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  • On a failli assassiner JFK

    Stephen King, on le sait, est implacable s’agissant des adaptations de ses romans. Peu de films ont reçu la bénédiction du maître du suspense. Pensez ! Même le Shining de Stankey Kubrick, tout auréolé de son statut de chef d’œuvre, n’a pas réussi à convaincre le romancier américain qui a été jusqu’à tourner "sa" version pour petit écran, aussi pompeuse et peu convaincante que l’autre était ambitieuse et audacieuse.

    Il y a trois ans, était produite Under The Dome, une adaptation en série télé d’un autre de ses pavés, Dôme. Une demie-réussite ou un demi-échec, comme on veut. Mais en tout cas, la preuve était faite que ce genre audiovisuelle semble aller comme un gant aux versions filmées de Stephen King.

    La série 22.11.63, tirée du roman du même nom – et actuellement diffusée sur Canal – va dans le même sens. L’auteur de Dolores Claiborne en est d’ailleurs co-producteur avec JJ Abrams et James Franco. James Franco, justement, joue le rôle principal, celui de Jake Epping, un obscur professeur propulsé au début des années 60 afin d’empêcher l’assassinat de John Fitzgerald Kennedy, le 22 novembre 1963. Il entreprend une aventure fantastique et dangereuse dans le temps pour contrecarrer le passé. Mais le passé est retors et pourrait bien se venger.

    Il est visible que le romancier américain a suivi avec soin l’adaptation de son roman. Le respect à l’histoire est là, tout comme l’esprit du livre : une plongée dans l’Amérique profonde mais aussi dans une époque filmée avec nostalgie – lorsque le rêve ne se transforme pas en cauchemar. Comme le dit un personnage de 22.11.63, "Si tu veux faire un truc qui emmerde le passé, le passé aussi viendra t’emmerder."

    Stephen King, 22/11/63, éd. Albin Michel, 2014, 1056 p.
    22.11.63, série de Kevin Mc Donald, avec James Franco, Sarah Gadon,
    Chris Cooper et Daniel Webber, saison 1, 8 épisodes, 2016,
    en ce moment sur Canal

  • La vie et les deux morts de Louis Althusser

    Le 16 novembre 1980, le nom du philosophe Louis Althusser rejoignait la colonne des faits divers. Le brillant intellectuel de la rue d’Ulm, maniaco-dépressif et, ce jour-là, dans un état de démence, étrangla sa compagne Hélène Rytmann. Reconnu irresponsable de ses actes, Louis Althusser passa les dix dernières années de sa vie en traitement, avec interdiction de s’exprimer publiquement. L'affaire judiciaire se conclua par une première mort symbolique du philosophe, avant son décès le 22 octobre 1990.

    Étonnamment, le documentaire de Bruno Oliveira, L’Aventure Althusser, visible en replay sur Arte pour encore quelques jours, s’attarde peu sur cet homicide – ou ce "suicide altruiste" comme il a été dit non sans un certain cynisme. Ce qui intéresse le réalisateur c'est le parcours philosophique et politique d’un des intellectuels français les plus brillants de la deuxième moitié du XXe siècle.

    La carrière de Louis Althusser est intimement liée à celle du communisme qu’il épousa, en adhérant au PCF, jusqu’à en devenir une figure importante. Ne rêvait-il pas d’en devenir son idéologue, comme le rappelle le film de Bruno Oliveira ?

    L’Aventure Althusser retrace le cheminent philosophique de celui qui va relire en profondeur l’œuvre de Marx, et en particulier Le Capital, grâce à un groupe de recherche de l’École Normale Supérieure. Les travaux d’Althusser et de ses élèves vont avoir une influence majeure sur l'histoire de la pensée. Ils contribuent à dépoussiérer le marxisme et le remettre au centre des débats idéologiques. Nous sommes dans les années 60. Après le décès de Staline, Khrouchtchev a procédé à une condamnation virulente de son prédécesseur. En Chine, Mao est le centre d’intérêt d’une partie de la jeunesse européenne, passionnée par une révolution communiste menée tambour battant et avec les escès que l'on connaît : "Pendant la dictature bourgeoise, la bourgeoisie a obligé les travailleurs a ramer dans un certain sens. Maintenant, nous obligerons tout le monde, pas seulement les travailleur, mais aussi leurs adversaires, à ramer dans un autre sens. C’est ça, la dictature du prolétariat" comme l'a affirmé Louis Althusser.

    L'auteur de Pour Marx se fait le chantre d’un nouveau communisme, après les règnes violents de ces "philosophes froids" qu’ont été Lénine ou Staline. Or, mai 68 voit le succès des concepts marxistes "marcher contre lui" ! Les témoignages des élèves d’Althusser comme de ses amis sont un rappel du rendez-vous manqué de cette année révolutionnaire. La voix de Louis Althusser est singulièrement absente. Il est vrai que l’homme est déjà malade, sujet de troubles maniaco-dépressifs à répétition qu’une frise chronologique éloquente vient rappeler dans le documentaire.

    Ce film sur Louis Althusser est certes insuffisant pour embrasser une carrière philosophique majeure. L’homicide d’Hélène Rytmann reste pudiquement en arrière-plan (pas un mot notamment sur son essai autobiographique posthume L'Avenir dure longtemps, 1992). De même, sa relation sentimentale avec sa traductrice italienne Francesca est seulement dévoilée. Sans doute, y aurait-il matière à faire un second film sur la vie personnelle d'Althusser pour comprendre les motivations d'un meurtre épouvantable. Cependant, le film de Bruno Oliveira reste une passionnante découverte ou redécouverte d’un philosophe majeur du XXe siècle, dont les idées semblent reprendre de la vigueur depuis une dizaine d'années.

    Bruno Oliveira, L’Aventure Althusser, 2016, 60 mn, sur Arte, en replay en ce moment

  • Charlène Desfougeres, une fille au pouvoir

    Charlène Desfougeres est une jeune illustratrice française installée à Paris.

    Les illustrations douces et un peu folles de Charlène Desfougeres mettent en scène des personnages loufoques, dans des mises en scène atypiques. La jeune Parisienne crée des images que l’on a envie de retrouver chez soi pour se transporter chaque jour dans des univers beaux et intrigants.

    En ce week-end d'élection de Donald Trump, quelle meilleure illustration que celle faite pour Les Nanas d'Paname ? Des icônes détournées de l'Amérique et un appel au girl power par une fille qui n'a pas froid aux yeux.

    Charlène Desfougeres, chez galerie WAIT
    Site de Charlène Desfougeres

    © Charlène Desfougeres

  • Résurrection d'un manga

    C1 BR La Tour au-dela╠Ç des Nuages.jpgLa Tour au-delà des Nuages de Makoto Shinkai sort en ce moment en DVD en France.

    1974. Le Japon est divisé en deux. Si l’île d’Hokkaido est occupée par l’Union, le reste du pays est allié aux États-Unis. Une tour, dont le sommet se perd dans les cieux, est alors construite par l’Union. Deux amis, Hiroki et Takuya, rénovent un avion afin de réaliser leur rêve : atteindre le sommet de la tour au-delà des nuages. Une fille mystérieuse prénommée Sayuri se joint aux deux adolescents qui lui promettent de l’emmener avec eux voir la tour. L’aventure s’arrête brusquement le jour où la jeune fille disparaît sans laisser de traces. La promesse est rompue, Hiroki et Takuya abandonnent leur projet et se séparent pour suivre chacun leur route. Devenus adultes, ils seront à nouveau réunis par le destin, mais leur relation n’est plus la même.

    Récit poétique, fantastique et utopique, réalisé en 2004, La Tour au-delà des Nuages a été récompensée par le Prix Mainichi du meilleur film d'animation cette même année. Il est aujourd’hui enfin disponible en France.

    Makoto Shinkai, La Tour au-delà des Nuages, CoMix Wave Films, Kazé Animé, 2017, 137 minutes

    Copyright : © Makoto Shinkai/CoMix Wave Films

  • Bla-blas sur les Présidentielles

    Bla Bla Blog commence à partir de ce mois-ci un dossier spécial à l’occasion des élections présidentielles.

    En décalage avec ce qui peut se dire et s’écrire, votre blog sur l'actualité culturelle va vous permettre de poser un autre regard sur ces candidates et ces candidats qui vont briguer l’investiture suprême.

    Il s’agira pour Bla Bla Blog de mieux vous faire connaître ces hommes et ces femmes, à travers des chroniques mais aussi des interviews exclusives, toujours sous l’angle des arts et de la culture. Le challenge est de taille mais le bloggeur est bien décidé à le relever.

    Très bientôt, une première chronique pour découvrir un visage familier et révolutionnaire de la politique française.

  • Échoue encore, échoue mieux

    charles pépin,essaiEn France, nous avons un problème avec l’échec. Voilà quel pourrait être le thème du dernier essai de Charles Pépin (un nom qui ne s’invente pas), Les Vertus de l’Échec (éd. Allary). Alors que, chez nous, le sceau de l’infamie menace celui ou celle qui connaît l’échec, il semblerait que dans les pays anglo-saxons ou en Scandinavie les accrocs dans tel ou tel parcours soient considérés avec plus de philosophie. Philosophe, Charles Pépin l’est justement, et c’est en philosophe qu’il s’interroge sur les rançons... de l’échec.

    Le livre s’ouvre par le récit d’une déculottée mémorable. En 1999, en final du Tournoi des Petits As, le jeune Richard Gasquet, déjà qualifié de petit génie de la raquette, "celui que la France attend depuis Yannick Noah", inflige une sévère correction à un jeune talent espagnol (photo). Ce dernier se nomme Rafael Nadal et n’oubliera jamais cette finale perdue. Quelques années plus tard, c’est lui qui s’envole vers le succès, remporte ce tournoi, puis enchaîne les conquêtes. Nadal terminera numéro un mondial, gagnera une série impressionnante de tournois du Grand Chelem, alors que son ancien adversaire de 1999 n’aura jamais la carrière qu’on lui prédisait.

    Que cette défaite sportive ait été une leçon pour mieux rebondir ensuite est loin d’être une exception. Les Vertus de l’Échec est d’abord un formidable florilège de destins exceptionnels marqués par des défaites cuisantes : Thomas Edison, Charles de Gaulle, Barbara, André Agassi ou Steve Jobs sont autant d’exemples de parcours marqués par des écueils sans lesquels ces personnalités n’auraient pas eu la vie qu’elles ont eue.

    L’échec est inscrit dans nos gènes, dit en substance Charles Pépin. Cette idée, nous ferions bien de la garder en tête. Ce n’est pas parce que nous ratons que nous sommes des ratés. Bien échouer : voilà l’un des messages que nous adresse l’auteur. "Le succès c'est d'aller d'échec en échec sans perdre son enthousiasme" affirmait Winston Churchill. L’échec est-il cette erreur dont nous serions responsables ? Cette idée très cartésienne et surtout très française, est balayée par Charles Pépin qui nous rappelle que les grandes avancées de la science ne sont souvent possibles que grâce à l’échec de telle ou telle expérimentation. De même, l’histoire des inventions est parsemée de découvertes accidentelles (la tarte des sœurs Tatin, le Velcro ou le Viagra).

    Que ceux qui pourraient voir dans Les Vertus de l’Échec un essai plombant, abandonnez cette idée. Charles Pépin insuffle une grande bouffée d’optimisme. Un sportif résume sans doute le mieux cet art de surfer sur l’échec pour réussir. Stanislas Wawrinka, nous dit l’auteur, a tatoué sur lui une citation éloquente de Samuel Beckett : "Déjà essayé. Déjà échoué. Peu importe. Essaie encore. Échoue encore. Échoue mieux."

    Charles Pépin, Les Vertus de l’Échec, éd. Allary, 2016, 256 p.

  • Hergé au musée

    Il ne reste plus que deux jours pour voir l’impressionnante exposition au Grand Palais consacrée à Hergé, objet également d'un catalogue complet (éd. Moulinsart et RMN).

    Une manifestation sur Hergé ou sur Tintin ?

    Il est vrai que la question mérite d'être posée, tant le créateur et sa créature sont indissociablement liés. Il est bon aussi de rappeler qu'aucun personnage de bande dessinée n’a eu autant d’impact que le jeune reporter à la houppe. Ses aventures – comme d’ailleurs celles de ses amis Haddock, Tournesol, les Dupondt, sans oublier le fidèle compagnon à quatre pattes, Milou – ont fait l’objet de pléthores d’ouvrages, d’essais, d’analyses, d’inspirations et d'exégèses dignes des plus grands génies, ce que, du reste, Hergé est.

    Le dessinateur belge, né Georges Rémi en 1907 et décédé en 1983, est célébré au Grand Palais, à l’image de ces brillants artistes peintres qu’il admirait tant. Que de chemins parcourus depuis le gamin belge élevé dans la grande tradition catholique, gribouilleur dès l'âge de quatre ans et scout dans l'âme, jusqu'à ce créateur adulé et admiré, et qui est parvenu à faire de Tintin une figure mythologique et de la BD un des neuvième art !

    L’exposition Hergé fait d’ailleurs une large part aux beaux-arts et, en particulier, à la peinture moderne et contemporaine. C’est d’ailleurs un aspect souvent oublié chez l’auteur du Secret de la Licorne (1943) : son amour et son admiration (parfois réciproque si l’on pense à Andy Warhol) pour les beaux-arts. Hergé voulait consacrer son dernier album, L’Alph Art (posth. 1983), que l’on ne peut lire qu’à l’état de story-board, à l’art contemporain. Outre la production d'affiches et de logos remarquables, domaine dans lequel le jeune Hergé excelle au début de sa carrière, ce dernier s’est également essayé lui-même à la peinture, dans des toiles honnêtes mais où ne ressortent pas le même lâcher prise, la même vie, le même enthousiasme et la même maîtrise technique que ses albums.

    L’exposition Hergé, en entrant dans les secrets du créateur, montre aussi la sueur versée pour accoucher d'aventures calibrées au millimètre et maîtrisées à l'obsession. Hergé, c’est un horloger et un orfèvre capable de reprendre au crayon les traits d’un personnage jusqu’à en perforer la feuille. Les nombreuses planches originales présentées à Paris témoignent du chemin accompli entre les ébauches brouillonnes, énergiques, voire furieuses, du début jusqu’aux cases finales à la ligne claire, d'une perfection ahurissante.

    Perfectionniste, Hergé l'est encore dans son travail de documentaliste, tant le dessinateur avait à cœur de donner à ses albums d'aventure un caractère réaliste – et quelle importance si les aventures de l'éternel jeune reporter se passent dans une Syldavie imaginaire (Le Sceptre d'Ottokar, 1939) ou bercent dans la science-fiction (On a marché sur la Lune, 1954) ! Si un objet pouvait illustrer ce travail de scénariste et documentaliste (mais aussi accessoiriste, décorateur, costumier, etc.), ce serait sans nul doute une petite statuette péruvienne en bois de la culture Chimù (1100-1400 ap. JC). C'est celle-là même qui a servi de modèle pour L'Oreille cassée (1937). Nous sommes au tournant des années 30 et Hergé, qui impose déjà son style et ses personnages (Haddock, Tournesol ou La Castafiore ne sont certes pas encore là), démontre déjà à la fois son goût pour les arts (premiers, ici) mais aussi pour un sens du réalisme capable de séduire autant les enfants que les adultes.

    Cette approche universelle, Hergé l'a acquise à la faveur d'une rencontre phare : celle de Tchang Tchong-jen, un jeune étudiant chinois présenté à Hergé lors de la conception d'un de ses chefs d'œuvre, Le Lotus bleu (1936). Cet album phare, dédié à l'amitié et à l'entente entre les peuples, fait véritablement de Tintin le jeune héros au cœur pur et à l'altruisme exemplaire qu'il ne perdra plus. Tchang, double chinois d'Hergé, réapparaît plus tard dans l'autre ouvrage majeur du dessinateur belge : Tintin au Tibet (1960). Cet album emblématique, le plus personnel sans doute d'Hergé, est commenté dans la vulgate tintinesque comme un livre psychanalytique, conçu pendant une éprouvante période dépressive de son auteur. L'aventure du journaliste à la houppe, à la recherche de son ami Tchang dans les paysages blancs du Tibet après un accident d'avion, renvoie à une quête personnelle de son auteur, avec, en ligne de mire, son ami de toujours, Tchang, qu'il ne reverra qu'à la fin de sa vie.

    Suit, dans la production du dessinateur belge, un album diamétralement opposé mais tout autant important, Les Bijoux de la Castafiore (1963). Tintin, après avoir parcouru en long et en large la terre entière – et même la lune –, fait l'objet d'une aventure en huis-clos, entre les murs de Moulinsart. Ici, pas d'enlèvements, pas de crimes, pas de malfaiteurs, pas de Rastapopoulos et pas de voyages épiques. Presque rien : tout juste une entorse au pied du capitaine Haddock, la visite impromptue à Moulinsart de la chanteuse lyrique Bianca Castafiore, des romanichels accueillis au château, des bijoux égarés et quelques secrets, pour ne pas dire des cachotteries. Dans Les Bijoux de la Castafiore, Les héros d'Hergé jouent une comédie humaine drôle, virevoltante, mais également d'une grande profondeur humaniste. Ce qui s'apparente au repos des héros Tintin, Milou et Haddock est en réalité une mise en scène audacieuse et comme apaisée de l'univers d'Hergé, après l'album du tourment intérieur qu'était Tintin au Tibet.

    Hergé, graphiste génial et passionnant raconteur d'histoire est un humoriste à la grandeur d'âme universelle que des albums controversés comme Tintin au Pays des Soviets (1930) ou Tintin au Congo (1931) ne parviennent pas à relativiser. Hergé est surtout cet artiste, auteur d'une œuvre profonde et personnelle : "Tintin (et tous les autres) c'est moi, exactement comme Flaubert qui disait : « Madame Bovary c'est moi : » Ce sont mes yeux, mes poumons, mes tripes ! Je crois que je suis le seul à pouvoir l'animer dans le sens de lui donner une âme. C'est une œuvre personnelle au même titre que l'œuvre d'un peintre ou d'un romancier. Ce n'est pas une industrie ! Si d'autres reprenaient Tintin ils le feraient peut-être mieux, peut-être moins bien. Une chose est certaine, ils le feraient autrement et, du coup, ce ne serait plus Tintin."

    Exposition Hergé au Grand Palais, Paris, jusqu'au 15 janvier 2017
    Hergé, Catalogue d'exposition, éd. Moulinsart, RMN, 2016, 304 p.
    "Bla Bla Blog s'est fait insulter par le Capitaine Haddock"
    http://fr.tintin.com/herge

     

  • L'échec : tomber, se relever

    montargis,loiret,café philoLe café philosophique de Montargis fixe son nouveau rendez-vous le vendredi 20 janvier 2017 à 19 heures, à la Brasserie du Centre commercial de la Chaussée. Le sujet de ce nouveau débat portera sur l’échec : "Échec : tomber, se relever".

    L’échec : voilà un sujet paradoxalement au centre de nos existences et pourtant relativement peu traité par la philosophie. Les participants du café philosophique de Montargis se réuniront pour discuter de ce que signifie "échouer" et de ce que cela implique. Il semblerait qu’en France, plus qu’ailleurs sans doute, l’échec soit particulièrement stigmatisé. Mais qu’est-ce que l’échec finalement, et doit-il être rejeté en bloc ? Sommes-nous toujours responsables de nos échecs ? Peut-on parler d’échecs justes ou injustes ? Lorsque nous ratons, sommes-nous des ratés ? L’échec peut-il avoir des vertus ? Peut-on "bien" échouer ? Comment l’échec peut-il être dépassé ?

    Ce sont autant de points qui seront évoqués au cours de cette nouvelle séance du café philo, le vendredi 20 janvier 2017 à partir de 19 heures à la brasserie du Centre Commercial de La Chaussée de Montargis.

    La participation sera libre et gratuite.

    http://cafephilosophique-montargis.hautetfort.com