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étude

  • Johnny chez la psy

    Contrairement à ce que pourrait laisser penser le prologue du livre de Jeanne Boyaval consacré au "Taulier" (Johnny Hallyday sur le Divan, éd. Envolume), Johnny Hallyday ne s’est jamais allongé sur le divan et l’auteure, psychothérapeute de son état, a encore été moins sa praticienne. Malgré tout, elle imagine et propose en annexe une séance de thérapie avec Jean-Philippe Smet, quelques jours avant son décès, le 6 décembre 2017 à l’âge de 74 ans. Pour autant, c’est bien une analyse psychologique dont a droit le musicien, disparu il y a moins de 5 ans.

    C’est peu dire que sa disparition a suscité l’émoi dans notre pays. À l’époque, c’était un hommage spontané, populaire et national qui lui avait été réservé, avec une cérémonie suivie par près de 15 millions de personnes, du jamais vu depuis les obsèques… de Victor Hugo en 1885 : "Il [Johnny] était devenu une religion nationale… Il est parvenu à relier dans ses concerts et il est impressionnant de constater qu’il continue de relier ses fans trois ans après sa mort un dimanche par mois dans l’église de La Madeleine".  

    Jeanne Boyaval rappelle que le chanteur a une relation particulière avec les Français, relation mystérieuse et fascinante, "christique" même, qui transcende de beaucoup son œuvre, par ailleurs importante et ayant traversé les générations. Sans lui faire offense, dit l’auteure, Charles Aznavour, disparu un an plus tard, n’a pas suscité pareille émotion.  

    C’est donc en psychothérapeute que Jeanne Boyaval s’est emparée du personnage à la fois vrai et romanesque de Johnny. Ni fan, ni proche de son entourage, mais citoyenne française attachée à ce chanteur hors-norme, l’auteure a choisi de reprendre les grands jalons personnels de la vie de Jean-Philippe Smet et de s’arrêter sur ses grandes blessures. Pierre Billon, l’ami de toujours qui a signé la préface, met en avant le caractère inédit de cet essai aussi court que pertinent, pour ne pas dire essentiel. 

    Blessure originelle

    La psy et écrivaine rappelle les faces sombres de l’artiste : l’addiction à l’alcool, au tabac et aux drogues, son magnétisme, ses relations mouvementées avec les femmes – y compris avec sa dernière épouse, Laeticia – son caractère à l’emporte-pièce, parfois sa dureté dans les relations humaines, y compris avec ses proches.

    Replongeant dans l’enfance du futur interprète du "Chanteur abandonné", Jeanne Boyaval rappelle la manière cruelle dont le petit Jean-Philippe Smet a été rejeté à l’âge de six mois par son père. Il laisse son enfant seul sur le sol de l’appartement familial, sous une couverture, après avoir emmené tous les meubles pour les vendre et s’adonner à l’alcool. Les deux hommes ne se reverront que des années plus tard, dans des circonstances pas moins cruelles. "Le traumatisme est massif", d’autant plus que c’est sa mère qui le délaisse quelques temps plus tard pour préférer une carrière de mannequin. Jean-Philippe Smet est finalement élevé par une tante, une femme dure mais aimante et avisée, qui pousse son neveu à se lancer dans la vie artistique. Sa nouvelle famille va devenir un jalon capital dans son existence, ses cousines devenant même de vraies sœurs (l’une d’elle, Desta, se marie avec un danseur américain, Lee Ketcham Hallyday, dont la future star reprendra le nom, avec le succès que l’on sait).

    Johnny Hallyday sur le Divan fait de ces premières années la blessure originelle qui explique beaucoup de choix personnels : son hypersensibilité, son besoin de réussir, de se surpasser et de se faire aimer, son rapport avec les femmes et notamment avec Laeticia, jeune femme à la carrière de mannequinat arrêtée net (comme sa mère biologique !), son obsession de la famille et bien entendu l’adoption de ses deux dernières filles, Jade et Joy.

    Le lecteur découvrira d’autres blessures moins connues, comme celle de son premier amour, une actrice, Patricia, décédée accidentellement. L’essai insiste sur ses relations incroyables avec son public, mêlant professionnalisme, engagement personnel et existentiel (l’auteure rappelle le danger qu’il pouvait mettre lors de ses shows, en arrivant par exemple en hélicoptère, alors qu’il avait le vertige) mais aussi et surtout l’amour. Un amour qui pouvait être âpre, puissant et aussi complexe que sa propre vie; johnny le chantait ainsi : "Derrière l'amour il y a / Toute une chaîne de pourquoi / Questions que l'on se pose / Il y a des tas de choses / Les pleurs qu'on garde sur le cœur / Et des regrets et des rancœurs / Des souvenirs éblouissants / Et des visions de néant."

    Jeanne Boyaval, Johnny Hallyday sur le divan,
    préface Pierre Billon, Ed. Envolume, coll. Sur le divan, 2021, 192 p.   

    https://editionsenvolume.com/johnny-hallyday-sur-le-divan
    https://www.facebook.com/jeanne.boyaval.1

    Voir aussi : "Les loups sont entrés dans Paris

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  • Séries, science, santé et sexualité

    Les séries, on le sait, sont l’une des grandes révolutions culturelles de ces vingt dernières années. C’est donc fort logiquement que l'elles peuvent être d’un intérêt considérable lorsqu’il s’agit d’étudier leur impact dans la société.

    Marie Potvain, doctorante chercheuse en Santé Publique, travaille actuellement sur les séries (Netflix, Amazon ou Disney+) et leur usage potentiel pour la promotion de la santé sexuelle des jeunes. Cette étude a pour but de promouvoir une éducation aux sexualités plus inclusive, plus ancrée dans les centres d'intérêts des jeunes. L’un des objectifs est de développer de nouveaux outils de promotion de la santé.

    Pour ce faire, la chercheuse de l’Inserm est à la recherche de jeunes volontaires ayant entre 11 et 24 ans pour participer à des entretiens. Pendant 1 heure 30 à 2 heures environ, les personnes intéressées peuvent parler de ce qu’ils aiment, de ce qu’ils regardent sur les écrans et de leurs expériences avec les séries et comment les séries parlent d'amour, de sexualité et de genre.  Tel est l'objet de ces entretiens qui prennent la forme d'une discussion informelle. Aucun prérequis n'est nécessaire à part regarder des séries.

    Les personnes intéressées (âgées de 11 à 24 ans) peuvent contacter  Marie Potvain. La participation se fait sur la base du volontariat. Chacun peut se retirer de l'étude à tout moment.

    Voir aussi ce document téléchargeable. 

    Appel à participant·e·s : "Séries, Santé, Sexualité"
    Étude validée par le Comité d'Évaluation Éthique de l'Inserm avis n° 21-827
    marie.potvain@inserm.fr
    https://www.linkedin.com/in/marie-potvain-779182172
    https://www.inserm.fr
    https://eceve.fr
    https://larca.u-paris.fr

    Voir aussi : "En amour, qui, aujourd’hui, doit faire le premier pas ?"
    "C’est pas de la télé, c’est HBO"

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  • En amour, qui, aujourd’hui, doit faire le premier pas ?

    Cette question n’est pas si légère et anodine que cela, un peu plus de trois ans après la vague #MeeToo. Le site de rencontre Love Advisor a lancé une enquête avec Ifop sur le rapport des Français et des Françaises avec la séduction : sommes-nous face à un grand big bang dans les comportements amoureux, et en particulier dans la drague ?

    Les mentalités évoluent certes : 77% des femmes trouvent normal qu’une femme prenne l’initiative d’un rendez-vous amoureux (+ 7 points par rapport à 1994), 63% des Françaises déclarent avoir déjà fait le premier pas (dont 36% rarement et 4% souvent) et 45% des femmes interrogées ont déjà invité une personne à un premier rendez-vous amoureux. Ceci dit, les Françaises restent toutefois attachées à certains principes de galanterie et préfèrent toujours dans leur écrasante majorité (90%) que l’homme fasse le premier pas, dont 84% chez les moins de 30 ans et 93% chez les plus de 50 ans.

    L’étude de Love Advisor s’intéresse aux freins du premier pas (la timidité, le manque de confiance en soi ou la peur du rejet et du jugement). Sans doute les sites de rencontre profitent de ces freins, en proposant une drague en ligne jugée plus simple et moins intimidante. On apprend que 24% des femmes interrogées ont déjà dragué via un site ou une application de rencontre, 20% l’ont déjà fait en surfant sur Internet hors site spécialisé.

    Majoritairement, les femmes interrogées confient leur attachement à un certain art de vivre, que ce soit la galanterie, les petits gestes d’attention (tenir la porte à une femme par exemple) ou encore laisser l’homme payer l’addition, bien que ce comportement ne semble plus dominant chez les moins de 30 ans : 56% des moins de 30 ans trouvent normal que le femme règle l’addition lors d’un premier rendez-vous contre 47% des femmes de plus de 50 ans et 56% des moins de 30 ans disent partager l’addition en pareil cas contre 25% de leurs aînées âgées de 30 à 49 ans. 

    Les moins de 30 ans s’affranchissent de plus en plus des règles tacites auxquelles souscrivent encore leurs aînées

    Une différence générationnelle existe bien. Avec la montée d’une vague d’empowerment féminin, les moins de 30 ans s’affranchissant de plus en plus des règles tacites auxquelles souscrivent encore leurs aînées.

    Louise Jussian, de l’Ifop, analyse cette étude : "Loin d’être un sujet frivole, les comportements de séduction des femmes revêtent un véritable enjeu pour l’égalité des genres, et font apparaître le constat d’une société encore largement émaillée par un « sexisme bienveillant ». Cette étude nous révèle en effet que les normes de séduction sexistes sont encore ancrées dans l’imaginaire, y compris féminin. La « séduction à la française » incarnée dans les règles de galanterie semble encore occuper une grande place dans les représentations associées à la séduction, notamment dans les rapports hétérosexuels. Toutefois, à l’ère post #Me Too, une friction émerge entre une adhésion persistante aux règles désuètes de galanterie et les signes encourageants d’une prise en main féminine. Il est en effet davantage accepté qu’une femme fasse le premier pas, et elles sont près de deux tiers à l’avoir déjà expérimenté. A la pointe de cette vague d’empowerment féminin, les trentenaires, les femmes ayant le plus confiance en elles ou les plus féministes semblent porter un nouvel idéal de séduction plus égalitaire."

    "Séduction : 9 Françaises sur 10 préfèrent que l’homme fasse le premier pas !"
    Étude menée par l’Ifop pour Love Advisor auprès d’un échantillon de 1 001 femmes,
    représentatif de la population féminine française âgée de 18 ans et plus,
    par questionnaire auto-administré du 28 au 30 Juillet 2021

    https://love-advisor.fr/blog

    Voir aussi : "Comment pécho un mec"

    Photo : Vjapratama – Pexels

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  • Les Français aiment la culture, mais...

    Sale période pour le secteur culturel, malmené par près de trois mois de confinement. Des milliers d'établissements dans le secteur des arts et du divertissement ont été contraints de fermer pendant la crise sanitaire, que ce soit les salles de cinéma, les parcs d’attraction, les théâtres, les festivals ou les médiathèques.

    Il faut bien avoir en tête que ce secteur est aussi un des piliers de notre économie : selon le Ministère de la Culture, il réalise 44,5 milliards d'euros de chiffre d'affaire et emploie 620 000 personnes.

    S’ajoute à cela le lien tout particulier que le public hexagonal a pour la culture sous toutes ses formes.

    L'agence d'étude et de marketing culturel L’œil du Public a voulu interroger les Français, et en particulier les publics occasionnels ou réguliers de ces lieux culturels et de loisirs, sur leurs ressentis et leurs pratiques pendant le confinement, ainsi que sur leurs intentions et leurs attentes suite au déconfinement et à la réouverture des lieux de culture.

    Les questions posées entendent être un reflet à un instant T de ce lien très fort, alors que notre pays reste secoué par la crise sanitaire : Qu’est-ce qui a le plus manqué les Français dans le domaine de la culture et des loisirs pendant le confinement ? Qu’ont-ils fait pour continuer à se divertir ? Quand et à quelles conditions les publics envisagent-ils de sortir à nouveau ? Au moment des réouvertures, quels lieux ou activités vont-ils retrouver d’abord ? Les Français les plus impliqués dans ces pratiques vont-ils reprendre le même rythme de fréquentation ?

    L’étude a également été conduite en Suisse et a donné des résultats assez similaires, ce qui tend à confirmer les tendances sur les comportements à venir.

    L’enquête a été menée du 1 au 5 juin 2020 sur un échantillon représentatif de la population française (sexe, âge, catégorie socioprofessionnelle, région et taille d’agglomération des interviewé.e.s) qu’ils aient ou non des pratiques culturelles occasionnelles ou régulières.

    Des résultats similaires en Suisse

    Quels sont donc les résultats de cette enquête ?

    Tout d’abord, c’est indéniable : les Français aiment la culture !

    Pendant le confinement, nombreux sont ceux qui ont éprouvé un sentiment de manque lié à l’absence de sorties culturelles. Ils ont notamment regretté de ne plus pouvoir se rendre au cinéma ou assister à des spectacles vivants. Les musées et les lieux de patrimoine ont quant à eux manqué aux Français qui les visitent régulièrement en temps normal.

    Alors pour composer cette absence de loisirs, les Français ont eu recours au streaming. Seulement 30% des personnes interrogées n’ont pas eu d’activités culturelles sur le web.

    Qu’est-ce que la période de déconfinement a changé ?

    Depuis juin, si près d’un Français sur deux est prêt à retourner dans les lieux culturels tout en restant vigilant sur les mesures sanitaires. En revanche, 30% des personnes interrogées déclarent préférer attendre la fin de l’épidémie.

    Le type de lieux que les français déclarent vouloir retrouver en priorité illustre ces craintes. Nos compatriotes vont en effet privilégier les lieux dans lesquels les visiteurs sont “mobiles” (musées, expositions, parcs). La réticence est plus forte pour les spectacles en salle close et les festivals qui drainent souvent des publics importants.

    Face à la crise économique qui s’annonce et au contexte sanitaire encore incertain, beaucoup de français déclarent vouloir moins fréquenter certains lieux ou tout simplement réduire leur nombre de sorties.
    Ils sont aussi 43% à vouloir diminuer leurs dépenses culturelles, surtout les jeunes.

    De plus, seulement la moitié des abonnés des théâtres ou autres lieux culturels vont reprendre en septembre leurs abonnements. Les autres hésitent ou envisagent de réduire leurs dépenses culturelles.

    Rendez-vous sur le site de L’oeil du public pour en savoir plus.

    https://loeildupublic.com
    Pratiques-culturelles-post-covid-France
    https://www.facebook.com/loeildupublic
    @loeildupublic

    Voir aussi : "Du temps pour lire, s’il vous plaît..."

    Photo : JESHOOTS.com - Pexels

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  • Pianos droits et à quai

    Parfois, des événements appelés à être modestes et éphémères s’avèrent être d’exceptionnels marqueurs sociaux. C’est le cas de l’opération "Piano en gare".

    Il y a cinq ans, entre le 25 juin et 8 juillet 2012, 40 pianos relookés par des artistes avaient été disposés pour la première fois dans des lieux publics, dont deux dans la gare de Paris-Montparnasse. Cette opération, nommée "Play Me I'm Yours", fut déclinée par la SNCF à partir du 20 décembre 2012. La compagnie nationale installa un piano au cœur de la gare Montparnasse dans le cadre d'un événement qui devait, lui aussi, rester éphémère.
    Contre toute attente, cinq ans après, une centaine de gares en France ont adopté cette idée. La décision de la SNCF de mettre un piano à la disposition de ses voyageurs suscite un fort assentiment, en particulier chez les amateurs de piano qui n'ont pas tous les moyens ou la place d'en avoir un à leur domicile. L’idée a même été reprise dans d’autres publics, comme certains hôpitaux (celui du CHR La Source Orléans, notamment).

    À l'occasion du 5ème anniversaire de l'opération "Piano en gare", l'Ifop a réalisé pour Piano Lab une enquête qui confirme l'engouement indiscutable du public pour les pianos en libre-service dans les gares en France.

    87% des Français déclarent approuver l'installation par la SNCF de nombreux pianos dans des halls, 40% se disant même approuver "tout à fait" cette initiative d'aménagement des espaces de circulation comme les gares. Le taux d'approbation du projet "piano dans les gares" est encore plus élevé dans les catégories socioprofessionnelles supérieures (91 au-dessus du niveau baccalauréat, 92% chez les cadres et professions intellectuelles, 91% chez les plus aisés) ainsi que chez les musiciens et mélomanes : 93% des personnes sachant jouer d'un instrument approuvent cette initiative, de même que 90% de ceux qui n'ont pas appris mais le regrettent, et contre seulement 68% des personnes qui ne regrettent pas de ce ne savoir jouer d'aucun instrument.

    L’Ifop a élargi son étude à la pratique du piano et des instruments à musique dans les foyers français. Un Français sur dix possède actuellement un piano (10%), son taux d'équipement tendant à croître avec le niveau de diplôme, le niveau social et le niveau de revenu des personnes interrogées. Par exemple, seuls 2% des ouvriers en possèdent, contre 15% des cadres et professions intellectuelles supérieures. La proportion de Français qui souhaiteraient acquérir un piano est, elle, deux fois plus élevée : 20% des Français en expriment le souhait, en particulier dans les rangs des jeunes de moins de 25 ans (28%) et des cadres et professions intellectuelles supérieures (28%). Si cette aspiration à acquérir un piano apparaît notamment bridée par le prix d'achat – cité comme un frein par 65% des personnes qui aimeraient en posséder – elle est aussi essentiellement contrariée par le manque de place dans son logement (57%).

    Le piano est l'instrument qui compte le plus d'amateurs chez les Français jouant de la musique à l'heure actuelle : un tiers des personnes jouant d'un instrument de temps en temps déclarent savoir jouer du piano (32%), contre un quart de la flûte (26%) et environ un sur cinq de la guitare (21%). Il est vrai que le piano est aussi l'instrument ayant été enseigné au plus grand nombre de Français : plus d'un tiers des Français ayant appris à jouer d'au moins un instrument au cours de leur vie ont étudié le piano (39%), soit un taux légèrement supérieur à la flûte (38%) et à la guitare (33%).

    Le plébiscite pour le "Piano en gare" semble bien faire de cette opération au départ éphémère un service appelé à demeurer pérenne. En tout cas, c’est ce que le public semble plébisciter.

    À propos de l’étude : Étude Ifop pour Piano Lab. réalisée auprès d'un échantillon de 2 000 personnes, représentatif de la population française âgée de 18 ans et plus. La représentativité de l'échantillon a été assurée par la méthode des quotas (sexe, âge, profession de la personne interrogée) après stratification par région et catégorie d'agglomération. Les interviews ont été réalisées par questionnaire auto-administré en ligne du 27 avril au 3 mai 2017.

    https://www.pianolab.fr
    Étude Ifop