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  • O’Brother

    Voilà une nouvelle découverte pour Bla Bla Blog.

    Dans une rythmique pop et jazz, et chanté en mina, un dialecte qui vient du sud de ce pays africain, Amen Viana chante Brother. Ce titre à l’enthousiasme communicatif nous parle de l’amour fraternel capable de soulever bien des montagnes.

    Originaire du Togo, Amen Viana monte rapidement les échelons de la scène musicale ouest-africaine, avant de traverser la Méditerranée pour s'établir en France. Sa virtuosité à la guitare rappelle celle de Jimi Hendrix, son énergie rock celle de Living Colour, et il se taille rapidement une réputation dans de nombreux événements internationaux où il est invité à jouer aux côtés d'artistes comme Black-Eyed Peas, Angélique Kidjo, Indila, Cheick Tidiane Seck, Tony Allen.

    Brother est un extrait de The Afrocanalyst, nouvel album en préparation.

    Amen Viana, Brother, 2020
    https://www.amenviana.com
    https://www.facebook.com/amenvianamusic

    Voir aussi : "La Baie animée"

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  • Gerhard Richter, sans le dire

    Il s’agit au préalable de définir ce que peut être cette publication des éditions Saint-Simon, L’œuvre sans auteur.

    Évidemment, le livre de Florian Henckel von Donnersmarck renvoie au film du même nom, sorti il y a deux ans, et dont il est le réalisateur (on lui devait auparavant La Vie des Autres, archi récompensé). Une adaptation donc, et par Florian Henckel von Donnersmarck lui-même, qui a signé le scénario du long-métrage.

    Scénario, roman, adaptation : en vérité, nous avons affaire ici à un objet littéraire hybride, qui échappe à la sécheresse du genre scénaristique, tout en adoptant son efficacité et la force des dialogues. Le lecteur, qui n’a pas vu le film (ou du moins les films, puisque le long-métrage allemand était en deux parties), trouvera dans la version écrite de L’œuvre sans auteur ce qui s’en rapproche le plus.

    Mais il existe également une autre particularité dans L’œuvre sans auteur qui rend le roman, mais aussi le film, remarquable. En fin de livre, dans l’entretien que Florian Henckel von Donnersmarck a accordé au journaliste Thomas Schultze, l’écrivain, scénariste et cinéaste explique la genèse de cette œuvre qui est indissociable de la vie du peintre Gerhardt Richter, même si son nom n’est jamais cité. Henckel von Donnersmarck raconte que l’idée de raconter le début de sa carrière, commencée en RDA quelques années après la fin de la seconde guerre mondiale, n’a été rendue possible par Richter qu’à condition que les noms des personnages soient changés et que les tableaux du peintre ne soient pas utilisés. Le cinéaste précise que pour le tournage de son long-métrage, ce sont d’autres toiles qui ont été spécialement utilisées, grâce à des élèves de Richter lui-même.

    Scénario, roman, adaptation : en vérité, nous avons affaire ici à un objet littéraire hybride

    "Un récit inspiré de personnages réels", est-il précisé dans le roman publié par les éditions Saint-Simon. Kurt Barnety est Gerhardt Richter, l’une des plus grandes figures de la peinture du XXe et du XXIe siècle. Elizabeth May est Marianne Schönfelder, sa tante internée puis exécutée comme malade mentale pendant le IIIe Reich. Carl Seeband est Heinrich Eufinger, gynécologue, chirurgien, membre de la SS et impliqué dans le programme d’euthanasie à grande échelle mis en place par le régime nazi. Il deviendra plus tard le beau-père de Richter, après le mariage de ce dernier avec sa fille Elizabeth ou Ellie (Ema Eufinger dans la vie réelle).

    Voilà pour les protagonistes de cette histoire allemande, dans lequel les grandes tragédies du XXe siècle, les traumatismes de la seconde guerre mondiale, les histoires familiales et l’art se percutent de plein fouet.

    Karl est un artiste jeune et très doué lorsqu’il commence à Dresde un cursus dans les beaux-arts. Nous sommes à la fin des années 40 et l’Allemagne est scindée en deux pays : la RFA occidentale et la RDA communiste, où le peintre prometteur doit s’adapter à l’académisme et au réalisme soviétique. Quelques années plus tôt, sa tante Elizabeth lui faisait découvrir l’art moderne (dit "dégénéré"), avant d’être internée et tuée en raison de sa schizophrénie. À Dresde, Kurt rencontre une jeune femme dont il tombe amoureux. Elle s’appelle Elizabeth, elle aussi, et elle est la fille de Carl Seeband, l’un des responsables du programme qui a envoyé à la mort des centaines de milliers de malades mentaux. Mais ça, Kurt l’ignore. Par amour pour Ellie, il se fond bon gréé mal gréé dans cette famille au lourd passé. Et lorsque son beau-père décide de quitter la RDA pour la RFA en raison d’une enquête soviétique sur les anciens criminels de guerre nazis, Kurt le suit pour ne pas quitter Elizabeth. Il arrive dans un nouveau pays et doit trouver sa voie artistique.

    Ce passionnant itinéraire personnel autant qu’artistique est aussi une histoire d’amour se heurtant aux souffrances du passé. Grâce au choix littéraire de Florian Henckel von Donnersmarck, L’œuvre sans auteur se lit d’une traite et a l’immense intérêt de pousser à découvrir l’œuvre de Gerhardt Richter. L’un des plus grand peintres vivants, sans aucun doute.

    Florian Henckel von Donnersmarck, L’œuvre sans auteur,
    Le destin tragique d’une famille allemande
    Trad. Olivier Mannoni, éd. Saint-Simon, 2019, 167 p.

    http://www.editions-saintsimon.com/livres/oeuvre-sans-auteur
    http://diaphana.fr/film/l-oeuvre-sans-auteur
    https://www.gerhard-richter.com

    Voir aussi : "Sage et libre comme un poisson rouge"

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  • Thomas Dutronc, c’est si bon

    Bon, je pense qu’on sera tous d’accord pour dire que Frenchy, le dernier album de Thomas Dutronc, s’empare d’un concept imparable, pour ne pas dire archi rebattu : réadapter des grands classiques du répertoire français, mais aussi quelques standards américains. Il le fait dans une facture jazz,y largement inspirée par Django Reinhardt, d’ailleurs présent dans une reprise de deux titres : Minor Swing et Nuages (All For You).

    La vie en rose, C’est si bon, Les feuilles mortes, La mer : rien que de plus classique pour le chanteur à la guitare, qui s’offre en plus le luxe de bénéficier de brillantissimes featurings : Diana Krall, Iggy Pop (C’est si bon), Billy Gibbons des ZZ Top (La vie en rose), Jeff Goldblum (La belle vie), mais aussi la chanteuse coréenne Youn Sun Nah (Playground Love), la jazz woman Stacey Kent (Un homme et une femme) et la révélation américaine Haley Reinhart (Ne me quitte pas).

    Frenchy est l’album à succès de ces dernières semaines, bien que les mauvaises langues accuseront Thomas Dutronc de prendre un minimum de risque avec des tubes d’Edith, Piaf, de Charles Trenet ou d'Yves Montand.

    De véritables redécouvertes

    Mais c’est un peu oublier que ces adaptations font figure de véritables redécouvertes, y compris pour le public français. Alors, certes, le C’est si bon chanté par Diana Krall et un Iggy Pop a une saveur délicieusement surannée mais aussi diablement glamour, alors que La vie en rose ne surprend guère l’auditeur. Par contre, entendre (ou réentendre) le Petite fleur de Sidney Bechet ravira beaucoup d’entre nous, tant le morceau semble sortir d’un quasi oubli.

    Mais Thomas Dutronc propose aussi de vraies petites surprises : les Français connaissent par cœur le Ne me quitte pas de Jacques Brel, mais beaucoup moins la version américaine, If You Go Away, rendue célèbre par Neil Diamond. Il redécouvrira avec le même plaisir la version de La belle vie de Sacha Distel (The Good Life), mais aussi Autumn Leaves – les fameuses Feuilles mortes de Jacques prévert. Moins surprenant, Comme d’habitude est ici proposée dans l’adaptation américaine de Paul Anka (le célébrissime et bouleversant My Way, que l’on est en droit de largement préférer à son original français).

    Et au milieu de cet album, dont le plaisir d’écoute est irrésistible, on découvrira un joyau inattendu : Get Lucky, vieux de seulement 7 ans – pour ainsi dire, le "bébé" de cet opus. Mettre les Daft Punk au même niveau que les Piaf, Brel ou Francis Lai, il fallait oser ! Et le petit Frenchy l’a fait.

    Je suis prêt à parier mon béret que les Américains vont adorer.

    Thomas Dutronc, Frenchy, Blue Note, 2020
    http://thomasdutronc.fr

    Voir aussi : "Diana Krall, Superstar"

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  • La Baie animée

    Chaque nouveauté de Clara Luciani mérite que l’on s’y attarde.

    En attendant un deuxième album, sur lequel l’artiste dit travailler, c’est un clip qui fait le buzz.

    La Baie, déjà présent dans Sainte-Victorie, était une adaptation en français de The Bay par le groupe Metronomy. Un titre pop à la fois acidulé et et sensuel. Bref, un morceau qui sent bon les vacances, et que son nouveau clip, réalisé par Charlie Montagut avec Bruno Jésus pour les dessins, illustre à travers un dessin animé coloré et cartoonesque.

    De toute beauté, bien sûr : "On est si bien / Sur la baie..."

    Clara Luciani, La Baie, 2018 et 2020
    https://www.facebook.com/claralucianimusique
    https://claraluciani.store/

    Voir aussi : "La Femme libérée"

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  • Vous prendrez bien un peu de cervelle

    Frisson réfrigéré garanti pour Hannibal, la suite du Silence des Agneaux. Et évidemment, ce film ne pouvait être abordé par notre chroniqueur de L’‎Œil du frigo que sous un point de vue culinaire et électroménager... Terrifiant et palpitant.

    Clarice Starling, alias Julianne Moore (qui reprend le rôle initialement tenu par Jodie Foster dans Le Silence des Agneaux) va coincer l'infâme Hannibal Lecter qui se prépare une cervelle fraiche.

    Elle l'épie dans l’entrebâillement de la porte. Et oui  : l'agent est une voyeuse, et on se demande bien ce que peut faire Hannibal devant cette cervelle ouverte.

    Le regard passe sur le frigo en arrière plan, car c'est bien lui qui va devenir le personnage principal de la scène. Comme elle n'est pas très douée pour faire une attaque par surprise. Elle se retrouve plaquée contre le frigo, un magnifique appareil vintage de la marque Frigidaire (dont j'ai retrouvé la trace ici). Elle se fait piéger par la porte d'un frigo (apparemment vide) et Hannibal. Le malin brise la poignée de ce dernier. Petite appréhension de ce qui va suivre : il est prêt à tout. Car arracher la poignée de son frigo vintage c'est un acte douloureux mentalement qu'il surpasse avec brio. Mais, mieux encore, embrasser sa belle piégée par un frigo alors qu'il n'a qu'une envie c'est de la dévorer, là on est dans un délire absolu. Une sorte de mise en abîme du frigo sur fond de scène sadomasochiste avec une crinière coincée dans un frigo. Parfois je me demande si les réalisateurs sont bien frais dans leur tête pour imaginer ce genre de scène. Ou alors ils ont dû former un club secret pour créer des scènes toujours plus folles avec un frigo.

    Tout y est : nourriture, amour, sexe, peau, regard, frigo et jouissance finale dans l'horreur absolue. Comme si la belle Julianne au sommet de son masochisme éprouvait un inconvenant plaisir à se faire découper la main alors qu'elle est prisonnière d'un frigo de la marque Frigidaire. Sa crinière est déjà au frais, alors on peut y mettre aussi le reste bien découpé en morceaux. Prête à tout elle aussi pour arrêter l'homme qui l'attire et qui la découpe mentalement puis physiquement... On est presque dans du Cronenberg.

    Oui j'avoue je me pose cette drôle de question : voulait-il embrasser la belle Julianne ou la porte de son frigo qu'il vient de casser ? La question restera en suspens devant cette scène terriblement à fleur de peau.

    A voir sans appétit.

    ODF

    Hannibal, film d'horreur américain de Ridley Scott
    avec Anthony Hopkins, Julianne Moore et Giancarlo Giannini,
    2001, 131 mn

    Voir aussi : "L’‎Œil du Frigo débarque sur Bla Bla Blog"
    "Hannibal Frigo"
     

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  • Fin de saison pour le café philo de montargis

    café philo,montargisLa crise sanitaire a contraint le café philosophique de Montargis a mettre prématurément fin à ses débats.

    Les conditions n’ont pas été réunies ces dernières semaines pour organiser une nouvelle séance.

    Qu’à cela ne tienne : les organisateurs donnent déjà rendez-vous pour la prochaine séance, qui sera la première de la saison 12, le vendredi 18 septembre 2020 au Belman (à confirmer). Le débat commencera à 19 heures, et le sujet sera celui qui avait été choisi il y a plusieurs mois par les participants du café philo : "Peut-on réussir sans aucun effort ni aucun talent ?"

    La participation sera libre et gratuite.

    Café philosophique de Montargis
    http://cafephilosophique-montargis.hautetfort.com

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  • "Rock'n'love" : Inédit 1

    Quelques semaines après la sortie de Rock'n'love, je vous offre sur Bla Bla Blog un passage inédit du roman. Cet extrait est un dialogue entre Lucrèce et Alessandro, au sujet d'un étrange tatouage.

    — C’est quoi ce dessin ?

    Il y avait, tatoué sur le haut de son épaule droite le torse d’une femme aux seins dénudés, sur lesquels étaient imprimés deux têtes. Il pointa du doigt deux inscriptions: « EODM » au niveau du cou et « Zipper down » au niveau de fa fermeture éclair.

    — C’est un hommage à l’album des Eagles Of Death Metal qui est sorti peu de temps avant leur concert au Bataclan.

    — L’attentat du 13 novembre, fis-je.

    — C’est mon hommage. On a perdu deux amis ce soir-là. J’ai fais faire ce tatouage dans les semaines qui ont suivies. C’est ma modeste contribution. On va d’ailleurs faire une adaptation de Complexity dans notre prochain album.

    Arsène K., Rock’n’love, éd. Harlequin, coll. HQN, 2020, 237 p.
    au format numérique
    https://www.harlequin.fr/livre/13167/hqn/rock-n-love

    Voir aussi : "Mon cœur battra toujours au même rythme que le tien"
    "Rock’n’love : extrait 2"

    Photo : Andrea Piacquadio - Pexels

    roman,lucrèce,arsène k

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  • Les Français aiment la culture, mais...

    Sale période pour le secteur culturel, malmené par près de trois mois de confinement. Des milliers d'établissements dans le secteur des arts et du divertissement ont été contraints de fermer pendant la crise sanitaire, que ce soit les salles de cinéma, les parcs d’attraction, les théâtres, les festivals ou les médiathèques.

    Il faut bien avoir en tête que ce secteur est aussi un des piliers de notre économie : selon le Ministère de la Culture, il réalise 44,5 milliards d'euros de chiffre d'affaire et emploie 620 000 personnes.

    S’ajoute à cela le lien tout particulier que le public hexagonal a pour la culture sous toutes ses formes.

    L'agence d'étude et de marketing culturel L’œil du Public a voulu interroger les Français, et en particulier les publics occasionnels ou réguliers de ces lieux culturels et de loisirs, sur leurs ressentis et leurs pratiques pendant le confinement, ainsi que sur leurs intentions et leurs attentes suite au déconfinement et à la réouverture des lieux de culture.

    Les questions posées entendent être un reflet à un instant T de ce lien très fort, alors que notre pays reste secoué par la crise sanitaire : Qu’est-ce qui a le plus manqué les Français dans le domaine de la culture et des loisirs pendant le confinement ? Qu’ont-ils fait pour continuer à se divertir ? Quand et à quelles conditions les publics envisagent-ils de sortir à nouveau ? Au moment des réouvertures, quels lieux ou activités vont-ils retrouver d’abord ? Les Français les plus impliqués dans ces pratiques vont-ils reprendre le même rythme de fréquentation ?

    L’étude a également été conduite en Suisse et a donné des résultats assez similaires, ce qui tend à confirmer les tendances sur les comportements à venir.

    L’enquête a été menée du 1 au 5 juin 2020 sur un échantillon représentatif de la population française (sexe, âge, catégorie socioprofessionnelle, région et taille d’agglomération des interviewé.e.s) qu’ils aient ou non des pratiques culturelles occasionnelles ou régulières.

    Des résultats similaires en Suisse

    Quels sont donc les résultats de cette enquête ?

    Tout d’abord, c’est indéniable : les Français aiment la culture !

    Pendant le confinement, nombreux sont ceux qui ont éprouvé un sentiment de manque lié à l’absence de sorties culturelles. Ils ont notamment regretté de ne plus pouvoir se rendre au cinéma ou assister à des spectacles vivants. Les musées et les lieux de patrimoine ont quant à eux manqué aux Français qui les visitent régulièrement en temps normal.

    Alors pour composer cette absence de loisirs, les Français ont eu recours au streaming. Seulement 30% des personnes interrogées n’ont pas eu d’activités culturelles sur le web.

    Qu’est-ce que la période de déconfinement a changé ?

    Depuis juin, si près d’un Français sur deux est prêt à retourner dans les lieux culturels tout en restant vigilant sur les mesures sanitaires. En revanche, 30% des personnes interrogées déclarent préférer attendre la fin de l’épidémie.

    Le type de lieux que les français déclarent vouloir retrouver en priorité illustre ces craintes. Nos compatriotes vont en effet privilégier les lieux dans lesquels les visiteurs sont “mobiles” (musées, expositions, parcs). La réticence est plus forte pour les spectacles en salle close et les festivals qui drainent souvent des publics importants.

    Face à la crise économique qui s’annonce et au contexte sanitaire encore incertain, beaucoup de français déclarent vouloir moins fréquenter certains lieux ou tout simplement réduire leur nombre de sorties.
    Ils sont aussi 43% à vouloir diminuer leurs dépenses culturelles, surtout les jeunes.

    De plus, seulement la moitié des abonnés des théâtres ou autres lieux culturels vont reprendre en septembre leurs abonnements. Les autres hésitent ou envisagent de réduire leurs dépenses culturelles.

    Rendez-vous sur le site de L’oeil du public pour en savoir plus.

    https://loeildupublic.com
    Pratiques-culturelles-post-covid-France
    https://www.facebook.com/loeildupublic
    @loeildupublic

    Voir aussi : "Du temps pour lire, s’il vous plaît..."

    Photo : JESHOOTS.com - Pexels

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