Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

chanteur - Page 9

  • Plus bleu que le bleu de ses yeux

    Il faut croire que de bonnes fées se sont penchées au-dessus du berceau de Bastien Lanza. Il est vrai que le chanteur sait de qui tenir : encouragé par Francis Cabrel en personne, à la faveur de leur duo, 2h du mat, le jeune chanteur ne pouvait rêver meilleur parrainage. Fabien Lanza propose cette année son premier album, Bleu – comme la couleur de ses yeux.

    Fabien Lanza peut se targuer d’une belle reconnaissance des professionnels et du public : lauréat du "Trophée France Bleu" et du "Prix Voix du Sud" en 2013, il reçoit un triple disque de platine l’année suivante pour sa participation à l’album Génération Goldman 2 et intègre la programmation des Francofolies de La Rochelle.

    C’est une pop folk à la fois familière, attachante et produite avec rigueur et soin qui nous est proposée avec Bleu. L’album baigne dans une infinie douceur et l’évidente sincérité frappe l’auditeur, à l’exemple du titre Depuis Elle, qui est aussi un clin d’œil au Sarbacane de Cabrel.

    L'opus est éclatant et vibrant comme un pied de nez à la nuit, comme si Bastien Lanza nous entraînait sur un chemin plein d’espoirs : "C'est pas des promesses / C'est même pas des mots d'amour / C'est juste que tu laisses ton empreinte partout autour de moi" (Viens). Reste à savoir si ces promesses peuvent être tenues ou non.

    Clin d’œil au Sarbacane de Cabrel

    Le chanteur a la retenue (L'ordre des choses) et la discrétion des grands timides, comme il le chante dans Celui qui danse : une piste de danse, une "fille qui rend fou" mais l’incapacité de faire le premier pas et la douleur de la voir avec cet autre homme, "celui qui danse" : "Alors je reste silencieux / La tête ailleurs, le monde autour / C’est pas mon truc de casser l’ambiance / je suis assis." Qui n'a pas connu ça ?

    Dans cet album que nous serions tenter d’appeler "feel good" - si le terme n’avait pas été galvaudé par des marchands et des marchandes de bonheur -, Fabien Lanza séduit par sa personnalité attachante : l’artiste ne se la joue pas mais est pourtant moins conformiste qu’il n’y paraît ("Il n’est pas né celui qui prendra ma liberté pour jouer avec", Non merci).

    Bastien Lanza parle d’amour, du temps qui passe (Tourne), des regrets, des adieux (Ce qu’est qu’un adieu), mais aussi des espoirs, à l’instar de celui de cette Lola : "J’attends un signe, un mot de toi / Un « je-ne-sais-quoi » / Quelques voyelles, quelques consonnes…"

    L’artiste choisit la simplicité, un choix piégeux mais qui lui sied à merveille (Tout va bien). La mélodie est là et l’univers cabrélien aussi (Un coin tranquille). On ressort de l’album un peu plus léger qu’au moment d’y être entré. Rien que pour ça : Merci.

    Bastien Lanza, Bleu, Minuit Deux, 2020
    https://www.bastienlanza.fr
    https://www.facebook.com/bastienlanza

    Voir aussi : "Retour vers le futur"

    Tenez-vous informés de nos derniers blablas
    en vous abonnant gratuitement à notre newsletter.

    Likez, partagez, twittez et instagramez les blablas de Bla Bla Blog !

    Suivez aussi Arsène K. sur Twitter et Facebook

  • Retour vers le futur

    Les années 80 continuent d’être revisitées et d’inspirer les musiciens actuels. Dernier exemple en date : William Sheller et son tube, devenu un classique : Un Homme Heureux.

    La version originale déroulait une ballade voix et piano, à la sombre mélancolie. Yves Carini a choisi d’en faire une bossanova douce amère.

    Un Homme Heureux est le deuxième extrait de son nouvel album, The Way You Are, attendu pour cet automne, après une adaptation d’un autre standard, L’Hymne à l'Amour, en version jazz symphonique.

    Pour Un Homme Heureux, Yves Carini a su s’entourer d’une belle équipe : Jorge Calandrelli, l’arrangeur et réalisateur de Tony Bennett, Andrea Bocelli, Stevie Wonder ou Michael Bublé mais aussi de Randy Waldman (Seal, Barbara Streisand ou Beyoncé).

    Voilà qui nous promet un futur album soigné, produit avec un professionnalisme à l’américaine. En tout cas, ce nouvel extriat est une jolie manière de revenir vers le passé et vibrer de nouveau aux mots délicats et déchirants de William Sheller : "Pourquoi les gens qui s'aiment / Sont-ils toujours un peu les mêmes / Ils ont quand ils s'en viennent / Le même regard d'un seul désir pour deux / Ce sont des gens heureux."

    Yves Carini, Un Homme Heureux, Quart de Lune, 2020
    https://yvescarini.com
    https://www.facebook.com/yvescarini

    Voir aussi : "Une place pour Yadam"

    Tenez-vous informés de nos derniers blablas
    en vous abonnant gratuitement à notre newsletter.

    Likez, partagez, twittez et instagramez les blablas de Bla Bla Blog !

    Suivez aussi Arsène K. sur Twitter et Facebook

  • Une place pour Yadam

    Yadam n’est pas tout à fait un inconnu. Le grand public l’a découvert en 2017 dans l’émission Nouvelle Star, au cours de laquelle il est brillamment sorti deuxième.

    Safeplace est son premier album, un EP de cinq titres dans lequel le jeune homme impose une identité forte, lui qui a déjà connu mille vies, entre une naissance au Venezuela, une enfance aux États-Unis, une victoire de chant organisé par l’Alliance française en 2017, suivie d’un exil en France et une participation éclatante au célèbre télé-crochet.

    Les 5 titres proposés par Yadam, qui chante autant en anglais (The Place), qu’en français (Yadam) et en espagnol (Vacio), sa langue natale, révèlent d’abord une voix singulière, éthérée et comme venue d’un autre monde, à l’exemple de (SayYou're) sorry ("I don't wanna let you go / Tell me what I wanna know / Say you, say you / Need me").

    L’électropop de Safeplace ne craint pas le minimalisme (Yadam), pas plus que le rythme hip-hop (Empty Doors), voire le son eighties (The Place).

    Chemin personnel et artistique

    À bien d’un égard, cet EP marque la naissance d’un authentique artiste qui propose avec Safeplace bien plus qu’un galop d’essai : son album est aussi un chemin personnel et artistique, comme le prouve le morceau Empty Doors ou le titre intégral de l’album (Safeplace : a true story by Yadam).

    Après un parcours particulièrement riche, il semble bien que ce soit la France et Paris que l’artiste ait choisi pour faire sa place – grâce à l’appui de confrères et consœurs (Lolo Zouaï, Ibeyi, Woodkid ou Rosalia) mais aussi d’une communauté de fans déjà importante. Un espoir que Yadam chante ainsi : "Paname, ce soir je me sens ivre / Je sens que j’ai le droit de vivre / Peut-être qu’il y a bien une étoile / Qui veille sur nous."

    C’est tout le mal qu’on lui souhaite.

    Yadam, Safeplace : a true story by Yadam, EP, CCS4AM, 2020
    https://www.facebook.com/YadamAndres

    Voir aussi : "Mâle assurance"

    Tenez-vous informés de nos derniers blablas
    en vous abonnant gratuitement à notre newsletter.

    Likez, partagez, twittez et instagramez les blablas de Bla Bla Blog !

    Suivez aussi Arsène K. sur Twitter et Facebook

  • Mâle assurance

    Mystic Señor est le troisième album d’un cycle de cinq, proposé par Sam Franck Blunier. Une pentalogie que l’artiste a fort justement nommée The Five Album Concept. Cette démarche artistique ambitieuse est à saluer pour un artiste qui manie avec justesse chanson française, pop et rock. Après les deux premiers volets, Il fait beau (2015) et Des Filles (2016), voici donc, cette année, Mystic Señor, un album qui frappe autant par son spleen pop-rock, sa masculinité fragile que par sa poésie.

    L’auditeur y trouvera la marque de brillantes références, à commencer par Alain Bashung dans le premier titre, Évidemment : "Et rien ne s’oppose à l’amour / Plus rien ne s’oppose à l’amour."

    Le titre Le verbe, plus enlevé, délaisse l'hommage appuyé pour l'auteur de Résident de la République au profit d’une démarche plus originale surfant du côté de la pop à la fois rugueuse et insolente d'un Patrick Coutin : "On m’a dit moche / J’ai dit tant mieux / On m’a dit croche / J’ai dit fuck off."

    Électro-poèmes

    "Le verbe est plus important que nous / Le verbe est plus important que tout", chante Sam Franck Blunier dans un troisième opus où le désabusement affleure à chaque note et chaque mot : l’aliénation de l’amour (Poings liés), l’anticonformisme (Le verbe), l’absurdité de l’existence (Des questions). Mais il y aussi ces éclairs d’espoir, d’amour et de spiritualité (d'où, bien sûr, le titre de l'album), à l’exemple du Verbe et de ses Électro-poèmes : La prière des mots, Le Beau et Les mains des hommes.

    Les mots du chanteur sont portés par une voix à la mâle assurance, sombre et faussement détachée. Mystic Señor est l’album d’un noctambule, et à certains égards gothique. Avec Salut beauté, nous voilà dans un pop-rock XIXe et baudelairien à la sèche beauté : "Salut Beauté inouïe, est-ce toi qui nous porte ? / Beauté si fragile / Je sais bien que tu m’attends, au-delà des vallées et des cimes, / Par delà les lacs et les toits de tuile."

    Quand on pensait le chanteur perdu dans des volutes de fumée de nuits au Palace le voilà pris dans une ballade, Fragile, qu'une chanteuse comme Françoise Hardy pourrait interpréter avec la même fragilité, justement.

    Sam Franck Blunier, Mystic Señor, 33 Novembre – Évasion Music, 2020
    https://www.samfrank-blunier.com

    Voir aussi : "L’âme de fond"

    Tenez-vous informés de nos derniers blablas
    en vous abonnant gratuitement à notre newsletter.

    Likez, partagez, twittez et instagramez les blablas de Bla Bla Blog !

  • L’âme de fond

    On aime l’univers de MoonCCat, musicien, photographe et poète assumant à 200 % un dandysme qui se serait transporté en plein XXIe siècle. Un style fin de siècle donc, mêlant textes saturniens et musque pop-rock, à mi-chemin entre Jim Morrison (Shoot The Poet) et lo-fi nighties (Sanatorium Europa). L’artiste le dit à sa manière sur son site : "Musicien, photographe et écrivain, MoonCCat a été le premier voyageur temporel à essayer la machine à explorer le temps de H.G. Wells en 1895. Elle l'a conduit au XXIème siècle sans possibilité de retour."

    MoonCCat revient avec Forget Me Knot, album autoproduit, sombre mais traversé aussi de brillants éclats de lumière. Ce côté romantique noir, le chanteur l’assume avec un bel aplomb, en mettant en musique les vers de Gérard de Nerval (Vers dorés), de Baudelaire (Baudelaire 20 décembre 1855) et même... d’Alphonse Daudet (L’oiseau bleu). Disons aussi que les influences du chanteur sont à chercher autant du côté de Rimbaud ou Verlaine Edgar Alan Poe que de celui de Bram Stoker ou de Hermann Hesse.

    MoonCCat est également au texte dans des titres tout autant convaincants et acides : Le voyage ("Il ne faut pas regretter / Ce que la vie nous offre / Il ne faut pas penser que ce n’est pas assez… / Il ne faut pas espérer que les choses s’améliorent"), Le chat Haret, L’idole ou Ton souvenir.

    Comme s'il était catapulté dans notre époque, MoonCCat y apporte sa part de mystère, mêlant, dans un album résolument rock, mâtinée de pop eighties (Baudelaire 20 décembre 1855, L’idole), du mysticisme (Le chat Haret), du désespoir (Le voyage), de sensualité (Morganella Morganii qui "provoque des incendies"), de la poésie (Shoot the poet) et du gothique éclatant de lyrisme (Shadow, L’obscurité des nuits).

    "Le premier voyageur temporel à essayer la machine à explorer le temps de H.G. Wells"

    Dans cet album d’une belle cohérence figure un morceau énigmatique. Avec Sanatorium Europa, le plus dandy des chanteurs nous transporte dans l’Europe des années 20, sur la trace de Thomas Mann et d’Herman Hesse, lors de son séjour à Monte Verità. Explication de texte par MoonCCat lui-même : "Si les deux auteurs allemands sont peut-être familiers à certains, notamment Thomas Mann et sa Montagne Magique, Monte Verità ne doit pas dire grand chose à grand monde car il s'agit d'une expérience communautaire assez étrange et aujourd'hui oubliée qui a eu lieu au début du XXe siècle en Suisse… Six jeunes gens de bonne famille se sont effectivement lancés dans une aventure unique en son genre : quitter la société moderne dont ils étaient dégoûtés pour créer un nouveau mode de vie destiné à retourner au plus proche de la nature en construisant de toutes pièces un village autarcique auto suffisant qui réunira artistes, peintres, danseurs, chorégraphes, occultistes, anarchistes, bref, une population très éclectique, en recherche d'authenticité. Le village s'éleva à Monte Verità, "la montagne de la vérité", à Ascona en Suisse… C'est une utopie communautaire qui s'est construite et a perduré durant une vingtaine d'années. Elle a brassé de grands noms comme Hermann Hesse, Carl Jung ou Isadora Duncan, entre autre… Le titre raconte le séjour de Hermann Hesse dans ce lieu hors norme. Il ne raconte pas sa rencontre avec un prophète étrange qui à ce moment là, avait quitté la communauté pour vivre en ermite dans une grotte : l'étrange Gustö Gräser, qui fut pour lui une rencontre déterminante et a certainement joué un rôle dans ses romans initiatiques comme Demian et Le Loup des Steppes, avec qui Gräser avait certains traits en commun…"

    Sanatorium Europa est une vraie singularité dans un album à l’empreinte XIXe siècle, sombre, beau, érudit et douloureux : "J’ai dans mon cœur un oiseau bleu, / Une charmante créature, / Si mignonne que sa ceinture / N’a pas l’épaisseur d’un cheveu… / Et son bec fin comme une lame, / En continuant son chemin, / M’est entré jusqu’au fond de l’âme."

    MoonCCat, Forget Me Knot, autoproduit, 2020
    https://moonccat.bandcamp.com/album/forget-me-knot
    https://moonccat.weebly.com

    Voir aussi : "C’est le plus dandy des albums"

    Tenez-vous informés de nos derniers blablas
    en vous abonnant gratuitement à notre newsletter.

    Likez, partagez, twittez et instagramez les blablas de Bla Bla Blog !

  • Vincent Cateigne : trop facile !

    Attention : découverte. Cette fois il s’agit du deuxième album de Vincent Cateigne, à la pop bricolée entre funk, électro et pop, à grands coups de machines, d’auto-tune mais aussi de guitares d’acoustique et d’étonnants ruptures de rythme, à l’exemple du titre Together Is Better, le premier single d’Izipizi.

    Un opus qui sonne comme une étrangeté, et il est vrai que le musicien brasse à tout vent des influences dignes du bourlingueur qu’il est : des sons orientaux (Salam, en featuring avec Samira) ou africains (Kama), de l’électro daftpunkienne (Izipizi), de la pop-folk seventeen (Fireside, There), du latino (Caixas) ou du funk (Just A Flow, One Life). 

    C’est sans doute dans cette manière de s’affranchir des machines et de prendre à bras le corps des mélodies et des harmonies désarmantes de simplicité (Fireside) que l’on saisit tout le talent mais aussi le savoir-faire de Vincent Cateigne, qui s'est expatrié à Singapour.

    Élaboré sans être intimidant, nostalgique sans être régressif, hétéroclite sans être foutraque

    Son talent tient à un album à la fois coloré et universel, oscillant entre les rythmes de Rio (Caixas), les grands espaces américains (Just A Flow) ou l’électro européen (Izipizi). Le plaisir est évident et il est même communicatif, jusqu’aux interjections sexy de Farah Chammah dans Caixas.

    Le bluff est permanent dans un album élaboré sans être intimidant, nostalgique sans être régressif et hétéroclite sans être foutraque. Avec pour maître mot l’évidence et la simplicité. Le musicien rappelle que le titre de l’album, Izipizi reprend une expression anglo-saxonne utilisée à Singapour, et qui signifie "facile" ou "tranquille." Tout simplement.

    Vincent Cateigne, Izipizi, Nudacy Records, 2020
    https://www.facebook.com/watch/vincentcateigne

    Voir aussi : "Dans le game avec Barange"

    Tenez-vous informés de nos derniers blablas
    en vous abonnant gratuitement à notre newsletter.

    Likez, partagez, twittez et instagramez les blablas de Bla Bla Blog !

  • Dans le game avec Barange

    Je voudrais commencer cette chronique par un détail qui vient de me sauter aux yeux : la pochette de 24, l’EP de Barange. Le chanteur, en sweat jaune – tout ce qu’il y a de plus urbain –, est photographié sur un fond blanc. Pas tout à fait blanc cependant, car l’artiste a choisi d’intégrer à l’extrême droite une coulure de paysage que l’on dirait méditerranéen. Cela pourrait être un détail d’un cliché de Montpellier, sa ville d’origine.

    Ce détail visuel n’est pas si anodin que cela : avec 24 (24, comme son âge ?), Barange entend proposer un opus tout ce qu’il y a de plus urbain, sans pour autant tourner le dos au pays qui l’a vu grandir. Ce Parisien d’adoption, ayant toujours baigné dans le hip-hop, a travaillé tour à tour avec Jeff Panacloc (pour la musique de son spectacle "Jeff Panacloc perd le contrôle"), JokaFace du groupe TheCity ou du DJ Little -A-, qui a participé d’ailleurs au "game" de son album.

    Le son urbain que propose Barange est un vrai hymne à la vie et à la réconciliation : arrêter de faire de nos vies des courses perpétuelles (J’ai couru), se hâter de jouer et de s’amuser "avant qu’ils nous coupent le réseau" (Le game), aimer ("C’est pas complique", De l’amour) mais aussi chanter pour ses proches, ses parents et sa famille (Maman).

    Dans ce dernier titre, ce fan d’Oxmo Puccino, de Youssoupha ou de Gorillaz démontre qu’il n’oublie rien de ses origines et propose un touchant titre commençant par ces mots : "Chaque été je descend dans le sud faire un bisou aux parents." Nostalgique et mélancolique ? Sans doute un peu, oui, tant il est visible que le jeune adulte biberonné au hip hop se revoit enfant à la recherche du temps perdu ("J'aimerais tant revenir").

    Barange reste cependant ce musicien hyper doué capable de surprendre et d’électriser l’auditeur, avec notamment le titre Canterbury : de l’électro rap au rythme enlevé et construit avec élégance et précision.

    Barange, 24, OVNI Production, 2020
    Page Facebook de Barange
    @vbarange

    Voir aussi : "Sônge d’une nuit d’électro"

    Tenez-vous informés de nos derniers blablas
    en vous abonnant gratuitement à notre newsletter.

    Likez, partagez, twittez et instagramez les blablas de Bla Bla Blog !

  • Cœur mandarine

    Tout (ou presque) respire les eighties et les nineties dans Brune Mandarine, le titre d’indé pop d’Austyn.

    En attendant son EP Désordes à paraître courant mai, un album réalisé par Denis Clavaizolle et auquel a collaboré Kent, Austyn propose le clip Brune mandarine réalisé par Ramataupia qui a fait le choix du minimalisme, de la couleur et du psychédélisme.

    Obsessionnel, dansant et envoûtant comme un titre de Bashung : "Ça sert à rien / Où t’habites / Si personne n’allume la dynamite / You call me châton / Je me tape des vertiges dans le salon".

    Austyn, Brune Mandarine, 2020
    EP Désordres, 22 mai 2020, sur les plateformes de musique
    https://www.Austyn.fr
    https://www.instagram.com/Austynmusique
    https://www.facebook.com/AustynMusique

    Voir aussi : "L'envie d'avoir envie"

    Tenez-vous informés de nos derniers blablas
    en vous abonnant gratuitement à notre newsletter.

    Likez, partagez, twittez et instagramez les blablas de Bla Bla Blog !