyage pour des chansons délicates et pudiques, portées par une voix caressante, l’une des plus belle sans doute de la scène française. Est-elle revenue de ses voyages ? Où est-elle aujourd’hui et quelle est son actualité ?

    Il convient au préalable de faire quelques rappels sur la carrière de Berry, commencée en 2008 avec un premier album, Mademoiselle, remarqué par la critique et le grand public. Disque d'or, il a été suivi de plusieurs centaines de concerts en France comme à l'étranger (Brésil, Corée du Sud ou Serbie). Mademoiselle ce sont 10 joyaux musicaux que la chanteuse a sculpté avec ses acolytes Manou et Lionel Dudognon…

    LA SUITE ICI… 

     

    3/ "Différenciation de la vitesse d’évolution intellectuelle"

    Parlons pub avec cet excellent spot proposé par EDF et l’agence BETC/Havas Paris, Eva et Violette. Le film a été réalisé par Réalité, de l’agence Big.

    La vénérable entreprise nationale d’électricité choisit l’humour et le contre-pied pour parler de son énergie vertueuse ("97 % sans CO2, grâce au nucléaire et aux énergies renouvelables").

    L’héroïne est Eva, chargée de surveiller sa nièce Violette, une enfant aussi surdouée que sa tante peut être bordélique, blasée et complexée par cette gamine trop parfaite. Eva ne peut que constater "qu’intellectuellement, on n’évolue pas tous à la même vitesse", sans se bercer d’illusion sur son propre compte. Sauf que grâce à EDF, la jeune femme va pouvoir avoir sa revanche sur une gamine décidément bien tête-à-claque : "Heureusement, de temps en temps, la vie fait bien les choses"…

    LA SUITE ICI… 


    2/ "Union TV : un nouveau média pour une nouvelle révolution sexuelle"

    Florecherry.jpgLe vénérable Union entrerait-il dans une nouvelle ère ? Créé en 1972, le magazine érotique et libertin fait lentement mais sûrement sa mue. Après l'édition web, c'est une chaîne de télévision qui vient de naître fin janvier (disponible sur la box SFR). Nous avons rencontré Flore Cherry, responsable de la transformation digitale à Union, pour en savoir plus sur ce nouveau média.

    Union TV a la spécificité par rapport à ses concurrents (Dorcel TV, XXL ou Pink TV) de ne pas proposer que des programmes hard. Ils sont certes visibles de minuit à 5 heures du matin, mais, plus tôt dans la nuit, de 23 heures à minuit, Union TV propose aussi des rubriques plus sérieuses mais tout aussi alléchantes. Des conseils de sexologues, sexothérapeutes confirmés, artistes et youtubeurs (Jessica Pirbay, M'sieur Jérémy ou Clémity Jane) proposent un "autre discours sur la sexualité" , indique Flore Cherry…

    LA SUITE ICI...

     

    1/ "Deborah de Robertis l’ouvre"

    Deborahderobertis.jpgÇa s’est passé au Louvre le 15 avril 2017. Deborah de Robertis, artiste franco-luxembourgeoise féministe, engagée et aux performances sulfureuses, pose dénudée au milieu d’un parterre de touristes venus mitrailler et filmer La Joconde. Devant ce public médusé et vite acquis à sa cause, Deborah de Robertis expose son sexe, comme elle l’avait d’ailleurs fait au Musée d’Orsay en 2014 devant le tableau L’Origine du Monde de Gustave Courbet. La scène, brève et violente, est interrompue par les gardiens du musée et par l’auguste établissement qui choisit d’évacuer le public...

    LA SUITE ICI…

    Voir aussi : "Bon anniversaire, Bla Bla Blog (10 ans !)"
    "Top 10 de Bla Bla Blog en 2023"

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  • Achille à Nîmes

    Du 26 avril 2024 au 5 janvier 2025, le Musée de la Romanité à Nîmes présente une exposition fascinante sur le mythe d’Achille, mettant en vedette une mosaïque monumentale jamais exposée dans les collections et représentant l’épisode d’Achille à Skyros.

    Héros légendaire de la mythologie grecque qui s’est illustré par sa bravoure et sa vaillance lors de la Guerre de Troie, Achille est le protagoniste de cette grande exposition présentée au Musée de la Romanité. Elle s’appuie sur un riche ensemble d’œuvres du musée principalement issu de ses réserves, dont une mosaïque de plus de 30 m² non exposée depuis sa restauration en 2010 et restituée dans son état d’origine au moyen d’une projection numérique.

    L’exposition développe également un parcours immersif, accessible à tous. Il permet de suivre l’itinéraire de ce héros connu de tous, de sa naissance jusqu’à sa mort, et de raconter son implication au sein du grand mythe de la Guerre de Troie.

    Appropriations du mythe

    L’exposition s’articule en cinq sections, partant des sources du mythe d’Achille et de la guerre de Troie, pour ensuite détailler le parcours du héros mythologique, de sa naissance à sa mort en passant par son implication dans la guerre. Elle s’achève par un focus montrant comment les XXe et XXIe siècles se sont approprié le mythe.

    Le parcours de l’exposition s’organise autour de trois grands axes : un axe pédagogique grâce à des textes et une application multimédia interactive cartographique qui permet de suivre le destin des personnages et les grandes étapes de la guerre ; un axe iconographique avec une sélection de 100 œuvres principalement issues des collections du Musée de la Romanité, et notamment à travers l’œuvre centrale de l’exposition, la mosaïque d’Achille à Skyros ; un axe onirique à travers la création d’une fresque vidéo monumentale, audiovisuelle et immersive par l’artiste vidéaste Dominik Barbier et Anne Van den Steen / FEARLESS (scénographie immersive), qui plonge le visiteur au plus près du mythe d’Achille.

    Voilà une excellente occasion de mettre à l’honneur un des personnages mythiques les plus impressionnants et celui qui a su inspirer des générations d’artistes.  

    "Achille et la guerre de Troie", Musée de la Romanité, Nîmes
    Exposition du 26 avril 2024 au 5 janvier 2025
    16 boulevard des Arènes
    30000 Nîmes
    http://www.museedelaromanite.fr 

    Voir aussi : "À deux à Troie"
    "Plans à Troie"
    "Iphigénie d'Europe"

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