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nicolas vidal

  • Ex-pop

    Oui, voir des expositions est encore possible en cette période de confinement. C’est ce que propose Nicolas Vidal, chanteur, compositeur et aussi photographe, qui propose sur Faces un portfolio inédit.

    Le thème ? La musique. Et plus précisément la pop et les concerts. Nicolas Vidal refuse l’apitoiement, comme il l’écrit lui-même, et choisit l’hommage aux salles de concert, aux festivals, aux boîtes de nuit, aux théâtres, aux stades et même aux appartements et aux plages où viennent se produire musiciens et musiciennes pop.

    Un crève-cœur, bien sûr, pour tous les amoureux de la scène : "Qui eut cru il y a quelques mois qu’une pratique aussi naturelle qu’aller écouter de la musique en live allait être interdite par un virus et une pandémie mondiale ? L’économie de la musique, la vie des artistes, des musiciens, des techniciens ont changé radicalement et la perspective de retourner voir nos artistes préféré.e.s très amoindrie, en tout cas pour le moment".

    Heureusement, il reste les images, et, pour Facezine, les photos et ce très beau portfolio en ligne qui rend hommage à ces chanteurs et chanteuses – ces dernières sont, du reste, en majorité.

    Émilie Marsh, Marvin Jouno, Hervé, Beyoncé, Alain Chamfort, Cléa Vincent, Clara Ysé, Juliette Armanet, Zaza Fournier, PR2B, Pomme, Canine, Maud Lübeck, Minuit, Aya Nakamura ou Fleur Offwood font partie de ces artistes mis en l’honneur dans de splendides clichés en noir et blanc.

    Un hommage autant qu’un rendez-vous pris pour retrouver ces artistes lorsque nous serons débarrassés de ce virus : "Et nous reviendrons dans les salles, nous taperons dans les mains, nous danserons ensemble, nous chanterons à tue-tête “Djadja” avec Aya Nakamura, nous danserons sur les chansons de Cléa Vincent, nous vibrerons avec les mots de Marvin Jouno, ensemble, nombreux ou à 5 dans une cave de Belleville, mais avec une joie tellement énorme, sur scène et en face, qu’on se dira que ça valait la peine d’être patient".

    En attendant, il reste dès aujourd’hui cette exposition virtuelle : l’une des plus chouettes idées musicales en cette période de confinement.

    Nicolas Vidal, "Des concerts pop", exposition
    https://www.faceszine.com/desconcertspop

    Voir aussi : "Chanteuses, je vous aime"

    © Nicolas Vidal

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  • Chanteuses, je vous aime

    Nicolas Vidal, on le connaissait comme chanteur. Le voilà cette fois photographe, et même brillant photographe. le musicien, auteur de Bleu Piscine et de des Nuits sereines n'existent pas, a choisi de diriger son objectif en direction de ses consœurs.

    Les chanteuses qu’il a croisées font l’objet d’une très belle exposition en ligne sur le site Faces ("Le webzine pop en noir et blanc").

    Tel un abécédaire – de A comme Alka à Z comme Zazie, en passant par le F de Fleur Offwood ou de Fishbach, le M de Maud Lübeck ou le S de Sônge – ce sont les artistes au féminin qui sont mises à l’honneur.

    Elles représentent une grande famille, comme le dit Nicolas Vidal, qui ajoute ceci : "Quand j’ai créé le webzine, j’avais la secrète envie de cartographier une scène pop au présent, indépendante et populaire, d’imaginer des familles musicales qui ne le sont que parce qu’on associe ensemble certains artistes."

    Ce sont 53 chanteuses de France – en 51 photos (sic) – qui sont portrairisés et exposées : c’est sans doute l’un des plus beaux hommages à cette scène de la pop et de la chanson qui a plus que jamais besoin de son public.

    Nicolas Vidal, Chanteuses de France, Faces, depuis le 28 avril 2020
    www.faceszine.com/chanteusesdefrance

    Voir aussi : "Le bleu piscine va bien à Nicolas Vidal"
    "Ex fan des eighties"

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    #chanteusesdefrance - Alexia Gredy - Elodie Frégé © Nicolas Vidal

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  • Le bleu piscine va bien à Nicolas Vidal

    Revoilà Nicolas Vidal. L’ex-fan des eighties avait fait l’objet d’une chronique sur Bla Bla Blog. Il est revenu cet été avec Bleu piscine.

    Sans surprise, ce troisième album est un retour aux années 80, devenues particulièrement hype ces derniers temps. Cette décennie, longtemps malmenée, pour ne pas dire ringardisée, a été depuis réhabilitée grâce notamment à la nouvelle scène electro-pop. Ce mois ci le magazine Magic fait même de 1988 la plus grande année du rock. Ni plus ni moins.

    Mais là n'est pas le sujet. Les années 80 font depuis longtemps parti de l'univers de Nicolas Vidal à l’exemple de Bleu Piscine, dont le titre renvoie au Pull Marine, le tube emblématique d’Isabelle Adjaini. Le moins que l'on puisse dire est que cette couleur va bien à Nicolas Vidal. Le musicien alterne rythmes, variations et sonorités renvoyant aux eighties, à l’exemple de ces titres pop acidulés que sont Ar (Mon Amour) et Roche. Ils côtoient d’autres titres plus électros (L’Amour qui penche), et toujours avec des textes finement écrits : "Jouir de la vie sans entrave / avec un pardessus moiré / Jurer à la saison des braves / De ne jamais s’ennuyer / Déclarer à la littérature / Son unique fidélité / Puis inspirer des murmures / À la faune électrisée / Voilà un été dandy / À digérer tes frasques / Nous à l’été dandy / Immaculés fantasques / Surprenant été dandy / Élégant iconoclaste" (Été dandy).

    Balades noctambules à Londres ou dans le Paris du Palace

    La new wave tient une bonne place dans cet album chaleureux (Transe) qui, si il est écrit en français, n’en reste pas moins marqué par l’influence de la pop anglaise post-Beatles, à l’exemple du très réussi John, en featuring avec Une Femme Mariée. Impossible également de ne pas citer Alain Chamfort (Été dandy) et bien entendu le Gainsbourg dernière époque (Bleu Piscine).

    Non sans mélancolie (Balboa, Pop Boy à Paris ou John), Nicolas Vidal semble déambuler dans ces "hauts quartiers de peine" comme le chantait Dominique A : ses balades noctambules à Londres ou dans le Paris du Palace est aussi la peinture baroque d’une époque passée dans la postérité pour son mauvais goût devenu légendaire. Nicolas Vidal en fait une oraison électro gothique dans Été Dandy et une balades romantique (Sous ton ombrelle).

    Certaines et certains pourront s'agacer d'un album à la nostalgie assumée (La Vie D'avant) ; beaucoup pourront par contre se laisser prendre au piège par un opus qui semble faire un grand retour vers le futur.

    Nicolas Vidal, Bleu Piscine, n(ouvelle)v(ersion), 2018
    https://www.difymusic.com/nicolasvidal
    https://www.faceszine.com
    Pierre Evil, "1988", in Magic, septembre-octobre 2018

    Voir aussi : "Ex fan des eighties"

  • Quatre ans de Bla Bla Blog, et ce n’est pas fini

    clara luciani,nicolas vidal,vortexvortex,tatiana de rosnay,glass museum,cyrielle gulacsy,pierre lemaitre,socité du risque,careBla Bla Blog fête aujourd’hui ses quatre ans. Quatre ans de chronique sur les arts, la musique, les livres, les spectacles, les expositions. Quatre ans de découvertes qui nous ont menés vers des chemins parfois inattendus mais toujours passionnants. Quatre ans et ce n’est qu’un début, gageons-le.

    Pour les prochaines semaines, de futures chroniques sont en préparation. Côté littérature, je vous parlerai du roman de Pierre Lemaitre, Au-revoir Là-haut mais aussi de Tatiana de Rosnay, qui aura les honneurs de Bla Bla Blog (mais je ne vous en dit pas plus).

    En musique, beaucoup de nouveautés passionnantes sont également à attendre : Clara Luciani et son fabuleux Sainte-Victoire, Nicolas Vidal qui est de retour cet été et deux découvertes étonnantes, Glass Museum et VortexVortex.

    Il sera également question de la dessinatrice et graphiste Cyrielle Gulacsy (en photo), d’un étonnant festival en Côte d’Or – qui laisse annoncer une fin d’été très chaude – et aussi de philosophie avec un focus sur la "société du risque"et la théorie du "care."

    Bien énigmatique tout cela, non ? Si vous êtes curieux, rendez-vous sur ce blog.

    Et merci pour votre fidélité et vos visites de plus en plus fréquentes.

  • Ex fan des eighties

    En ex fan des eighties, Nicolas Vidal peut sans conteste revendiquer sa filiation avec Serge Gainsbourg, Jean-Louis Murat, Depeche Mode (The Executionner) ou Alain Chamfort, période Manureva. Son dernier album, Les Nuits sereines n’existent pas, place le chanteur dans la lignée des artistes lorgnant déjà du côté de la pop des années 80 et de la new wave. Dans la même veine figurent aussi Sarah Mitkovski et Mell que le bloggeur avait chroniquées il y a peu.

    Nicolas Vidal se fait plus modeste mais aussi plus éclectique lorsqu’il se présente ainsi, non sans humour :"Je suis un auteur nourri de références variées que j’essaie d’utiliser avec légèreté et parcimonie en mélangeant allègrement Robyn et Martin Gore, Françoise Hardy et Au revoir Simone, Elli et Jacno, Carine Roitfeld et Rocky Balboa."

    Un bon coup de régression, donc, attend l’auditeur qui va découvrir dans Les Nuits sereines n’existent – un joli titre plein de spleen – une musique minimaliste et aérienne. 

    Loin d’une nostalgie vaine, Nicolas Vidal se fait dandy baudelairien dans le premier titre, Pour Compléter La Parure : "Se parfumer de luxure / S’abreuver d’écume fatale / Un léger sourire obscur / Une partition végétale." L’auditeur pourrait y retrouver les traces d’Oscar Wilde voyageant dans le temps grâce à la fameuse machine de HG Wells, pour retrouver Serge Gainsbourg dans une fumerie d’opium.

    C’est la même invite à la décadence et au snobisme qui nous est proposée dans Teenager : "Quelques psychotropes / Pour conjurer le sort / Un baiser sucré sur un canapé / un garçon qui dort." N’y aurait-il pas la trace de Baudelaire dans ce premier couplet ("Son coude dans les coussins, / Écoute pleurer les bassins ; / C'est la chambre de Dorothée", Bien loin d’ici, in Les Fleurs du Mal) Nicolas Vidal se drape dans un peu de lo-fi et beaucoup de maîtrise mélodique pour trousser un joli titre sur le thème de l’adolescence.

    Ce thème également traité dans Comme Une Fille, semblant tout droit sorti du Top 50 pour jeunes filles en fleur : "Tu noies les causes / Les litanies / De tous ces hommes qui te renient… / Comme une fille avec le cœur qui scintille." Un joli brin d’hommage aux adolescentes qui rêvent "qu’un réciproque amour / se présentera" avant de foncer tête baissée, "les deux pieds au plancher."

    Comédie Extravagante s’aventure sur les terrains vagues, suffocants et équivoques de l’amour, encore : "Je voudrais te voir nue / Entourée de malaises / Tel un pervers repus / Déblatérant des fadaises..." Nicolas Vidal, musicien bercé par la new wave, se fait une nouvelle fois poète décadent autant que désabusé : "Hélas / Je ne suis pas un as / Et l’amour ne m’a / Jamais aimée."

    Après la balade Amore, moins convaincante (et qui n’est pas sans rappeler les tubes italiens des bandes FM), le single Les Nuits Sereines – qui donne le titre à l’album – s’impose par son onirisme : "Les nuits sereines n’existent pas / Et dans les songes que l’on voit / Des interstices de vie déjà / Prennent de temps en temps la poussière" proclame le chanteur dans un titre qu’Alain Chamfort n’aurait pas renié.

    L’interlude Choix, instrumental électronique, pioche de son côté dans le répertoire jarrien, avant un nouveau grand saut dans le temps avec Mademoiselle R, digne de la new wave française, sur des paroles qu’un dandy en veste Members Only aurait pu chanter sur une scène du Palace: "Mademoiselle R / Autoritaire / D’un monde feutré / Chamarré / Dévoile ses envies / Et ses personnelles lubies."

    L’album se termine par Dimanche, moins eighties mais tout aussi pop. Cet instrumental clôture non sans nostalgie une plongée dans une époque que les moins de vingt ans ne peuvent pas connaître.

    Nicolas Vidal, Les nuits sereines n'existent pas, N(ouvelle)V(ersion), 2016
    Nicolas Vidal
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