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Bla Bla Blog - Page 4

  • Kamas, décalée sans caler 

    Non Kamas ne dérape pas, contrairement à ce que dit l’introduction ("J’dérape") de son troisième album Désaxée. Avec une facture électro-pop, dans le titre qui donne son nom à l’opus, la chanteuse met en scène une jeune femme, Pamela, qui "attend encore ceux qu’elle aime toujours ces vieux fantômes". C’est un vrai univers poétique et gothique ("Pamela aux lèvres rouges s’est arrêtées / Ronces épines orties") que propose Kamas. Qui est-elle ? Une femme de notre temps ou l’artiste elle-même ? Le mystère reste entier : "Ce n’est pas moi / C’est cette époque qui est folle". Voilà qui dénote déjà l’aspect décalé d’une artiste qui veut proposer "un nouveau monde, un univers, la vie telle qu'elle va, intranquille et quelque peu déboussolée".

    En s’inspirant d’un fait divers du XIXe siècle, celle que l’on a intitulé "L'Inconnue de la Seine", une jeune fille noyée retrouvée dans le fleuve parisien, un masque mortuaire sur le visage, Karma choisit l’onirisme pour rendre hommage à cette victime au "teint de porcelaine".

    C’est sur un rythme rock que la musicienne s’intéresse aux majorettes. En réalité, une thématique qui est déclinée en deux titres – ou plutôt deux parties. "Où sont passés les majorettes ?" se demande Karma dans "Les Majorettes Part 1". C’est vivifiant, drôle et à l’acidulé parfum nostalgique qui se poursuite avec le lent, pop et mélancolique "Les Majorettes Part 2". La chanteuse se rêve cette fois dans la peau d’un de ces personnages iconiques de la fête, de l’enfance et de l’insouciance" ("Moi aussi, je serai majorette"). 

    Il y a de la grâce et de la légèreté dans cet album qui s’écoute sans soif

    L’auditeur aura le sourire aux lèvres à l’écoute de  "6V d’amour", une chanson de drague irrésistible ("J’ai pas dit oui / J’ai pas dit non / Re-précise moi ton prénom") dans lequel la chanteuse joue de son charme et de sa séduction ("Mon p’tit lapin / Mon lièvre nain / Viens avec moi j’te montrerai / la jolie mousse le romarin / Derrière le grand supermarché").

    Une autre jolie surprise nous attend avec une reprise sixties de "Noir c’est noir", d’autant plus immanquable qu’elle est interprétée par une femme, ce qui donne à ce classique un lustre particulier mais aussi une tonalité féministe.

    Il y a de la grâce et de la légèreté dans cet album qui s’écoute sans soif, à l’instar de "Tout en bataille" qui raconte l’histoire d’un couple se séparant ("Il lui a donné tous les noms oiseaux de la terre / Elle a fait pan pan avec ses deux doigts tendus"), une séparation chantée comme s’il s’agissait d’un événement à la fois rude, drôle et sans importance qui laisse place à la vie et à la danse.

    Après l’interlude "Do U ?", Kamas se fait plus sombre dans "Tarentelles", un morceau au souffle à la fois érotique et onirique. "Elle m’a mordu elle m’a croqué / Avec une certaine volupté / Là dans ce petit coin caché / Ce fut comme un éclair moelleux / Un millier d’abeilles dans les yeux / Elle m’a mordu elle m’a croqué / La nuit est tombée". Amour, plaisir, sensation de perdre pied et surtout force poétique des mots. Vraiment, là nous avons affaire à une artiste inclassable et avec une sacrée personnalité.

    Dernière preuve de la singularité de la musicienne ? "Des hivers et des printemps" semble se nourrir d’influences anciennes : chanson française, traditionnelle mais aussi pop. Et si Kamas était une  nouvelle troubadour des années 2020 ? Voilà qui pourrait donner la clé de cet album à découvrir.     

    Kamas, Désaxée, Kuroneko, La Tangente du Corbeau, 2024
    https://www.facebook.com/anne.cammas
    https://www.instagram.com/la_kamas_
    https://www.youtube.com/@bluekamas

    Voir aussi : "Julia Jean-Baptise pour l’éternité"
    "Et si par hasard Jéhan"

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  • Elaha

    Les Cramés de la  Bobine présentent à l'Alticiné de Montargis le film Elaha. Il sera visible du 3 au 9  juillet 2024. Soirée débat le mardi 9 juillet à 20 heures 30.

    Elaha, une jeune femme d’origine kurde de 22 ans, cherche par tous les moyens à faire reconstruire son hymen pensant ainsi rétablir son innocence avant son mariage. Malgré sa détermination, des doutes s’immiscent en elle. Pourquoi doit-elle paraître vierge, et pour qui ? Alors qu’un dilemme semble inévitable, Elaha est tiraillée entre le respect de ses traditions et son désir d’indépendance.

    Elaha, drame allemand de Milena Aboyan avec Bayan Layla, Derya Durmaz et Nazmi Kırık, 2024, 110 mn
    Scénario : Milena Aboyan et Constantin Hatz
    https://www.cramesdelabobine.org/spip.php?rubrique1461
    https://www.waynapitch.com/elaha

    Voir aussi : "Fremont"

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  • Sorcières, magiciennes et incendiaires

    Clara Ysé, apparue il y a quelques mois sur la scène française, c’est d’abord une voix. Pour la faire courte, Oceano Vox, son premier album, c’est le timbre de la chanteuse Barbara posée sur des sons électros. Poétique et onirique, mais aussi engagée, comme le prouve le premier et formidable titre "Pyromanes" : "Quand retentit minuit / Brûlons nos lits / Et entrons dans la danse / Génération qu'on oublie / Il est temps de sortir de l'errance".

    Le cœur de ce premier opus ? La chanson française, bien sûr, mais aussi des sons électros et influences traditionnelles ("Le monde s’est dédoublé"). Clara Ysé s’en fait une matière musicale, noble et intime pour bâtir d’incroyables et inoubliables chansons à la fois personnelles et universelles : "Regarde derrière les nuages / Il y a toujours le ciel bleu azur qui, lui / Vient toujours en ami / Te rappeler tout bas / Que la joie est toujours à deux pas / Il m'a dit, "prends patience" / Mon ami, prends patience / Vers un nouveau rivage / Ton cœur est emporté et l'ancien territoire t'éclaire de ses phares").

    Dans "L’Étoile", véritable hymne à la liberté, Clara Ysé appelle à lever les voiles, mais aussi au nom de la résilience et de l’amour ("Toi qui encaisses les coups / Si un jour tu décides de t'offrir au vide / Tu seras mon étoile / Je hisserai les voiles"). L’amour est du reste bien présent dans Oceano Vox, à l’instar du déchirant "Magicienne", confession sur une séparation qui semble insurmontable en raison du vide qu’elle laisse ("Mon amour, Adieu, qu'il fut beau ton rivage / Ensemble souviens-t-en, nous vécûmes un amour enivrant"). Il y a aussi cette plus déchirante encore adresse à la mère de l’artiste. "Lettre à M" est une déclaration d’amour à un être disparu et qui manque toujours : "Je pense à toi tous les jours de l’année / je pense à toi, as-tu le cœur léger ?"

    Clara Ysé s’en fait une matière musicale, noble et intime

    Dans "La sorcière", sur un rythme entêtant, Clara Ysé s’adresse à ce "rêveur solitaire" et lui propose un "conseil salutaire" : oublier "cette fille-là" qui n’est pas pour lui. Au nom de l’amour, une séduisante "sorcière" a su le manipuler,, au risque de l’abîmer ("Elle t'a donné un somnifère / Elle a dit : toi mon adversaire / Je vais te changer en cratère / Couvert de fleurs et de calcaire".

    Impossible de ne pas parler de "Douce", un titre dont la puissance, pour ne pas dire la violence, contraste avec une interprétation à la fois apaisée et voluptueuse. Pourtant, quel message ! : "Si tu savais la haine qui coule dans mes veines / Tu aurais peur, tu aurais peur / Si tu savais la chienne que je cache à l'intérieur / Tu aurais peur, tu aurais peur" ("Douce").

    Clara Ysé est un livre ouvert dans lequel la chanteuse se dévoile sans fard, tout en osant l’engagement pour ses contemporaines, celles qu’elle appelle des "Souveraines" : "Et pour toutes celles dont les complexes vies / Ne seront racontées qu'autour d'un verre à minuit / Que les voix s'élèvent, qu'on prenne les arènes / Et que dans la nuit s'élève le chant des sirènes / Vous êtes souveraines" ("Souveraines").

    Le pouvoir de la vie est là et intact dans Oceano Vox. C’est ce cri à la liberté, à l’amour et à la détermination qu’est le titre à la facture pop-rock et urbaine "Cœurs indomptés".

    Le superbe et mémorable opus qui marque la naissance d’une chanteuse dont on attend avec impatience la suite de la carrière, se termine par une chanson intime, voix et piano, sur le départ d’une maison, lieu de souvenirs heureux : "J'ai perdu la joie de vivre / J'ai oublié entre tes bras / Je ne quitterai pas l'île / Des souvenirs avec toi / Je ne réponds plus de moi".

    Clara Ysé, Oceano Vox, Tôt Ou Tard, 2023
    https://www.facebook.com/clarayseofficiel/?locale=fr_FR
    https://www.instagram.com/clara_yse
    https://www.unit-production.com/artiste/clara-yse
    https://www.youtube.com/channel/UC2lxku6o_Mx8fZfZa0kg1eQ

    Voir aussi : "Loulia : « Trouver du réconfort dans la musique que je fais »"

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  • Julia Jean-Baptise pour l’éternité

    Partons à la découverte d’un vrai choc musical. Il s’agit d’Éternité, le nouveau single de Julia Jean-Baptiste.

    Sur un clip noctambule et envoûtant (il a été réalisé par Mélodie Roux-Dufort et Lucas Donaud), la chanteuse française parle d’une rencontre amoureuse et toxique, dans une écriture fine qui évite les poncifs : "Elle a rien vu / Elle a pas pu / Et les années ont filé / Pendant 5 ans, / 5 ans c’est long / À  20 ans / une éternité".

    Juste inratable ! 

    Julia Jean-Baptiste, Éternité, Kwaidan Records, 2024
    https://www.facebook.com/JJuliaJJeanBaptiste
    https://www.instagram.com/juliajeanbaptiste
    http://ephelide.net/projet/967-JULIA-JEAN-BAPTISTE
    https://www.youtube.com/channel/UC3Z2NG5O7WlqEZw3Xq9Dz0Q

    Voir aussi : "Loulia : « Trouver du réconfort dans la musique que je fais »"

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  • La promesse Jade

    L’été est là – paraît-il. Quoi de mieux qu’un titre sentant bon la plage, la mer et les embruns ? Voilà qui nous amène à Jade, une nouvelle voix de la scène française. Elle propose son single Promesse et un clip qui nous emmène sur les bords de la Méditerranée.

    Le parcours de Jade est déjà élogieux : un rôle dans la comédie musicale Starmania et des collaborations en tant que danseuse avec des artistes tels que Mylène Farmer,  Slimane,  Eva et Amir. Pas mal.

    Sa Promesse parle de liberté et de l’espoir assumé de réussir et "être à la hauteur". Vivre ses rêves, partir et "ne jamais revenir avant que l’on me reconnaisse", chante-t-elle de sa voix veloutée, le tout sur un rythme de bossanova.

    Une vraie battante et une chanteuse née qui propose un single irrésistible sorti le 14 juin dernier, avant un EP que Jade prépare pour l’automne 2024. Un talent à suivre avec attention.

    Jade, Promesse, Play  Two, 2024
    https://www.instagram.com/whosthatjade
    https://www.tiktok.com/@whosthatjade
    www.youtube.com/@whosthatjade 
    https://jade.bfan.link/promesse

    Voir aussi : "Julia Jean-Baptise pour l’éternité"
    "Mat Hilde rêve de gloire"

    Cliché avec l'aimable autorisation de l'artiste

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  • Jour de colère et douceur angélique

    Bla Bla Blog aime Marie Jaëll que nous avions découvert il y a plus d'un an grâce à la formidable pianiste Célia Oneto Bensaïd et sa mise en lumière (sic) de Ce qu’on entend dans l’enfer, le purgatoire, le paradis, des pièces pour piano inspirées par la lecture de la Divine comédie de Dante.

    La pianiste luxembourgo-suisse Viviane Goergen reprend à son compte cette œuvre rare venue d’une des compositrices laissée justement au purgatoire musical après sa morte en 1925, avant d’être redécouverte ces dernières années, à la faveur d’une vague féministe bienvenue. Viviane Goergen précise qu’elle s’est penchée sur les créations de compositrices, souvent françaises, dès 1999. Une précurseuse, donc, même s’il a fallu attendre les années 2019-2020 – la crise sanitaire aidant à son travail de recherche – pour que la pianiste se penche sur le travail de Marie Jaëll. Nous avons là une plongée passionnante dans une œuvre singulière qui prouve que Marie Jaëll a sa place parmi les artistes ayant leur place dans l’histoire de la musique.

    Viviane Goergen traduit bien cette gravité inquiétante dans l’expressionniste "Poursuite" de L’enfer. L’interprétation est précise et renvoie à la période romantique que chérissait celle qui avait les oreilles de Liszt et qui a été une interprétation reconnue des œuvres de Robert Schumann ou de Beethoven. Pour autant, comme le précise l’interprète, c’est plutôt du côté du Moyen Âge qu’il faut chercher les influences de la compositrice. Pour cette "Poursuite" dans les enfers, "Marie Jaëll emploie les autre premières notes du Dies Irae, la journée de la colère… Il s’agit d’un hymne du moyen âge, écrit vers 1250", est-il écrit dans le livret de l’album.

    Tout aussi inquiétant et expressif, "Raillerie" a ce souffle moderne qui nous ferait presque entendre les rires du diable dans ce qui traduit "l’errance désespérée de Dante", avant cet "Appel" lugubre que la plus "jaëllienne" des pianistes fait résonner avec un malin plaisir. Qui dit enfer dit flammes. La partie qui leur est consacrée semble briller de mille feux, à telle enseigne que l’on croirait qu’il s’agit plus de feux paisibles d’une nuit fraîche d’été que des tourments de l’enfer. Dans cette œuvre datant de 1894, il semble aussi que ce sont les derniers éclairs du romantisme que fait surgir Marie Jaëll. 

    Dire que la modernité a sa place serait un pléonasme

    Deux morceaux incroyables viennent conclure ce délicieux Enfer, à savoir "Blasphèmes" et "Sabbat". Il s’agit de deux pièces diaboliques à la très grande modernité. Il faut toute la technicité de Viviane Goergen pour arriver à en retranscrire l’esprit diabolique, la noirceur mais aussi une forme de grâce à la fois joueuse, moqueuse et séduisante. Ne verrait-on pas une de ces Vampirella tournant autour de damnés perdus et condamnés à un enfer éternel ?

    Interrogeons-nous ensuite sur Ce qu’on entend dans le purgatoire. Marie Jaëll et Viviane Goergen nous le disent en musique et au piano. Il y a ces délicats "Pressentiments". On croirait entendre des murmures. Marie Jaëll n’emploie que les deux premières notes du Dies Irae dont il a été question plus haut. Les notes s’effacent presque, laissant place au silence interrogateur. On sent l’influence de Bach dans cette superbe composition. Tout aussi en retenue, les "Désirs impuissants" se jouent des ruptures de rythmes. Dire que la modernité a sa place serait un pléonasme. Dans "Alanguissement", c’est le romantisme qui semble sortir du bois. Sommes-nous ici au purgatoire ou juste sur terre, dans une campagne verdoyante où, allongés sur l’herbe, nous attendrions l’être aimé ? Séduisant purgatoire, à dire vrai, et que Viviane Goergen magnifie avec tendresse. Elle se fait par contre plus sombre et inquiétante dans "Maintenant et jadis". Les menaces grondent, tout comme les questionnements sur le pesage des âmes. Bien et mal semblent se disputer dans cette partie à la facture là aussi romantique, jusqu’aux dernières notes sombres. Béatrice apparaît mais Dante doit retourner au purgatoire, purgatoire qui se termine par une "Obsession" traduite avec une belle expressivité et demandant à Viviane Goergen une virtuosité évidente. Cette partie a été construite comme une sonate en trois mouvements – vif-lent-vif –, la section lente ayant l’allure d’un retour de la paix intérieure, avant que l’"Obsession" ne revienne définitivement.

    C’est le Paradis qui vient clore ce programme. Après l’Enfer et le Purgatoire, vient un "Apaisement" bienvenu, Béatrice venant guider Dante tout en haut, dans un lieu idyllique. Pour autant, l’auditeur, sera en droit d’y entendre une longue plainte autant qu’un appel à l’espérance. Les "Voix célestes" des anges qui suivent frappent par leur singulière douceur, traduisent la paix divine. L’harmonie et la douceur dominent dans ce morceau où l’on sent l’influence de Fauré. Plus qu’ailleurs sans doute, Marie Jaëll s’impose comme une figure marquante du classicisme français de la fin du XIXe et du du début du XXe siècle. Dans « "Hymne", la compositrice se révèle comme une mélodiste hors-pair, au service d’un morceau aérien atteignant des sommets de légèreté – rien d’étonnant pour Ce qu’on entend dans le paradis. La pièce "Quiétude" s’enchaîne naturellement, tout aussi gracieuse et légère. Viviane Goergen fait vibrer chaque note avec la même délicatesse. Rien de trop dans ce morceau qui ressemble à une berceuse. "Souvenance", onirique et méditatif se déploie avec une belle harmonie. On a peine à croire que peu de temps auparavant l’auditeur était entouré des flammes de l’enfer. Ici, le paradis n’est que douceur mélancolique et contemplations, dans une facture romantique. C’est d’ailleurs par une "Contemplation" que se termine Ce qu’on entend dans l’enfer, le purgatoire, le paradis.

    L’harmonie vient conclure la rencontre entre Dante et Béatrice et finalement la montée vers le paradis. Ces Pièces pour piano constituent un voyage vers l'au-delà imaginé, composé et interprété avec une singulière grâce.      

    Marie Jaëll, Pièces pour piano, Viviane Goergen (piano), Hänssler Classics, 2024
    https://haensslerprofil.de
    http://www.viviane-goergen.de

    Voir aussi : "Résurrection"

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  • Signé Pac-man

    Vanessa Philippe sortait cette année son sixème album, L’amour c’est chiant.

    Un nouvel extrait sort ce mois de juin, "La nuit repart", arrangé par Alba.

    Un  extrait mais aussi un clip que l’artiste a réalisé. En digne artiste pop, elle invoque quelques souvenirs ludiques de notre enfance, avec des fantômes de Pac-man.

    C’est drôle, touchant mais aussi mélancolique et plein d’auto-dérision. À découvrir de toute urgence. 

    Vanessa Philippe, La nuit repart, Le Poisson Spatial, 2024
    https://www.vanessaphilippe.com
    https://www.facebook.com/vanessaphilippemusic
    https://www.instagram.com/vansphi

    Voir aussi : "C’est le moment pour Vanessa Philippe"
    "Encore un mot d’Alba"

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  • Fremont

    Les Cramés de la  Bobine présentent à l'Alticiné de Montargis le film Fremont. Il sera visible du 26 juin au 2 juillet 2024. Soirée débat le mardi 2 juillet à 20 heures 30.

    Donya, jeune réfu­giée afghane de 20 ans, tra­vaille pour une fabrique de for­tune cookies à San Fran­cis­co. Ancienne tra­duc­trice pour l’armée amé­ri­caine en Afgha­nis­tan, elle a du mal à dor­mir et se sent seule. Sa rou­tine est bou­le­ver­sée lorsque son patron lui confie la rédac­tion des mes­sages et pré­dic­tions. Son désir s’éveille et elle décide d’envoyer un mes­sage spé­cial dans un des bis­cuits en lais­sant le des­tin agir…

    Fremont, drame américain de Babak Jalali 
    avec Anaita Wali Zada, Hilda Schmelling, Avis See-tho, 2024, 88 mn
    Scénario : Carolina Cavalli et Babak Jalali
    https://www.cramesdelabobine.org/spip.php?rubrique1454
    https://www.jhrfilms.com/catalogue/fremont

    Voir aussi : "La Fleur de Buriti"

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