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Livres et littérature

  • Dans la cité des anges

    La composition en alexandrin est un exercice si rare et si complexe que son utilisation par des auteurs contemporains donne paradoxalement à ces œuvres une éloquente modernité. La preuve avec Los Angeles, une tragédie de Jean Hautepierre sortie en 2022 aux éditions ODS.

    Los Angeles – littéralement "la cité des anges" – ne pouvait pas mieux se prêter à cette pièce s’interrogeant sur l’apocalypse, la vie, la mort, la lutte entre bien et le mal mais aussi la folie.

    Le premier acte démarre dans un casino. Einstein disait que Dieu ne joue pas aux dés. Stello, le personnage principal de la tragédie, lui, mise dans une cité que l’on dirait perdue. "En vain pour toi tourne sans fin la roue du monde", commente le chœur des démons. Jean Hautepierre choisit en effet de faire se dialoguer, pour l’essentiel, Stello et des chœurs. Ne surviennent qu’épisodiquement un Docteur Noir, réincarnation moderne du Docteur Faust, un ange, Galadriel et Satan. 

    L’utilisation de l’alexandrin est tout sauf accessoire

    On aura compris que dans cette vision fantasmagorique de Los Angeles, Jean Hautepierre a voulu écrire une tragédie antique de notre époque. Un choix qui n’est pas nouveau chez lui (Néron, Jean Sobieski). L’utilisation de l’alexandrin est tout sauf accessoire. Dans cette vision noire (et même très noire), la versification traditionnelle donne à la poésie le dernier mot. Voilà une tragédie atypique, a priori jamais jouée, et dont la découverte au format livre reste tout à fait pertinente.       

    sonora

    Voir aussi : "Sonnets pour ce siècle"

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  • Maïa Mazaurette et les autres

    "Construire sa propre maison close par les mots !", "Le langage cru fait-il mieux passer des messages ?", "Quelle relation entre auteur et lecteur érotique ?", "Quels sont les secrets pour un roman érotique à succès ?" Voilà quelques unes des questions qui seront posées lors du Salon de la littérature érotique, de retour le dimanche 30 novembre, de 14 heure à 20 heure, à La Bellevilloise.  

    Maïa Mazaurette sera, cette année encore, l’invitée vedette. Mais pas que. On y trouvera aussi Chloé Saffy, Esther Teillard, Octavie Delvaux, mais aussi Mathilde Biron, Maylis Castet, Maud Serpin, Rose Brunel, Rita Perse ou Magali Croset-Calisto. Cette nouvelle garde érotique témoigne d’une créativité bouillonnante. Elles investissent le roman, l’essai, la poésie, la BD et même la consultation clinique ou la psychologie du désir, au service de l'une des plus grandes préoccupations des femmes et des hommes. 

    Les femmes ont fait de la littérature érotique un terrain de jeu et de création

    Autrices, penseuses, créatrices de fantasmes et architectes du désir, ces invitées du salon transforment le paysage littéraire en un espace plus libre, plus incarné, plus audacieux. Car les femmes ont fait de la littérature érotique un terrain de jeu et de création qui a profondément transformé ce genre lentement boudé, moqué ou banni.

    Ces autrices – bien que des hommes soient également présents – redessinent les frontières de l’érotisme, inventent d’autres cadres narratifs, questionnent les clichés, déconstruisent la honte et proposent de nouvelles représentations du plaisir féminin.

    Ce salon se veut un espace de liberté proposera un espace de liberté, de réflexion et d’expression autour du sexe et du désir. Au menu : des rencontres avec les artistes, des lectures, des jeux, des performances pour faire de la littérature un terrain d’exploration sensible.

    Bla Bla Blog a soutenu depuis le début ce salon hors-norme. Pas de raison qu'il arrête !

    "Salon de la littérature érotique", 30 novembre 2025
    La Belleviloise, 21 rue Boyer, Paris 20ème (métro : Gambetta / ligne 3)
    https://www.labellevilloise.com/evenement/salon-de-la-litterature-erotique
    http://www.bla-bla-blog.com/archive/2025/11/28/salon-de-la-litterature-erotique-6570062.html
    https://polissonneries.com/le-salon-de-la-litterature-erotique

    Voir aussi : "Un salon pas cucul"
    "Premier salon de la littérature érotique"
    "”J’incarne en quelque sorte « la maîtresse d’école »”"

     
     
     
     
     
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  • Le peintre qui aimait les femmes

    Le peintre John Singer Sargent est largement méconnu en France. Voilà pourquoi le livre de l’historienne d’art Sandrine Andrews tombe à pic (Sandrine Andrews, John Singer Sargent, éd. Larousse), tout comme l’exposition qui est consacré à Sargent au Musée d’Orsay jusqu’en janvier 2026. Mais qui est donc ce peintre dont la notoriété aux États-Unis a été et reste encore aujourd’hui exceptionnelle, mais qui est pourtant si discret par chez nous ? Pour le savoir, Sandrine Andrews propose une découverte passionnante d’un homme que l’on compare à Whistler pour sa célébrité comme pour son apport esthétique.

    Il convient de rappeler tout d’abord que nous fêtons cette année le centième anniversaire de la mort du peintre, né en 1856. Ses jeunes années de formation sont d’autant plus marquées par la révolution impressionniste que le garçon, né et élevé dans une famille bourgeoise et éduquée (son père est chirurgien et sa mère une musicienne et aquarelliste), voyage fréquemment en Europe – il est d’ailleurs né à Florence. Ses talents sont précoces. En atteste un croquis bluffant de vues montagneuses alors qu’il n’a que 14 ans.

    Sargent fait ses gammes en Italie, comme le montre le magnifique portrait de Rosina Ferrara (Portrait d’une fille de Capri). Cette petite huile sur carton, exposée à Denver, n’est que le premier exemple de ce qui va faire la notoriété du peintre : les portraits, et notamment des portraits de femmes : El Jaleo, La dame à la rose et surtout le stupéfiant et saisissant portait de Madame X (ou Madame Gautreau).

    En Europe, c’est à Paris que le jeune homme s’arrête. Il découvre Le Louvre, côtoie le milieu culturel de la capitale (que l’on pense à Gabriel Fauré qu’il portraitise avec succès), se ballade au jardins du Luxembourg et fréquente les concerts de l’Orchestre Pasdeloup. Il côtoie aussi ses homologues français, dont son ami Claude Monet. 

    Madame X

    D’où vient alors la désaffection chez nous de ce peintre à la fois élégant et sensible ? Peut-être, justement, à ce portrait de Madame X, injustement boudé et moqué lors de sa présentation. Sargent choisit de préférer d’autres horizons : l’Italie, donc, mais aussi l’Espagne (Marie Bulloz Pailleron), le Maroc (Fumée d’ambre), avant une escale en Angleterre. Là, sa peinture subtile se prête parfaitement bien aux scènes de jardins et de genres. Son talent dans le portrait se trouve en plus confirmé (l’étonnant et préraphaélite portrait de l’artiste Ellen Terry en Lady Macbeth). Puis, enfin, les États-Unis où, définitivement, la notoriété de Sargent dans les portraits explose, au point qu’il se plaint de trop en faire. La dernière étape, qui n’est pas la moins étonnante, est son choix de revenir en Europe en pleine Première Guerre Mondiale afin de croquer et de témoigner des ravages du conflit. Il meurt quelques années plus tard, auréolé d’un prestige incroyable – aux États-Unis…    

    Cet ouvrage de Sandrine Andrews est une formidable découverte d’un peintre oublié dans nos latitudes. Un livre richement illustré qui ne pourra que compléter une visite de l’exposition que lui consacre Orsay. 

    Sandrine Andrews, John Singer Sargent, éd. Larousse, 2025, 128 p.
    https://www.editions-larousse.fr/livre/sargent-9782036083684
    https://sandrineandrews.com
    https://www.musee-orsay.fr/fr/agenda/expositions/john-singer-sargent-eblouir-paris
    Exposition au musée d’Osay, Sargent : Les années parisiennes (1874-1884),
    du 23 septembre 2025 au 11 janvier 2026.

    Voir aussi : "Pop-up et arty pop"

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  • Des femmes sans influence

    Jolie découverte que ce roman américain de Jane Smiley, sorti en 2022 et publié en France l’an dernier chez Rivages, sous le titre Un métier dangereux.

    Ce métier dangereux  c’est d'abord celui pratiqué par Eliza Ripple à Monterey en Californie. Nous sommes en 1851. Eliza est prostituée depuis la mort de son mari. Or, paradoxalement, elle vit cette "reconversion" dans un bordel tenu par Madame Parks comme une chance. Son mariage se passait mal. Après avoir été séparé de ses parents, elle était malmenée par son époux, si bien que sa nouvelle vie apparaît en comparaison, et paradoxalement, bien plus douce. Elle rencontre Jean, prostituée comme elle, mais cette fois dans un établissement réservé aux femmes. Les deux femmes deviennent amies au moment où un premier meurtre de prostituée a lieu. Puis un second… Eliza et Jean mènent l’enquête. 

    Les atouts de ce policier

    Ce roman vraiment intéressant même thriller et réflexion sociale, le tout avec deux héroïnes prostituées, très courageuses pour ne rien gâter. Voilà les atouts principaux de ce policier étonnant qui prend le temps de s'écouler, avec singulièrement peu de violences - si l'on excepte la découverte de corps. On est dans un western finalement assez méditatif, tout en restant très réaliste. 

    Jane Smiley ne cache pas que pour ce roman, elle s’est solidement documentée afin de rendre le récit le plus réaliste possible. C’est simple : on se croirait dans la Californie précédant de dix ans la Guerre de Sécession. C’est une Amérique déchirée qui cohabite tant bien que mal, violente et impitoyable envers les gens de couleur et les femmes – car le "métier dangereux", ici, est en réalité celui de "femme".

    Les meurtres sont les enjeux de ce roman qui se termine avec la résolution des crimes, bien sûr. Mais là n’est pas l’essentiel. Ce qui intéresse l’autrice américaine ce sont ces deux héroïnes attachantes et plus particulièrement la condition féminine. La prostitution semble être paradoxalement moins un problème qu’une solution, si l’on pense à la nouvelle liberté dont jouit Eliza. Lorsque Jane Smiley parle des clients de la jeune prostituée, elle le fait avec détachement, sans vulgarité, sans cacher que le danger est quotidien.

    Un métier dangereux refuse les scènes d’action et même l’enquête pointilleuse pour s’attacher aux personnages, à leurs habitudes, aux longues ballades mais aussi aux réflexions sur la place de ces dames dans la société américaine. Souvent cantonnée à des rôles secondaires dans les westerns, la figure de la prostituée devient un personnage particulièrement révélatrice.  

    Jane Smiley, Un métier dangereux, éd. Rivages Poche, 2024, 333 p.
    https://www.payot-rivages.fr/rivages/livre/un-m%C3%A9tier-dangereux-9782743662387

    Voir aussi : "Du froid à la lumière"

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  • Story, next !

    On ne le sait sans doute pas mais Nextory est une importante plateforme de lecture de livres. Elle était cette année encore un partenaire du Festival New Romance qui se tient au Havre du 31 octobre au 2 novembre. Une belle initiative et fort à propos, tant ce genre littéraire, n’en déplaise aux grincheux et grincheuses, est en pleine expansion, et ce peu importe le format de lecture. Les études de consommation menées par l’application européenne de lecture montrent que la romance demeure un des genres les plus consommés par les utilisateurs, représentant 20 % du total des lectures en 2025, avec une nette progression du format audio.

    "Chez Nextory, nous croyons fermement que la lecture permet de s’évader du quotidien, et la romance fait cela très bien. Le Festival New Romance célèbre la passion, aussi bien des lectrices que des autrices, pour ce genre littéraire en plein essor", déclare Hélène Merillon de Nextory.

    Pendant le mois d’octobre, la communauté Nextory a ainsi pu voter pour le Prix de la meilleure romance audio qui sera révélé pendant le festival. Les titres suivants sont nominés cette année pour le Prix Nextory de la meilleure romance audio 2025 : Campus Agency de Lyly Bay, Insomnia de Léa Nemezia, Midnight Kiss d’Acacia Black et Mad Majesty de Delinda Dane.

    Les titres d’autrices françaises comme Delinda Dane ou Morgane Moncomble ont eu un succès tout particulier sur Nextory cette année, mais d’autres phénomènes internationaux, mentionnés à de nombreuses reprises sur BookTok, fonctionnent également très bien, comme on peut le voir avec les titres d’Ana Huang et de Rebecca Yarros qui, cette année encore, font partie du top lecture sur l’application, inspirant une nouvelle génération de lecteurs avec des romances addictives mêlant amour et résilience.
    Résultats des votes très bientôt.

    https://festivalnewromance.com
    https://nextory.com/fr

    Voir aussi : "Qui est Arsène K ?"

    Photo : avec l'aimable autorisation de Nextory

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  • Du froid à la lumière

    Voilà un singulier roman qui nous vient de Corée du Sud et que les éditions Nathan proposent dans sa version française. À noter que la traduction dans notre langue du roman de Soyoung Park est issue de la version américaine. Dommage mais on dira que c'est un choix éditorial.

    Snowglobe, sorti dans son pays il y a cinq ans, a reçu le prestigieux prix Young Adult Changbi X Kkaopage. Destiné à un lectorat adolescent, il suit les aventures de Chobahm, 16 ans, vivant dans un monde post-apocalyptique.

    Guerre mondiale et crise climatique ont plongé la terre dans une ère glaciaire. La majorité de la population doit survivre en travaillant, tels des hamsters, dans de gigantesques usines produisant de l’énergie. La seule évasion possible, c’est la télévision, en particulier des émissions de télé-réalité, créés à Snowglobe, grosse consommatrice d'électricité mais également créatrice d'inégalités. Ce lieu est celui des nantis et il fait rêver l’adolescente. Or, elle est contactée par une mystérieuse femme qui lui propose un contrat : remplacer la jeune star Goh Haeri qui lui ressemble et qui vient de se suicider. Voilà Chobham partie vers le monde de Snowglobe pour remplacer l’actrice, mais sans dévoiler ce secret.

    Tel un k-drama d’un autre genre

    Véritable roman d’aventure qui saura séduire un public adolescent, a fortiori s’il est fan de culture coréenne, Snowglobe n’était pas pour autant mièvre, loin s’en faut. Cette histoire de voyage dans un univers mêle utopie et dystopie mêle enjeux climatiques, réflexions sur les inégalités sociales, condamnation des illusions médiatiques et récit initiatique.

    D’autres thématiques sont abordées : l’identité et la violence, sophistiquée, sournoise et tout aussi cruelle. Chobham se transforme au cours de son récit, grandit et mûrit, tout en découvrant de lourds secrets sur elle et ses origines.  

    Soyoung Park a écrit là un étonnant roman, atypique, aux nombreux personnages, tel un k-drama d’un autre genre, inscrit dans un futur cauchemardesque, avec des adolescentes en aventurières déterminées. Voilà qui devrait convaincre plus d’une jeune lectrice. 

    Soyoung Park, Snowglobe, éd. Nathan, 2025, 368 p.
    https://site.nathan.fr/livres/snowglobe-9782095037710.html

    Voir aussi : "Du style à Gangnam"

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  • Lou Andreas-Salomé féministe

    Au milieu de la vaste littérature féministe, le nom de Lou Andreas-Salomé n’est a priori pas le premier que l’on a en tête. Pourtant, la femme de lettres et psychanalyste (l’une des premières !), dont la relation avec Nietzsche est restée à la fois ténébreuse et légendaire, a laissé une œuvre solide, entre romans, correspondance, une autobiographie mais aussi des essais psychanalytiques.

    Justement, parlons d’essais, et plus particulièrement de celui-ci, L’humanité de la femme, republié cette année aux éditions de la Reine Rouge. En 1899, l’autrice proposait ce court texte, au sous-titre éloquent, Ébauche d’un problème. D’emblée, l’intellectuelle germano-russe (elle est née à Saint-Pétersbourg) prenait à bras le corps un sujet qui la concernait : celui de la place des femmes dans le monde.

    Frederika Abbate préface cet essai à la fois moderne et d’une grande vivacité et souligne que l’écrivaine et scientifique "suit le courant de son époque (…) en s’appuyant sur des données scientifiques et biologiques". C’est paradoxalement, de la part de cette scientifique reconnue, la faiblesse de cet essai ponctué de passages poétiques autour des caractères féminins et masculins. "Le corps est naturel", commente Frederika Abbate pour justifier la présence de ces pages sur la biologie que la première édition avait pris soin d’écarter.  

    Fulgurances

    L’absence de chapitre laisse entendre que Lou Andreas-Salomé a laissé ses fulgurances jaillir, non sans passions ni enthousiasme. Cela donne un livre finalement intéressant en ce qu’il donne à lire les idées d’une intellectuelle européenne parlant de ses contemporaines et s’interrogeant sur les moyens de leur émancipation, sans pour autant les trahir dans leur être. C’est aussi un hommage à ses sœurs, pour leur "créativité", leur "rythme vital", leur "bonté" et leur "essence intime". Que la femme doive imiter l’homme lui paraît tout autant un contresens. À elles de trouver leur place.

    Lou Andreas-Salomé s’interroge plus qu’elle ne donne des réponses à cette émancipation féminine voulue. Le lecteur et la lectrice sera frappé par cette observation pleine de bon sens, lorsqu’elle signale que l’expression "Comme tu es féminine !" est beaucoup plus typique – et caricaturale – que "Comme tu es masculin !" - expression qui n'est, du reste, jamais utilisé... Le livre, rappelons-le, a été écrit en 1899.

    Au final, on ne trouvera pas dans ce court essai un plaidoyer ou un manifeste féministe mais plutôt les réflexions d’une des plus grandes intellectuelles européennes du début du XXe siècle sur un sujet plus que jamais d’actualité.  

    Lou Andreas-Salomé, L'humanité de la femme,
    préface de Frederika Abbate, éd. de la Reine Rouge, 2025, 80 p.

    https://frederika-abbate.com/lhumanite-de-la-femme-de-lou-andreas-salome

    Voir aussi : "Évangile underground"

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  • Caca, boudin, et cetera

    Voilà un sujet tabou. Et combien ! Et pourtant, ce sujet est universel. "On fait tous caca", comme le chantait malicieusement Giedré. Voilà que l'auteur et illustrateur Mathis s’attaque à son tour au sujet.

    L’objet est ce livre illustré destiné d'abord aux enfants, Merveilleux caca (éd. La Doux). L’auteur et illustrateur aborde le sujet par tous les bouts : de sa formation via sa digestion jusqu’à son recyclage et son retour à la nature.

    Mathis traite des formes du caca, de son vocabulaire, des animaux et leurs excréments ou des "cacas étonnants".

    Lecture faite, nos matières fécales n’auront (presque) plus de secret, même pour les adultes. Et tout porte à croire que les enfants passeront une excellent lecture. Bravo.

    Mathis, Merveilleux caca, éd. La Doux, 2025, 20 p.
    https://www.editionsladoux.com/livres/merveilleux-caca
    https://www.instagram.com/mathis.auteur.illustrateur

    Voir aussi : "  "

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