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pologne

  • Pierre, Feuille, Pistolet

    Les Cramés de la  Bobine présentent à l'Alticiné de Montargis le film Pierre, Feuille, Pistolet. Il sera visible du 25 au 30 janvier 2024. Soirée débat le lundi 29 janvier à 20h30.

    Un van polonais sillonne les routes d’Ukraine. A son bord, Maciek Hamela évacue des habitants qui fuient leur pays depuis l’invasion russe. Le véhicule devient alors un refuge éphémère, une zone de confiance et de confidences pour des gens qui laissent tout derrière eux et n’ont plus qu’un seul objectif : retrouver une possibilité de vie pour eux et leurs enfants.

    Pierre, Feuille, Pistolet, documentaire polonais de Maciek Hamela, 2023, 84 mn
    Titre original : Skad dokad
    https://www.cramesdelabobine.org/spip.php?rubrique1407

    Voir aussi : "Le Grand Chariot"

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  • Varsovie, 1943 / 2023

    Ce 19 avril 2023, nous commémorons un triste, tragique mais héroïque anniversaire : celui du début du soulèvement du Ghetto de Varsovie.

    Hier, je vous parlais de l’hallucinant et terrifiant album d'Auschwitz. Aujourd’hui, cette chronique est consacrée à l’incroyable révolte des Juifs polonais promis à une mort atroce. Elle fait l’objet du podcast de France Culture et Radio France, Le soulèvement du ghetto de Varsovie : 19 avril 1943, une série en quatre épisodes, réalisé par Laure-Hélène Planchet.

    Le premier épisode est consacré à l’histoire et à la vie de l’effroyable ghetto. Quinze minutes, c’est évidemment court pour raconter un des épisodes tragiques de la Shoah et la condition de vie misérable de ses habitants. 400 000 juifs et juives, hommes, femmes, enfants et personnes âgées, vivent dans un peu plus de 3 km². Les témoignages de l’INA donnent à entendre des scènes à peine imaginables : la mort omniprésente, la famine, les manipulations des autorités allemandes et ces scènes de survie effroyables.

    750 jeunes, hommes et femmes de 14 à 25 ans

    Les trois principaux épisodes reviennent sur les quatre semaines héroïques qui ont conduit près de 750 jeunes, pour la plupart des hommes et femmes de 14 à 25 ans, à se procurer des armes pour se défendre et finalement résister face à l’armée la plus puissante du monde. L’histoire se terminera bien sûr tragiquement pour cette armée de guérilla urbaine. La série explique que cette révolte débute alors que les Allemands lancent une deuxième rafle de grande ampleur sur le ghetto afin d’envoyer ses habitants vers les camps de la mort – essentiellement Treblinka.

    Le 19 avril 1943, la veille de la Pâque juive, une révolte éclate grâce à des moyens rudimentaires mais avec deux atouts pour les jeunes combattants et combattantes : la connaissance du ghetto et la certitude qu’ils n’ont plus rien à perdre. Par contre, ils rencontreront peu d’aide chez les Polonais non-juifs comme chez les Alliés. Le 16 mai 1943, le ghetto est définitivement "liquidé", selon le vocable des bourreaux nazis.

    Les quatre épisodes de France Culture sont passionnants grâce aux témoignages des rescapés de cet événement qui est resté dans la mémoire collective. Outre les voix des survivants et survivantes, captés entre 1964 et 1998 –Marek Edelman, Cywia Lubetkin, Symcha Rotem, Krystyna Budnicka, Halina Aszkenazy, Régine Poloniewska, Stanislaw Tomkiewicz, Léon Abramowicz, Gutka Steinberg, Henry Favel, Lola Liblau, Marek Rudnicki et Pierre Ruff – une voix off lit des extraits du rapport Stroop, rédigé en mai 1943 par Jürgen Stroop, membre de la Waffen-SS et commandant des forces allemandes qui liquidèrent le ghetto de Varsovie.  

    Podcast "Le soulèvement du ghetto de Varsovie : 19 avril 1943"
    Un podcast en 4 parties d’environ 15 minutes, produit par Joanna Szybist, réalisé par Laure-Hélène Planchet
    https://www.radiofrance.fr/franceculture/podcasts/serie-l-insurrection-du-ghetto-de-varsovie-19-avril-1943

    Voir aussi : "L’homme de pierre"
    "Auschwitz en photos"

    podcast,radio france,ghetto,pologne,juifs,shoah,témoignages,seconde guerre mondiale,radio,ina

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  • Auschwitz en photos

    Un album d'Auschwitz, essai exceptionnel paru chez Seuil dans sa version française, est consacré à un recueil qui ne l’est pas moins, et qui est parvenu jusqu’à nous par un hasard aussi tragique qu’incroyable.

    En 1944, alors que la Solution Finale contre les Juifs européens bat son plein, les pontes de la SS, dont Ernst Kaltenbrunner, Heinrich Himmler et Rudolf Höss, le responsable d’Auschwitz, ont l’idée d’immortaliser en photos "l’efficacité" de la machine de mort nazie. Entre mai et août 1944, le "Programme Hongrie" organise la déportation de près de 600 000 juifs hongrois - qui seront pour la plupart tous exterminés. Deux photographes allemands, Bernhard Walter et Ernst Hoffmann sont chargés de multiplier des clichés qui serviront de bases à une dizaine d’albums.

    Un seul est retrouvé par une déportée hongroise, Lili Jacob. En avril 1945, alors qu’elle est mourante et que les troupes américaines approchent du camp de Mittelbau, elle tombe sur cet album d’Auschwitz. En dépit de l’utilisation de quelques clichés pour des procès, dont celui d’Eichmann, l’album reste curieusement dans l’ombre. Le voilà maintenant restitué et analysé dans cet essai incroyable autant que bouleversant.

    Ces visages d’hommes, de femmes et d’enfants – beaucoup d’enfants

    Rarement une source historique n’a été autant scrutée et étudiée. Tal Bruttmann, Stefan Hördler et Christoph Kreutzmüller analysent les lieux des crimes, Auschwitz, l’un des nombreux sites de mise à mort dans l’Europe nazie, devenu symbolique pour son étendue, son "efficacité" et finalement le nombre de victimes. En ayant l’idée perverse de laisser des preuves photographiques de leur crime – bien qu’aucune photo ne montre chambres à gaz et fours crématoires, hormis deux clichés ajoutés sur le tard – les dignitaires, militaires, responsables des camps et forces supplétives laissent à l’histoire les images d’un des plus grands crimes de l’humanité.

    Le lecteur sera secoué devant les files de déportés. Ces visages d’hommes, de femmes et d’enfants – beaucoup d’enfants ! – affrontent l’objectif. La plupart mourront peu après. Pas de morts sur ces photos – hormis la silhouette d’une vieille femme morte d’épuisement – et la violence ne surgit qu’épisodiquement – une canne à la main d’un officier, une vieille femme conduite par deux hommes vers la mort et les tours d’un four crématoire. Le lecteur sera frappé par ces clichés où des milliers de personnes arrivent sur les quais du camp nazi, des ballots de bagages et des foules de déportés attendant dans un bois que les chambres à gaz, mis à contribution, se libèrent.

    Il a souvent été dit que les Juifs exterminés étaient conduits à la mort sans se défendre. Quelques indices nous indiquent qu’il n’en a rien été : les regards plein de défiance, les tentatives de révolte, mais aussi ces langues tirées avec affront en direction du photographe et de leurs bourreaux. Gestes faussement anodins, mais riches de sens.    

    Tal Bruttmann, Stefan Hördler et Christoph Kreutzmüller, Un album d'Auschwitz,
    Comment les nazis ont photographié leurs crimes,
    préface de Serge Klarsfeld, trad. Olivier Mannoni, éd. Seuil, 2023, 304 p.

    https://www.seuil.com/ouvrage/un-album-d-auschwitz-tal-bruttmann/9782021491067

    Voir aussi : "La terreur au grand jour"

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  • Klaudia Kudelko, à la bonne heure

    La pianiste Klaudia Kudelko sort cet été son premier album, Time, autour de deux compositeurs – Franz Schubert et Frédéric Chopin – et une compositrice, la Polonaise Grażyna Bacewicz que la pianiste entend faire découvrir ou redécouvrir.

    L’album commence avec les six Moments musicaux, D. 780, op. 94 de Franz Schubert, des œuvres pour clavier écrites entre 1823 et 1824 dans lesquelles la rêverie le dispute à la fantaisie et au lyrisme.

    Le Moment musical n°1, singulièrement léger, est servi avec retenue par une pianiste aux doigts de fée. Comme souvent chez le compositeur romantique, derrière l’apparente légèreté se cachent des douleurs indicibles. Le clavier élégant de Klaudia Kudelko vient entrouvrir la porte de ces tourments que le temps jamais ne vient effacer, à l’image du deuxième, mouvement musical, plaintif et consolateur tout à la fois.

    L’auditeur sourira au 3e Moment musical, véritable tube de Schubert en forme de danse, sur un rythme de barcarolle. La pianiste polonaise s’en empare avec un plaisir certain et communicatif, assurément, mais sans surjouer de la virtuosité.  Il est encore question de vivacité dans le moins connu 4e Moment musical aux couleurs chaudes, se déployant dans des nappes romantiques et non sans mélancolie amoureuse. La dernière partie du moment musical, allegro, revient vers l’allégresse des premières mesures. Le Moment Musical n°5, plus court (2 minutes 30) se fait plus expressionniste, pour ne pas dire tempétueux. 

    On retrouve avec le sixième et dernier Moment Musical ce qui fait l’ADN du compositeur Schubert : du romantisme assumé servi par la pianiste polonaise, délicate et toute en retenue. Ce dernier Moment Musical sonne comme un au revoir ou plutôt un adieu bouleversant. Le musicien allemand se laisse aller dans cette "Plainte d’un troubadour", jouant sur la longueur et la lenteur, comme s’il ne souhaitait plus retenir ses larmes. 

    Nul doute que le choix de cette Étude peut être interprété comme un engagement, en pleine guerre russe contre l'Ukraine

    Pianiste classique d’origine polonaise, Klaudia Kudelko ne pouvait pas ne pas faire un sort à son illustre compatriote, Frédéric Chopin. Elle consacre son album Time à trois monuments du répertoire romantique. Pour l’Étude op. 10 n°12 en ut mineur, dite "la révolutionnaire". Klaudia Kudelko démontre toute sa virtuosité dans cette œuvre demandant autant de technique que de qualités d’interprétation. Cette étude a été écrite par Chopin en 1831, soit quelques mois après l’insurrection de Varsovie contre la Russie tsariste puis le bombardement de l’armée russe. Nul doute que le choix de cette Étude peut être interprété comme un engagement de la part de l'instrumentiste, en pleine guerre russe contre l'Ukraine.

    Toute différente, l’Étude opus 27 n°7 en do dièse mineur donne tout le loisir à la pianiste de déployer son jeu aérien, mélancolique et onirique, à l’image de la Polonaise-Fantaisie opus 61 de Chopin. Klaudia Kudelko s’y balade avec un plaisir évident.

    L’auditeur français découvrira sans doute la compositrice polonaise Grażyna Bacewicz. Considérée par son  illustre contemporain Witold Lutosławski comme "une éminente compositrice polonaise du vingtième siècle et l’une des plus grandes femmes compositeurs de tous les temps". Pour Time, Klaudia Kudelko joue sa deuxième sonate. La modernité de cette œuvre, écrite en 1953, se nourrit de toute la tradition classique et romantique. Grażyna Bacewicz a composé une sonate au fort tempérament, servi par une pianiste ne se démontant pas et imposant un jeu robuste ("Maestoso"). Le "Largo" se déploie, lent et sombre, telle une marche funèbre. "Abandonne tout espoir", semblent nous dire la compositrice et la pianiste, jusqu’aux dernières notes s’éteignant dans un dernier souffle. Le mouvement "Toccata" vient clôturer l’album. Le morceau s’égaye avec liberté et gourmandise, comme si l’improvisation était à l’œuvre dans cette composition de Grażyna Bacewicz.  

    On peut remercier Klaudia Kudelko d’avoir fait connaître cette compositrice polonaise, prouvant par là-même qu’elle est une pianiste à l’univers passionnant et au panel musical très large, bien au-delà de Chopin – qu’elle sert du reste avec justesse.  

    Klaudia Kudełko, Time, C2 Management, 2022
    https://klaudia-kudelko.com
    https://www.facebook.com/klaudia.pianist
    https://www.instagram.com/klaudia.pianist

    Voir aussi : "Au salon avec Chopin et Haley Myles"
    "Elise Bertrand, ultra moderne romantique"

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  • Entre 007 et Le Jeu de la Dame

    Parmi les figures montantes de la pop internationale, figure incontestablement Juli Chan qui sort cet été son dernier single, Not A Crime.

    Juli Chan nous vient de Pologne où elle s’était fait remarquer il y a trois ans dans la version polonaise de The Voice Kids.

    La voilà maintenant en femme fatale dans un clip à mi-chemin entre un film d’espionnage et une revisite d’un épisode de la série Le Jeu de la Dame.

    Not A Crime est imparable dans son efficacité et la voix veloutée de Juli Chan a tout pour rester en tête.  

    C’est à découvrir en ce moment. 

    Juli Chan, Not A Crime, 2022
    https://www.facebook.com/julichanposh
    https://www.instagram.com/julichanposh

    Voir aussi : "Juli le taxi"
    "D’échecs en échecs"

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  • Penser juste à l’amour

    Juli Chan s’était fait connaître avec son étonnante reprise l’an dernier de "Jo le Taxi". Voilà la jeune chanteuse de retour pour son nouveau single "Nie Lubię Zmyślać".

    "Je n'aime pas penser" interprète l’artiste polonaise (Julia Chmielarska dans l’état-civil) pour ce titre à la facture pop internationale. Il y a du rythme, de l’enthousiasme et une belle audace pour ce morceau qu’elle présente comme une déclaration d’amour.

    Juli Chan, Nie Lubię Zmyślać, 2022
    https://www.facebook.com/julichanposh
    https://www.instagram.com/julichanposh
    Chaîne Youtube de Juli Chan

    Voir aussi : "Juli le Taxi"

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  • Quel tempérament !

    Je vous avais parlé il y a quelques mois de la pianiste italienne Beatrice Rana à l’occasion d’un de ses premiers albums sur le second concerto pour piano de Prokofiev et le célébrissime premier de Tchaïkovski.

    Voilà maintenant la musicienne s’attaquant à Chopin, et plus précisément aux douze Études opus 25 et aux quatre Scherzi
    Ces Études, composées de 1832 à 1836 avant d’être éditées en 1837, ont été dédiées par le compositeur polonais à la Comtesse d’Agoult, qui a été la maîtresse de son ami Franz Liszt.

    Beatrice Rana s’attaque à cette œuvre importante de Chopin avec un solide tempérament, fait de virtuosité (l’Étude n°6 en sol dièse mineur ou la n°11 en la mineur), de technicité (Étude n° 8 en ré bémol majeur), de solidité et de subtilité (Étude n°4 ).

    Parler de romantisme dans l’exécution de cet opus 25 serait un raccourci très classique – si on peut le dire ainsi. En réalité, la pianiste italienne utilise toutes les gammes de son talent et toute sa technicité pour proposer un enregistrement passionnant, vivant et élégant, à l’instar de la première étude (Étude n°1 en la bémol majeur "La harpe éolienne").

    La jeunesse s’exprime dans toute son évidence lorsque Beatrice Rana se fait virevoltante et aérienne (l’Étude n°2 en fa mineur, "Les abeilles"). Son jeu se fait dansant dans la n°3 en fa majeur, justement surnommée "Le cavalier". Qui dit jeunesse dit insouciance, une caractéristique que l’on peut retrouver dans l’Étude en mi mineur (surnommée "La fausse note" en raison de dissonances volontairement glissées par le compositeur), complexe jusqu’à s’égarer dans des chemins aventureux et modernes.

    Technique, virtuose mas sans effet de manche

    Moderne, l’Étude n°6 frappe par sa complexité et par sa très grande virtuosité dans ce qui s’apparente à un objet autant romantique que pré-debussyen.

    Romantique, Chopin l’est indubitablement dans l’Étude n°7 en ut dièse mineure, avec cette tendre mélancolie comme dans la n°10 ("Aux octaves"), plus sombre et sur laquelle plane une puissance romantique autant qu’une inspiration plus introspectif, parvenant à prendre l’auditeur à contre-pied.

    Beatrice Rana séduit particulièrement avec l’Étude 9 en sol bémol majeur ("Le papillon), étude technique, virtuose mas sans effet de manche, avec une maîtrise qu’on ne lui enlèvera pas. Plus bouleversante encore, l’Étude n°11 en la mineur démarre comme une marche funèbre, avant de  se déployer, majestueuse et sombre. Disons aussi qu’il souffle sur ce morceau un "vent d’hiver". C’est d’ailleurs le surnom donné à cette œuvre.

    L’opus 25 se termine avec la douzième étude en ut mineur, exécutée avec souplesse mais aussi avec une belle solidité.

    L’enregistrement de Beatrice Rana est complété par les quatre Scherzos (op. 20, 31, 39, 40 et 54), qui ont été composés entre 1831 et 1842 par Frédéric Chopin. L’on pourrait qualifier ces morceaux de divertissements à la fois joueurs, dansants mais non sans une certaine noirceur.

    Beatrice Rana s’en empare avec grâce, vivacité et une certaine insouciance, à l’instar du Scherzo n°4 en mi mineur. La virtuosité de la pianiste sert à merveille le premier Scherzo en si mineur ("Le bouquet infernal"), dans lequel ne manquent pas ces vagues singulières que l’on croirait métaphysiques. L’interprète se montre à la fois solide dans ce jeu et délicate dans le deuxième Scherzo en si bémol mineur. Ici le romantique se pare de romanesque grâce à ses lignes mélodiques harmonieuses.

    L’avant-dernier titre de l’album, le Scherzo n°3 en do dièse mineur se révèle dans toute sa modernité. Mélancolique et d’un sacré tempérament dans son rythme, il précède le seul Scherzo en majeur (mi majeur), aussi léger et agréable à l’oreille qu’une déclaration amoureuse.

    Voilà qui conclue de la meilleure des manières un des albums classiques importants de l’année 2021. Et une confirmation du très grand talent de Beatrice Rana.

    Frédéric Chopin, Études op.25 et 4 Scherzi, Beatrice Rana, piano, Warner, 2021
    https://www.beatriceranapiano.com
    https://www.facebook.com/BeatriceRanaPiano
    https://www.warnerclassics.com/fr/artist/beatrice-rana

    Voir aussi : "Une Italienne parle aux Russes"
    "Au salon avec Chopin et Haley Myles"

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  • Juli le Taxi

    "Joe le Taxi", évidemment vous connaissez. C’est à ce classique que s’est attaquée non sans courage Juli Chan, à peine plus âgée que notre Vanessa Paradis à l’époque de ce tube, en 1987, il y a donc 34 ans, déjà.

    La jeune chanteuse polonaise, de son vrai nom Julia Chmielarska, s’était fait remarquer dans la version polonaise de The Voice Kids avec une reprise assez incroyable d’"Against All Odds" de Phil Collins.

    Cette fois, c’est à un monument de la pop française que s’est attaquée la musicienne, preuve que le tube de Vanessa Paradis, composée par Étienne Roda-Gil et Franck Langolff a magnifiquement traversé les frontières.

    Juli Chan propose une reprise électro pop – et en français, s’il vous plaît – de "Joe le Taxi". Une version capable d’électriser quelques dancefloors ici et ailleurs. Du beau travail, sans prétention et léger comme une bulle de savon. 

    Juli Chan, Joe le Taxi, single, 2021
    https://www.facebook.com/julichanposh
    https://www.instagram.com/julichanposh

    Voir aussi : "Stéphanie Acquette, visionneuse"
    "Les mots de Stéfany Rydel"

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