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  • Clap c’est le son

    Encore une appli sur le son. Mais cette fois, ce sont les labels indépendants qui sont mis en avant, grâce à ClapCharts.

    Les contraintes de ce dispositif sont aussi ses atouts : l’abondance de titres, de créations musicales et d’artistes ne rêvant que d’émerger et d’être reconnus. ClapCharts a choisi de s’intéresser à ces indépendants et de leur donner une chance supplémentaire d’être entendus et reconnus.

    L’auditeur est au cœur du dispositif. L’application leur propose des playlists de découvertes personnalisées, et c’est leur action collaborative qui permet de valoriser les nouveaux titres. Les auditeurs sont invités à noter les musiques qui leur sont proposées. En fonction de la note obtenue, une musique pourra être intégrée aux playlists de découvertes. Commence alors un suivi précis des interactions et de l’engagement généré. Les musiques ayant généré le plus d’engagement sont valorisées auprès de professionnels de la musique via une interface dédiée, ClapChats Scouting. Les professionnels peuvent ainsi suivre les profils d’artistes qui se sont démarqués et ont déjà reçu une validation de leur audience, soit un gain de temps précieux et des mises en relation facilitées pour les pros et pour les artistes.

    ClapCharts a été créé par deux passionnés de musique et de nouvelles technologies. Axel Destagnol est encore étudiant quand il monte un concept de soirées-concerts : une dizaine d’artistes ou de groupes se relaient sur scène pour un set de 10 minutes composé en 2 semaines avec un thème imposé. C’est en recherchant les participants pour jouer lors de ces concerts qu’Axel prend conscience du nombre vertigineux d’artistes présents sur le web. L’idée fait son chemin, et de ce constat naît ClapCharts quelques années plus tard en 2017. C’est avec la rencontre de Joachim Mercier, développeur, que l’histoire prend un tournant : une rencontre qui résonne comme une évidence pour ces deux passionnés de musique et de digital. ClapCharts fait alors son entrée chez Station F en juillet 2017, à l’ouverture du campus de startups.

    ClapCharts, c’est aujourd’hui 3000 artistes et 3500 auditeurs inscrits, Français et Américains. Dernière information à souligner qui devrait séduire de futurs utilisateurs : l’application est gratuite et disponible sur l’App Store et Google Play.

    https://clapcharts.com
    ClapCharts sur l’App Store et Google Play

    Voir aussi : "Du temps pour lire, s’il vous plaît..."

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  • Une session avec Françoiz Breut

    L’émission Label Pop Session de France Musique invite depuis 2012 des artistes pour des enregistrements souvent très attendus. La première artiste à se prêter à cet exercice fut Françoiz Breut. L’ancienne partenaire de Dominique A est revenue le 24 février 2016 pour un nouvel enregistrement. Un EP propose de découvrir cette session à travers six titres, dans un dépouillement et un esprit qui n’est pas sans rappeler les mythiques Unplugged de MTV. Françoiz Breut est accompagnée d’un groupe réduit à ses deux acolytes, Stéphane Daubersy à la guitare et Antoine Rocca aux claviers.

    C’est peu dire que la discrète Françoiz Breut est toujours attendue par un public de fidèles et d’admirateurs. Label Pop Session lui offre une scène à la fois passionnante et périlleuse : la chanteuse et ses deux compagnons se sont lancés lors de cette séance dans des chansons inédites et sans filet, ce qui fait tout le sel de ce mini album.

    Le dispositif simple de Label Pop Session, qui propose des enregistrements dans les conditions d’un concert, convient parfaitement à Françoiz Breut. Dans ce minimalisme, l’artiste y retrouve l’esprit épuré de Dominique A et de ses premiers albums (à l'exemple de Zoo ou de La Conquête).

    Françoiz Breut donne vie à des titres pop écrits en français, à l’exception de Deep sea river. Dans Le jardin d’Éden, la rugosité des cordes et la noirceur des claviers vient contrebalancer la voix claire, fragile et précise de la chanteuse : la composition et l’interprétation servent idéalement un récit sur la chute du paradis originel.

    "Mon corps est un zoo. Comment les dompter tous ces animaux ?"

    Comme chez l’auteur de La Fossette, c’est grâce aux textes que s’épanouissent des titres interprétés avec simplicité, lorsqu’ils ne sont pas juste parlés-chantés : "J’espère avoir en ma possession une histoire vraie, un amour véritable. Un qui brille comme une étoile dans le ciel énigmatique, là où la lumière ne s’éteint jamais. Dans l’espace cynique, l’amour devrait rester une espèce en voie de disparition" (La Conquête).

    Françoiz Breut sait tout aussi bien s’affranchir de l’influence de Dominique A grâce à des textes à la fois intimes et poétiques : "La vie est ainsi. Mon corps est un zoo. Comment les dompter tous ces animaux ?" (Zoo). Dans Loon Plage, ce sont les souvenirs d’enfance qui sont conjurés pour un titre à la fois naturaliste et plein de nostalgie : "Au hasard des courants je vais devoir partir. Sur la ligne horizon, glissent les cargos. Tout droit vers l’Angleterre, je veux voir ces vaisseaux. Me poser sur la mer, m’éclipser sur le dos."

    L’album se clôt avec La danse amoureuse, un subtil tableau d’une attirance amoureuse, aussi fragile que lumineux : "N’aie pas peur de l’ombre, n’aie crainte qu’à tes pieds, elle reste accrochée. Elle se forme, se défait. À l’infini, elle semble bien fidèle comme un ange, un ami. Elle paraît puis disparaît dans la nuit."

    Françoiz Breut, Label Pop Session, Microcultures / Differ-Ant, 2018
    www.francoizbreut.be
    www.francemusiques.fr/emission/label-pop

    Voir aussi : "La vie à deux avec Maud Lübeck" 

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  • Bla Bla Blog disparaîtra bientôt de Google+

    google+,google,facebook,twitter,françoiz breutQue les internautes ne s’étonnent plus s’ils ne voient plus apparaître le fil d’actualité de Google+ : le 2 avril, le réseau social Google disparaîtra en effet corps et âmes, y compris le compte du Bla Bla Blog.

    Une petite larme mais rassurez-vous : nous serons toujours sur Twitter et Facebook pour vous faire partager nos blabas. Le prochain sera d’ailleurs consacré à Françoiz Breut.

    BaBlaBlog sur Google+

  • Premiers fantômes

    Avec le recul, et au regard du parcours de Tatiana de Rosnay, il y a une certaine excitation à se pencher sur le tout premier livre de l’auteure franco-britannique, L’Appartement témoin (éd. Livre de Poche).

    Nous sommes en 1992 et le public découvre le roman d’une certaine Tatiana de Rosnay : un nom qui n’est pas inconnu et qui renvoie à son oncle Arnaud de Rosnay, figure légendaire de la planche à voile disparu en mer à l’âge de 38 ans, à l’épouse de ce dernier, Jenna de Rosnay, championne de planche à voile mais également mannequin, et surtout à Joël de Rosnay, scientifique et chroniqueur radio. Voilà donc la petite dernière, Tatiana de Rosnay, émergeant dans le milieu des lettres. Son premier roman contient en germe l’essentiel des thèmes que développera l’auteure par la suite : la mémoire des lieux, les disparus, la famille et ses secrets.

    L’Appartement témoin suit, dans des chapitres alternant le "il" et le "je", un homme approchant de la soixantaine. Divorcé et père de Camille, une jeune fille sur le point de s’émanciper, il porte un regard amer sur ses échecs passés et sur un avenir peu reluisant. Il choisit de déménager dans le lieu le plus impersonnel qui soit : un appartement témoin. "Il semblait fait sur mesure pour ceux qui vivent seuls, par choix, par nécessité ou destinée, et qui ne comptent qu’une brosse à dents au-dessus du lavabo."

    Un récit qui n’est pas tant celui d’une chasse aux fantômes que d'une reconstruction de soi

    C’est pourtant dans cet endroit, a priori sans passé, que le nouveau locataire voir surgir à plusieurs reprises deux fantômes : une jeune femme jouant du piano et une fillette à ses pieds. Abasourdi puis curieux, l’homme entreprend des recherches et découvre qu’à l’emplacement de son immeuble, une bâtisse plus ancienne abritait une pianiste, une certaine Adrienne Duval, disparue depuis. Par contre, sa fille pourrait bien être toujours vivante. Il découvre son prénom, Pamina – comme la personnage de La Flûte enchantée de Mozart. Une première piste conduit le locataire de l’appartement témoin jusqu’à New York, puis à Venise. L’homme décide de poursuivre son enquête, certain qu’elle changera sa vie.

    Est-il possible que des morts puissent vous donner des clés pour vivre ? Tatiana de Rosnay répond par l’affirmatif dans un récit qui n’est pas tant celui d’une chasse aux fantômes que d’une découverte de secrets enfouis et d’une reconstruction de soi.

    Cette reconstruction passe dans le roman par des rencontres inattendues, dont la sculpturale Iris Gapine, l’influente rédactrice en chef new-yorkaise Sharon Elizabeth Gardiner, l’ancienne mannequin Jessica Parker, Adrian Hunter, le fils de Pamina, la gouvernante Véronique Barbey, mais aussi Camille, la propre fille du locataire de l’appartement témoin qu'il semble redécouvrir.

    Nous parlions de l’importance des lieux. Outre cet appartement, l’enquête menée par notre homme le conduit dans des lieux que Tatiana de Rosnay prend plaisir à nous faire découvrir en nous prenant par la main : Paris, New York et surtout Venise. Car c’est dans cette cité italienne que s’achève cette quête improbable. Une quête complètement folle, faite de découvertes - dont celle de Mozart, qui n’est pas la plus anodine.

    Tatiana de Rosnay, L’Appartement témoin, éd. Livre de Poche, éd. Fayard, 1992, 313 p.
    http://www.tatianaderosnay.com

    Voir aussi : "Tatiana de Rosnay, son œuvre"
    "Elle s’appelait Anna"

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  • Rencontre avec Patricia LM

    C’est en Bretagne sud que l’on a le plus de chance de croiser Patricia LM. La photographe y a des attaches fortes. Elle y expose régulièrement ses œuvres, bien éloignées des créations classiques qu’offrent les galeries nombreuses autour de Concarneau, Pont-Aven ou Douarnenez. Patricia LM fait des corps sa matière brute, qu’elle travaille en les rehaussant de couleurs pop-art. Questions-réponses avec une artiste passionnante et à l’univers attachant.

    Bla Bla Blog - Quels sont vos premiers souvenirs artistiques ? Et vos premiers souvenirs tout courts ?

    Patricia LM - C’est difficile à dire puisque nous, mes sœurs et moi, étions entourées, baignées de peintures (gouaches, peintures à huile) ou de fusains. Sans parler des images photographiques. Les œuvres naissaient pour ainsi dire sous nos yeux. L’été, il y avait une tente pour la famille et une tente pour les toiles de papa. C’est dire !

    BBB - Dans vos créations plus anciennes, il y a ces dessins de marines pour le festival des Vieilles Coques de Concarneau durant les années 90. Pour une Bretonne comme vous, j’imagine que c’est incontournable.

    PLM - J’avais dix-huit ans, c’était une façon de faire mes armes. Je dessinais au Rotring : un travail minutieux. C’était mon côté bonne élève. J’ai obtenu cette commande à la suite d’un simple stage de voile. La première date de juillet 1983. L’affiche a plu, vraiment. Le directeur de la société nautique, une figure locale, m’a demandée de récidiver. En tout, j’en ai réalisé huit.

    BBB - Justement, quel rapport avez-vous avec votre pays ?

    PLM - Un rapport puissant. Mais comme je peux l’avoir en découvrant un autre pays. Je voudrais partir que je ne pourrais pas.

    BBB - Vous êtes concarnoise, mais une Concarnoise voyageuse : Paris, le Portugal...

    PLM - Voyageuse ? Pas assez à mon goût ! J’aime être de retour.

    BBB - Dans vos œuvres, on est loin des thématiques classiques visibles dans les galeries d’art traditionnelles : scènes de baignades, bateaux, paysages marins. Chez vous, une place importante est donnée aux corps – souvent féminins –, à la sensualité et aux scènes intimistes. De quand date ce choix artistique ?

    PLM - Le sujet est venu à moi. Après, je suis loin d’avoir épuisé le thème ! Et puis, ce n’est pas parce ce que je vis dans un endroit touristique que je me dois de me plier aux usages… Bien sûr, ma vie serait plus facile si je répondais aux critères requis... Des scène de baignades : voilà un thème qui pourrait me plaire, et que j’ai d’ailleurs déjà traité. Il y a cette toute première série — « Armelle et Lydie » — en 1980. Lorsque je la regarde aujourd’hui, je constate que tout y est. Puis, la presse, le zinc et mes pinceaux m’ont occupée durant un bon moment. Je réalisais des monotypes sur du papier Japon. Je passais sous la pression du rouleau divers végétaux, dont les empreintes m’inspiraient des couleurs gouachées. C’est comme si j’avais attendu l’ère du numérique pour me réaliser pleinement en tant qu’artiste.

    C’est comme si j’avais attendu l’ère du numérique pour me réaliser pleinement

    BBB - Dans vos travaux, parfois on se demande si on est face à des photos ou à des peintures ? Comment travaillez-vous ?

    PLM - J’aime cette interrogation : images ou peintures ? Au final, ce ne sont que des points de couleurs juxtaposés. Lorsque l’image « brute » apparaît sur mon écran, j’éprouve le besoin immédiat d’en accentuer les couleurs. Je cherche. Je fais diverses tentatives. Je modifie. Je pose un bleu et je me questionne si ce n’est pas plutôt un vert qui devrait y être. Il m’arrive de faire marche arrière. Bref, je tâtonne.

    BBB - Plus ludique, il y a aussi ces petites pin-up. Je crois que vous y êtes très attachée. Et c’est vrai qu’elles sont amusantes, avec pas mal de sex-appeal.

    PLM - Elles viennent de loin, et par période. Je les laisse apparaître au bout de mon crayon. Je laisse courir le crayon sur la feuille et m’étonne des créatures qui apparaissent. Les regards doivent avoir une certaine vitalité : j’y tiens.

    BBB - Pourquoi cet intérêt pour les pin-up ?

    PLM - C’est une féminité assumée et une simple histoire de fantasmes. Le plaisir des yeux. Ils me renvoient aussi au souvenir de ces calendriers de pin-up accessibles à ma vue sur le côté du comptoir dans un certain bistro dans lequel mes jeunes parents aimaient à se rendre. C’était avoir accès à des images autres, osées, issues du monde ludique, des grands… Cela me changeait tellement des images pieuses, d’anges, de saints ou madones, obtenues à l’école !

    BBB - Y a-t-il des projets qui vous tiennent à cœur aujourd’hui ? Des expositions, d’autres séries ?

    PLM - Oui, il y a d’autres séries à venir. J’attends le feu vert d’une certaine jeune femme.

    Page Facebook de Patricia LM

    Voir aussi : "Bouées, sardines et jolies poupées"

    © Patricia LM

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  • Ma sorcière mal aimée

    Les sorcières sont à la mode en ce moment, semble-t-il. Elles sont en tout cas  au cœur du cycle de bandes dessinées Webwitch, même s’il est vrai que ces être extraordinaires appartiennent au domaine de la dark fantasy et de la science-fiction. Son créateur, Tim Virgil, et Matt Martin (l'auteur entre autres de Snowman) sont au scénario et au dessin pour ces deux histoires traduites en français : un comics américain plein de fureur, de sexe et de sang.

    Nona Hoffman, agent fédéral particulièrement doué, s’avère être en réalité une webwitch (littéralement une "sorcière de la toile"), une créature extraterrestre appartenant à la nation Arachnéïde, bien décidée à soumettre la terre pour s’y installer et tisser sa toile maléfique.

    Nina se découvre en jouet transgénétique, capable de passer d’une nature humaine, à celle d’une sorcière aussi sexy que redoutable. Mais c’est sans compter la présence de l’amant de Nina, l’agent Dale Armstrong.

    Des super héroïnes ayant finalement le meilleur rôle

    On aime on on déteste cette bande dessinée à la fois âpre, sensuelle et ne transigeant pas sur l’hémoglobine et autres fluides. Les deux histoires formant cette édition soignée de Webwitch font des femmes et en particulier de ces sorcières d’un autre genre des super héroïnes ayant finalement le meilleur rôle : guerrières, manipulatrices, dominatrices mais aussi et surtout séductrices en diable, comme le prouve l’histoire d’amour entre Nina et Dale dans le récit apocalyptique de Matt Martin.

    Avec Tim Vigil, le créateur du cycle Webwitch, nous sommes dans une aventure lorgnant plus du côté de Predator, non sans quelques poncifs propres aux films d’action du genre.

    L’édition française du comics est opportunément complété par 75 pages de couvertures et d’illustrations d’un cycle étonnant d’audaces visuelles, sans tabou.

    Matt Martin et Tim Vigil, Webwitch, éd. Tabou, 2019, 240 p.
    http://www.tabou-editions.com/bandes-dessinees/643-webwitch-9782359541373.html
    https://www.kickstarter.com/projects/boundless/matt-martins-webwitch

    https://www.facebook.com/tim.vigil.71

    Voir aussi : "Du sex-appeal à réveiller les morts"

      

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  • Viva il Cinema a Tours!

    Tours fête le cinéma italien pour la 6e fois. Que le 7e art transalpin soit célébré au cœur du pays des Châteaux de la Loire n’est certainement pas anodin. C’est à partir de cette région de la Loire que la Renaissance, venue d’Italie, a marqué notre histoire (on pense à Léonard de Vinci, dont nous célébrons cette année les 500 ans).

    Viva il cinema! propose de se tourner vers nos voisins italiens et de rappeler l’importance de ce pays dans l’histoire du cinéma mondial. Cela se passera à Tours, du 27 février au 3 mars 2019.

    Les organisateurs ont invité des artistes souvent discrets en France mais à la carrière remarquable : les réalisateurs Roberto Ando (Le prix du désir, Voyage secret, Viva la libertà), Pupi Avati, Duccio Chiarini (Hit the Road, Nonna, L’Éveil d’Edoardo), Ciro d’Emilio (Massimo, Piove), Daniele de Michele (I villani), Alberto Fasulo, Sabrina Iannucci, Laura Luchetti (Fiore gemello), Mario Martone, Margherita Panizon (Non può essere sempre estate), Emanuele Scaringi (La profezia dell’armadillo) et la scénariste Ippolita di Majo.

    Le jury présidé par Régis Wargnier se penchera sur cinq films en compétition : À l’improviste (Un giorno all’improvviso) de Ciro D’Emilio, Fleur double de Laura Luchetti, La Prophétie du tatou de Emanuele Scaringi, L’Invité de Duccio Chiarini et Menocchio d’Alberto Fasulo.

    Trois réalisateurs auront droit à leur hommage : Pupi Avati (Un cœur ailleurs, Une enfance sans fin et Un garçon en or), Mario Martone (Capri-Révolution, Mort d’un mathématicien napolitain et L’amour meurtri) et Roberto Andò (Une histoire sans nom, Les Confessions et Viva la libertà).

    Au menu également de ce festival, un jury pour jeune public, des films inédits (Comme un chat sur le périphérique de Riccardo Milani, Deux soldats de Marco Tullio Giordana, Il bene mio de Pippo Mezzapesa, Io c’è d’Alessandro Aronadio et Je suis de retour de Luca Miniero), des documentaires, une exposition photo sur ces immigrés italiens qui ont fait la France et une conférence sur "L’italianité" au féminin.

    Cinq jours de cinéma italien donc, pour un voyage artistique dans un des plus beaux pays d’Europe. Buona visione!

    Festival Viva il Cinema!, Tours, du 27 février au 3 mars 2019
    https://www.viva-il-cinema.com

    Voir aussi : "Marseille a fait son cinéma pour la 29ème fois"

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  • On a retrouvé le disque de la bagnole

    Le top de la mise en abîme serait de glisser le disque de Korin F, CD de voiture, dans l'autoradio de votre bagnole – si encore vous n'avez pas encore succombé aux affreux et peu pratiques ports USB.

    Korin F., composé de Pierre Thomassian à la musique et du cinéaste Maxime Grayt, avance en roues libres, sans regarder dans le rétroviseur. Il allie des considérations bassement prosaïques a des envolées lyriques pour ne pas dire baudelairiennes (Plaisir binaire).

    Le premier EP de Korin F. se veut un terrain d'expérimentations ou l'électro se marrie à la musique concrète et des textes talk-over, avec une voix à la Partenaire Particulier : celle d'un grand adolescent semblant tout droit sorti du Palace d’Eva Ionesco (La jungle des champions).

    CD de voiture mêle joyeusement le hip hop, le rock, l’électro jarrien et de la chanson française décalée (C'est pas tout). Et puis, on retombe sur terre, mais une terre digne de l’Oulipo avec Le corps se leste.

    Beaucoup moins Je-m'en-foutiste que la pochette du EP ne le laisserait paraître, CD de voiture peut très bien avoir sa place dans votre boîte à gants. Si le cœur vous en dit.

    Korin F., CD de Voiture, EP, 2018
    https://www.facebook.com/korinfmusic

    Voir aussi : "Odyssée musical pour Dowdelin"

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