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témoignages

  • Varsovie, 1943 / 2023

    Ce 19 avril 2023, nous commémorons un triste, tragique mais héroïque anniversaire : celui du début du soulèvement du Ghetto de Varsovie.

    Hier, je vous parlais de l’hallucinant et terrifiant album d'Auschwitz. Aujourd’hui, cette chronique est consacrée à l’incroyable révolte des Juifs polonais promis à une mort atroce. Elle fait l’objet du podcast de France Culture et Radio France, Le soulèvement du ghetto de Varsovie : 19 avril 1943, une série en quatre épisodes, réalisé par Laure-Hélène Planchet.

    Le premier épisode est consacré à l’histoire et à la vie de l’effroyable ghetto. Quinze minutes, c’est évidemment court pour raconter un des épisodes tragiques de la Shoah et la condition de vie misérable de ses habitants. 400 000 juifs et juives, hommes, femmes, enfants et personnes âgées, vivent dans un peu plus de 3 km². Les témoignages de l’INA donnent à entendre des scènes à peine imaginables : la mort omniprésente, la famine, les manipulations des autorités allemandes et ces scènes de survie effroyables.

    750 jeunes, hommes et femmes de 14 à 25 ans

    Les trois principaux épisodes reviennent sur les quatre semaines héroïques qui ont conduit près de 750 jeunes, pour la plupart des hommes et femmes de 14 à 25 ans, à se procurer des armes pour se défendre et finalement résister face à l’armée la plus puissante du monde. L’histoire se terminera bien sûr tragiquement pour cette armée de guérilla urbaine. La série explique que cette révolte débute alors que les Allemands lancent une deuxième rafle de grande ampleur sur le ghetto afin d’envoyer ses habitants vers les camps de la mort – essentiellement Treblinka.

    Le 19 avril 1943, la veille de la Pâque juive, une révolte éclate grâce à des moyens rudimentaires mais avec deux atouts pour les jeunes combattants et combattantes : la connaissance du ghetto et la certitude qu’ils n’ont plus rien à perdre. Par contre, ils rencontreront peu d’aide chez les Polonais non-juifs comme chez les Alliés. Le 16 mai 1943, le ghetto est définitivement "liquidé", selon le vocable des bourreaux nazis.

    Les quatre épisodes de France Culture sont passionnants grâce aux témoignages des rescapés de cet événement qui est resté dans la mémoire collective. Outre les voix des survivants et survivantes, captés entre 1964 et 1998 –Marek Edelman, Cywia Lubetkin, Symcha Rotem, Krystyna Budnicka, Halina Aszkenazy, Régine Poloniewska, Stanislaw Tomkiewicz, Léon Abramowicz, Gutka Steinberg, Henry Favel, Lola Liblau, Marek Rudnicki et Pierre Ruff – une voix off lit des extraits du rapport Stroop, rédigé en mai 1943 par Jürgen Stroop, membre de la Waffen-SS et commandant des forces allemandes qui liquidèrent le ghetto de Varsovie.  

    Podcast "Le soulèvement du ghetto de Varsovie : 19 avril 1943"
    Un podcast en 4 parties d’environ 15 minutes, produit par Joanna Szybist, réalisé par Laure-Hélène Planchet
    https://www.radiofrance.fr/franceculture/podcasts/serie-l-insurrection-du-ghetto-de-varsovie-19-avril-1943

    Voir aussi : "L’homme de pierre"
    "Auschwitz en photos"

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  • Tu passeras chez le proviseur

    Il n’est pas rare d’entendre, surtout dans le milieu professoral : "Il faudrait que je note tout ce que j’ai pu entendre pour en faire un livre". Finalement, bien peu ont mis cette idée en application, contrairement à Patrice Romain, ex-prof et ex-proviseur, qui signe avec Collégiens Casse-couilles (éd. de L’Opportun) un florilège de propos entendus durant sa carrière. L’auteur, qui avait déjà épinglé les Inspecteurs de l’Éducation Nationale (Inspecteurs Casse-couilles) présente ainsi ce recueil : "Deux sortes de collégiens atterrissaient dans mon antre éditorial : 1. les collégiens volontaires et déterminés qui s’exprimaient spontanément. 2. Ceux qui s’étaient fait prendre par la patrouille et qui, accompagnés par un assistant d’éducation, subissaient mon ire moralisatrice."

    Les témoignages de ces charmants – ou moins charmants – bambins sont à prendre comme des instantanés, sans commentaires, proposant une image en creux de notre jeunesse et, plus largement de la société.

    Il y a d’abord ces propos naïfs et crédules ("On a volé mon doudou pendant la récré !") qui peuvent aussi bien concerner les problèmes de discipline en classe, les altercations pendant les récrés ou encore les confidences sur la vie privée et familiale. "Ma mère, elle a accouché de moi, et ensuite, je ne l’ai plus intéressée", confie par exemple la petite Sylvaine. Une autre lance un appel à l’aide : "Monsieur ! Il faut que vous m’aidiez ! Mon père m’a fiancé !"

    "Ma mère, elle est partie faire la gogo danseuse dans le bar à putes du père d’un de ses élèves"

    En creux, Patrice Romain propose une série d’instantanées couvrant plusieurs décennies. Le lecteur pourra ainsi trouver des traces des années 90 (Britney Spears) à l’Internet (Wikipédia), en passant par les années 80 et le Covid ("Monsieur, si on ne fait pas nos devoirs pendant le confinement, comment ils vont faire, les profs, pour nous coller ?").

    Il y a autant du bon sens dans ces confidences que des aveux cash sur tel ou tel prof, sur la sexualité et les hormones qui titillent et plus généralement sur les relations entre collégiens ou entre adultes et enfants. Et évidemment, les incompréhensions sont légion : "On dirait que vous avez fait exprès de mettre tous les canons en 3B ! Et moi, évidemment, je suis pas dans cette classe !" se plaint par exemple le déjà ado Gustave.

    Moins drôle, on imagine l’impuissance du proviseur à l’écoute de cet autre aveu d’un élève de quatrième, surpris avec son téléphone en classe : "Je lisais mes messages pour voir s’il y en avait un de ma mère. Elle est à l’hôpital en phase terminale. Elle va mourir…"

    Le proviseur est en première ligne lorsqu’il est témoin du désœuvrement de certains enfants, que ce soit un divorce compliqué, la misère sociale, la violence domestique, la maladie, la délinquance ou les différences culturelles.

    Le bon sens de ces gamins n’est jamais aussi présent que lorsque les professeurs ou le proviseur lui-même sont évoqués par les élèves : "Elle est prof de sport, mais ça m’étonnerait qu’elle en fasse du sport !" confie par exemple la petite Kenza, en colère. Et on peut imaginer le proviseur rester pantois à l’écouter de cette confidence à peine croyable : "Ma mère, elle est partie faire la gogo danseuse dans le bar à putes du père d’un de ses élèves."

    Même un romancier n'aurait pas pu l'inventer. 

    Patrice Romain, Collégiens Casse-couilles, Les profs en voient de toutes les couleurs, éd. De L’Opportun, 2022, 288 p. 
    https://patrice-romain-60.webself.net/accueil
    https://www.editionsopportun.com/produit/738/9782380153231/collegiens-casse-couilles

    Voir aussi : "Mémoires d’une jeune fille rongée"

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  • Des bulles pour balancer

    L’ouvrage collectif #Balance ta Bulle (éd. Massot) est d’abord paru aux États-Unis sous le titre complet : Drawing Power: Women's Stories of Sexual Violence, Harassment, and Survival. Il s’agit d’un livre engagé et de combat contre les violences faites aux femmes, avec une caractéristique fondamentale : les dessinatrices, qu’elles soient célèbres (Emil Ferris ou Aline Kominsky-Crumb) ou non, témoignent de leur propre vécu avec sincérité et douleur, à telle enseigne que plusieurs dessinatrices se représentent dans leur propre case ("Sur la roue" de Hila Noah).

    Depuis le mouvement #Meetoo, la réalité du harcèlement sexuel, des agressions banalisées et des viols souvent commis dans le cercle privé, qu’il soit familial, professionnel ou amical, s’est dévoilé au grand jour. Une réalité qui est loin de l’histoire ancienne : dans sa préface Diane Noomin, elle-même auteure de la première planche de l’ouvrage ("Chope-les par la chatte"), raconte que depuis la conception de cette BD collective "une collaboratrice a été violée et une autre a abandonné le projet parce que l’auteur présumé de son viol l’a poursuivie en justice". Voilà qui fait de ce livre collectif une arme militante. Minnie Phan le résume à sa manière en expliquant que #MeToo ne se résume pas à la condamnation, "c’est aussi résister et être solidaire" ("Deux mots").

    Grâce à des récits d’une à huit pages maximum, 62 dessinatrices – dont une seule Française, hélas, Soizick Jaffre ("Les chiens sont lâchés") –, ont participé à ce projet qui met en image de manière tour à tour dramatique ("Choucroute" de Marcela Trujillo), réaliste ("Un genou à terre" d’Avy Jetter), faussement naïf ("Toujours là" de Nicola Streeten ou "Dessins" de Liana Finck) ), caustiques ("Au Marriott Marquis" d’Ariel Schrag) ou poétique ("Verdict" de Marian Henley) de faits survenus à leurs auteures.

    Harcèlements de rue ("Omniprésent" de Miss Lasko-Gross, "L’odeur de tes cheveux" de Cathrin Peterslund) ou en entreprise ("M. Stevenson" d’Ebony Flowers, "La fête de la saucisse" de Sarah Firth), agressions dans les lieux publics ("Alibi" de Bridget Meyne), viols ("Baulanta" de Powerpaola, "Viol consenti" de Mary Fleener), relations toxiques et malsaines ("Asian girkls" de Meg O’Shea) : ce sont autant de thèmes racontées, qui ont tous en commun ces violences sexuelles dont #MeToo a jeté un éclairage cru depuis 2017.

    62 dessinatrices, dont une seule Française, Soizick Jaffre

    Des sujets lourds sont évoqués : le viol homosexuel ("Blâmer" de Sarah Allen Reed ou "Prêt à péter" de Carta Monir), les violences au sein des communautés musulmanes, en l’occurrence pakistanaise pour Sabba Khan ("Frontières brisées"), sans oublier les agressions faites aux enfants ("Superglue" de Joamette Gil, "Elle se laisse pas faire" de Tyler Cohen ou "Instantanés de bêtes sauvages" de Kaylee Rowena). Il y a aussi ces zones grises, comme les manipulations mentales venues d’un être que l’on aime ("Tout détruire" de Rachel Ang) ou de relations voulues et dérapant subitement ("Toutes ces années" de Trinidad Escobar ou "Prends-moi tout de suite" d’Aline Kominsky-Crumb).

    Certaines BD sont plus explicatives, à l’exemple d’"Illusions de sécurité" d’Ajuan Mance ou "Bourbiers" de Caitlin Cass.

    Des trouées lumineuses apparaissent aussi, que ce soit dans ces histoires vraies à la conclusion étonnante ("Viol accidentel" de Joyce Farmer) ou dans les messages de résilience : "On gère les traumatismes différemment. Mais du moment que ça marche, hein ?" dit J. Gonzalez-Blitz dans Jouer du "« Blackie »". Le dessin sert alors pour beaucoup de ces auteures à avoir "le dernier mot" ("Non conforme" de Jennifer Camper). La soif d’en sortir ("Rage Queen" de Lenora Yerkes) passe très souvent donc par le dessin, comme thérapie, si bien que, comme le dit Una, "au bout du précipice, la lumière m’est apparue" ("Les mots me manquent").

    Soulignons aussi la qualité des travaux graphiques, avec les formidables planches de Roberta Gregory ("BD pour adultes"), de Kelly Phillips ("Feu intérieur"), de Cathrin Peterslund ("L’odeur de tes cheveux"), d’Avy Jetter ("Un genou à terre" ), de Lee Marrs ("Passée à autre chose") ou de Carol Tyler ("Tous ces Tommy"), pour n’en choisir que quelques-unes. Emil Ferris clôt ce recueil avec un magnifique récit qui retrace son parcours d’artistes sous le prisme d’un traumatisme, qui explique son travail sur les monstres.

    Pour terminer cette chronique, citons au moins la liste exhaustive des contributrices : Rachel Ang, Zoe Belsinger, Jennifer Camper, Caitlin Cass, Tyler Cohen, Marguerite Dabaie, Soumya Dhulekar, Wallis Eates, Trinidad Escobar, Kat Fajardo, Joyce Farmer, Emil Ferris, Liana Finck, Sarah Firth, Mary Fleener, Ebony Flowers, Claire Folkman, Noël Franklin, Katie Fricas, Siobhán Gallagher, Joamette Gil, J. Gonzalez-Blitz, Georgiana Goodwin, Roberta Gregory, Marian Henley, Soizick Jaffre, Avy Jetter, Sabba Khan, Kendra Josie Kirkpatrick, Aline Kominsky-Crumb, Nina Laden, Mlle Lasko-Gross, Carol Lay, Miriam Libicki, Sarah Lightman, LubaDalu, Ajuan Mance, MariNaomi, Lee Marrs, Liz Mayorga, Lena Merhej, Bridget Meyne, Carta Monir, Hila Noam, Diane Noomin, Breena Nuñez, Meg O’Shea, Corinne Pearlman, Cathrin Peterslund, Minnie Phan, Kelly Phillips, Powerpaola, Sarah Allen Reed, Kaylee Rowena, Ariel Schrag, Louise Stanley, Maria Stoian, Nicola Streeten, Marcela Trujillo, Carol Tyler, Una, Lenora Yerkes et Ilana Zeffren.

    Preuve que cet ouvrage s'avère exemplaire et indispensable, il figure dans la liste des meilleures BD du New York Times.

    Collectif, #Balance ta Bulle, traduit de l’anglais par Samuel Todd, éd. Massot, 2020, 248 p.
    https://massot.com/collections/balance-ta-bulle

    Voir aussi : "Rose McGowan, prix Nobel de la Paix"
    "Comics-19"

    © Maria Stoian

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    Catégories : Bandes dessinées et mangas, Politique, société et environnement, • • Articles et blablas 0 commentaire Imprimer Lien permanent
  • La radio explore le temps

    L’histoire, on le sait, ne se limite pas aux récits de batailles de guerres, aux listes de rois ou aux dates apprises à l’école. Ce sont aussi des récits d’anonymes plongés dans des événements exceptionnels. Ces expériences de militaires, de civils, de gens normaux ou de témoins rares sont des matières à la fois intimes et inestimables que les historiens, depuis longtemps, appréhendent et étudient avec le plus grand intérêt.

    MemorEars, proposé par Madame Black Bow Productions, propose une série de podcasts autour de documents historiques, qui sont autant d’expériences sonores inédites.

    Les deux premières saisons sont consacrées à la débâcle de 1940 et à la Résistance, à travers les témoignages de deux Français ordinaires au destin incroyable. "Il est difficile d'imaginer ce que nos parents, nos grands-parents, nos anciens ont pu vivre pendant la guerre. Nous avons voulu faire revivre ces mémoires pour valoriser leur histoire et surtout ce qu’ils avaient décidé de nous transmettre," expliquent Céline Spillemaecker et Chloé Ancelin, les fondatrices de Madame Black Bow Productions, au sujet de MemorEars.

    Des histoires personnelles "sorties de leur tiroir"

    Créé il y a quelques mois par Céline Spillemaecker et Chloé Ancelin, Madame Black Bow Productions est un bureau de création et de production de podcasts, mais aussi de contenus pour les professionnels. Madame Black Bow Productions a sorti La Cocotte Minute, des chroniques courtes, drôles et décalées et MemorEars, donc, qui nous plonge au cœur de la seconde guerre mondiale.

    À l’heure où le podcast a le vent en poupe, ces feuilletons documentaires, dont chaque saison est découpée en deux, trois ou quatre épisodes, explorent le temps à travers des histoires personnelles "sorties de leur tiroir" et enregistrées par des comédiens" pour "leur donner une seconde vie," sous le concept : "Une saison, un personnage, un récit."

    L’authenticité est là, jusque dans le vocabulaire, mais avec aussi le souffle épique que n’ont pas forcément les interview pris sur le vif. Même l’Appel du 18 juin 1940, prononcé par le Général de Gaulle, est retranscrit dans le premier épisode de la deuxième saison consacrée à la Résistance française. Nous avons été très attachées à l’adaptation du contenu, au choix du vocabulaire, des comédiens et à la création de l’univers sonore. Nous souhaitions sortir des interviews ou des témoignages et rendre ces histoires accessibles à tous. Nous voulions un podcast immersif et impactant afin de transporter les auditeurs dans une époque hors du commun," décrivent les responsables de MemoEars qui assument complètement ce choix.

    Les passionnés d’histoire pourront faire de ces podcasts des compagnons de voyage idéal, et faire aussi connaissance, par procuration, avec des témoins presque ordinaires qui reprennent vie et sont enfin mis sur le devant de la scène.

    MemorEars, Madame Black Bow Productions
    Saison 1, Au cœur de la bataille de Stonne, raconté par Patrick Chanfray
    Saison 2, La Résistance à Mareuil-sur-Ay, raconté par Matthieu Burnel
    www.madamebb-prod.com

    Voir aussi : "Histoires sensibles"

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