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  • Prendre son temps, est-ce le perdre ?

    Le Café philosophique de Montargis fixe son prochain rendez-vous à la Médiathèque de Montargis le vendredi 27 juin à 19 heures pour une nouvelle séance qui aura pour sujet cette question : "Prendre son temps, est-ce le perdre ?"

    Voilà un sujet qui peut nous parler, à une époque où les évolutions sociétales et techniques peuvent nous sembler vertigineuses. Sans doute avons-nous l’impression d'être pris dans des injonctions de devoir être en mouvement tout le temps et en toutes occasions ?

    Injonction ou nécessité ? Dans quels cas prendre son temps peut être néfaste ? Agir vite et dans l’urgence doit-il être rejeté en bloc ? Ne parle-t-on pas dans certains cas de "présence d’esprit" lorsque l’on réagit bien et sans attendre ? Au contraire, dans quels cas "prendre son temps" devient-il une nécessité ? Que veut dire l’expression "Perdre son temps" ? Est-ce rester oisif et paresseux ? Quels avantages peut-on en tirer ?

    Ce seront autant de points et de questions qui pourront être débattus lors de cette séance qui s’annonce déjà passionnante. Rendez-vous donc à l’Atrium de la Médiathèque de Montargis le vendredi 27 juin 2025 à 19 heures.

    "Prendre son temps, est-ce le perdre ?"
    Médiathèque de Montargis
    Vendredi 27 juin 2025, 19H
    http://cafephilosophique-montargis.hautetfort.com
    https://www.facebook.com/cafephilosophique.montargis

    Voir aussi : "Chacun sa vérité ?"

    Photo : Pexels – -Ketut Subiyanto

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  • En étudiant Glass

    Roxane Elfasci, que nous avions chroniquée et même interviewée, revient avec un étonnant et passionnant album, Glass Gaze, qui donne à écouter et découvrir Philip Glass grâce à la guitare. Accompagnée de Baptiste Erard, à la guitare comme elle, et du batteur et percussionniste Théo Lampérier, Roxane Elfasci a choisi 12 Études du compositeur américain pour en faire de petits joyaux. Roxane Elfasci et ses acolytes ont choisi de les proposer dans le désordre.

    Le compositeur américain n’a jamais refusé de voir son œuvre adaptée, à partir du moment où elle pouvait toucher un plus large public que celui du contemporain et du classique, voyant dans la pop un terrain de recherche musicale. Les premières notes de l’album, avec l’Étude n°1, commencent d’ailleurs de la plus pop-rock des manières.

    La guitariste a donc arrangé 12 de ses 20 Études pour piano, encensées dès leur création au mi-temps des années 1990. Le minimalisme de Philip Glass – l’un des chef de file du courant répétitif américain – laisse place à un ensemble de pièces à la fois harmoniques, lumineuses et intimes (Étude n°18). Les guitares de Roxane Elfasci et de Baptiste Erard viennent donner une couleur méditerranéenne (Étude n°2 ou les rythmes de la n°17). Il n’empêche que l’écriture du compositeur minimaliste, ses boucles et ses variations hypnotiques, se reconnaît dans certaines pièces (la magnétique Étude n°6 ou la n°17).

    Et si Glass était un néoromantique qui s’ignore ?

    L’auditeur ou auditrice trouvera dans cet opus sensible et brillant de quoi se réconcilier – s’il y a besoin – avec un répertoire contemporain injustement boudé. Roxane Elfasci et ses amis donne à découvrir un génie qui ne saurait se limiter à ses structures répétitives, certes passionnantes (Étude n°7). Ainsi, l’Étude n°20 touche au cœur par sa délicatesse et son onirisme que l’on dirait debussyens. Et si Glass était un néoromantique qui s’ignore ? C’est ce que Roxane Elfasci donne à entendre et comprendre (Étude n°8). L’écriture précise du compositeur américain se déploie avec rigueur et richesse dans cette pièce qui prend son temps.

    L’Étude n°4, plus sombre, laisse place à une 3e rythmée, presque pop-rock, mais avec toujours cet esprit glassien. Roxane Elfasci se fond avec plaisir dans cette pièce dense, technique et piégeuse.  

    Le travail sur les percussions de Théo Lampérier est d’autant plus intelligent qu’il ne vient pas alourdir la relecture à la guitare des Études de Glass mais au contraire les ponctuer avec discrétion pour ne pas dire parcimonie.

    L’album se termine avec l’Étude n°16, dense et romanesque. Une magnifique fin pour ces Études qui semblent avoir toujours été écrites pour le piano. Un joli tour de force de la part de Roxane Elfasci et de ses amis.

    Roxane Elfasci & Baptiste Evrard, Glass Gaze, Amigo, 2025
    https://roxane-elfasci.com
    https://www.instagram.com/roxanelfasci
    http://amigo-musik.se

    Voir aussi : "Guitare et classique by Roxane Elfasci"
    "Roxane Elfasci : "La relation avec un instrument est assez conflictuelle..."

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  • Bonjour l’Asile

    Les Cramés de la Bobine présentent à l'Alticiné de Montargis le film Bonjour l’Asile. Il sera visible les jeudi 19 juin, dimanche 22 juin à 18 heures et lundi 23 à 14 heures. Soirée débat à l’Alticiné le lundi mardi 24 juin à 20 heures 30.

    Jeanne quitte quelques jours le stress de la vie urbaine pour aller voir sa grande amie Elisa, récemment installée à la campagne. Au cœur des bois voisins, un château abandonné devenu tiers-lieu, foisonne d’initiatives collectives. Elisa aimerait s’y investir, mais entre biberons et couches lavables, elle n’en a pas le temps. Jeanne, en militante des villes, n’y voit aucun intérêt. Quant à Amaury, promoteur en hôtellerie de luxe, le château, lui, il veut l’acheter. Tous trois convergent malgré eux vers ce lieu d’entraide et de subversion... Mais combien de temps cet asile d’aujourd’hui pourra-t-il résister à ce monde de fou ?

    Bonjour l’Asile, comédie française de Judith Davis 
    avec Judith Davis, Claire Dumas, Maxence Tual, 2025, 97 mn
    https://www.cramesdelabobine.org/spip.php?rubrique1582
    https://www.agatfilms-exnihilo.com/catalogue/films/lasile

    Voir aussi : "Ce nouvel an qui n’est jamais arrivé"

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  • Femmes, je vous hais

    Freida McFadden a réussi le tour de force, en moins de deux ans, à créer l’événement à chaque sortie d’un nouveau roman. La faute à une femme de ménage qui a su cueillir à froid chaque lecteur et lectrice.

    Soyons honnête : la construction maligne du premier opus (La femme de ménage) avait été la grosse trouvaille narratrice de l’autrice. Elle réitère l'opération pour cette deuxième histoire de son personnage fétiche, femme désargentée, paumée, écorchée vive et cabossée par la vie. Le combat pour ses congénères féminines devient ici aussi le cœur des propos de la romancière américaine. Mais ce combat va être insidieusement dévoyé, si bien que le lecteur ou lectrice qui se voyait en terrain connu, déchante.

    Chausse-trappes et jeux pervers

    Milly est de retour, et à peu près dans le même état social qu’au début du premier roman. Certes, elle a trouvé un nouvel emploi – femme de ménage pour un couple bourgeois – et n'est plus seule. Bien qu’elle vive seule dans une location mal famée, elle n’a pas su ou voulu résister aux avances d’un jeune avocat gentil mais collant. Ce pourrait-il que son existence s’éclaircisse ? Non, car elle digère mal une séparation cruelle, est sur la réserve avec son petit ami Brock et, par dessus le marché, elle perd son travail.

    Voilà donc Millie en charge du ménage chez les Garrick, un couple de New-Yorkais fortuné. Méfiante, l’employée devine que des choses peu normales se passent. Wendy, l’épouse, est enfermé dans sa chambre, les exigences de son mari Douglas désarçonnent Millie, d’autant plus qu’elle est persuadée qu’on la suit. Ajoutez à cela un voisin très entreprenant. Voilà qui va promettre.

    Partagé en deux parties, Les secrets de la femme de ménage se lit comme un polar féministe, non sans toutefois chausse-trappes et jeux pervers. Voilà qui est parfait pour passer de bonnes heures de lecture. Frissons garantis. Et c’est ça qui est bon.    

    Freida McFadden, Les secrets de la femme de ménage, éd. City éditions, éd. J'ai Lu, 2024, 416 p.
    https://www.jailu.com/les-secrets-de-la-femme-de-menage/9782290391198
    https://www.freidamcfadden.com

    Voir aussi : "Premier nettoyage à sec"

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