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Les Cramés de la Bobine présentent à l'Alticiné de Montargis le film Les glaneurs et la glaneuse. Il sera visible les mercredi 5 novembre à 18 heures et lundi 10 novembre à 16 heures. Soirée débat le dimanche 9 novembre à 20h30.
On ne peut plus regarder comme avant ceux qui soulèvent les couvercles des poubelles…
Un peu partout en France, Agnès a rencontré des glaneurs et des glaneuses, récupéreurs, ramasseurs et trouvailleurs. Par nécessité, hasard ou choix, ils sont en contact avec les restes des autres. Leur univers est surprenant. On est loin des glaneuses d’autrefois qui ramassaient les épis de blé après la moisson. Patates, pommes et autres nourritures jetées, objets sans maître et pendule sans aiguilles, c’est la glanure de notre temps. Mais Agnès est aussi la glaneuse du titre et son documentaire est subjectif. La curiosité n’a pas d’âge. Le filmage est aussi glanage.
Prix du cinéma européen du meilleur documentaire 2000.
Le 2 avril 2024, La Poste émet un timbre à l’effigie d’Agnès Varda, photographe, cinéaste et artiste plasticienne disparue il y a cinq ans.
Le timbre est illustré par une photo d’Agnès Varda posant avec son chat Zgougou. Rien détonnant pour celle qui disait : "C’est tout ce dont vous avez besoin dans la vie : un ordinateur, un appareil photo et un chat". Sur le contour de la feuille de timbres sont imprimés les titres de films réalisés par Agnès Varda.
Photographe, cinéaste et artiste plasticienne, Agnès Varda n’a cessé d’ouvrir de nouvelles portes et d’expérimenter différents moyens d’expression, mue par l’urgence, disait-elle, "de capter l’instant fragile et magnifique". Son oeuvre très personnelle, entre documentaire, fiction et autobiographie, raconte la plupart du temps des moments de vie, de la difficulté de vivre à la jubilation du bonheur.
Agnès Varda s’intéresse d’abord à la photographie. Dès 1949, elle devient la photographe attitrée du Festival d’Avignon et du Théâtre National Populaire. Elle en gardera le goût de la rigueur, cherchant à "atteindre le plus grand nombre en mettant la barre très haut".
Mission accomplie dès son premier film, La Pointe courte (1954). Un film radical, annonciateur de la Nouvelle Vague, où elle crée son propre langage. S’émancipant des codes de l’époque, elle réinvente la construction du récit, décloisonnant documentaire et fiction.
"Un ordinateur, un appareil photo et un chat"
Sa filmographie compte plus de 40 courts et longs métrages. Elle aborde des sujets difficiles : la France des sans-abris avec Sans toit ni loi (1985), Lion d’or à la Mostra de Venise, la surconsommation avec Les Glaneurs et la Glaneuse (2000), la cause féministe avec L’une chante, l’autre pas (1977), les bouleversements sociaux du monde… Tout sauf moraliste, ancrée dans son temps, elle veut faire avancer les causes, avec un bel équilibre entre l’objectivité de la réalité et la subjectivité de la rêverie. Jacquot de Nantes (1991), dédié à son mari et complice Jacques Demy, emprunte le chemin de la mémoire intime.
En 2003, invitée à la Biennale de Venise, elle entame, avec succès, une nouvelle carrière d’artiste visuelle inaugurant le format d’installation d’art contemporain. Aussi indépendante que ses amis les chats, fidèle à sa légendaire coupe au bol, joyeuse et surtout libre, Agnès Varda laisse une œuvre rare à la renommée internationale.
Le timbre sera vendu en avant-première les vendredi 29 et samedi 30 mars à Paris au Carré d’Encre.
Timbre Agnès Varda Photographie : Didier Doussin Impression : héliogravure Format du timbre : 40,85 x 30 mm Présentation : 15 timbres à la feuille Tirage : 702 000 exemplaires Valeur faciale : 1,96 € Lettre Internationale Conception graphique timbre à date : Ségolène Carron https://www.laposte.fr/boutique https://www.lecarredencre.fr