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  • Put Your Soul on Your Hand and Walk

    Les Cramés de la Bobine présentent à l'Alticiné de Montargis le film Put Your Soul on Your Hand and Walk. Il sera visible le jeudi 13 novembre à 20H30, vendredi 14 à 14H et mardi 18 à 18H. Soirée débat lundi 17 novembre à 20H30 avec Pierre Tartakowski, président d’honneur de la Ligue des Droits de l’Homme.

    "Put your soul on your hand and walk est ma réponse en tant que cinéaste, aux massacres en cours des Palestiniens. Un miracle a eu lieu lorsque j’ai rencontré Fatem Hassona. Elle m’a prêté ses yeux pour voir Gaza où elle résistait en documentant la guerre, et moi, je suis devenue un lien entre elle et le reste du monde, depuis sa « prison de Gaza » comme elle le disait. Nous avons maintenu cette ligne de vie pendant plus de 200 jours. Les bouts de pixels et sons que l’on a échangés sont devenus le film que vous voyez. L’assassinat de Fatem le 16 avril 2025 suite à une attaque israélienne sur sa maison en change à jamais le sens."

    Put Your Soul on Your Hand and Walk, documentaire irano-palestinien
    de Sepideh Farsi et Fatma Hassona, 2025, 110 mn

    https://www.cramesdelabobine.org/spip.php?rubrique1610

    Voir aussi : "Kontinental 25"

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  • Le peintre qui aimait les femmes

    Le peintre John Singer Sargent est largement méconnu en France. Voilà pourquoi le livre de l’historienne d’art Sandrine Andrews tombe à pic (Sandrine Andrews, John Singer Sargent, éd. Larousse), tout comme l’exposition qui est consacré à Sargent au Musée d’Orsay jusqu’en janvier 2026. Mais qui est donc ce peintre dont la notoriété aux États-Unis a été et reste encore aujourd’hui exceptionnelle, mais qui est pourtant si discret par chez nous ? Pour le savoir, Sandrine Andrews propose une découverte passionnante d’un homme que l’on compare à Whistler pour sa célébrité comme pour son apport esthétique.

    Il convient de rappeler tout d’abord que nous fêtons cette année le centième anniversaire de la mort du peintre, né en 1856. Ses jeunes années de formation sont d’autant plus marquées par la révolution impressionniste que le garçon, né et élevé dans une famille bourgeoise et éduquée (son père est chirurgien et sa mère une musicienne et aquarelliste), voyage fréquemment en Europe – il est d’ailleurs né à Florence. Ses talents sont précoces. En atteste un croquis bluffant de vues montagneuses alors qu’il n’a que 14 ans.

    Sargent fait ses gammes en Italie, comme le montre le magnifique portrait de Rosina Ferrara (Portrait d’une fille de Capri). Cette petite huile sur carton, exposée à Denver, n’est que le premier exemple de ce qui va faire la notoriété du peintre : les portraits, et notamment des portraits de femmes : El Jaleo, La dame à la rose et surtout le stupéfiant et saisissant portait de Madame X (ou Madame Gautreau).

    En Europe, c’est à Paris que le jeune homme s’arrête. Il découvre Le Louvre, côtoie le milieu culturel de la capitale (que l’on pense à Gabriel Fauré qu’il portraitise avec succès), se ballade au jardins du Luxembourg et fréquente les concerts de l’Orchestre Pasdeloup. Il côtoie aussi ses homologues français, dont son ami Claude Monet. 

    Madame X

    D’où vient alors la désaffection chez nous de ce peintre à la fois élégant et sensible ? Peut-être, justement, à ce portrait de Madame X, injustement boudé et moqué lors de sa présentation. Sargent choisit de préférer d’autres horizons : l’Italie, donc, mais aussi l’Espagne (Marie Bulloz Pailleron), le Maroc (Fumée d’ambre), avant une escale en Angleterre. Là, sa peinture subtile se prête parfaitement bien aux scènes de jardins et de genres. Son talent dans le portrait se trouve en plus confirmé (l’étonnant et préraphaélite portrait de l’artiste Ellen Terry en Lady Macbeth). Puis, enfin, les États-Unis où, définitivement, la notoriété de Sargent dans les portraits explose, au point qu’il se plaint de trop en faire. La dernière étape, qui n’est pas la moins étonnante, est son choix de revenir en Europe en pleine Première Guerre Mondiale afin de croquer et de témoigner des ravages du conflit. Il meurt quelques années plus tard, auréolé d’un prestige incroyable – aux États-Unis…    

    Cet ouvrage de Sandrine Andrews est une formidable découverte d’un peintre oublié dans nos latitudes. Un livre richement illustré qui ne pourra que compléter une visite de l’exposition que lui consacre Orsay. 

    Sandrine Andrews, John Singer Sargent, éd. Larousse, 2025, 128 p.
    https://www.editions-larousse.fr/livre/sargent-9782036083684
    https://sandrineandrews.com
    https://www.musee-orsay.fr/fr/agenda/expositions/john-singer-sargent-eblouir-paris
    Exposition au musée d’Osay, Sargent : Les années parisiennes (1874-1884),
    du 23 septembre 2025 au 11 janvier 2026.

    Voir aussi : "Pop-up et arty pop"

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