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  • Cherche communicateur Star Trek, neuf ou peu servi, pas sérieux s'abstenir

    Spotern : Voilà un site qui devrait fortement intéresser pléthore de professionnels mais aussi de fans, nourris et marqués par des œuvres cultes telles que Star Wars, Harry Potter, Le Prisonnier ou Le Seigneur des Anneaux.

    Disons-le d'emblée : limiter Spotern à une plate-forme pour fanbase est limitatif. En réalité, ce site mi-communautaire mi-commercial pourra être utile à quiconque voudra faire sensation auprès de ses amis, ses collègues ou encore sa famille, et tout passionné désireux de s'offrir un accessoire ou vêtement légendaire.

    L'univers de Spotern est celui de la télévision ou du cinéma. Vous rêvez de porter la veste en cuir d'Han Solo dans l'épisode VII de Star Wars ? Le site vous conduira vers la boutique en ligne Sky Seller qui propose une réplique vendue pour la modique somme de 168 $. Envie de vous replonger dans Autant en Emporte le Vent ? Vous pouvez vous offrir pour 44 $, chez Museum Replica, le "chapeau barbecue" de Scarlett O'Hara. Plus proche de nous, les fameux gants en cuir de Ryan Gosling dans Drive vous coûteront 44,50 £ chez Woords of Shropshire. Fans de Star Trek, la réplique du mythique communicateur – en Bluetooth – vous reviendra pour la bagatelle somme de 149,50 $ sur le site de Shop Star Trek ou 52,56 $ chez Amazon : avec ça, les les possesseurs du dernier iPhone pourront se rhabiller.

    Et si vous cherchez désespéramment la toupie d'Inception, une réplique de la bague de Gatsby / Leonoardo di Caprio, le blouson de Marty McFly (Retour vers le Futur) ou une copie du globe terrestre dans Le Dictateur, vous pouvez encore faire appel à la communauté de Spotern. Le site promet d'être une caverne d'Ali Baba pour fans de séries autant que pour accessoiristes, stylistes, cinéphiles ou cosplayers de tout poil.

    Grâce à un système participatif, les membres de la communauté peuvent créer un "spot" afin de signaler le site marchand vers lequel un objet culte peut être acheté – avec une commission à la clé.

    Mieux que Le Bon Coin, Spotern promet d'être le site des aficionados de tout poil. Au fait, qui a un communicateur Star Trek chez lui ?

    http://www.spotern.com

  • Fishbach, jamais rien vu d'aussi mortel

    Je vous préviens, Fishbach ne va pas vous laisser indemne. Son premier EP éponyme, sorti il y a un peu plus d'un an, est un mélange de d’électro-rock nerveux et de pop survitaminée. Dans la grande veine de ses aîné(e)s des années 80, l'artiste originaire de Charleville-Mézières ne craint pas de saturer ses titres de guitares saturées et de laisser sa voix puissante se noyer dans des torrents de synthétiseurs, tel le chant amoureux, sombre et gothique Tu vas vibrer : "Tu vas vibrer / comme un chien dans une caisse".

    La jeune chanteuse, que certains comparent déjà, pour son énergie déployée, à Catherine Ringer - certains ont même cité Jeanne Mas - pioche dans la new wave, ce mouvement musical que l'on pensait à tort disparu corps et âme depuis la fin des années 80.

    La musicienne a un talent indicible pour construire des morceaux à la mélodie imparable, à l'image de Mortel : "Jamais rien vu d'aussi mortel que ces tirs au hasard / Je viendrai demain aux nouvelles à la lueur du phare."

    Béton mouillé a une complexité follement séduisante : une ligne mélodique joliment travaillée et une architecture musicale faisant se croiser des chœurs vaporeux, la voix androgyne de la chanteuse, des boîtes à rythme sèches et puissantes et des synthétiseurs aux sonorités 80's.

    Reparlons années 80, justement, avec cette reprise hallucinée d'un titre de Bernard Lavilliers, Night Bird – intitulé, pour l'occasion, Night Bird (Petit Monstre). Le talk-over (parlé-chanté) dans le morceau original (voir le clip de Bernard Lavilliers sur ce lien) laisse place chez Fishbach à de l'électro-pop dans la droite lignée du poème mélodique et psychédélique de l'auteur d'Idées noires. Le Night Bird de Fishbach s'affranchit du texte d'origine aux multiples méandres ("Petit monstre pourquoi m'as-tu aimé / Je t'ai cherchée sans le savoir, / Je t'ai trouvée sans le vouloir, / Le sang est beau lorsque il est frais / Je connais la nuit de ta mort...") mais propose la même lecture musicale brute et sombre. Lavilliers peut se féliciter d'avoir été une telle source d'inspiration.

    Il semblerait que Fishbach prenne une autre dimension avec son prochain album, À ta Merci, qui sortira le 27 janvier prochain. En attendant, le premier titre, Y crois-tu ?, s'annonce déjà comme un tube en devenir, aux accents rimbaldiens : "Je t'ai vu t'avais l'air de plaire / Je t'ai bu la nuit dans la mer / Tu n'as vu en somme / Que de beaux ébats / Le reste tu t'en cognes." La native de Charleville-Mézières est plus que jamais à suivre. Dans la suite de ce nouveau disque, elle sera en concert à la Cigale le 14 mars prochain.

    Fishbach, Fishbach, EP, Entreprise, 2015
    Fishbach, À ta Merci, Entreprise/Sony Music, 2016
    http://ffishbach.tumblr.com

  • Réponds-moi

    Laurent Galandon, au scénario, et Dominique Mermoux, pour le dessin, signent une BD engagée en cette période de commémoration, deux ans après l'attentat contre Charlie Hebdo. Les auteurs s'intéressent à un aspect oublié du terrorisme. On sait que Daesh recrute essentiellement en draguant des jeunes gens, garçons ou filles, et parfois des adolescents mineurs. Mais que se passe-t-il dans les familles de ces fraîchement convertis au djihad ?

    L'Appel raconte l'histoire d'un garçon ordinaire, Benoît, parti du jour au lendemain en Turquie pour répondre à l'appel de l'organisation terroriste Daesh. Sa mère, Cécile, tente à la fois de le faire revenir avec elle mais aussi de comprendre ses motivations (le garçon n'a pas reçu d'éducation religieuse chez lui). Cette petite femme pugnace et courageuse s'aperçoit, au fur et à mesure d'une enquête qu'elle mène seule, qu'il s'est passé un événement traumatisant pour l'adolescent que personne n'avait su détecter.

    Cette BD suit le parcours d'une maman déboussolée. Tout en refusant le moindre pathos, L'Appel fait figure de témoignage pour que l'on n'oublie pas que derrière de jeunes convertis aveuglés, il y a aussi des parents déboussolés.  

    Laurent Galandon et Dominique Mermoux, L'Appel, éd. Glénat, 2016, 124 p. 

  • Quand la science-fiction chinoise s’éveillera

    Je sais ce que vous allez dire : s'inspirer, pour le titre de cette chronique, de l’ouvrage d’Alain Peyreffite, Quand la Chine s’éveillera... le monde tremblera, est facile. Pourtant, cette accroche illustre parfaitement la "longue marche" de la république sino-communiste pour s’installer dans des domaines où elle était jusque-là absente, sinon invisible. Et parmi ces domaines, il y a la science-fiction. À bien y réfléchir, quoi d'étonnant dans un pays où la conquête spatiale est devenue depuis quelques années l'une des priorités du pays de Mao ?

    Un roman illustre cette intrusion dans la SF. En publiant le premier tome de sa saga Le Problème à trois Corps, le romancier Liu Cixin ne se contente pas de rafler une pléthore de récompenses (les Nebula Awards ou Xing yun, et surtout le Prix Hugo) : il donne à la science-fiction chinoise une reconnaissance mondiale et contribue à renouveler ce genre. L’auteur n’en est pas à son coup d’essai. En 1989, en pleine révolution avortée – et sanglante – de Tien-an-men, Cixin avait écrit Chine 2185, roman cyberpunk chinois interdit mais distribué sous le manteau. La revue spécialisée Perspectives chinoises, dans un numéro consacré à la science-fiction chinoise (Fictions utopiques et dystopiques en Chine contemporaine, 2015), y voit un ouvrage fondateur, à la fois engagé, inventif et provocateur, "au carrefour du roman politique fantastique et de la science-fiction." Le premier tome du Problème à trois Corps prend avec un contre-pied passionnant la question de la survie planétaire : dans une galaxie lointaine, la civilisation trisolarienne vit ses derniers temps. Elle met en place un plan pour venir coloniser une planète habitable, la terre. L’engouement pour ce cycle en trois volumes a secoué le petit milieu de la SF et promet de ne pas retomber car une adaptation cinéma est déjà en préparation.

    Justement, parlons ciné et SF. Le numéro de décembre 2016 de Mad Movies, le magazine spécialiste du cinéma fantastique, présente un dossier éloquent sur l'interventionnisme et l'influence de la Chine à Hollywood, y compris dans le domaine du cinéma fantastique et dans la science-fiction. Le journaliste Alexandre Poncet parle des enjeux économiques énormes comme des règles que les décideurs chinois imposent aux blockbusters. Les créateurs du Ghostbusters version 2016 ont appris à leur dépend qu'on ne met pas impunément en scène des fantômes dans le pays de Confucius. De même, le comité de censure communiste a passé à la moulinette des superproductions comme Suicide Squad ou Terminator Genesys. Les producteurs américains ou européens font le dos rond face à un pays au marché gigantesque et au pouvoir économique indéniable. Mad Movies cite par exemple le rachat par le groupe chinois CIH de 75 % des parts de Framestone, spécialiste des trucages (Gravity, Harry Potter ou Les Gardiens de la Galaxie). En 2016, Wanda Group a acquis pour 3,5 milliards de dollars Legendary Entertainment, producteur de Pacific Rim, Jurrasic World ou encore la dernière trilogie Batman. Quant à Marvel, il fait les yeux doux au public chinois en lui offrant une version longue d'Iron Man 3 – agrémentée d'une séquence en mandarin. Serions-nous dans une époque charnière ? On peut sans doute le penser : après "les premiers flirts" et la phase d'interventionnisme économique, la Chine pourrait bien jouer des coudes pour imposer sa griffe dans la SF – et le cinéma en général. Le film le plus cher du cinéma chinois, La Grande Muraille, avec Matt Damon dans le rôle principal, sort d'ailleurs en ce moment. Dans la science-fiction, la production n'en est qu'à de timides débuts. Fin 2016, est sorti Mad Shelia, furieusement pompé sur le tout dernier Mad Max. Un frémissement qui pourrait être annonciateur d'autres productions.

    Mais l'autre audace de la SF chinoise pourrait bien venir d'un autre domaine : l'Internet. L'un des succès les plus étonnants est l'auteur à succès Tang Jia San Shao (Zhang Wei, pour l'état civil), qui a reçu le coup de force de devenir millionnaire grâce à la publication sur le net de ses romans de fantasy. Son secret ? Vendre les droits de ses créations et de ses contenus (un concept chinois inédit, l'IP) pour le cinéma, la télévision ou le gaming. Les revenus directs de la consultation en ligne de ses œuvres ne représentent que 2 à 3 % de ses revenus. Mais la stratégie juridico-artistique de cet auteur de 35 ans lui permet aujourd'hui de drainer autant de revenus qu'un Stephen King ou qu'un George RR Martin, excusez du peu ! Et voilà l'ambitieux écrivain en ligne, auteur d'œuvres à succès dans son pays (Douluo Dalu ou Child of Light, quasi inconnues en Europe) rêvant de bâtir un empire à la Disney. Rien que ça ! En attendant, Tang Jia San Shao est le visage de cette littérature en ligne, souple, populaire, interactive mais aussi parfois frustrante. L'écrivain chinois admet en effet que beaucoup de romans proposés sur Internet sont des œuvres incomplètes. Tang Jia San Shao ne cache toutefois  pas sa satisfaction d'avoir su faire de sa passion pour l'écriture un tremplin qui pourrait l'amener loin. Lorsque la science-fiction et la fantasy chinoise s'éveilleront, celui-ci pourrait bien en être l'une des figures de proue.

    SinoSF, blog consacré à la science-fiction chinoise
    Liu Cixin, Le Problème à trois Corps, éd. Actes Sud, 2016
    Brice Pedroletti, "Premier du genre", in Le Monde, 11 novembre 2016
    "Mad in China", in Mad Movies, décembre 2016
    Amy Qin, "Making Online Literature Pay Big in ChinaMaking Online Literature Pay Big in China", in New York Times, 11 novembre 2016
    Wuxiaworld.com

  • Le top 10 de Bla Bla Blog pour 2016

    Comme l'an dernier, Bla Bla Blog vous présente le bilan 2016, après 208 articles publiés. Littérature, télévision, cinéma, musiques, expositions, bande dessinée, philosophie ou histoire : quelles ont été les publications les plus populaires et les plus marquantes de cette année ? Le bloggeur vous dit tout, sous forme d'un top 10.

     10  Dans l'enfer du Taj Mahal

    Le seul article consacré au cinéma pour ce Top 10 vient d'un film totalement inattendu, un authentique coup de cœur. Taj Mahal, de Nicolas Saada, avec Stacy Martin dans le rôle principal, mérite amplement cette place pour un petit bijou hitchkockien, qui est aussi un drame contemporain consacré au terrorisme. 

    Extrait
    "Beaucoup d’entre nous sont passés à côté de Taj Mahal, sorti il y a un an peu après les attentats du 13 novembre, et qui mérite de figurer parmi les fleurons du suspense français...

    Aucune star pour le deuxième film de Nicolas Saada, auteur du remarqué Espion(s), aucun grand moyen et un film tourné ni en France ni aux États-Unis mais en Inde, une intrigue sèche comme un coup de trique et un sujet d’actualité – le terrorisme – traité avec minimalisme."
    La suite ici... 

     9  Aurélie Dubois unmakes sex

    Aurélie Dubois est une artiste à suivre absolument. "L'artiste de garde" exposait en avril au salon "Salo IV" et y présentait en avril son oeuvre-phare, Mes tresses s'amusent. Ce dessin représente la quintessence d'une artiste qui a fait du sexe et du fantasme son terrain de recherche.

    Extrait
    "Qui es-tu pour ne pas te reconnaître ?" annonce le site Internet d’Aurélie Dubois. La citation de Daniel Androvski, psychanalyste et écrivain, annonce la couleur : les œuvres qui sont proposées par l’artiste risquent d’en dérouter plus d’un et nous tendre un miroir dérangeant sur le corps, le désir, le fantasme et le sexe. Une démarche revendiquée par Aurélie Dubois, "artiste de garde", qui affirme ceci : "Je considère que je ne fais que traduire la météo des pulsions."
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     8  Une fleur pour l'Orage nu

    Le focus sur Fleur Offwood, une musicienne douée - très douée, même – n'est pas passé inaperçu. Cet article fait sait aussi écho à un concours de NoMadMusic dans le cadre de Normandie Impressionniste dont il sera question plus loin. Fleur Offwood est une découverte de ce label et gageons que l'artiste a une longue arrière devant elle.

    Extrait
    "En janvier dernier, le prix du jury a été décerné à Fleur O., alias Fleur Offwood (Fleur Dupleich pour l'état civil), pour une création originale de 2:17, L’Orage nu.
    La jeune musicienne a fait le choix d’une composition audacieuse, offrant une pièce de musique de chambre contemporaine que le Kronos Quartet n’aurait pas renié : les leitmotivs entêtants, inquiétants et teintés de naturalisme (l’auditeur peut être transporté à la campagne en été, un jour d’orage) semblent faire le pont entre le sérialisme viennois du début du XXe siècle (Schoenberg, Berg et Webern) et le courant répétitif américain, une influence que la musicienne revendique en faisant référence au compositeur contemporain Steve Reich.

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     7  Mes hommes 

    Nathalie Cougny a été une des belles découvertes de cette année 2016. Cela a commencé par son exposition "En Corps !" au Julia le 23 janvier, à l'occasion de la sortie de son roman Amour et Confusions... Cette artiste engagée et touchante méritait bien plusieurs articles sur Bla Bla Blog.

    Extrait
    "Amour et Confusions... : le titre du dernier livre de Nathalie Cougny pourrait faire passer son dernier livre pour un roman sentimental convenu. Ceux qui suivent l'auteure de cette autofiction savent que cela serait très mal la connaître.
    C'est hors des sentiers battus que Nathalie Cougny, peintre, écrivain et femme engagée, entraîne le lecteur – qui est tutoyé, tel un ami et confident – dans une série d'aventures amoureuses. La narratrice, Aurore, nous parle de sa soif d'émancipation amoureuse, de sa recherche de l'amour et de ses hommes.
    Le roman commence par une fuite et une émancipation : un soir, une femme quitte son mari pour rejoindre son amant. Aurore tire ainsi un trait sur son passé, sans pour autant entamer une nouvelle histoire "sérieuse" car cette relation restera éphémère. Elle le sait. Après cet homme, elle en rencontrera d'autres, tous différents, tous marqués par des souffrances parfois indicibles, tous aimants aussi, à leur manière. Faut-il choisir entre eux ?
    "
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     6  Bouées, sardines et jolies poupées

    Le hasard peut offrir des découvertes inespérées. Prenez Patricia LM : c’est dans le cadre d’un séjour estival que le bloggeur est tombé sur sa discrète galerie à Concarneau. Retenez l’adresse : elle se situe au coin de la rue Laënnec et de la rue Dumont D'Urville, à quelques centaines de mètres de la corniche. Un air marin pour une artiste qui faits se rencontrer le folklore breton (filets de pêche, boîtes de sardines, bouées), la photographie et le pop-art. Patricia LM est à découvrir absolument si vos pas vous amènent dans le Finistère sud.

    Extrait 
    "Patricia LM retravaille de la même manière ses modèles féminins. L'artiste a pris le parti de les photographier en gros plan, s’intéressant aux jambes, aux pieds ou aux bustes. Les corps et les vêtements (dont une série sur les jeans) sont mis en valeur avec d’autant plus de respect que les clichés sont là aussi retravaillées et rehaussés de couleurs chaleureuses. Le bleu pastel, le gris velouté et le rose délicat se répondent, au service de photographies qui nous parlent d’intimité, de pudeur, de séduction ou de rendez-vous amoureux secrets dans des lieux interlopes."
    L’atelier de Patricia LM propose, outre les dessins au format à l’italienne de pin-up, d’autres créations étonnantes et qui ne sont pas à manquer."
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     5  Annulation du Carmen de la Fabrique Opéra de Toulouse

    L’invité surprise de ce Top 10 est un article sur un événement – qui n’a pas eu lieu ! La Fabrique Opéra de Toulouse préparait pour le mois de mai dernier un Carmen, un projet de spectacle dont Bla Bla Blog s’était fait l’écho quelques mois plus tôt. L’annulation n’a pas été sans controverse, les organisateurs toulousains s'estimant lâchés financièrement par l'association nationale qui, de son côté, se défend et plaide le non-respect de leur partenariat. Il n’est que dommageable que dans l’histoire ce soit les bénévoles (en majorité des lycéens) qui aient été les victimes de ce couac. Une cinquième place, donc, que nous aurions préféré ne pas voir ici.

    Extrait 
    "Les 3, 4, 8 et 9 mai 2016 le Zénith de Toulouse devait accueillir pour la première fois Carmen par La Fabrique Opéra Toulouse.
    M
    alheureusement, les organisateurs toulousains sont dans l’obligation d’annuler pour des raisons économiques le spectacle à la suite de la décision de La Fabrique Opéra nationale de rompre unilatéralement la convention qui les unissait depuis 2015."
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     4  Mell, on "Danse" ou on déprime ?

    Mell est une musicienne, et une musicienne vachement douée. La Lorraine a posé ses valises au Canada et poursuit une carrière qui a séduit Bla Bla Blog comme ses lecteurs. Son sixième album est sorti en fin d’année. C’est l’occasion de découvrir une artiste pleine de promesse aux influences pop, rock et électro tous azimuts.

    Extrait
    "Mell puise aussi avec énergie dans les années 80 pour des chansons punk-rock coup de poing et enlevées. Hey, Mort de rire et Danse c’est The Clash ressuscité et dopé à l’électro par une musicienne qui n’a pas froid aux yeux. Mell carbure à la new wave dans Au cinéma, transportant l’auditeur dans une salle obscure pour une idylle sucrée et éphémère : "Emmène-moi au cinéma / Que je puisse te toucher dans le noir / Comme si c’était la première fois / Je tremblerai / Tu souriras" : injection de nostalgie garantie.
    Le titre de l’album parle de déprime. Disons, pour être juste, que c’est vers la mélancolie et la nostalgie que penche la majorité des titres. C’est She said, ballade électro, Mon enterrement, une mélodie folk à l’ironie mordante, ou encore Tes yeux verts, titre folk lumineux et minimaliste : "Dans tes yeux clairs / J’ai vu la mer / Dans tes yeux verts / J’ai vu l’enfer… / Non je n’ai pas peur des tempêtes."
    Où te caches-tu ? penche du côté de Nick Drake : "Où te caches-tu mon amour / Dans quel pays / Dans quel faubourg". Cette ballade folk, sur le thème de l’amour et de l’identité, est savamment mise en relief par petites touches, sans dénaturer une mélodie simple, une voix délicatement posée et une guitare sèche lofi."
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     3  Normandie Impressionniste

    D’avril à août 2016, Bla Bla Blog a consacré un dossier de 11 articles sur le Festival Normandie Impressionniste qui se déroulait du 16 avril au 26 septembre. Il était impossible de parler des 800 manifestations proposées. Le focus a été fait sur les événements les plus marquants : l’exposition "Scènes de la vie impressionniste" au Musée des Beaux-Arts de Rouen, les rétrospectives sur Eugène Boudin (MuMa, Le Havre), celle du peintre John Batho (Musée de Normandie - Château de Caen) et la découverte en France du Norvégien Fritz Thaulow. Bla Bla Blog s’est également intéressé à des initiatives plus particulières : Bill Viola à Yvetot, le partenariat de la SNCF et de Normandie Impressionniste, le concours de NoMadMusic au sujet de la Sonate de Vinteuil de Marcel Proust, la vidéo Éclipse de Thibault Jehanne et un focus sur Rineke Dijkstra,une des artistes invitées par la Frac Haute-Normandie pour l’exposition "Portrait de l'artiste en Alter" à Sotteville-lès-Rouen.

    Extrait
    "La 3e édition de Normandie impressionniste revient à partir de ce week-end, et jusqu’à la fin 2016. Comme en 2011 et 2013, la Normandie rend hommage et célèbre l’impressionnisme à travers 800 manifestations réparties sur autant de sites. Signalons que pour la première fois, l’essaimage territorial de Normandie Impressionniste se calque sur la nouvelle grande région Normandie.
    Le thème choisi par le festival est celui du portrait qui est décliné autour d’expositions, de spectacles vivants, de créations contemporaines, de danses, de concerts, de pièces de théâtre, d’opéras, de colloques ou de guinguettes.

    L’impressionnisme a été un mouvement pictural révolutionnaire, admiré autant que décrié au XIXe siècle, et dont les apports dans le monde de l’art ont été incommensurables. Erick Orsenna, président du Conseil Scientifique du festival Normandie Impressionniste, rappelle que les peintres impressionnistes ont eu à cœur le goût de l’innovation (le travail sur les couleurs, sur lumière, sur le travail en plein-air plutôt qu’en atelier…), au cours d’une période foisonnante et tournée vers les révolutions (politiques, sociales, culturelles, artistiques ou industrielles. "Ils ont révolutionné la peinture et ouvert la voie à toutes les audaces. Quel encouragement pour les artistes d’aujourd’hui, pour tous les artistes !" dit Erik Orsenna."
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     2  Alex Varenne et le premier salon de la littérature érotique 

    La deuxième place de ce podium revient à un double événement : l'exposition Alex Varenne à la galerie Art en Transe Gallery et le premier salon de la littérature érotique qui s'y tenait à cette occasion (le 23 novembre 2016). Bla Bla Blog était partenaire de ces deux manifestations. Présenter la peinture d'Alex Varenne (et ses Strip Art) a été aussi l'occasion de parler de son œuvre de dessinateur et de son apport à la BD érotique. Le salon ad hoc était à la fois une parenthèse naturelle à l'exposition Strip Art et un coup de projecteur porté à une littérature audacieuse, dans tous les sens du terme.

    Extrait
    "Dans le cadre de l’exposition "Strip Art" consacrée à la peinture d’Alex Varenne, avait lieu à la galerie Art en Transe Gallery, ce samedi 26 novembre, le premier salon de la littérature érotique. Bla Bla Blog était d'ailleurs partenaire de cet événement.
    C’est dans ce lieu cosy que Flore Cherry, créatrice et animatrice des Écrits Polissons, avait invité la fine fleur de ce genre littéraire, souvent considéré avec dédain, pour ne pas dire pudibonderie. Or, ce samedi, le public se serrait en nombre dans la galerie Art en Transe Gallery, entouré des toiles d’Alex Varenne. Ah, si ses modèles avaient pu parler ! Et bien, s’ils avaient pu parler, ils auraient pu dire bien des choses en somme."
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     1  Alka

    Ce n'est pas un mais plusieurs articles qui méritent la première place de ce top 10 en 2016. La comédienne, mannequin et chanteuse Alka Balbir fait feu de tout bois depuis trois ans. Sur Bla Bla Blog, nous aimons Alka, une des premières chanteuses chroniquées sur ce site pour son disque La première Fois, écrit par Benjamin Biolay. 2016 a vu Alka Balbir sur grand écran (Gaz de France, avec Philippe Katerine dans le rôle principal) avant que l'artiste ne se lance dans plusieurs concerts, annonciateurs, n'en doutons pas, de futures réalisations musicales. Comptez sur Bla Bla Blog pour vous en parler.

    Extrait
    "Alka Balbir a figuré parmi les premiers artistes que j'ai chroniqués sur ce blog en raison de son premier disque, La Première Fois produit par Benjamin Biolay ("Suprême Alka"). Il me paraissait logique de produire un nouveau billet pour signaler sa présence dans la comédie Gaz de France, réalisée par Benoît Forgeard.
    Philippe Katerine est en première ligne dans le rôle d'un Président de la République impopulaire (Tiens, ça vous rappelle quelque chose?) et tentant de remonter dans les sondages grâce à quelques conseillers aussi interlopes. Alka Balbir fait partie de ce casting.
    Gaz de France est présentée comme une fable absurde et intelligente : "Avec une étonnante économie de moyens, un décor minimaliste et une poignée d'acteurs talentueux (...), le cinéaste nous enferme dans un étrange huis clos. En ligne de mire, la politique vidée de son sens et la mainmise de la communication... Dans ce décorticage très caustique du théâtre politicien et de ses coulisses, il donne à voir la peur de la guerre et du chaos, le chacun pour soi" nous apprend Télérama."
    La suite ici...

    Le bloggeur mentionnera enfin deux publications déjà anciennes, mais qui continuent à être consultés régulièrement : le dossier "Montargis la Chinoise", consacré à la naissance à Montargis de la Chine communiste au début du XXe siècle et "Lectures au bout de la nuit" sur l'émission maintenant culte Voyages au bout de la Nuit.