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cinéma

  • Le 102e siècle sera religieux ou ne sera pas

    La deuxième partie de Dune, avec toujours Denis Villeneuve à la réalisation, sortait en ce début d’année, trois ans après le premier opus qui laissait Paul Atréide et sa mère en compagnie des Fremen, une peuplade indigène de la planète Arrakis, connue pour son paysage désertique, sa chaleur insupportable, ses vers des sables et aussi son épice, une substance rare aux pouvoirs nombreux. La précieuse épice convoitée par l’Empire de Padishah Shaddam IV pour permettre les voyages spatiaux. Ajoutez à cela des Maisons aristocrates concurrentes (les Atréides, du jeune Paul et les Harkonnen se vouent une haine mutuelle), l’ordre religieux féminin des Bene Gesserit et des planètes innombrables soumises à un Empire impitoyable.

    Voilà donc, dans ce Dune II, Paul Atréide et sa mère Dame Jessica aux mains des Fremen, la peuplade des sables, des hommes et des femmes aux yeux bleus – à cause de la fameuse épice. Otages précieux ou alliés de circonstances ? Peut-être les deux. Jessica, la mère de Paul et membre des Bene Gesserit a la révélation que son fils pourrait bien accomplir la prophétie d’un messie espéré.

    Il est vrai que bon nombre de Fremen voit en Paul un guide qui les conduira vers un jihad, une guerre sainte. Chani, une jeune femme du désert, observe avec attention, fascination et néanmoins un œil critique, ce brillant et ambitieux étranger. Les deux se rapprochent pendant que la Maison des Harkonnen lance une opération sur la planète des sables, avec un redoutable héritier, le jeune et "sociopathe" Feyd-Rautha.

    Le couple Paul/Timothée Chalamet-Chani/Zendaya dominent le film

    La première partie de Dune avait patiemment installé les personnages et les paysages – dans tous les sens du terme. Les stratégies et la politique devenaient un conflit violent avec, pour enjeu, une épice et une production industrielle, source de richesse et de domination.

    Dans cette deuxième partie, s’ajoute un facteur puissant : la religion. On y parle de jihad, de prophéties, de rituels, d’un messie divin, de prières, de textes sacrés (les tatouages de Jessica offrent des images marquantes). Les coutumes et les traditions des Fremen sont décrites et montrées avec soin. En choisissant de filmer les scènes sur la planète Dune en images réelles, Denis Villeneuve a pris le parti du réalisme, bien décidé à faire de ce deuxième opus un film qui nous parlerait à nous, hommes et femmes du XXIe siècle.

    Le 102e siècle, lui, est flagrant dans les séquences avec les Harkonen, et en premier lieu le Baron Vladimir Harkonnen et ses neveux Rabban et Feyd-Rautha. Décors froids et sombres, images numériques, travaux sur les couleurs (le fameux blanc de la scène des arènes) viennent en contrepoint aux séquences naturelles, à la lumière éclatante et aux couleurs chaudes d’Arrakis.

    Le couple Paul/Timothée Chalamet-Chani/Zendaya dominent le film. Mais à côté, il y a ces personnages secondaires incroyables, à commencer par Rebecca Ferguson dans le rôle de Dame Jessica (formidable!) et Austin Butler dans celui de Feyd-Rautha, présent avant tout dans deux scènes de combats appelés à devenir cultes. Ajoutons à cela des acteurs et actrices prestigieux, que ce soit Josh Brolin, Florence Pugh, Christopher Walken, Léa Seydoux, Javier Bardem, Stellan Skarsgård et Charlotte Rampling.

    Impressionnant, ambitieux, culte, et avec un fin à la fois cruelle et ouverte, ce Dune en deux parties invite à un troisième opus. On nous promet qu’il sera tourné. Chic.      

    Dune : Deuxième Partie, science-fiction américano-canadienne de Denis Villeneuve,
    avec Timothée Chalamet, Zendaya, Rebecca Ferguson,
    Josh Brolin, Austin Butler et Florence Pugh, 2024, 166 mn

    https://newsroom.warnerbros.fr

    Voir aussi : "Épicé"

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  • Le Titien, l’empire des couleurs

    Les Cramés de la  Bobine présentent à l'Alticiné de Montargis le film Le Titien, l’empire des couleurs. Il sera visible du 13 au 19 mars 2024. Soirée débat le lundi 18 mars à 20 heures 30.

    Duché de Venise, au début du XVIe siècle. Le jeune Tiziano Vecellio descend des montagnes pour rejoindre la ville dorée. De Ferrare à Urbino, de Mantoue à Rome en passant par l’Espagne de Charles Quint et de son fils Philippe II, Le Titien a traversé le siècle en l’éclairant de ses peintures. Extraordinaire maître de la couleur et brillant entrepreneur de lui-même, innovant tant dans la composition d’un tableau que dans la manière de le vendre, il devient en quelques années le peintre officiel de la Sérénissime, l’artiste le plus recherché par les cours les plus riches et les plus influentes d’Europe.

    Le Titien, l’empire des couleurs, documentaire italien de Laura Chiossone et Giulio Boato
    https://www.cramesdelabobine.org/spip.php?rubrique1433
    https://lefifa.com/catalogue/titian-the-empire-of-colour 

    Voir aussi : "They Shot the Piano Player"

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  • Homicide ?

    Nous venons de l'apprendre : Anatomie d’une chute vient de remporter l'Oscar du meilleur scénario. Mérité et sans surprise ! Le film de Justine Trier est devenu en quelques mois plus qu’une surprise : une œuvre majeure, incroyable dans sa construction, passionnante et déroutante. Sa Palme d’Or le Printemps dernier et les multiples autres récompenses, dont des Césars, avec celui du meilleur film et de la meilleure réalisatrice, le prouvent.

    Anatomie d'une chute commence pourtant de la manière la plus classique qui soit pour un film policier. Un homme est découvert mort au bas de son pavillon au coeur des Alpes. Il s’appelle Samuel, vit en couple avec Sandra (incroyable et géniale Sandra Hüller) avec qui il a un enfant, Daniel. Ce dernier est aveugle depuis un accident.

    Le jour de la mort du père, ce dernier faisait des travaux de restauration dans leur chalet. Une étudiante était venue interviewée Sandra, une auteur d’origine allemande, un rendez-vous écourté  par le vacarme d’une musique mis à plein volume par Samuel. De retour d’une ballade avec le chien de la famille – un animal qui ne sera pas pour rien dans la résolution de l’affaire – Daniel tombe sur le cadavre de son père. Assez rapidement, les soupçons se portent sur sa compagne. 

    Justine Trier brouille les pistes

    Justine Triet brouille les pistes dans cette histoire de mort suspecte. Suicide ou meurtre ? Et dans le dernier cas, qu’est-ce qui en serait la cause ? Les première minutes s’intéressent à l’enquête et aux interrogations de l’avocat, dont on apprend vite qu’il est un ami intime de Sandra.

    La chute de Samuel est détaillée avec soin, même si en fait de chute et d’autopsie c’est bien celle d’une famille dont il est question. Le procès, pointu et rugueux, va étaler sur la place publique les crises, les reproches, les frustrations et les accusations d’un homme et d’une femme, et l’accident de leur fils ne constitue pas un moindre choc.

    Oui, Justine Trier brouille les pistes. Beaucoup de cinéastes auraient choisi pour cadre celui d’un féminicide, pas d’un homicide. Pas elle, qui prend pour personnage centrale une femme forte qui a réussi et dont le succès frustre son mari réduit à celui de père au foyer – accusant en plus sa compagne de plagiat. Comment la justice va réagir face à une accusée étrangère, paumée dans la région natale de son compagnon et qui a su su cicatriser la douleur du handicap de son fils grâce à des relations adultérines et homosexuelles ? Le spectateur assiste pétrifié au procès, à ses arguments et contre-arguments, jusqu’à une résolution inattendue grâce à un enfant et à son chien.      

    On sort secoué par ce film, marqué par des scènes et des sons incroyables – la musique assourdissante et insupportable de Bacao Rhythm & Steel Band, le dialogue en voiture entre le père et son fils, la dispute alcoolisée entre Sandra et Samuel ou les effets de manche du procureur.

    Plus qu’une réussite, cette Anatomie d’une chute restera longtemps dans les mémoires. 

    Anatomie d’une chute, drame policier français de Justine Triet, avec Sandra Hüller, Swann Arlaud, Milo Machado-Graner et Antoine Reinartz, 2023, 151 mn
    https://le-pacte.com/france/film/anatomie-dune-chute
    https://www.canalplus.com/cinema/anatomie-d-une-chute/h/23104851_50001

    Voir aussi : "Cher papa, insupportable père"

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  • La Bête

    Les Cramés de la  Bobine présentent à l'Alticiné de Montargis le film La Bête. Il sera visible du 28 février au 5 mars 2024. Soirée débat le mardi 5 mars à 20 heures.

    Dans un futur proche où règne l’intelligence artificielle, les émotions humaines sont devenues une menace. Pour s’en débarrasser, Gabrielle doit purifier son ADN en replongeant dans ses vies antérieures. Elle y retrouve Louis, son grand amour. Mais une peur l’envahit, le pressentiment qu’une catastrophe se prépare.

    La Bête, drame français de Bertrand Bonello
    avec Léa Seydoux, George MacKay, Guslagie Malanda, 2024, 146 mn
    https://www.cramesdelabobine.org/spip.php?rubrique1428
    https://www.advitamdistribution.com/films/la-bete

    Voir aussi : "Les Lueurs d’Aden"

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  • Magie et chocolat

    La barre était haute. Et même doublement haute. Presque vingt ans après l’adaptation par Tim Burton de Charlie et la Chocolaterie, le chef d’œuvre de Roald Dahl, on se demandait ce que donnerait ce Wonka, le préquel laissant tomber le jeune Charlie pour préférer se concentrer sur le chocolatier génial autant que doux-dingue.

    Le film commence par l’arrivée dans une ville imaginaire, à mi-chemin entre Paris et Londres, du jeune Wonka, bien destiné à faire fortune grâce à ses recettes inouïes de chocolat et quelques souverains en poche dont il est vite "libéré" dès ses premiers pas sur le vieux continent. Qu’importe : il se donne vingt-quatre heures pour damer le pion à trois hommes d’affaires influents qui ont mis la main sur le marché du chocolat grâce à un trust bien sûr illégal.

    Le challenge du jeune homme s’avère d’autant plus coriace qu’une aubergiste le retient prisonnier suite à une malencontreuse signature sur un contrat. Noodle, une jeune fille captive comme lui, s’allie avec Wonka pour qu’il se libère autant qu’il parvienne à réaliser son rêve.

    Un Wonka brillant, virevoltant, rêveur, enthousiaste, en un mot génial

    Tim Burton avait déjà mis la barre très haut, avec son Charlie et la Chocolaterie et un Wonka incroyable interprété par Johnny Depp. Qu’allait donner ce préquel ? Paul King a trouvé avec la jeune star Timothée Chalamet un Wonka brillant, virevoltant, rêveur, enthousiaste, en un mot génial – comme le chocolatier lui-même.

    La magie est à chaque coin de rue dans ce film d’une poésie incroyable. Magie des recettes du chocolatier. Magie de la boutique qu’il ouvre, même si les choses ne vont pas se passer comme il veut. Nous sommes dans une histoire mêlant l’histoire d’une ambition, la recherche de l’amour maternelle, la lutte contre le mal (avec mention spéciale aux escrocs Scrubitt et Bleacher) et bien sûr beaucoup de chocolat, dans des recettes évidemment infaisables.

    Tout cela est coloré par de la musique, des danses et des scènes féeriques, à l’instar de la fuite du zoo, qui promet de rester dans les annales.

    Un Wonka brillant qui parvient même à concurrencer, voire dépasser, le film de Tim Burton. 

    Wonka, film fantastique américain de Paul King,
    avec Timothée Chalamet, Calah Lane, Hugh Grant, Keegan-Michael Key
    et Paterson Joseph, 2023, 116 mn

    Voir aussi : "Résurrection d'un art"

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  • La Zone d’intérêt

    Les Cramés de la  Bobine présentent à l'Alticiné de Montargis le film La Zone d’intérêt. Il sera visible du 15 au 20 février 2024. Soirée débat le lundi 20 février à 20h30.

    Le commandant d’Auschwitz, Rudolf Höss, et sa femme Hedwig s’efforcent de construire une vie de rêve pour leur famille dans une maison avec jardin à côté du camp.

    La Zone d’intérêt, drame américain  de Jonathan Glazer
    avec Christian Friedel, Sandra Hüller, Johann Karthaus, 2024, 106 mn
    https://www.cramesdelabobine.org/spip.php?rubrique1417

    Voir aussi : "La Rivière"

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  • Résurrection d'un art

    Le Cambodge, le réalisateur Xavier de Lauzanne le connaît bien. Cinq ans après son film Les Pépites, surprenant succès critique et public en 2016, c’est à la danse de ce pays qu’il s’attaque, un art et une tradition que les Khmers Rouges ont voulu faire disparaître dans les années 70, au nom d’une révolution marxiste délirante. Durant cette période sombre, 90 % des artistes furent exécutés.

    Dans son film La Beauté du Geste, proposé en avant-première le 12 février au Musée Guimet à Paris, le réalisateur revient sur l’histoire du Ballet Royal khmer. En 1906, le roi Sisowath vient en visite officielle en France, à l’occasion de l’Exposition coloniale de Marseille. C’est l’occasion pour les Français de découvrir les danseuses de ce lointain pays, se produisant pour la première fois hors du Palais Royal de Phnom Penh.

    Le Ballet Royal est invité à se produire dans la capitale, où il croise la route d’Auguste Rodin. L’illustre sculpteur est bouleversé à son tour. Il quitte Paris toutes affaires cessantes afin de suivre les danseuses sur le retour vers Marseille. En quelques jours, il va réaliser près de 150 croquis, cherchant fiévreusement à saisir la beauté et la poésie de cette gestuelle si éloignée de la tradition occidentale. La reconnaissance pour cet art khmer est marquante. Dans son spectacle intitulé Métamorphose, la princesse Norodom Buphha Devi, demi-sœur de l’actuel roi du Cambodge et ancienne danseuse étoile, icône des années 60, s’inspire directement des gestes que Rodin a immortalisés dans ses croquis. Une manière pour elle de renouer avec l’Histoire et de retrouver la quintessence du Ballet royal.

    L’art, lui, ne doit jamais mourir

    Pourtant, cet art ancestral a failli disparaître durant le sombre règne de Pol Pot et le génocide qu’a connu le peuple cambodgien.  Voan Savay, maîtresse de ballet pour la création de Métamorphose, est l’une des rares rescapées. "Je n’avais pas peur de la mort, car ma vie vaut peu de chose. Mais l’art, lui, ne doit jamais mourir", témoigne-t-elle, dans le film de Xavier de Lauzanne.

    Il n’était pourtant pas dit qu’un tel art disparaisse à jamais. Peu à peu, presque par miracle, le Ballet Royal revit. En 2008, il est inscrit au patrimoine culturel immatériel mondial de l’Unesco. La Beauté du Geste sera d’ailleurs projeté au siège de cette institution à Paris, le 11 mars prochain. Avant sa diffusion en France, le film est sorti en salles au Cambodge, afin d’y asseoir sa légitimité. Il y a rencontré son public, remportant un succès sans précédent pour un documentaire, notamment auprès des jeunes générations. Un plébiscite qui témoigne de la force de cet héritage et de son rôle dans l’œuvre de résilience.

    Du domicile de la princesse, où se déroulent les répétitions, aux premières images de la tournée en France et en Suisse, en 2018, Xavier de Lauzanne suit chaque étape de cette quête exigeante au cours de laquelle se manifeste La Beauté du geste.  "À l’opposé de la danse classique telle que nous la connaissons, le Ballet royal est une curiosité à nos yeux. Le film se veut un trait d’union entre la culture cambodgienne et occidentale, tout en cherchant à mieux comprendre la dimension universelle de cet art ancestral. Il décrypte ses gestes, dans leur technicité mais aussi leur signification, montrant le lien intime qui s’est noué entre cette gestuelle et l’histoire du pays", explique le réalisateur.

    Plus que le récit d’une renaissance, ce documentaire important témoigne d’une identité nationale retrouvée.

    La Beauté du geste, documentaire de Xavier de Lauzanne, 2023
    https://www.unifrance.org/film/47161/la-beaute-du-geste
    https://www.aloest.com/projet/la-beaute-du-geste
    https://www.facebook.com/xavierdelauzanne

    Voir aussi : "Ma Vivian, mon amour"

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  • La Rivière

    cinéma,film,documentaire,cramés,rivière,écologie,environnement,dominique marchaisLes Cramés de la  Bobine présentent à l'Alticiné de Montargis le film La Rivière. Il sera visible du 8 au 13 février 2024. Soirée débat le lundi 12 février à 20h30.

    Entre Pyrénées et Atlantique coulent des rivières puissantes qu’on appelle les gaves. Les champs de maïs les assoiffent, les barrages bloquent la circulation du saumon. L’activité humaine bouleverse le cycle de l’eau et la biodiversité de la rivière. Des hommes et des femmes tendent leur regard curieux et amoureux vers ce monde fascinant fait de beauté et de désastre.

    La Rivière, documentaire français de Dominique Marchais, 2023, 104 mn
    https://www.cramesdelabobine.org/spip.php?article4664

    Voir aussi : "L’Homme d’argile"

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