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Politique, société et environnement - Page 10

  • Attache ta tuque ou le français dans tous ses États

    La réforme de l’orthographe a été contre toute attente le sujet polémique de ces dernières semaines.

    En décidant d’appliquer dès la rentrée prochaine un dépoussiérage général de la langue de Molière, qui avait été acté en 1990 (sic), les éditeurs de manuel scolaires ne s’attendaient sans doute pas à un tel ramdam. Le moins que l’on puisse dire est que la décision d’autoriser l’écriture du mot "oignon" en "ognon" ou "entraîner" en "entrainer" (par contre, contrairement à ce qui a été écrit un peu partout, les mots "mûr", "", "jeûne" et "sûr"continueront à porter leur accent) a fait du bruit dans Landerneau, que ce soit dans les réseaux sociaux (qui ont été les premiers à mettre le feu aux poudres), les médias traditionnels et jusque dans les repas de famille. Le bloggeur émet toutefois l’opinion que ce qui a sans doute choqué réside moins dans ces variantes orthographiques que dans une décision publique entendant répondre au fléau des fautes d’orthographe par une phonétisation même partielle de la langue écrite. Est-ce en simplifiant le français que la langue française sera mieux maîtrisée ? Beaucoup répondent par la négative, y voyant même une forme de "lâcheté".

    La passion du débat sur cette langue française dans tous ses états rend d’autant plus intéressante la Semaine de la langue française et de la Francophonie qui a lieu du 12 au 20 mars 2016. Son mot d’ordre est : "Attache ta tuque !', 'C'est caillou !'… 1001 expressions à découvrir". Un vrai pied-de-nez à cette affaire de réforme de l’orthographe. Plusieurs personnalités, dont l’humoriste Jamel Debbouze, la journaliste Elsa Boublil ou encore l’écrivaine Marguerite Abouet ont accepté de parrainer cet événement.

    Lors de ce rendez-vous des amoureux des mots, 1 500 manifestations seront organisées dans 70 pays : expositions, ateliers d’écriture, animations, spectacles, concours, dictées, slam…200 librairies seront mobilisées et près de 100 villes et villages sont partenaires de l’opération. Le bloggeur a noté quelques événements qui méritent le détour : le spectacle du conteur québécois Fred Pellerin au Théâtre de la Ville (le 12 mars), les Nuits du slam (du 17 au 20 mars), le grand concert de musique francophone dans les studios de Radio France (le 19 mars) et la Dictée pour les Nuls lors du Salon du Livre au cours duquel le 31e Prix du Jeune Écrivain de Langue Française sera remis (le 19 mars).

    Cette année, la Semaine de la langue française et de la Francophonie proposera aussi de partir à la découverte du français parlé de Bruxelles à Kinshasa, de Genève à Montréal. Ce sera l’occasion de montrer les multiples visages du français dans les 70 États qui le pratiquent couramment. Loin d’être sclérosé, le français offre une richesse infinie. Ainsi, le "bleuet", qui désigne une petite fleur bleue en France, fait référence à une myrtille au Québec. Le "dîner" (ou "diner"?), qui correspond au repas du soir pour les habitants de l’Hexagone, désigne au contraire celui de midi en Belgique. De même, lorsque l’on "tombe amoureux" en France, on "tombe en amour" au Québec, on "glisse pour quelqu’un" au Cameroun et on est "bleu de quelqu’un" en Belgique.

    Réseaux sociaux, télévisions, radios ou établissements culturels sont déjà sur le pont pour faire découvrir au grand public les subtilités de la langue française aux quatre coins du monde. "Attache ta tuque !", comme on le dit au Québec ("Attache ta tuque avec d'la broche, attache ta tuque pis tes bretelles"), dit autrement : "Attention, c’est parti !"

    Semaine de la Langue française et de la Francophonie
    Page Facebook de la Semaine de la Langue française

  • Comment faire de son homme un Bonhomme

    Et si, en cette journée internationale pour les droits des femmes, on parlait… des hommes ? Ou plutôt des "Bonhommes" comme le dit la bloggeuse Evingel.

    Celle qui se surnomme le "Couteau suisse humain" (graphiste, photographe, réalisatrice, professionnelle dans l’événementiel, et j’en passe) a choisi, dans son Manuel du Bonhomme, disponible pour l'instant uniquement sur Internet, de mettre en avant la galanterie et de donner quelques leçons aux hommes.

    Evingel, Vanessa Fataccy de son vrai nom, n’est pourtant pas dans une posture passéiste mais au contraire dans une réflexion moderne sur la vie en société. Dit autrement, il s’agit bien de savoir-vivre et de bien vivre ensemble dont il est question, ce qui n’exclue pas l’émancipation féministe : "Force est de constater que la galanterie a disparu de nos jours, j’ai trouvé intéressant de comparer certains comportements. Ce que les hommes font et qui nous plaît, ce qu’ils font et qui nous déplaît et ce que nous attendons d’eux sans l’exprimer. Les hommes n’ont pas toujours tort, les femmes n’ont pas toujours raison. On essaye de nous faire croire que nous sommes égaux, alors que nous ne faisons que nous compléter, d’où cette perte de galanterie au nom de l’ÉGALITÉ." C’est elle qui souligne.

    Son cheval de bataille est ce retour à la galanterie, patiemment détricotée de 1789 à 1968. Au risque de passer pour une "réac", Evingel constate qu’avec l’émancipation féminine se passer des hommes est devenu, pour beaucoup de célibataires, à la fois simple et séduisant : "On pense que l’on peut se passer des hommes. Résultat ? Les hommes ne trouvent plus leur place et se laissent de plus en plus aller" (Amina, mars 2016). Que ces propos viennent de la bouche d’une femme – trentenaire, ambitieuse et indépendante – ouvre un débat intéressant. Evingel n’est pas tendre avec nous, les homme, dont elles fustige le comportement en société, le manque de galanterie, le laisser-aller, le je-m’en-foutisme et la difficulté à assumer ses responsabilités.

    Et puisqu’Evingel n’est pas rancunière avec nous, elle propose de nous faire quelques leçons sur la manière d’être un "Bonhomme" : sincère (y compris et surtout avec les femmes), pouvant assumer ses choix, mais aussi élégant, courtois et gentleman. C’est précisément l’objet du Manuel du Bonhomme qu’elle propose sur son blog : un ouvrage sous forme de chroniques drôles et pertinentes. Parodiant les guides de bonnes manières qui faisaient florès au XIXe siècle, l’auteure assène quelques leçons pour nous, les hommes : "Le garçon demande à une femme s’il peut l’embrasser, le Bonhomme le fait, quitte à se ramasser une claque !" (leçon 1), "Le garçon donne son dos après avoir fait l’amour à une femme, le Bonhomme la prend dans ses bras" (leçon 7), "Le garçon va faire à manger à une femme une fois en se vantant de l’avoir fait, le Bonhomme va le faire 2 jours de suite sans rien dire" (leçon 17), "Le garçon demande à une femme si elle veut qu’il porte son lourd sac, le Bonhomme le fait" (leçon 21).

    Si avec ça les hommes n’arrivent pas à mieux se tenir, ce sera à désespérer du genre masculin.

    Evingel, Manuel du Bonhomme
    "Evingel, celle qui veut apprendre aux hommes à mieux se tenir", Amina, mars 2016
    Lle Manuel du Bonhomme est aussi sur ce lien

  • Les femmes font-elles fausse route ?

    Dans Fausse Route, c'est un bilan lucide et sévère de 60 ans de féminisme et de combats pour le droit des femmes que propose Elisabeth Badinter.

    L'intellectuelle, qui ne cache pas son admiration pour Simone de Beauvoir et son combat d'avant-garde pour l' émancipation féminine (Le Deuxième Sexe, en 1949), brosse un tableau sombre de la condition des femmes au début du XXIe siècle.

    Malgré la fin du patriarcat et l'éclatement des archétypes – quoique cela soit à relativiser – la route pour l'égalité des femmes semble avoir fait fausse route. Elisabeth Badinter trace les contours de ce qu'est aujourd'hui la condition des femmes : des courants féministes engagés (soulignons que ce livre a été écrit avant l'apparition des Femen), un nouvel ordre moral en train de s'imposer, la vision manichéenne des relations hommes/femmes de certaines intellectuelles, la domination masculine (incontestable lorsqu'il est question de pouvoir politique et économique) et son corollaire la violence masculine, la victimisation générale de la société (conceptualisée par Pascal Bruckner), le questionnement sur la sexualité et sur ses nouveaux modèles ou la crise économique touchant plus les femmes que les hommes.

    Au final, la lutte pour l'égalité homme et femme reste semée d'embûches, malgré la vitalité de certains courants féministes. Outre le fait que certains hommes aimeraient faire payer aux femmes la fin de leur imperium, de nouvelles normes semblent s'abattre sur la condition féminine : la tentation du séparatisme, la victimisation, l'inégalité domestique, économique et politique, la maternité et l'allaitement devenus des pièges, le corps marchandisé et instrumentalisé ("corps-objet ou sexe-machine"), le concept de sexualité "innocente" des femmes contre une sexualité masculine "forcément brutale" des hommes, le rejet de l'égalité hommes-femmes dans certains quartiers avec le voile islamique et les violences faites "aux sœurs et aux cousines" (l'essai date de 2003 et rien ne s'est arrangé depuis).

    Le tableau général d'Elisabeth Badinter est sévère et contribue à alimenter le débat sur la condition féminine. La philosophe s'attaque en fin de volume au relativisme sexuel et prône moins la parité générale que la réconciliation pour le partage : "Hommes et femmes ne constituent pas deux blocs séparés. D'une part, on ne vote pas en fonction de son sexe, mais de ses intérêts et de son idéologie. D'autre part, il y a moins de différence entre un homme et une femme de même statut social et culturel, qu'entre deux hommes et deux femmes de milieux différents. Contrairement à ce qu'on a voulu faire croire, la différence sexuelle est peu de chose au regard de la différence sociale et la mère chômeuse avec deux enfants n'a pas la même priorité que la mère énarque ou chef d'entreprise."

    Elisabeth Badinter, Fausse Route, éd. Odile Jacob, 2003, 221 p.

  • Retour à Montargis la Chinoise

    En ce premier jour du nouvel an chinois (l'année du Singe), l'occasion est trop bonne de revenir sur la série d'articles que j'avais consacrés aux relations hors du commun qui unissent la Chine – communiste – et Montargis, modeste sous-préfecture du Loiret.

    En raison du destin de quelques jeunes Chinois, venus étudier et travailler en France au début du XXe siècle, Montargis est devenue la base de lancement de la Chine communiste.

    Ces articles vous expliquent pourquoi et comment...

    "Montargis la Chinoise"

  • Le Top 10 de Bla Bla Blog pour 2015

    Les fins d'année sont propices aux bilans de tout genre. À mon tour, je voulais conclure cette année 2015 par un point sur une année pleine pour ce blog. 125 articles ont été publiés cette année : livres, cinéma, télévision, musique et philosophie ont été les principaux thèmes abordés. Plusieurs posts sont sortis du lot, de par les réactions qu'ils ont suscitées (messages, commentaires, likes sur Facebook ou retweets). Voici le top 10 de ces articles.

     10  Montargis la Chinoise

    Cette série d'articles retrace l'aventure chinoise d'une modeste sous-préfecture du Loiret, Montargis, devenue, grâce aux hasards de l'Histoire, et à quelques jeunes hommes ambitieux et enthousiastes (dont Zou Enlai et surtout Deng Xiaoping) , la ville qui a vu naître la Chine communiste au début des années 1920. Une histoire étonnante et passionnante.

    Extrait : "Pourquoi Montargis est-elle la plus chinoise des villes françaises, au point d'être reconnue jusqu'à Pékin ?
    Un visiteur qui débarque dans cette modeste sous-préfecture du Loiret pourrait être étonné par des plaques touristiques en français et en mandarin, disséminés dans différents endroits de la ville, balisant un parcours touristique consacré à ce pays lointain...
    " (la suite ici)

     9  Spéciale Stanley Kubrick

    Je publiais en début d'année une série de 10 articles consacrés au réalisateur américain Stanley Kubrick. Outre une biographie de l'auteur, plusieurs posts étaient consacrés à quelques-uns de ses plus grands films (2001 L'Odyssée de l'Espace, Shining, Eyes Wide Shut, Barry Lyndon) ainsi qu'à un focus sur Kubrick et la musique.

    Extrait : "Stanley Kubrick naît le 26 juillet 1928 à New-York dans une famille de la petite bourgeoisie du Bronx. Élève moyen timide mais néanmoins d’une très grande curiosité, il se destine très jeune à la photographie, domaine où il exerce son premier métier à 17 ans dans la revue Look, luxueux magazine concurrent de Life.
    Cette première expérience sera décisive dans sa future carrière de cinéaste. Dès sa toute première création, un reportage photographique sur le boxeur Walter Cartier (
    Le Boxeur professionnel, 18 janvier 1949), le jeune Stanley Kubrick démontre déjà un grand sens du cadrage et de la lumière..." (la suite ici)

     8  Cléo ou de jolis débuts (les filles ça pleure sous vent)

    Cléo publie ses textes – poésie, haïkus, calligrammes ou aphorismes – sur Twitter (pour l'instant ?). L'article que je lui ai consacré a reçu un joli écho sur le réseau social où elle publie principalement. Une auteure à découvrir de toute urgence.

    Extrait : "C'est par hasard que j'ai découvert La PoésieDeCléo, sur son compte Twitter @nothingbut66. L'artiste est également active sur Instagram.
    Il est de notoriété que l'Internet, et en particulier les réseaux sociaux, sont un vivier intarissable d'expressions artistiques.
    Le compte de Cléo (impossible de nommer autrement cet artiste bien mystérieuse qui a pris pour pseudonyme le nom d'une des neuf Muses) offre le meilleur d'un genre dénigré par le milieu éditorial traditionnel : la poésie.

    Au fil des jours, voire des heures, et ce depuis 2011, l'auteure publie textes courts ("J'ai mis du rouge à lèvres Du noir à mes genoux Et puis des bottes Pour sauter dans les flaques"), haïkus, calligrammes ou aphorismes ("Je Tu Elle Les conjugaisons sont mortelles")..." (la suite ici)

     7  Une partie de football contre le djihadisme 

    Quelques jours après les attentats de novembre à Paris, ce focus sur la bande originale du film Timbuktu était une manière de traiter d'un événement capital de notre actualité.

    Extrait : "Le cinéma français consacrait cette année le film Timbuktu d'Abderrahmane Sissako, bouleversant tableau d'un village malien écrasé par l'Islam radical.
    Pour traiter du djihadisme international avec une telle puissance et une telle justesse, il fallait une musique à la hauteur..."

    (la suite ici)

     6  Escroc, gourou et artiste 

    Je consacrais, le 19 décembre dernier, un article au sujet de l'enquête qu'a menée Bernard Hasquenoph, journaliste et bloggeur, sur le photographe, milliardaire, gourou et escroc Aahe. Un reportage exemplaire qui est aussi un coup de gueule contre des institutions culturelles imbues d'elles-mêmes et se croyant intouchables. 

    Extrait : "Le crime pourrait-il réellement être considéré comme un des beaux-arts, pour reprendre le roman de Thomas de Quincey ? Il semblerait en tout cas qu'il ait sévi impunément dans les plus grands sites culturels du monde, au su et au vu de beaucoup de spécialistes. C'est le journaliste Bernard Hasquenoph, journaliste et bloggeur pour Le Louvre Pour Tous, qui a mis fin à une escroquerie artistique qui aurait pu rendre chèvre encore quelques années le microcosme feutré des musées..." (la suite ici)

     5  Les super prouesses de SuperFeat 

    Un coup de projecteur mérité sur l'illustratrice et animatrice Superfeat. Un style inimitable, de l'humour (noir), un univers poétique et surréaliste. À découvrir absolument !

    Extrait : "Quelque part, entre Pierre de la Police et Topor, vit SuperFeat, une jeune illustratrice, graphiste et animatrice qui se serait nourrie de films de David Lynch, de poèmes dadaïstes et de bandes dessinées de Joann Sfar pour créer un univers surréaliste, poétique, déjanté, sexy et bourré d'humour noir (voir aussi ce texte de Superfeat publié sur ce blog, avec l'aimable autorisation de l'auteur).
    Comment reconnaît-on la marque d'un véritable artiste ? Sans doute à ceci : qu'il puisse être immédiatement reconnaissable par le public et qu'il ait la capacité de nous aimanter..."
    (la suite ici)

     4  Random : Que personne ne sorte

    Ce post, publié le 3 décembre 2015, était consacré à la webserie française Random. La saison 1 s'est achevée, récompensée par une pluie de récompenses internationales ainsi que par une diffusion en replay sur la première chaîne française. Une révélation qui vient à point nommer alors que les séries françaises ont la réputation d'être des peines-à-jouir ! Une saison 2 est en préparation pour 2016.

    Extrait : "Une fois n'est pas coutume, TF1 se distingue dans sa programmation en proposant Random, l'une des séries françaises les plus originales du moment.
    Ne cherchez cependant pas cette fiction sur la TNT. Cette production originale a eu l'exclusivité de Mytf1.fr. C'est mieux que rien, me direz-vous, la chaîne commerciale n'étant sans doute pas prête à troquer quelques épisodes de Joséphine Ange Gardien contre une production ambitieuse ou innovante..." (la suite ici)

     3  42 heures pour un court : la jeunesse, la comédie et l'audace récompensées

    Membre du jury 2015 du festival de court-métrage de Montargis "42 heures pour un court", j'ai été aux premières loges pour témoigner de la qualité d'une programmation. Dans le bilan que je fais de cette édition, je saluais les trois films couronnés, trois œuvres drôles, culottées et réalisées par de jeunes artistes plein d'avenir.

    Extrait : "Ce week-end avait lieu la 9e édition de 42 heures pour un Court. J'avais l'honneur de faire partie du jury de ce "triathlon vidéo", en compagnie de Jean-François Szczepanek, Anne-Lise Gaudichon, Françoise Pastor Strazzieri et Anne Berrou. Rémi Julienne est le parrain de ce festival de court-métrage. Neuf équipes (sur les dix engagées) avaient 42 heures pour écrire, réaliser et monter un court-métrage de 5 à 9 minutes, à partir de contraintes exigées par les organisateurs. Cette année, les concurrents avaient le choix entre quatre thèmes imposés : le harcèlement moral au travail, le mariage pour tous, l'économie de partage et le recul de l'âge de départ à la retraite. Neuf lieux de tournage à Montargis étaient également imposées et tirées au sort..." (la suite ici)

     2  Le Globecroqueur en Iran 

    Ce guide de voyage du Globecroqueur, alias Philippe Bichon, retrace un voyage hors du commun en Iran, loin des clichés sur ce pays dont nous abreuve l'actualité internationale. L'auteur et dessinateur nous dévoile un pays légendaire, attachant et fascinant, sans nous cacher toutefois les travers d'une république islamique corsetée par les interdits religieux. Un carnet de voyage richement illustré qui donne envie de faire son sac à, dos et de filer découvrir ce pays qui reste le berceau de notre civilisation.

    Extrait :  "Amateurs de guides de voyage, ce carnet de route sur l'Iran est pour vous.
    Un voyage en Iran, dans le pays des ayatollahs, de la puissante République islamique chiite : étrange destination, me direz-vous. C'est pourtant ce qu'a entrepris Philippe Bichon, qui se surnomme lui-même le Grobecroqueur (il est l'auteur de plusieurs guides en Égypte-Syrie, en Inde et au Tibet).
    Pourquoi l'Iran ? Alors que vient de se terminer une des plus longues batailles diplomatiques de ces dernières années, l'accord sur le nucléaire iranien, l'ancien royaume perse est en passe de s'ouvrir au monde, via notamment le tourisme..
    ." (la suite ici)

     1  Voilà Marie

    C'est l'article phare de cette année, et sans doute aussi celui qui me tient le plus à cœur, tant les chansons de Marie Cherrier m'ont accompagné depuis plusieurs années. Une première place sans surprise et méritée pour l'une des plus belles voix actuelles de la chanson française.

    Extrait : "Puisque l'on est entre nous, je dois vous avouer que Marie Cherrier fait partie depuis longtemps des auteurs dont je voulais parler sur ce blog. Elle est ce genre d'artiste qui vous accompagne des années durant, offrant une présence rassurante et revivifiante. Voilà donc cet article, voilà Marie, alors que sort en ce moment son quatrième album studio, L'Aventure.
    Comment pourrait-on ne pas l'aimer, elle, son opiniâtreté à creuser son sillon artistique, son sens de l'écriture, ses saynètes (
    Le Curé, 7ème Ciel ou Café noir), ses mélodies et ses interprétations sensibles ?  La chanteuse poursuit son petit bonhomme de chemin, suivie par un public de fidèles..."
    (la suite ici)

  • Ceux qui aiment lire ont une raison supplémentaire de prendre le train

    Je parlais il y a plusieurs mois de cela d'une expérimentation de la SNCF de bibliothèque numérique disponible dans les trains de Lorraine et de Languedoc-Roussillon.

    Fort du succès de ce service E-LIVRE, l'entreprise publique de transport généralise cette fois à toute la France cette initiative bienvenue pour les amateurs de lecture.

    Le principe de ce service gratuit est simple : grâce à une application et un site, chaque voyageur peut s'inscrire à E-LIVRE avec une adresse mail. Gratuitement pendant 45 jours, il pourra bénéficier de plusieurs milliers de livres téléchargeables sur son téléphone ou sa tablette. Le service devient payant après ces 45 jours (9,90 euros par mois) mais peut être résilié à tout moment.

    Transporteur ferroviaire, la SNCF semble soucieux de développer quelques services aux voyageurs. Espérons que cela ne soit pas qu'un simple mirage.

    SNCF e-LIVRE
    "Ceux qui lisent prendront le train"


    La SNCF met en place une bibliothèque digitale... par ITELE

  • Les Eagles Of Death Metal témoignent et promettent de revenir (si possible au Bataclan)

    Je publiais hier un article sur le groupe Eagles Of Death Metal qui a été au cœur de l'actualité, avec l'attentat au Bataclan au cours d'un de leur concert.

    Cette semaine, les EODM, survivants de la tuerie dans la salle de spectacles où ils se produisaient, témoignent pour Vice presque deux semaines après les événements du 13 novembre. 

    L'effroi, le choc et le chagrin n'empêchent pas les artistes de se projeter vers ce qu'ils font de mieux : la musique. Ils promettent déjà de revenir jouer à Paris et même d'être les premiers à rejouer au Bataclan lorsque la salle rouvrira.

    "Eagles of Death Metal Discuss Paris Terror Attacks", Vice, 25 novembre 2015
    "Eagles Of Death Metal, contre le pire et pour le meilleur"

  • Coupez le son

    L'affaire des prises de position pro-russe de la pianiste ukrainienne Valentina Lisitsa (voir l'article que je consacrais à ce sujet) a des conséquences inattendues. 

    Les compagnies aériennes KLM et Lufthansa ont retiré les enregistrements de l'artiste des playlists proposés dans leurs avions.

    Cette décision fait suite aux protestations de voyageurs (combien ? mystère...), ulcérés, semble-t-il, par les positions engagées (même si elles peuvent être critiquables) de Valentina Lisitsa. 

    Où il est encore question de liberté d'expression.

    "Lorsqu'une pianiste parle politique internationale"
    "Concerto pour piano seul"