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Et si les grands bonheurs ne pouvaient être que murmurés ? Tel est le postulat de Rosemarie qui signe avec son nouveau single "Comme un oiseau" un étonnant et convaincant titre délicat comme une pluie de rosée. Voilà qui fait du bien.
De sa voix juvénile et acidulée – comme l’est d’ailleurs le clip, tout en rose et en pastel - la jeune chanteuse chante les émois de l’amour qui vous cueille subitement, "comme un oiseau dans l’eau et un arbre dans le ventre".
L’artiste présente cette nouvelle création comme une ode à la résilience, un retour à la vie : "J’ai dormi de longues heure / Et j’ai trouvé le repos / Maintenant la paix demeure en moi / Résonne son écho".
Le premier EP de Rosemarie sortira le 4 mars prochain. Nous l’attendons avec impatience.
C’est avec une fausse légèreté et une vraie mélancolie que Vanessa Philippe marque les esprits avec son nouvel album Soudain les oiseaux. Pour annoncer la sortie de l’opus, Vanessa Philippe a crée une trilogie de clips avec un poisson rouge sur les trois premiers singles "Suivre le soleil", "Les maux" et "Soudain les oiseaux".
L’album s’apparente à une vraie catharsis : à la suite du décès de sa grande sœur en août 2019, Vanessa Philippe a écrit entièrement Soudain les oiseaux, qu'elle lui dédie. Elle lui fait une vraie belle déclaration d’adieu dans "Sister" : "Mon héroïne ma divine aux cheveux courts au cœur clair… Loin de l’enfance / Ce monde si dur / Qui t’a jeté sous terre… Mon cœur est ravagé".
De sa voix fluette et faussement détachée, Vanessa Philippe parle dans "Si ce soir-là" de ce départ cruel : "Si ce soir-là tu reviens pas qu’est-ce que je vais faire de moi ? Je boirai de la vodka ?" La légèreté n’est qu’apparente pour cet album personnel et grave, enveloppé de surcroît d’une grande poésie : "Je ferai une avant-première des acteurs en plastique / Seule au bras Jusque en bar de chez moi".
On saluera l’exigence d’un album dans lequel le minimalisme électro-pop ("Suivre le soleil") côtoie la chanson française ("Combien d’efforts") mais aussi le rock. L’auditeur pourra notamment voir derrière le morceau "Soudain les oiseaux" une parenté avec le désormais classique "Silence des Oiseaux" de Dominique A ? : "Je suis l’eau qui circule / Entre les vagues je gis / Je suis comme sur un fil / Je me lance dans le vent / Et le chant des oiseaux / M’accompagne le matin / Et toute la journée".
Douleur, toujours, lorsque Vanessa Philippe chante "Les Maux" : "Ce soir j’me jette face contre terre / De mon futur je n’ai que faire / Je n’ai que dalle". Avec une fausse indolence et une vraie mélancolie, elle s’interroge sur le sens que peut avoir une vie après de grandes douleurs. C’est le message porté par "Malgré tout", enregistré en public, avec un son lo-fi nineties, une orchestration ramassée et une voix sans fard qui dit l’urgence et la douleur : "C’est ta mort qui me tape sur le système / C’est ta mort qui me tue… Malgré le monde, malgré tout ce monde".
Important et bouleversant
Dans "Parfois", c’est avec économie dans le texte comme dans l’interprétation que la chanteuse confie ses émois de femme qui, parfois, "explose" ou "implose", dans ces moments de fragilité où l’on est au bord du gouffre.
Et si le salut viendrait de la fuite, des voyages ("J’aimerais tant m’évader sur une planète / Et pouvoir m’envoler sans avis de tempête / Planer au loin / Traverser les nuages / Comme un dragon aux écailles de sable") et, plus poétiquement, de se transformer en oiseau ("Battant l’air de mes bras / Je volerai un matin / Mes pieds quitteront le sol / Et la terre en survol / Vers une autre planète / J’irai en voyage quelque part sur la terre / ailleurs dans l’univers", "Une autre planète") ?
"Trop de larmes", sans doute l’un des meilleurs morceaux de l’album, séduit par sa recherche mélodique et par son travail sur le son. Il y est également question d’oiseau ("Ton plumage me colle à la peau"). Vanessa Philippe fait de cette lamentation sur les nuées grises et sur un "ciel bien trop bleu" une quête existentielle, avec, en filigrane, la disparition de sa sœur, ce fameux oiseau personnifié. La chanteuse y parle de son envie de "dévaliser l’air" et le besoin de s’envoler. Ah, "Si nous avions le courage des oiseaux qui chantent dans le le vent glacé", chantait encore Dominique A…
L’auditeur trouvera un peu de légèreté à travers le délicat "Pantalon de soi" ("Je danse en pantalon de soi / Et je tourne en manteau rose des bois / Je chante la musique parfois / Seule dans le salon et dans le noir"). Ne serait-ce pas un hommage à cette même sœur ? "Je mets un pantalon de soi / une blouse au parfum de ta voix / Je m’habille avec ton sourire / Je m’imprègne de tes souvenirs".
"Paradise" clôt en anglais et en douceur un album important de la scène française. Important et bouleversant.
Cherry Blossom, c’est pour Cécilya l ’album des grands départs, les départs vers ailleurs pour laisser le passé derrière, comme elle le chante dans "Road To Nowhere" : "I’m on the road to nowhere / Just left my past behind". C’est l’album d’une grande voyageuse mais aussi, mine de rien, une introspection sur l’identité de soi ("It’s Not Me") et sur le désir de changements ("Angel"). Logique pour une artiste qui a bourlingué de pays en projets, alternant concerts et festivals en Espagne d’où elle est originaire, participation à The Voice et collaborations diverses (Nacho Ladisa et la Vienna Blues Association).
Aujourd’hui, c’est à Paris que Cecilya s’est installée pour y écrire son premier album. "Cherry Blossom", le formidable titre qui a donné son nom à l’opus, renvoie au Grand Confinement et à cette période si particulière où le temps était suspendu ("The spring has just started / Life’s a burst of coulours… Birds sing sweet melodies / And bees plan their alibis"), et la liberté mise sous cloche ("I forgot how to fly").
Les influences américaines sont évidentes dans les 11 titres que propose Cecilya dans son album : pop ("Take Me To The End Of The World"), folk ("Paris Night Has No Stars"), r’n’b ("Tell Me") mais aussi country ("Don’t Buy Me Flowers", en featuring avec Marco Cinelli).
Les voyages sont au cœur de Cherry Blossom, mais aussi la recherche de soi
"Angel", avec ce mélange de pop-folk à l’orchestration acoustique rassurante, a cependant des racines très européennes. L’artiste raconte l’avoir composée en 2013… sur la route de Saint-Jacques de Compostelle. L’ange en question fait référence à une rencontre de la musicienne avec un Français, ce fameux "ange" dont elle parle.
Les voyages sont au cœur de Cherry Blossom ("Road To Nowhere"), mais aussi la recherche de soi, dans une quête existentielle, à l’instar de "Find Yourself" ou de "It’s No Me". Dans ce morceau, la chanteuse se demande qui elle est réellement : "I just don’t recognize / Who I am really".
Tout aussi mélancolique, le morceau "My Own July" à ce parfum de nostalgie qui est aussi un appel aux voyages, aux paysages sauvages et à la liberté : "Take me to the sea / I need to be free / Take me back to my July".
Avec "Streets Of Tears", une ballade folk mélancolique folk sur une rupture amoureuse ("You left me crying /Thought I was dying"), Cecilya prouve son talent de compositrice, grâce à des lignes mélodiques imparables.
Voyageuse dans l’âme, Cecilya a bien fait de poser ses bagages en France pour proposer Cherry Blossom, le premier jalon d’une carrière que l’on espère longue et fructueuse.
Cecilya sera en concert au Triton (Les Lilas) le 12 Février 2022 de 20h00 à 22h00
C’est le label Jazz Eleven qui a fait signer Pamina Beroff pour son premier EP, Slides. Quatre des morceaux ont été écrits par Pamina Beroff et composés par le trompettiste Roman Reidid. Le cinquième est la reprise d'un standard.
Le jazz de Pamina Beroff est à la fois chaleureux et sans esbroufe. La jazzwoman s’y déploie avec une aisance bluffante. Il faut écouter "Rêverie", dans lequel elle commence le morceau sur la pointe des pieds, avant de laisser faire tout son talent de crooneuse.
le deuxième extrait, "B.A", prouve que même la plus belle des voix ne se transcende jamais mieux qu’accompagnée par de bons instrumentistes. La production musicale de Jazz Eleven propose le meilleur du son, avec ces timbres étincelants et la voix délicate et presque fragile de la Parisienne.
Pamina Beroff prouve avec "I’ve Never Felt" qu’elle sait mettre de côté la virtuosité vocale pour capturer l’essence d’une ballade jazz se déployant avec insouciance, prouvant par là-même que la simplicité peut être élevée au rang des beaux-arts.
Bien joué !
"How Long", un morceau au caractère bien trempé, aurait toute sa place dans n’importe quel excellent club de jazz qui se mérite. Pamina Beroff s'y meut avec grâce et un plaisir manifeste.
L’album se termine avec une reprise du standard "In the Wee Small Hours of the Morning" de David Mann et Bob Hilliard, immortalisée par Frank Sinatra en 1955. La jazzwoman y insuffle sa modernité, sa féminité et ce quelque chose supplémentaire qui pourrait s’appeler la nonchalance, la jeunesse et la légèreté : "In the wee small hours of the morning / While the whole wide world is fast asleep / You lie awake and think about the girl / And never, ever think of counting sheep."
Avec l’arrivée de cette nouvelle voix féminine, Jazz Eleven a sans aucun doute frappé un joli coup. Bien joué !
Pamina Beroff et son quartet sera en concert à Paris pour présenter Sides. Elle sera en featuring avec Giovanni Mirabassi. Cela se passera sur la scène du Bal Blomet ce jeudi 3 février à 20 heures.
Il y a plusieurs points communs entre Juliette Armanet et Clara Luciani : de la même génération (entre vingt et trente ans), les deux chanteuses françaises ont connu le même succès critique et public pour leur premier album (en 2017 avec Petite amie pour la première et l’année suivante avec Sainte-Victoirepour la seconde), toutes deux signent pour le label Romance et voilà qu’à quelques mois d’intervalles, elles proposent leur deuxième album – Cœur pour Clara Luciani et Brûler le feu, sorti fin 2021 – aux couleurs du disco… et de l’amour.
Voilà qui prouve au moins que ce mouvement musical s’étalant entre le milieu des années 70 et le début des années 80 marque un retour en force. Et l’amour dans tout ça ? Et bien, disons que le fait que la rythmique du disco est celle se rapprochant le plus des battements du cœur n’est pas anodin.
"Le dernier jour du disco" est le titre phare de l’album de Juliette Armanet, devenu déjà un tube, rythmé, dense et sensuel, chanté par une interprète qui est passée du statut d’espoir de Petite Amie à celle de diva du disco ("Tu me play", « Boum boum baby").
La chanteuse s’affirme comme l’une des plus belles voix de la chanson française, parvenant à pousser dans les aigus comme peu d’artistes peuvent le faire. Que l’on écoute pour s’en faire une idée "J’te le donne", "HB2U", "L’Épine" ou "Sauver ma vie".
Et l’amour dans tout ça ?
En vérité, limiter Brûler le feu à un revival du disco serait inélégant, injuste et restrictif. Car Juliette Armanet s’impose d’abord et avant tout comme une artiste mettant l’amour au cœur de ce deuxième opus ("Qu’importe"), certes toujours dans un style seventies. À tout point de vue, Juliette Armanet met le feu, comme elle semble le dire à l’auditeur : "J’ai mis le feu dans ta tête", "Tu me play").
Toujours étincelante, la chanteuse remet de la même manière au goût du jour un style jusque là désuet : les slows irrésistibles ("J’te le donne", "L’Épine", "HB2U"). Il y a aussi ces ballades où Armanet n’est jamais meilleure que lorsqu’elle parle d’amour, toujours ("Imaginer l’amour", "Je ne pense qu’à ça") : amour pur, indispensable, sensuel ("Le dernier jour du disco", "Je ne pense qu’à ça"), simple et sans fioriture ("Boum boum baby"), celui qui donne "le rouge aux joues", qui blesse ("L’Épine"), qui frustre ("J’te donne") ou qui abîme ("Sauver ma vie"). Juliette Armanet suit la voie de Véronique Samson, dont l’ADN est plus présent que jamais dans "Vertigo", le duo de Juliette Armanet avec SebastiAn.
Résolument moderne et contemporain, Brûler le feu surfe sur une forme de nostalgie, y compris dans la production lorgnant du côté de Phil Spector, avec ces murs de son incroyable que l’on retrouve dans l’un des morceaux les plus impressionnants de l’album, "Sauver ma vie" : "Tonnerre, tout s'éclaire comme un coup de génie / Je ne sais pas comment faire, mais je dois sauver ma vie / L'un de nous devait être de trop / Le soleil n'ira pas plus haut, c'est ainsi."
Elle revient cette année, pour son futur nouvel opus, 1988, chronique d’un adieu. Le titre est pour le moins mystérieux.
La musicienne le présente comme un "roman musical", le long métrage d’une époque, une pièce de théâtre en 11 actes, qui se passe précisément en 1988. Il s’agit de l’histoire d’une adolescente de 15 ans et d’un secret… qui a un prénom féminin, des cheveux blonds et un regard noir… Deux jeunes filles du même âge à quatre jours près, vivent des destins parallèles.
1988, Chroniques d'un adieu, est un album-concept auquel participent Nicole Garcia, Irène Jacob et Clotilde Hesme. Rien que ça.
En attendant de découvrir cette histoire, Maud Lübeck propose en ce début d’année le premier single de ce futur album, "Au voleur".
On retrouve le travail mélodique de la chanteuse et sa voix fragile parlant de nostalgie, de la fuite des temps, ce grand voleur, et de souvenirs perdus à jamais ("Le temps s’enfuit avec toute ma vie / Au voleur").
Le clip, à la facture eighties, a été réalisé par Marlène Génissel.
Le prochain album de Maud Lübeck, 1988, Chroniques d’un adieu, paraîtra le 11 février prochain.
Une année 2021 très riche se termine : cinéma, musiques, livres, expositions, séries ou publicité. Bla Bla Blog ne s’est jamais rien refusé dans son désir de chroniquer ces artistes, ces créations et ces œuvres qui contribuent à enrichir notre vie culturelle. 317 articles ont été publiés cette année. Quels sont ceux qui ont le plus buzzé ? Comme les années précédentes, voici le top 10 de cette année.
C’est avec bonheur que l’on retrouve à la 10e place la pianiste classique Haley Myles pour un enregistrement des Nocturnes de Chopin qu’elle avait d’abord joué pendant le Grand Confinement.
"S’il est un répertoire classique archi-interprété, il est possible que les Nocturnes de Frédéric Chopin (1810-1849) tiennent le haut du pavé. La pianiste Haley Miles en propose une version intimiste et passionnante. Avec son projet musical "Chopin Nocturne Project", la pianiste installée à Lyon a choisi d’enregistrer un nocturne différente chaque vendredi de février à juin 2021. L’album – son deuxième – a suivi presque naturellement, après un enregistrement record en trois jours…"
Une réédition de l’ouvrage culte Gens de France fait une entrée surprise dans le classement de notre Top 10. Voici un rappel pour cette réédition à marquer d'une pierre blanche.
"En ce mois de juin, ressort en librairie le mythique Gens de France et d'ailleurs de Jean Teulé. Il avait été publié une première fois à la fin des années 80, avant de connaître une réédition il y a un peu plus de 15 ans (éd. Ego Comme X). C’est aujourd’hui les éditions Fakir qui proposent de découvrir ou redécouvrir cet album, l’ultime album graphique de Jean Teulé, avant que celui-ci ne se lance avec succès dans le roman…"
Attention les yeux ! Lorsque nous avons appris que la chanteuse lyrique Adrineh Simonian faisait une reconversion pour le moins osée dans le porno, avec un sérieux sens de l’engagement, il paraissait nécessaire de lui consacrer un article. Cela méritait assurément une étonnante chronique, particulièrement remarquée cette année.
"Cette information est sortie de manière relativement confidentielle il y a une dizaine de jours. Nous apprenions que la mezzo-soprano autrichienne Adrineh Simonian a choisi une reconversion inattendue, passant de l’univers feutré et bienséant de l’opéra pour celui, plus sulfureux du porno... féministe..."
En septième position, nous trouvons la chanteuse d’origine malgache Henintsoa, qui se faisait remarquer fin 2020 et en tout début d’année 2021 pour plusieurs titres.
"Coup de projecteur en ce début d'année sur Henintsoa, une des nombreuses espoirs de la jeune scène francophone. Celle-ci nous vient de Madagascar, même si si c’est à Paris qu’elle a fait ses premières armes, après être arrivée en France à 18 ans pour poursuivre des études supérieures. La chanson et sa voix l’ont fait sortir du lot, comme le prouvent quelques concours de chants remportés (La truffe d'argent, Plus de talents ou la Moog Academy)…"
Une exposition à Toulon a fait parler d’elle : elle a eu lieu cette année à la galerie Simona de Simoni et présentait des œuvres de Patricia Tozzi-Schmitzer. Il s'agit de la seule chronique sur une exposition classée dans le Top 10 de Bla Bla Blog.
"C’est à Toulon que l’on trouve la galerie Simona de Simoni, située en face de la Porte d’Italie. Celle qui en est l’initiative est Aliénor de Cellès, dont nous avions déjà parlé sur Bla Bla Blog. Cette artiste passée par le stylisme, la mode et les costumes de scène a choisi la peinture comme terrain d’expérience et de création. Le dernier exemple en date est celui de la galerie qu’elle a fondée au cœur de la Préfecture du Var…"
En fin d’année, Bla Bla Blog vous faisait découvrir le nouveau show-woman de Martineke Kooistra. Un anniversaire, ça se fête. L’artiste d’origine néerlandaise le faisait en spectacle, avec un sérieux sens d’humour, tout en faisant découvrir le cabaret batave.
"Martineke Kooistra célèbre son demi-siècle, et elle ne le fait pas à moitié ! Cela se passe au Théâtre Essaïon les dimanches à 17 heures 30 jusqu’au 16 janvier 2022. Venu des Pays-Bas, l’artiste propose un show mariant le one-woman-show, le stand-up et le tour de chant, dans son univers très à elle…"
On aime Flore Cherry pour ses engagements, les événements qu’elle organise et son actualité artistique. Elle arrive au pied du podium de cette année, grâce à une interview menée à l’occasion de la dernière édition du salon de la littérature érotique.
"Flore Cherry a accepté de répondre aux questions de Bla Bla Blog à propos de son actualité. Il y a, pour commencer, sa pièce de théâtre Le plus beau jour (de votre vie). Mais il y a aussi le salon de la littérature érotique, de retour le 28 novembre, salon qu'elle organise avec la foi du charbonnier. Ou de la charbonnière. Bla Bla Blog – Bonjour, Flore. Journaliste, rédactrice, entrepreneuse, animatrice, auteure… On ne t’arrête plus… A ce sujet, préfères-tu écrivain, écrivaine ou auteure ? Flore Cherry – Je préfère que mon interlocuteur choisisse son propre vocabulaire, surtout. Si pour lui, un écrivain est une femme, c’est OK. Mais j’ai une petite corde sensible pour auteure. Avec un joli -e…"
En troisième position du classement de cette année, la chanteuse Andrea Ponti prouve qu’il est toujours temps de faire le buzz. Elle se place remarquablement sur le podium de cette année. Cette médaille de bronze permet de refaire parler d'elle.
"Repérée sur les réseaux sociaux l’an dernier durant le Grand Confinement, Andrea Ponti sort cet été son single "Il était temps", composé et écrit par François Welgryn et William Rousseau. Ce marque la naissance d’une interprète qui, à quarante ans, se lance dans la chanson. "Enfin j’ose et je réalise mon rêve en me sentant tellement épanouie dans cette nouvelle aventure que je souhaite la plus aboutie possible. Enfin, comme jamais auparavant je me sens alignée, centrée, complète… à ma place", explique-t-elle…"
Une interview arrive en seconde position. Elle concerne Thomas Pourchayre, un auteur que nous avions chroniqué pour son dernier ouvrage, Ève et l’Ange. Pour l’interview qu’il nous a accordés, il fait partie des grandes vedettes de 2021. Mérité, bien sûr !
"Après avoir parlé du singulier conte Ève et l’Ange de Thomas Pourchayre, nous avons voulu en savoir plus sur l’auteur. Il a accepté de répondre à nos questions. Bla Bla Blog – Bonjour, Thomas Pourchayre. Vous sortez aux éditions Abstractions un nouveau livre, Ève et l’Ange. Peut-on dire qu’il s’agit d’un ouvrage hybride ? Thomas Pourchayre – Ah... ! "Récit / nouvelle" ou "poème" ? Je crois qu'il a une unité, ce texte. Il est très homogène dans sa forme, même si elle est effectivement spéciale. Mon roman en cours, par différence, est fait de fragments de différentes natures : on peut dire qu'il est hybride. Mais Ève et l’Ange, à mes yeux, devrait être vu comme relevant d'un genre à part, rare mais pas inédit. Il est peut-être plus proche du conte, même si son style est singulier pour un conte. Bref, renonçons aux classifications !…"
Et la grande gagnante des chroniques de Bla Bla Blog est une chronique inattendue sur - et c'est une nouveauté depuis que notre Top 10 existe ! - une publicité... Elle a été voulue par EDF et conçue par l’agence BETC/Havas. La vénérable entreprise publique a choisi de suivre Eva, croustillante et irrésistible looseuse magnifique. Un énorme coup de cœur, assurément !
"Parlons pub avec cet excellent spot proposé par EDF et l’agence BETC/Havas Paris, Eva et Violette. Le film a été réalisé par Réalité, de l’agence Big. La vénérable entreprise nationale d’électricité choisit l’humour et le contre-pied pour parler de son énergie vertueuse ("97 % sans CO2, grâce au nucléaire et aux énergies renouvelables")…"
En attendant la sortie de son quatrième album en avril 2022, Lisa Portelli sort cet automne un premier extrait, "Spleen", accompagné d’un clip que la chanteuse a réalisé elle-même, en collaboration avec Julien Szantaruk.
"Spleen" est une déclaration autant qu’une proposition amoureuse que Lisa Portelli exprime ainsi : "si nos deux solitudes se ressemblent / Peut être vieillirons-nous".
Musicalement, Lisa Portelli fait le choix d’une chanson française du minimalisme et de l’électro. Sa poésie et sa fragilité peuvent l’apparenter à Françoiz Breut ou à Dominique A. Tout comme l’auteur du "Courage des Oiseaux", Lisa Portelli marie le travail sur le texte et et le choix assumé d’un son synthétique.
Ajoutez à cela un clip en noir et blanc presque gothique : voilà qui nous rend impatient de découvrir son nouvel album.