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tatiana de rosnay

  • Cherchez la femme

    Un accident de la route : voilà comment commence le dernier roman de Tatiana de Rosnay, Nous irons mieux demain (éditions Robert Laffont). Candice Louradour, une jeune Parisienne fraîchement divorcée et mère d'un petit garçon, est témoin du drame.

    La victime se nomme Dominique Marquisan, fringante quinquagénaire, gravement blessée et finalement amputée d'une jambe. Candice est prise de compassion pour cette femme qui vit seule. Elle vient la visiter, la réconforter, lui parler, mais aussi lui apporter quelques affaires personnelles dans son appartement. Un appartement qui va avoir son importance, comme on peut se douter, Tatiana de Rosnay ayant fait de la "mémoire des murs" un leitmotiv.

    À côté de cet accident de la route, se transformant en une découverte littéraire, Camille doit gérer un secret de famille, la découverte d'une maison dans le fin fond du Loiret et des troubles alimentaires sérieux. 

    Un appartement parisien hanté par la présence d’Émile Zola

    Après Sentinelle de la Pluie et Les Fleurs de l'ombre, deux précédents romans qui surfaient avec la science-fiction, Tatiana de Rosnay renoue avec un récit actuel et des interrogations sur les liens entre passé et présent, avec les lieux comme vecteurs d'émotions, voire de passions. L'auteure franco-anglaise s'intéresse à une belle demeure gâtinaise mais aussi un appartement parisien hanté par la présence d’Émile Zola.

    Nous irons mieux demain regroupe des préoccupations, des notions et des idées qui étaient présentes dans plusieurs livres précédents. Il y a pour commencer l'accident originel (Boomerang), les secrets de famille (Sentinelle de la Pluie), le Paris du XIXe siècle (Rose), la dépression (À l’Encre russe) et bien sûr la mémoire des murs, indissociable de l’œuvre de Tatiana de Rosnay.

    Excellente, comme d'habitude. 

    Tatiana de Rosnay, Nous irons mieux demain, éd. Robert Laffont, 2022, 353 p.
    http://www.tatianaderosnay.com
    https://www.lisez.com/livre-grand-format/nous-irons-mieux-demain/9782221264225

    Voir aussi : "Tatiana de Rosnay, Présidente du Prix Maison de la Presse 2023"
    "Taisez-vous, Mrs Dalloway"

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  • Tatiana de Rosnay, Présidente du Prix Maison de la Presse 2023

    Dans le cadre de notre hors-série "Tatiana de Rosnay", nous ne pouvions pas ne pas parler de la toute dernière actualité littéraire  de Tatiana de Rosnay. 

    L’auteure française à succès présidera le jury de la 54ème édition du prix qui sera remis le 13 mai 2023 à Paris. Le gagnant succèdera à Sophie de Baere, primée en 2022 pour son roman Les ailes collées

    Hormis Tatiana de Rosnay, Le jury sera composé d’une trentaine de personnes, en grande majorité des libraires propriétaires d’un commerce sous enseigne Maison de la Presse, d’anciens auteurs lauréats du Prix, de journalistes, d’influenceurs et de partenaires. 

    Bla Bla Blog a consacré une série de chroniques sur son œuvre littéraire

    Bla Bla Blog a consacré une série de chroniques sur son œuvre littéraire (une critique de son dernier roman devrait d'ailleurs prochainement paraître). Les livres de Tatiana de Rosnay sont traduits dans une quarantaine de pays et elle figure sur la liste des romanciers français les plus lus à l’étranger, notamment aux Pays-Bas et aux États-Unis. Ses thèmes de prédilection sont les secrets de famille et la mémoire des murs. 

    C’est avec beaucoup de joie et de plaisir que j’ai accepté de présider le prix Maison de la Presse 2023. J’ai toujours aimé et apprécié ce prix qui fait la part belle aux romans capables de toucher un public très large : ces livres qui nous embarquent et qui nous font ressentir une pléiade d’émotions, et surtout, qui laissent une telle rémanence dans leur sillage. Des romans inoubliables. Des romans qu’on offrira encore et encore” a déclaré Tatiana de Rosnay.

    Tatiana de Rosnay vient ajouter son nom à la longue liste des présidents prestigieux du prix Maison de la Presse. L’année dernière, c’était Stéphane Bern qui avait brillamment endossé ce rôle. Organisé par le groupe NAP, il sera remis le 13 mai 2023 aux Musées des Arts Forains de Paris. 

    Prix Maison de la Presse 2023
    https://groupe-nap.com/prix_maison_de_la_presse
    http://www.tatianaderosnay.com

    Voir aussi : "Taisez-vous, Mrs Dalloway"

    © Charlotte Jolly de Rosnay

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  • Taisez-vous, Mrs Dalloway

    Sorti un an avant Célestine du Bac, un ouvrage de jeunesse de Tatiana de Rosnay, son roman Les Fleurs de l’Ombre (éd. Robert Laffont/ Héloïse d’Ormesson) est en réalité le dernier qu’elle ait écrit à ce jour. Il est sorti en librairie en mars 2020, quelques jours seulement avant le début du Grand Confinement. Autant dire qu’éditorialement, ce livre a une histoire compliquée pour le faire simple. Mais c’est aussi un roman qui mérite d’être lu à la lumière des bouleversements environnementaux et sanitaires de notre société.

    Après une séparation tumultueuse avec son mari François, séparation dont le lecteur connaîtra les détails sordides en fin de roman, Clarissa Katsef, une auteure franco-britannique dont le succès est plus ou moins derrière elle, trouve un nouveau logement dans un appartement flambant neuf au cœur du 8e arrondissement d’un Paris traumatisé par un attentat. C’est une opportunité unique pour l’artiste qui a été choisie au terme d’une sélection rigoureuse menée par CASA, une obscure organisation.

    Voilà donc Clarissa, fraîchement célibataire, se retrouve entre les murs d’un appartement pourvu d’une domotique dernier cri, avec notamment une voix synthétique portant le nom de Mrs Dalloway (en référence à Virginia Wolf), chargée de veiller à ses moindres souhaits. Mais la vie de Clarissa devient assez rapidement angoissante. Elle sent dans ce lieu aseptisé que quelque chose ne tourne pas rond. Sauf que personne ne semble la croire, hormis sa petite-fille, Andy. Et ce n’est pas l’intervention régulière de Mrs Dalloway, son assistante personnelle, qui la rassure. En prenant contact avec quelques résidents de l’immeuble, Clarissa remarque que tous sont, comme elle, des artistes. Troublant. Au même moment, une mystérieuse étudiante, Mia White, la contacte. Elle se présente comme une admiratrice de son œuvre et souhaite la rencontrer.

    Tatiana de Rosnay avait déjà, dans un de ses précédents livres, Sentinelle de la Pluie (2018) fait de Paris une ville apocalyptique. Après la pluie et les inondations, c’est le soleil et la chaleur qui s’abattent impitoyablement sur la capitale des Fleurs de l’Ombre. Le monde subit les conséquences du dérèglement climatique et la nature est en train d’agoniser. La nouvelle thébaïde de Clarissa fait donc figure de havre sécurisant – en apparence cependant.

    Virginité mémorielle et artificielle

    Tatiana de Rosnay revient au thème central de son œuvre : la mémoire des lieux, d’autant plus qu’il s’agit également d’un sujet intéressant la protagoniste principale des Fleurs de l’Ombre. Sauf que l’appartement qu’occupe Clarissa n’a précisément pas de mémoire car il est neuf, et c’est justement cette virginité mémorielle et artificielle (artificielle comme Mrs Dalloway) qui perturbe l’occupante.

    Dans cette intrigue hitchcockien que Tatiana de Rosnay a bâti comme un roman de science-fiction à la Philip K. Dick, la romancière se fait encore plus sombre que dans ses livres précédents : dérèglement climatique, destructions de la nature, menaces technologiques, sociétés de surveillance et dangers planant sur les artistes. Il est singulier que ces sujets de préoccupation sont portés par une héroïne qui apparaît comme le double de l’auteure : "Élevée par un père britannique et une mère française, elle [Clarissa] était parfaitement bilingue. Elle avait deux langues d’écriture, et n’avait pu choisir l’une au dépend de l’autre". Cela ne vous rappelle personne ? 

    Il faut enfin mentionner que Tatiana de Rosnay a écrit Les Fleurs de l'Ombre simultanément en français et en anglais. Un roman qui est sorti peu de jours avant le déclenchement apocalyptique de la crise sanitaire. Un signe, sans aucun doute.

    Tatiana de Rosnay, Les Fleurs de l’Ombre,
    éd. Robert Laffont Héloïse d’Ormesson, 2020, 336 p.

    http://www.tatianaderosnay.com
    https://www.lisez.com

    Voir aussi : "Tatiana de Rosnay, son œuvre"
    "Des hommes, des eaux et des arbres"
    "Célestine et Martin"

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  • Bla Bla Blog fête ses 7 ans

    Bla Bla Blog fête aujourd'hui sa septième bougie. 

    Et oui ! C'est en pleine période estivale que le plus curieux des blogs culturels est né. Qui aurait prédit que quelques années et 1000 chroniques plus tard il poursuivrait son chemin. 

    Gageons que ce n'est qu'un début. 

    D'ailleurs je vous parlerai très vite de quelques découvertes : Riopy et ses compositions envoûtantes, Tatiana de Rosnay et ses Fleurs de l'Ombre et David Foenkinos, qui continuera à nous intéresser pour le hors-série qui lui est consacré depuis quelques mois. Il sera aussi question d'Enki Bilal et de l'exposition qui lui est consacrée à Landerneau, du roman Dee Dee Paradize de Roberto Garcia Saez et de l'envoûtant Rêve de Japon de l'Atelier Sentô.

    Photo :  Andrea Piacquadio - Pexels.com

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  • Célestine et Martin

    Le dernier roman en date de Tatiana de Rosnay, Célestine du Bac (éd. Robert Laffont) est aussi l’un des premiers qu’elle ait écrit, "en 1990" comme elle le précise. Refusé par son éditeur alors qu’elle venait de sortir L’Appartement témoin, le manuscrit est resté dans une caisse pendant plus de 30 ans avant que la romancière finisse par le proposer à la publication. Gageons que le nom et la notoriété de Tatiana de Rosnay ont fini par convaincre Robert Laffont de l’éditer, au grand plaisir des fans de Tatiana de Rosnay.

    Le lecteur respirera, dans cette histoire d’amitié et d’émancipation d’un jeune homme, un peu du parfum des années 90. Ni ordinateur, ni téléphones portables, ni omniprésence des réseaux sociaux : ici, l’adolescent au cœur du récit, Martin Dujeu, est simplement obnubilé par les livres et par un rêve d’écrivain. Il habite dans un appartement bourgeois (on ne disait pas encore "bobo" à l’époque), avec un père veuf aussi peu communicatif que son fils. Il y a bien Oscar, le meilleur ami de Martin, lycéen comme lui, et cette jeune femme, Alexandra, la fiancée de son père, intrigante, séduisante et inquiétante : en réalité, le jeune homme survit plus qu’il ne s’épanouit, conséquence de l’absence de sa mère, décédée d’un accident d’avion lorsqu’il était enfant. 

    La personne qui aura le plus à gagner n’est pas celle que l’on croit

    Un autre personnage féminin va alors faire son apparition dans sa vie et avoir une influence capitale : Célestine, dite Célestine du Bac. Derrière ce nom aristocrate se cache en réalité une SDF ayant trouvé refuge sous une porte cochère non loin de la résidence de l’adolescent. Cette vieille dame fantasque, gouailleuse et cabossée par des années dans la rue se révèle, contre toute attente, intelligente, sensible, fine et généreuse. Entre l’adolescent gâté par la vie et la clocharde a priori peu avenante commence une solide amitié. Et la personne qui aura le plus à gagner n’est pas celle que l’on croit.

    Dans ce roman de jeunesse, derrière lequel se lisent les rêves d’une auteure pas encore reconnue, Tatiana de Rosnay délaisse le thème des lieux hantés qu’elle avait abordé dans L’Appartement  témoin. Ce qui l’intéresse est la construction d’un jeune homme que la mort de sa mère a rendu détaché et perdu.

    Dans ce roman alerte et laissant une grande part aux dialogues, Tatiana de Rosnay donne une place importante au père, Victor, un homme sans doute aussi froid et perdu que son fils. Il n’est pas absurde de dire que cette œuvre de jeunesse est un roman sur deux hommes en train de se reconstruire. Les figures féminines – que ce soit Célestine, Alexandra et bien sûr Kerstin, la mère partie trop tôt – traversent le roman telles des modèles, des fantasmes ou des exemples à suivre, jusqu’à un épilogue dans lequel c’est la littérature qui aura le dernier mot.

    Sorti des archives de l’auteure franco-britannique, Célestine du Bac apparaît comme le roman frais et innocent d’une jeune auteure en devenir. Un roman à part aussi car il ne traite pas des mêmes thèmes de Tatiana de Rosnay. Bref, une curiosité à découvrir que tous ses fans auront sans nul doute dans leur bibliothèque. 

    Tatiana de Rosnay, Célestine du Bac, éd. Robert Laffont, 2021, 336 p.
    http://www.tatianaderosnay.com

    Voir aussi : "Tatiana de Rosnay, son œuvre"
    "Premiers fantômes"

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  • Hors-série pour David Foenkinos

    Après le dossier spécial Tatiana de Rosnay qui s’était étalé sur plusieurs mois, c’est David Foenkinos qui fera bientôt l’objet d’un hors-série sur Bla Bla Blog.

    Premiers ouvrages chroniqués ouvriront ce nouveau dossier spécial : Le Mystère Henri Pick et Vers la Beauté.

    https://www.facebook.com/david.foenkinos
    @DavidFoenkinos

    Voir aussi : "Hors-série Tatiana de Rosnay"

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  • Je suis retournée à Manderlay

    Notre hors-série sur Tatiana de Rosnay se termine (presque) comme il a commencé : par un retour sur les terres de Daphné du Maurier, une artiste fondamentale pour qui veut comprendre l’auteure d’Elle s’appelait Sarah ou de Boomerang.

    Nous revoici donc revenu à Manderley, sur les terres de Rebecca, que l’auteure franco-britannique met en scène dans sa courte pièce Rebecca m’a tuée (éd. L'Avant-scène théâtre). Cette œuvre très atypique dans la bibliographie de Tatiana de Rosnay a été écrite à l’occasion de la cinquième édition du festival Le Paris des femmes" qui a eu lieu du 8 au 10 janvier 2016. Neuf auteures (Stéphanie Blanchoud, Alma Brami, Claire Castillon, Léonore Confino, Carole Fréchette, Claudie Gallay, Cécile Ladjali, Valérie Tong Cuong et Tatiana de Rosnay) et un auteur (Christian Siméon) étaient invités à revisiter Crime et Châtiment de Fiodor Dostoïevski à travers des pièces courtes.

    Les ombres de papier viennent hanter les vivants jusqu’à la folie

    C’est sans surprise que Tatiana de Rosnay a proposé avec Rebecca m’a tuée une plongée dans l’univers de Daphné du Maurier et de son alter-ego romanesque, Rebecca. Dans sa propriété de Manderley – à moins qu’il ne s’agisse de la propriété de Menabilly qu’elle vénérait – l’écrivain traverse une phase de dépression lorsqu’une voix l’interpelle : il s’agit de Rebecca, son célèbre personnage de papier. Comment la faire taire ? "Même si vous avez écrit d‘autres romans, on ne vous parle que de celui-là, Rebecca, Rebecca." Et si tout cela existait réellement ? Et si Manderley n’était pas une simple fiction, contrairement à ce qu’affirme Daphné du Maurier ("Manderley n’existe pas. Vous le savez bien. Et tout ceci n’est qu’un rêve") ?

    Dans cette histoire à l’atmosphère hitchcokienne, les ombres de papier viennent hanter les vivants jusqu’à la folie. L’écriture devient un labyrinthe où le vrai se mêle au faux, et où les personnages de fiction s’adressent aux êtres de chair et de sang. Tatiana de Rosnay fait de Rebecca une créature écrasant de sa présence une artiste qui ne peut s’en défaire ("Tu es tout le temps là, Rebecca. Le matin, quand je me lève et que je prends ma tasse de café et ma tartine au miel, je sais que tu me vois"). C’est une lutte qui est racontée et dont la genèse démarre avec le roman de 1937. Une lutte mortelle dont les protagonistes sont les personnages fictifs de Rebecca et de madame de Winter. Daphné du Maurier doit s’effacer et les laisser vivre. Les romans ne meurent jamais, dit aussi en substance Tatiana de Rosnay.

    Tatiana de Rosnay, Rebecca m’a tuée, in Crimes et Châtiments
    éd. L'Avant-scène théâtre, coll. Quatre-vents, 2015, Paris, 13 p.
    http://www.tatianaderosnay.com

    http://www.parisdesfemmes.com/2016

    Voir aussi : "Tatiana de Rosnay, son œuvre" 
    "Sur les pas de Daphnée du Maurier"

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  • Quelques pages de Tatiana de Rosnay sorties de l’exil

    tatiana de rosnay,nouvelles,unicef,livre de poche,exilsIl avait été question en début d’année d’un recueil de nouvelles en faveur des Restaurants du Cœur, auquel avait participé Tatiana de Rosnay. C’est d’un autre engagement de l’auteure franco-britannique dont il est question ici, cette fois pour l’Unicef.
    Pour la 3e année, le Livre de Poche s'engage en effet aux côtés d'Unicef au travers du recueil caritatif Exils. En France et dans le monde, des milliers d’enfants sont discriminés et ne peuvent accéder aux soins ou à l’école parce qu’ils sont migrants. Pour chaque livre acheté, 1,50 € sera reversé à l’Unicef qui aidera ces enfants réfugiés et migrants afin qu’ils puissent accéder à la scolarité.

    Parmi les auteurs de ces textes, des écrivains, des célébrités, M.A.G.I.C, un collectif de slameurs, et bien sûr Tatiana de Rosnay, qui nous intéresse et qui signe une nouvelle sur ce thème l’exil.

    Les mots qui sont ma Prison est un texte écrit à la première personne, en fait dix pages comme tirées d’un journal intime. De l’auteur imaginaire, on ne sait pas grand-chose, mise à part qu’il s’agit d’un garçon relatant le secret d’un "mur qui a poussé" autour de lui et d’une liberté qui, au fur et à mesure du temps s’effiloche.

    La surveillance est omniprésente et la seule camarade d’école qui veuille adresse la parole à ce "Petit Chose", une fillette nommée Ana, finit par ne pas lui adresser la parole. Mais il y a cette voisine, en face : le jeune auteur finit par entrer en contact avec elle.

    Les mots qui sont ma Prison est un texte à part dans la bibliographie de Tatiana de Rosnay : engagé, sombre et volontairement elliptique. Un manifeste en faveur de l’enfance, à lire pour une bonne cause.

    Tatiana de Rosnay, Les Mots qui sont ma Prison
    in Exils, Le Livre de Poche, Unicef, sortie le 9 mai 2019

    http://www.tatianaderosnay.com
    Unicef, recueil Exils

    Voir aussi : "Tatiana de Rosnay, son œuvre"
    "Tatiana de Rosnay engagée et attablée"

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