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• • Articles et blablas - Page 10

  • 3 est un chiffre impair

    Séduction garantie dès les premières notes de Wanderer pour le poétique album Valse en U du trio Espace impair.

    Espace impair, "impair" comme le chiffre 3, c’est Gérald Lacharrière à la flûte, Matthieu Buchaniek au  violoncelle et Frédéric Volanti au piano et au mélodica. Impair également comme les rythmiques impaires données aux 9 morceaux de l’opus. Les 3 artistes ont fait le choix de l’instrumental et d’une musique croisant le jazz, le contemporain, la  pop et la musique du monde.

    Wanderer, qui ouvre l’opus, est en soi un univers mixant avec bonheur rythmes jazz et pop, sons de musique de chambre et dépaysement comme seuls les musiques du monde peuvent se le permettre.

    Espace impair rend très pop-rock ce formidable opus. Dépaysement garanti avec le méditerranéen Pizza di Spagna mêlant astucieusement jazz et musique contemporaine.

    C’est la nostalgie qui domine Malinconico, tout aussi jazz. Plus court mais tout aussi passionnant, il déploie de jolies lignes mélodiques, servies par le trio de musiciens dialoguant en parfaite harmonie. 

    Dépaysement garanti

    Valse en U, qui donne son titre à l’album, s’approche plus de la création contemporaine que du traditionnel ou du jazz. Voilà une valse digne de figurer dans tous les concerts de musique de chambre. Les trois musiciens font preuve ici d’audace dans le travail sur les sonorités et les rythmes et où l’improvisation n’est pas absente. Toundra se déploie sur la même facture, avec un enthousiasme certain et le sens du swing.

    L’auditeur sera touché par les vagues harmoniques de Mer morte, morceau jazz à la fois méditatif et mélancolique. Dans le court Ségolène Swing, c’est le minimalisme qui prévaut, dans un morceau qui n’est pas sans adresser un clin d’œil appuyé au courant répétitif américain. Flûte, violoncelle et piano viennent dialoguer avec bonheur.  

    Pour Uzivaj, nos trois compères font le choix d’un alliage contemporaine-traditionnel, avec des rythmes tout droit venus des Balkans mais là aussi dopées au jazz, avec le piano incroyable de Frédéric Volanti.

    Silencio vient clore l’album de la plus belle manière. Le morceau se déploie avec nostalgie et mélancolie, pour ne pas dire tristesse (félicitations particulières pour la flûte de Gérald Lacharrière). Aussi pop que jazz, Silencio est une lente déambulation dans lequel s’exprime tout l’esprit d’indépendance du groupe Espace Impair. À découvrir absolument. 

    Espace impair, Valse en U, Booster Music, 2024
    https://www.facebook.com/profile.php?id=100066700990993
    https://www.instagram.com/espaceimpair

    Voir aussi : "Pas de réserve pour Paris Orly"

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  • Hot in translation

    Sacrée idée de ressusciter Emmanuelle, personnage emblématique de l’érotisme apparue au cinéma dans les années 70 ! D’abord roman d’Emmanuelle Arsan sorti en 1959, Emmanuelle devient une adaptation cinéma en 1974, avec Sylvia Kristel dans le rôle titre. Le résultat est un succès planétaire incroyable, incarnation d’un érotisme libéré mais non sans critiques, notamment au sujet de la contrainte et du viol. Qu’est-ce qu’Emmanuelle avait à nous raconter dans les années 2020 ?  

    Audrey Diwan, louée et multi-récompensée pour son superbe drame L'Événement, une autre adaptation, celle d’un roman d’Annie Ernaux, s’est lancée dans l’aventure.

    L’Emmanuelle d’Audrey Diwan, incarnée par Noémie Merlant, est une contrôleuse qualité pour un groupe hôtelier. Elle est chargée par ses employeurs d’un rapport sur le Rosefield, un palace de Hong Kong. Sa très efficace directrice, jouée par Naomi Watts, est sur la sellette. En bon employée aux dents longues, Emmanuelle vit au rythme de l’hôtel. Elle s’y fond, non sans plaisir et fascination. Elle y croise aussi et surtout des clients et des clientes qui aiguisent ses sens, notamment une jeune Asiatique et un mystérieux client – un ingénieur qui ne dort jamais dans cet hôtel. Pendant qu’elle navigue dans ce lieu aseptisé, Emmanuelle s’interroge sur sa place, comme sur ses désirs. 

    Audrey Diwan ne tombe ni dans les pièges de la crudité ni dans celui de la mièvrerie

    L’érotisme transgressif de l’Emmanuel des années 70 – et les opus suivants – est dépassé, dans ce film plus grave. Le discours sous-jacent du colonialisme laisse place au monde des années 2020, celui de la richesse, de la mondialisation, du libéralisme triomphant et du sexe qui n’est plus vraiment un tabou. Quoique.  

    Finalement, c’est le désir qui est au cœur du film. Désir des clients du palace à assouvir et bien entendu désir d’une femme à la beauté glaciale. La scène du début dans l’avion est à cet égard éloquente, a fortiori lorsque la jeune femme la narre à Kei, un mystérieux client qui la fascine. Pas d’espièglerie ni de mièvrerie dans cet Emmanuelle de 2024 mais une femme forte mais qui semble avoir perdu le contrôle de ses désirs. Et qui se cherche.

    Dans un décor luxueux, avec des mouvements de caméra soignés et un travail sur les jeux de regards, Audrey Diwan ne tombe ni dans les pièges de la crudité ni dans celui de la mièvrerie. On peut saluer la performance de Noémie Merlant pour un rôle des plus impressionnants. Tour à tour forte, impitoyable, sensuelle, déstabilisée lorsque le désir la cueille au passage, Emmanuelle devient un personnage éminemment moderne, interrogeant le corps de la femme, le désir, la séduction et finalement les choix de vie, jusqu'à une fin en forme de climax.        

    Sans doute incompris lors de sa sortie en dépit de ses qualités esthétiques, cet Emmanuelle d’Audrey Diwan est absolument à découvrir en DVD. 

    Emmanuelle, drame d’Audrey Diwan, avec Noémie Merlant,
    Will Sharpe, Jamie Campbell, Bower, Anthony Wong, Chacha Huang,
    Naomi Watts, Pathé, 2024, 105 mn, en DVD

    https://www.pathefilms.com/fr/films/emmanuelle

    Voir aussi : "Emmanuelle aime les intellectuels (et les manuels)"
    "Corpus delicti"

    Emmanuelle © Pathé

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  • Karine Giebel, son œuvre

    Dans le cadre du hors-série sur Karine Gibel, voici la liste des romans de Karine Giebel qui vont nous intéresser.

    Terminus Elicius, La Vie du rail, 2004 (réédition : Pocket, 2011, Belfond, 2016)

    Meurtres pour rédemption, La Vie du rail, 2006 (réédition : Fleuve noir, 2010, Pocket, 2012)

    Les Morsures de l'ombre, Fleuve noir, 2007 (réédition Pocket, 2009)

    Chiens de sang, Fleuve noir, 2008 (réédition Pocket, 2010)

    Jusqu'à ce que la mort nous unisse, Fleuve noir, 2009 (réédition Pocket, 2011)

    Juste une ombre, Fleuve noir, 2012 (réédition Pocket, 2013)

    Purgatoire des innocents, Fleuve noir, 2013 (réédition Pocket, 2014)

    Post Mortem, 12-21, 2013 (réédition Pocket, 2013)

    Satan était un ange, Fleuve noir, 2014 (réédition Pocket, 2015)

    De force, Belfond, mars 2016 (réédition Pocket, 2017)

    Toutes blessent la dernière tue, Belfond, 2018 (réédition Pocket, 2019)

    Ce que tu as fait de moi, Belfond, 2019 (réédition Pocket, 2021)

    Glen Affric, Récamier, 2021 (réédition HarperCollins, 2024)

    Et chaque fois, mourir un peu - Livre 1 : Blast, Récamier, 2024

    Et chaque fois, mourir un peu - Livre 2 : Trauma(s), Récamier, 2024

    https://www.karinegiebel.fr
    https://www.facebook.com/Karine.Giebel
    https://www.instagram.com/karinegiebel

    Voir aussi : "David Foenkinos, son œuvre"

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  • Grammaire sexy

    Karine Dijoud est la chroniqueuse et influenceuse des Parenthèses élémentaires, un compte dédié à la langue française et à la grammaire. A priori, rien de très sexy. Pour beaucoup en plus, traumatisés par les cours de français, voilà qui en pourrait faire fuir plus d’un et plus d’une.

    Et pourtant, Karine Dijoud a su fédérer un public fidèle passionné par le style, l’utilisation de la langue de Molière et désireux d’éviter les nombreux pièges que nous faisons tous les jours. Sans propos moralisateurs ni culpabilisations, Karine Dijoud propose, cette fois en livre, ses Miscellanées publiées aux prestigieuses éditions Le Robert, célèbre pour ses dictionnaires.

    Ces "mélanges" – car les "miscellanées" désignent dans Le Robert un "recueil varié de textes littéraires ou scientifiques" – n’ont pas la prétention de l’érudition, de l’exhaustivité ou de l’explication définitive de telle ou telle règle. Il s’agit plutôt d’un ensemble de découvertes au pays des mots, ponctuées par des lettres ouvertes adressées à des personnes proches ou admirées par l’auteure (Alain Rey, Daniel Pennac, Ryad Sattouf ou le regretté Bernard Pivot).

    Il y a d’abord ces termes oubliés, tombés en désuétude, parfois injustement, mais qui peuvent très bien redevenir tendance – pardon, à la mode. Certains peuvent paraître barbares – "anachorètes", "capucinade" ou "obombrer". D’autres mots, peu connus, méritent à leur tour de sortir de l’obsolescence : "Divulgâcher" (que nos amis Québécois adorent), l’étrange "murmuration" ou le délicieux et éloquent "ultracrépidarianisme" qui désigne l’art de parler avec assurance de choses que l’on ne connaît pas. 

    Chapitres en forme de vade-mecum

    Un autre chapitre de ces  Miscellanées parle des figures de styles enseignées à l’école, que ce soit la métaphore, le zeugma ou l’hypallage. Elle aborde également l’épineux problème des accords ou celui des prépositions, ces petits mots "discrets mais indispensables" ("à", "dans", "par", "pour", etc.). 

    Le lecteur ou la lectrice s’arrêtera avec curiosité sur les fautes de goûts que nous faisons souvent. Il y a les pléonasmes, ces répétitions inutiles ("accalmie provisoire", "bip sonore", "dénouement final", "krach boursier", "marche à pied"), les anglicismes parfois inutiles ("crowdfunding", "faire sens" ou "matcher"). Un autre chapitre est dédié aux ressemblances et dissonances du type "à nouveau/de nouveau", "durant/pendant" ou "enfantin/infantile". Karine Dijoud sait surprendre, lorsque par exemple elle aborde la question des termes de "deuxième" et "second", affirmant que leur utilisation est subtile et que "second" peut être suivi de "troisième", "quatrième", etc.

    Les barbarismes ne sont pas oubliés ("opprobre" et non pas "opprobe", "dilemme" au lieu de "dilemne" ou "poser un problème" à la place de "poser problème").

    Ces Miscellanées de Karine Dijoud peuvent également être très utiles dans notre vie de tous les jours avec ces chapitres en forme de vade-mecum : "Comment aborder une conversation", la manière de réussir "l’art oratoire" et des méthodes pour maîtriser ses courriels.

    Voilà des  mélanges à la fois passionnants et divertissants pour que nous faisions un peu moins de fautes et pour que la grammaire devienne un jeu. 

    Karine Dijoud, Miscellanées, l'élégance de la langue française, éd. Le Robert, 2024, 192 p.
    https://www.lerobert.com
    https://www.instagram.com/lesparentheseselementaires

    Voir aussi : "Ceci est de la philosophie"
    "Top 10 de Bla Bla Blog en 2024"

     
     
     
     
     
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  • Hiver à Sokcho 

    Les Cramés de la  Bobine présentent à l'Alticiné de Montargis le film Hiver à Sokcho. Il sera visible du 29 janvier au 4 février 2025. Soirée débat à l’Alticiné le mardi 4 février 2025 à 20H30.

    A Sokcho, petite ville balnéaire de Corée du Sud, Soo-Ha, 23 ans, mène une vie routinière, entre ses visites à sa mère, marchande de poissons, et sa relation avec son petit ami, Jun-oh. L’arrivée d’un Français, Yan Kerrand, dans la petite pension dans laquelle Soo-Ha travaille, réveille en elle des questions sur sa propre identité et sur son père français dont elle ne sait presque rien. Tandis que l’hiver engourdit la ville, Soo-Ha et Yan Kerrand vont s’observer, se jauger, tenter de communiquer avec leurs propres moyens et tisser un lien fragile.

    Hiver à Sokcho, drame coréen de Koya Kamura
    avec Roschdy Zem, Bella Kim, Park Mi-hyeon, 2025, 105 mn

    https://www.cramesdelabobine.org/spip.php?rubrique1519
    https://diaphana.fr/film/hiver-a-sokcho

    Voir aussi : "Personne n’y comprend rien"

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  • Personne n’y comprend rien

    Les Cramés de la  Bobine présentent à l'Alticiné de Montargis le film Personne n’y comprend rien. Il sera visible du 2 janvier au 4 février 2025. Soirée débat à l’Alticiné le lundi 3 février 2025 à 20H30.

    Une démocratie et une dictature. Une campagne présidentielle et de l’argent noir. Une guerre et des morts. "Personne n’y comprend rien", se rassure Nicolas Sarkozy au sujet de ses liens avec le colonel Kadhafi. Alors que s’ouvre le procès de l’affaire des financements libyens, voici le film qui va enfin vous permettre de tout comprendre à l’un des scandales les plus retentissants de la Ve République.

    Personne n’y comprend rien, documentaire français de Yannick Kergoat, 2025, 103 mn
    https://www.cramesdelabobine.org/spip.php?rubrique1518
    https://jour2fete.com/film/personne-ny-comprend-rien

    Voir aussi : "Bird"

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  • Pas de réserve pour Paris Orly

    Il y a comme un parfum années 80 dans le dernier EP de Paris Orly, La réserve. Dès le premier morceau Il va falloir déménager, on est dans le grand bain avec cette chanson électro-pop à la fois survitaminée et aux accents désabusés sur nos existences.

    Derrière Paris Orly, se cache un homme, Stéphane Loisel. Aux manettes de A à Z dans cet album autoproduit, l’artiste propose un univers à la fois vintage et ultramoderne, dans une pop acidulée dominée par des sons synthétiques et une voix humaine qui tente de se faire sa place (Lotus Elan).

    Il y a autant de de la poésie dans cet opus singulier ultrasophistiquée (Le jardinier systématique) que de l’engagement.

    Engagement

    Bien dans son époque, Paris Orly se fait le critique de la société de consommation, à l’instar du titre parlé-chanté Je suis unique chez Prisunic. Grande distribution, consommateurs choyés, magasins achalandés jusqu’au dégoût, services clients, "identités visuelles" ou "niveau de contestation". L’artiste vilipende la culture autant que la novlangue de notre société mercantilisée, avec une voix robotisée. Implacable.  

    Tout aussi sombre, Paris Orly s’attaque aux dangers environnementaux avec le sombre et lourd Paris sous 50 degrés. Le désenchantement est là, dans cette french pop bricolée avec amour (Joueur de fond de court), même si ça et là percent des sons presque réconfortants (l’harmonica bienvenu des Éléments).

    Le titre éponyme vient conclure La Réserve. Accents eighties là encore pour un morceau pourfendant les ordres et la discipline.

    Pas de réserve pour cet album qui vient confirmer tout le bien que l’on pense de Paris Orly. 

    Paris Orly, La Réserve, 2024
    https://www.facebook.com/music.parisorly
    https://www.instagram.com/parisorly_music
    https://parisorly.bandcamp.com/album/dans-les-espaces-interm-diaires

    Voir aussi : "Dans la ronde du blues-rock"
    "BT93 ou le miracle d’une résurrection"

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  • L’île des esclaves

    marivaux,théâtre,lumières,classique,ile,esclaves,maîtres,esclavesEt si l’on révisait ses classiques ? Bla Bla Blog laisse une place ici à une pièce enseignée à l’école même si elle n’est celle qui vient le premier en tête lorsque l’on parle de Marivaux.

    Suite à un naufrage, Iphicrate et son esclave Arlequin s’échouent sur l’île aux esclaves. Là, a lieu un renversement imposé par les autorités représentées par le sage Trivelin. Les maîtres y deviennent esclaves et inversement. Voici donc Iphicrate et Arlequin devant intervertir leur rôle.  

    Sur l’Île des esclaves, Euphrosine et sa servante Cléanthis subissent le même sort. Les deux couples se rencontrent. Et si un marivaudage pouvait avoir lieu. Mais très vite il se heurte aux conventions sociales et culturelles.

    Nous sommes en plein Siècle des Lumières lorsque Marivaux écrit L'Île des esclaves (1725). Il est bien en avance. La Révolution française n’éclatera que plus de 70 ans plus tard.  

    En mettant en cause les statuts de maîtres et d’esclaves, en humanisant les uns et les autres, l’auteur français pointe du doigt l’absurdité de ces conditions. De là à remettre en cause l’ordre établi ? Non.

    L’île des esclaves agit plutôt comme un révélateur de l’inhumanité de la société de l’époque. Maîtres et esclaves doivent discuter et échanger leur rôle pour en constater toute la réalité.

    Un grand classique de la littérature.

    Marivaux, L’île des esclaves, éd. Belin Gallimard, 160 p.
    https://www.belin-education.com/lile-des-esclaves-1

    Voir aussi : "Les pétasses magnifiques"

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