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  • Laurie Darmon à nu

    Il y a tout juste un an, il était question sur Bla Bla Blog du premier album de Laurie Darmon, Février 91. Quelques mois, plus tard, l’artiste a choisi de ne pas se reposer sur cet opus réussi et s’est aventurée sur un terrain autrement plus audacieux et culotté. Elle sort en ce moment son nouvel EP, Dévêtue, créé et distribué dans une totale liberté. Que la chanteuse se mette à nu dans ce cinq titres est un euphémisme : Laurie Darmon y parle d’amour dans ce qu’il y a de plus brut, d’instinctif et, finalement, d’authentique.

    Bien entendu, il est aussi question de séparations subies, d’attentes douloureuses et d’attractions difficiles, à l’exemple de Reste ("Ce sera pareil ailleurs / Ne laissons pas passer les heures / On finira par le regretter mon cœur… / Je suis juste coincée là / Complètement bloquée sur toi / Et ça m’épuise / Non mais t’imagine pas / Ça me paralyse / Y’en a plus que pour toi") ou d’Îles grecques, lumineux et sucré ("J’avais envie que tu restes auprès de moi / Là-bas y a trop de filles trop de mecs trop de trucs / Et ce je ne sais quoi").

    Dans ce nouvel EP comme chauffé à blanc, l’auditeur retiendra d’abord On Bai. et Rengaine SM, deux morceaux aux titres explicites. Dans son premier album, Monte Encore montrait déjà toute l’audace de Laurie Darmon. Cette fois, la chanteuse fait de l’amour une invitation à la fête qui ne souffre aucun contrôle : "On danse danse danse danse / On se met bien bien bien / On se laisse aller comme ça / Je me laisse aller avec toi toi toi / On bouge on bouffe on boit on bai." Avec sa musique minimaliste dopée d’une énergie communicative, Laurie Darmon propose un titre décomplexé et libérateur.

    Un EP comme chauffé à blanc

    Tout aussi libérateur et bien plus audacieux encore, Rengaine SM propose sur une ballade naïve qui suit les confidences d’une jeune femme sur ses expériences sado-masos. Il faut avoir l’art de maîtriser le texte comme Laurie Darmon pour pouvoir oser une telle mise en musique : "Je me souviens des interdits sur tes lèvres / Ne ferme pas les yeux j’ai dit ou je te crève / C’était bon c’était bon c’était bon / C’était la vie qui venait nous pénétrer par ici aussi." Dans l’emballement de ses confidences, la musicienne insuffle dans Rengaine SM cette saveur romanesque et touchante qui donne à ce titre une légèreté paradoxale : "J’en veux encore / Pourquoi t’as tout repris / Tu aurais pu au moins laisser ton corps."

    Une dernière chanson mérite qu’on lui porte une attention particulier, Stéphane et Stéphanie. Rien à voir avec le titre éponyme d’une certaine Caroline Verdi, obscure chanteuse des années 70 – un petit tour sur Bide & Musique vous en convaincra définitivement. Le "couple de noctambules" qui fait l’objet de cette samba slamée est une réussite totale : sophistication bluffante dans les ruptures de rythmes, texte déchirant d’humanité, portrait esquissé de deux bobos que l’on aimerait croiser, voix nette et sans fioriture qui rappelle la Laurie Darmon slameuse de La Rupture : "Tu m’as laissée toute seule / Et maintenant c’est moi qui reste / Là sur le bord de ta gueule / T’as pas débarrassé les miettes / J’avais pas l’habitude avant / J’étais la fille qui sait déjà / Que chaque soir à l’appartement / Même si c’est tard tu seras là." S’il n’y a qu’un seul titre qui peut justifier l’écoute de cet EP, c’est sans conteste Stéphane et Stéphanie.

    Avec On Bai., Laurie Darmon s’est jetée dans le grand bain d’une liberté, certes risquée mais qui augure un beau devenir. Si ce ne sont que les préliminaires d’un deuxième album, on a hâte d’en découvrir plus.

    Laurie Darmon sera au Bus Palladium le 31 janvier 2019.

    Laurie Darmon, Dévêtue, Lionne Records, 2019
    Laurie Darmon au Bus Palladium, Paris, le 31 janvier 2019, 20 heures
    https://www.facebook.com/lauriedarmonoff

    Voir aussi : "Vingt-sept ans à la limite"
    "Laurie Darmon, la fille formidable"

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  • White Rabbit Dream, transgressif et sensible

    L’univers de Nicolas Le Bault fait partie de ces découvertes assez incroyables qui vous transportent dans un monde rarement vu : un vrai cabinet de curiosités, qu’il déploie aujourd’hui dans le second volume de la revue d’avant-garde White Rabbit Dream. Le fil conducteur choisi par Nicolas Le Bault et les autres artistes qui le côtoient – Twotom Land, Cendres Lavy, Stéphane Rengeval et Frederika Abbate – est la nostalgie, une nostalgie projetée dans des scènes riches et inventives.

    Le volume 2 de White Rabbit Dream est en soi une vraie œuvre d’art : véritable magazine transgressif, à la fois roman graphique et revue expérimentale. Le lecteur y trouvera les personnages familiers de Nicolas Le Bault : ces poupées inquiétantes, à fois créatures perverses et victimes expiatoires.

    On peut aussi y découvrir les planches baroques et élégantes de Towtom Land, mais aussi, dans le deuxième chapitre, les dessins au lavis de la bien-nommée Cendres Lavy : ces enfants ou pré-adolescents figés dans des autoportraits surréalistes renvoient au style faussement naïf de Nicolas Le Bault.

    Un vrai cabinet de curiosités

    Stéphane Rengeval (Chapter III) est l’une des très belles découvertes de ce volume. Les thèmes abordés sont d’une noirceur indéniable : danses sataniques, étreinte douloureuse pour ne pas dire viol, personnage masqué. La facture des dessins de Stéphane Rengeval prend le contre-pied de ces thématiques : traits délicats, visages féminins angéliques et corps dans des mouvements fluides, à l’image de cette petite contorsionniste.

    White Rabbit Dream, revue atypique ressemble à un de ces nombreux groupes de punk-rock : capable de transgression en même temps que de créations d’une finesse à fleur de peau.

    Towtom Land, Cendres Lavy, Stéphane Rengeval, Nicolas Le Bault et Frederika Abbate,
    White Rabbit Dream, La Nostalgie, vol. 2, 2018, 30 p.

    https://whiterabbitprod.bigcartel.com
    http://www.nicolaslebault.com
    http://www.cendreslavy.net
    hhttp://www.twotom.fr

    Voir aussi : "Au-delà du miroir"

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  • Frigo mutant

    Notre ami et partenaire L’‎Œil du frigo commence cette année 2019 avec une chronique particulièrement inspirée sur le film X-Men 2 et un Logan bien décidé à étancher sa soif. Philippe, l'auteur de cet article, s'intéresse aux 50 secondes de cette scène de frigo qui vous avait sans doute échappé.

    Bon, je dois vous parler de quelque chose, mis à part la bonne année et tous mes vœux de galettes : nous avons à faire ici à un cas de frigo exceptionnel.

    En effet, nous sommes dans la saga des X-Men et Logan s'apprête à boire un coup.

    Il ouvre donc le frigo, comme le ferait n'importe quel mutant que nous sommes, face à cette boite réfrigérée complètement hallucinogène. Nous découvrons alors une contre-plongée mutante, une vue rarement utilisée pour un frigo, à tel point qu'il a fallu enlever les étagères du fromage pour la faire. Impossible de voir les aliments de ce frigo : on les voit par en dessous. On peut noter le camaïeu d'orange, des culs de bouteilles ou de plats posés sur la vitre. Rien de très palpitant en revanche sur la porte du frigo. Des sodas peut être. Il faudra que je pense à dire à tous ces réalisateurs que la porte du frigo est très peu utilisée : je n'aime pas qu'on délaisse certaines parties érogènes du frigo, je trouve ça discriminant. D'ailleurs une question me vient : y a-t-il des frigos masculins ou féminins ? Ou alors le sont-ils selon la façon dont on le remplit ? 

    Le point de vue de Logan est prodigieux. Le mutant aux griffes en acier trempé est le plus grand, le plus fort, le plus inaccessible des mutants de sa génération. C'est sur lui que reposent tous les films des X-Men. Evidemment, lui ne le sait pas. Il prend une bière dans le frigo, humble, détaché et défie un chat avec ses griffes. Ce dernier le dédaigne parfaitement. Être le maître du monde avec un frigo coloré et se faire ignorer par un chat, ça remet l’ego à sa juste place. Logan - ou plutôt le professeur Logan - rentre ses griffes et devient plus humain. Tellement humain qu'il en oublie de fermer la porte du frigo. Remarquez que l'on voit bien qu'il y avait une étagère de plus entre la caméra et l'étagère des sodas. On peut facilement voir qu'il y a une grosse brique de jus d'orange et un vieux reste dans un contenant en plastique (je dis contenant pour ne pas faire de pub : ça m'aidera dans ma démarche de sponsors : voilà qui laisse entrevoir ici toute l'intelligence de l'auteur de ce blog, n'est-ce pas ?).

    Vous pouvez alors voir que le frigo, ouvert, assiste à toute cette scène d'humanité. Il aimerait pourtant bien qu'on ferme sa porte, qu'on le laisse se replier sur lui, dans le noir, afin qu'il puisse conserver au frais ses aliments, ses sentiments, sa petite portion de vie, ses rêves de frigo... Mais non ! Un mutant lui a brisé la chaîne du froid. Faudra pas se plaindre après si quelques bactéries viennent mettre le bazar dans ses aliments.

    La morale dans cette histoire, c'est que même les mutants ne font pas attention aux frigos, et même le plus grand des mutants, Logan. Si un mutant vient chez vous, cadenassez votre frigo !

    Sur ce, bonne année.

    ODF

    X-Men 2, Action et film de super-héros de Bryan Singer
    avec Hugh Jackman, Patrick Stewart, Ian McKellen,  Famke Janssen et Anna Paquin

    Voir aussi : "L’‎Œil du Frigo débarque sur Bla Bla Blog"
    "X-Men 2 et frigo"
     

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  • Tom Leeb, comme une petite madeleine de Proust

    Les auditeurs nés après les années 80 et bercés par la pop des années 90 goûteront le premier EP de Tom Leeb, Are We Too Late, comme une petite madeleine de Proust.

    D'accord, il n'y a pas de révolution musical, mais ce premier opus a indéniablement été écrit avec cœur, sinon avec les tripes. Un vrai piège à filles : des mélodies simples mais efficaces, une voix assurée et nasillarde, une orchestration impeccable, des guitares cristallines et, pour couronner le tout, un travail en studio exemplaire.

    De la pop au cordeau romanesque (Are We Too Late ou I Still Love You), pour ne pas dire romantique ou mélancolique (Revenge). Proprement chavirant. Pour preuve, Are We Too Late, cumule déjà plus de 12 millions de vues sur Youtube.

    L'écoute de Tom Leeb nous fait perdre quelques années et nous fait revenir à notre adolescence, du temps des baisers qu'on volait sous les portes – pour reprendre un standard d’un de nos récents grand disparu.

    Assurément, Tom Leeb est une des futures belles grandes voix de la pop en plus d'être un acteur que l’on peut découvrir sur les planches, comme dans le film Edmond d'Alexis Michalik... Un artiste complet, quoi.

    Tom Leeb, Are We Too Late, Roy Music, 2018
    Chaîne Youtube "Kevin & Tom"

    Voir aussi : "Aznavour, le mal-aimé"

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  • Les coulisses de La Lutte des Classes

    En attendant la projection en avant-première du court-métrage La Lutte des Classes les 23 et 24 mars prochain à l'Espace Lionel Boutrouche à Ingré (près d'Orléans), vous pouvez retrouver en bonus des images du film. 

    La Lutte des Classes, un film de Alex Bongibault, sous la direction de Nora Méthivier
    Scénario de Bruno Chiron

    avec Jennifer Dìas, Alicia Gonzalez, Flavie Kazmierczak, Pierre Richekare,
    Mikael Buxton, Aurélie Serrano, Mejgan Bayani,
    Sam Sam, Sylvie Mouillat, Nicolas Lefebvre et Nathalie Frebourg
    https://eclectiquecontact.wixsite.com/eclectique

    Voir aussi : "La Lutte des Classes : clap de fin"

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  • Michel Legrand, "I will wait for you"

  • Le Bujo, c’est pas que pour les filles

    C’est le début de l’année, le moment des vœux et des bonnes résolutions. Parlons-en justement des bonnes résolutions : faire du sport, manger plus équilibré, être un vrai écolo. Que du grand classique ! De mon côté, dès le 1er janvier, je me suis astreint à me lancer dans un défi de taille : mieux m’organiser et gérer mon temps de travail comme ma vie personnelle, grâce au Bullet Journal. Il s'agit d'un outil conceptualisé par Ryder Caroll (La Méthode Bullet Journal, éd. Mazarine). Le "Bujo", de son nom générique, est devenu un vrai phénomène de société, essentiellement féminin – même si l’inventeur est un homme.

    Est-ce à dire que le Bullet est réservé aux filles ? Non.

    Pour bien comprendre ce qu’est cette méthode créée en 2007, il faut parler de Ryder Caroll, celui qui en est à l’origine. Mauvais élève et enfant peinant à s’intégrer, il découvre assez tôt qu’il est atteint d’un trouble de déficit de l’attention. Pour pallier cet handicap, Ryder Caroll imagine un carnet personnel mêlant l’agenda, le bloc-notes, le pense-bête et le carnet à dessins. Il s’aperçoit bien vite que son invention peut intéresser un large public, et pas seulement les personnes atteintes de TDA. Le Bullet Journal est né.

    Il lance un site web, https://bulletjournal.com, bientôt suivi par des centaines de milliers de visiteurs, avec un tuto devenu viral. Il faut le dire : la méthode du Bujo est d’une très grande efficacité – si on l’adopte – et a su séduire par son parti-pris visuel et esthétique.

    Je vous rassure cependant tout de suite : pas la peine d’être un graphiste aguerri pour s’y lancer. Un peu de goût et de concentration vous permettra de créer votre bullet Journal, qui deviendra un objet aussi nécessaire que votre smartphone.

    Je m’y suis lancé, enfin, grâce à deux outils : un stylo et surtout un carnet. Parlons justement de ce carnet. J’ai eu la chance de recevoir en cadeau de Noël - merci, Nad ! - la "rolls" des Bujo : un Leuchtturm1917… Les connaisseurs apprécieront. 

    La "rolls" des Bujo

    Comment marche un Bujo ? Il faut avoir en tête que cet outil sert avant tout à se "désencombrer l’esprit", comme le dit Ryder Caroll mais aussi à ne jamais rien remettre au lendemain - pour paraphraser un conseil de Sénèque. La lutte contre la charge mentale, particulièrement présente, chez les femmes, explique le succès du Bullet. Dans son essai paru aux éditions Mazarine, l’auteur parle de conscience de soi, de sens, d’introspection ou de déconstruction. Mais soyons honnête : c’est moins cet aspect de développement personnel qui nous intéresse que l’aspect pragmatique du Bujo.

    J’ai suivi les conseils d’un tuto pour concevoir mon bujo : un découpage par mois et par semaine, avec une liste de tâches mensuelles et quotidiennes à accomplir, et que l’on raye ou que l’on coche dès qu’elles sont terminées.

    Une page consacrée aux tâches annuelles peut aussi être mise en place en début de carnet. J’ai prévu deux pages par semaine avec mes objectifs, mes rendez-vous ou mes projets. Entre chaque partie (cela peut être entre deux périodes, deux mois ou deux trimestres), j’imagine inclure des sections thématiques (livres à lire, albums à écouter, films à voir, amis à inviter, rendez-vous professionnels à prévoir, etc.). Un index en début de carnet permet de se retrouver dans l’articulation de mon carnet.

    Après, rien ne vous empêche d’enrichir de votre Bujo d’inventions graphiques. Instagram regorge d’idées et de modèles. De ce point de vue aussi, les filles, vous êtes des reines. Pour autant, il n’est pas question que le Bullet Journal vous soit réservé. Les garçons, c’est aussi à nous de nous lancer. Un peu d’efforts et de créativité, les mecs !

    Ryder Carroll, La Méthode Bullet Journal, éd. Mazarine, 2018, 368 p.
    https://bulletjournal.com
    "How to Bullet Journal"
    https://www.leuchtturm1917.fr

    Voir aussi : "Manger cool pour courir vite"

    © Bullet Journal

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  • Le désir n'est-il que le manque ?

    café philo,philosophie,montargis,désir,manqueLe café philosophique de Montargis proposera sa prochaine séance de l’année au café Le Belman le vendredi 18 janvier 2019 à 19 heures. Le débat portera sur cette question : "Le désir n'est-il que le manque ?"

    Le désirs fait partie des moteurs de notre existence. Leur réalisation serait un moyen d’arriver à notre bonheur. Mais comment comprendre le désir ? Est-il conscient ou bien une marque de dépendance ? Le désir est-il le fruit d’un besoin, d’un manque et finalement d’une forme de fantasme ou de rêve. Dans la volonté de combler un manque parfois inassouvissable, le désir peut-il s’opposer à la raison ? Tous nos désirs peuvent-ils être mis à égalité ? Y a-t-il des désirs vertueux ? Devons-nous nous méfier de nos désirs ? Peut-on éduquer nos désirs, voire les réprimer ?

    Ce sont quelques-unes des questions qui seront débattues au cours de cette nouvelle séance du café philosophique de Montargis. Cela aura lieu au Belman, le vendredi 18 janvier 2019 à 19 heures.

    La participation sera libre et gratuite.

    http://cafephilosophique-montargis.hautetfort.com

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