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belgique

  • Holly

    Les Cramés de la  Bobine présentent à l'Alticiné de Montargis le film Holly. Il sera visible du 17 au 23 avril 2024. Soirée débat le mardi 23 avril à 20 heures 30.

    André Laurent, capitaine du remorqueur Le Cyclone, assiste avec son équipage à la noce d’un de ses marins, avant d’être appelé en urgence pour secourir les passagers d’un cargo, dont Catherine, l’épouse du commandant. Alors que sa femme lui dissimule sa maladie et le supplie de prendre sa retraite, André tombe follement amoureux de Catherine, avec laquelle il débute une liaison…

    Mostra de Venise 2023 – Compétition officielle

    Holly, drame belge de Fien Troch 
    Aec Cathalina Geraerts, Felix Heremans et Greet Verstraete, 2024, 102 mn
    https://www.cramesdelabobine.org/spip.php?rubrique1439
    https://www.unifrance.org/film/56937/holly

    Voir aussi : "Remorques"

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  • Traits noirs très, très noirs

    "Quand je vois un Franquin, par exemple, je me dis : « Mais comment peut-on nous comparer ? Lui, c’est un grand artiste, à côté duquel je ne suis qu’un piètre dessinateur »". C’était Hergé qui disait cela au micro de Numa Sadoul, dans les années 70. Une parole sincère et éloquente qui dit beaucoup de l’importance du créateur de Gaston Lagaffe. Nous en avions parlé dans une chronique sur une récente biographie de Bob Garcia.

    Un livre de Franquin a en particulier l’admiration des amoureux et spécialistes de la bande dessinée. Il s’agit des Idées noires que les éditions Fluide Glaciale proposent depuis 2020 dans une version intégrale. À découvrir ou redécouvrir donc.

    Franquin disait dans une interview que ses Idées noires, c’était "du Gaston Lagaffe trempé dans la suie". Voilà qui est joliment dit pour ces planches au noir et blanc contrasté dans lequel les personnages sont réduits à des silhouettes, mais des silhouettes dessinées avec une précision d’horloger. 

    Franquin, artiste aussi doué qu’hypersensible et profondément pessimiste sur la nature humaine, a jeté sur le papier ses tourments

    Au départ de ces saynètes il y a une série de publications dans l’éphémère Trombone illustré. Par la suite, Gotlib propose de reprendre l’aventure artistique en ouvrant les pages du magazine Fluide glacial à ces histoires qui montrent que Franquin n’est pas juste le dessinateur de Gaston ou de Spirou.

    Ces Idées noires parlent de la nature humaine dans toute sa cruauté. Il y est question de violence, de guerres, de la peine de mort, de bêtise cruelle, de fin du monde et des gens de pouvoir. Franquin aiguise son arme favorite qu’est le crayon contre les chasseurs, les militaires, les religieux, les bourreaux ou contre la corrida.  

    Franquin, artiste aussi doué qu’hypersensible et profondément pessimiste sur la nature humaine, a jeté sur le papier ses tourments, pour ne pas dire ses idées dépressives. Cela donne au final un album considéré par certains comme "la meilleure BD de tous les temps". C’est certes un peu exagéré, mais cela n’empêche pas que la lande dessinée proposée ici appartient aux grands opus du genre.

    Franquin, Idées noires - L'intégrale complète, éd. Fluide Glacial, 2020, 80 p.
    https://www.fluideglacial.com/bd/franquin/idees_noires/idees_noires_-_l_integrale_complete

    http://www.franquin.com

    Voir aussi : "Franquin, ce génie méconnu"

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  • Franquin, ce génie méconnu

    Bob Garcia, auteur l’an dernier d’un passionnant essai sur les derniers secrets d’Hergé, propose en ce début d’année une étude sur un autre grand de la bande dessinée : André Franquin (1924-1997).

    L’ouvrage Franquin, les Secrets d’une Oeuvre (éd. du Rocher) interroge d’emblée sur la portée d’une œuvre sans doute sous-estimée. Bob Garcia rapporte d’abord ces propos élogieux du grand Hergé interrogé par Numa Sadoul : "Quand je vois un Franquin, par exemple, je me dis : « Mais comment peut-on nous comparer ? Lui, c’est un grand artiste, à côté duquel je ne suis qu’un piètre dessinateur »".

    Franquin, c’est Spirou, le Marsupilami, Modeste et Pompon et surtout Gaston Lagaffe, ce héros maladroit, poète, rêveur et humaniste, une sorte de double du dessinateur belge.

    Spirou est le personnage qui a fait connaître Franquin. Bob Garcia rappelle que le garçon est au départ une création de Jijé pour le magazine Spirou – justement. Bob Garcia revient sur les 30 albums que Franquin a patiemment dessiné et en grande partie scénarisé. Contextes de création, influences et clins d’œil permettent d’éclairer la genèse, l’histoire et l’importance des albums aussi différents que Les Voleurs du Marsupilami, Le Dictateur du Champignon, Le Nid des Marsupilamis ou encore Z comme Zorglub. L’étude des albums de Spirou constitue une grosse moitié de l’essai, une importance toutefois inversement proportionnelle à l’influence artistique de Gaston Lagaffe et surtout des Idées noires

    Une importance inversement proportionnelle à l’influence artistique de Gaston Lagaffe et surtout des Idées noires

    Comme le note Bob Garcia en fin de son ouvrage, l’œuvre de Franquin apparaît comme un chaînon manquant entre la bande dessinée pour enfants (Spirou) et la BD adultes (Les Idées noires).

    Après une biographie d’une dizaine de pages, l’auteur plonge avec passion, érudition dans les albums que Franquin a écrits et dessinés jusqu’à épuisement, au point d’abandonner Spirou à la fin des années 60.

    Même si les aventures du jeune groom, de son ami journaliste Fantasio et du Marsupilami apparaissent comme des BD de pures aventures destinées aux enfants et adolescents, Franquin les enrichit de clins d’œil à Tintin, au cinéma, à l’actualité des Trente Glorieuses mais aussi à la société de consommation.

    Le lecteur passera rapidement la courte partie consacrée au jeune couple Modeste et Pompon, une création toutefois importante en ce qu’elle traduit une rupture artistique avec le magazine Spirou, avant qu’il ne retourne dans son giron pour Gaston Lagaffe. Jusqu’en 1991, Franquin fait de ce garçon lunaire, inventeur à la fois génial et raté, collègue insupportable et amoureux transi de la jolie femme à lunettes "M’oiselle Jeanne", un anti-héros plus révolutionnaire qu’il n’y paraît. Rappelons qu’il est vraiment né comme personnage autonome quelques années avant 1968. Gaston se fait même engagé dans plusieurs histoires où sont abordés des sujets aussi graves que la peine de mort, l’écologie, la société de consommation ou l’antimilitarisme.

    Voilà qui nous mène presque naturellement vers l’une des œuvres les moins connues du grand public, ces fameuses Idées noires. Franquin fait une infidélité à Gaston en proposant, en 1977, des planches destinées pour le Trombone illustré, "journal « pirate » de 8 pages insérés dans le magazine Spirou". Puis, il continue l’aventure dans Fluide Glacial. Franquin parle à l’époque de "rigolade". Voire. Ces Idées noires sont une manière de desserrer le "carcan" de Spirou pour proposer des sujets plus sérieux, voire plus provocateurs. Un besoin pour Franquin qui veut ainsi s’exprimer comme artiste engagé. La pollution, la guerre, les religions, la malbouffe, l’enfance martyrisée font partie des sujets traités. Mais aussi, plus frappant, la pandémie. En 1982, soit près de cinquante ans avant le Covid-19, Franquin imagine un virus s’abattant sur le monde et contraignant ses habitants à vivre masqués. Franquin apparaît là non plus comme un dessinateur perfectionniste mais aussi comme un intellectuel doué d’une "lucidité extraordinaire". Bref, un génie que Bob Garcia nous propose de connaître un peu mieux.

    Bob Garcia, Franquin, les Secrets d’une œuvre, éd. du Rocher, 2024, 352 p.
    https://www.editionsdurocher.fr/product/130734/franquin---les-secrets-d-une-uvre/
    https://www.facebook.com/bobgarciaauteur/?locale=fr_FR
    http://www.franquin.com

    Voir aussi : "Aux sources d’Hergé"

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  • La femme est l’avenir de l’homme

    Voilà un livre, sorti en 2020, qui devrait bientôt faire parler de lui. La Dictatrice de Diane Ducret (parue chez Flammarion) devrait en effet être adaptée pour la télévision grâce à Disney. Ce sera évidemment l’occasion de redécouvrir cet étonnant roman venue d’une auteure belge, philosophe, essayiste (Femmes de dictateur, La chair interdite), chroniqueuse et journaliste. Une brillante plume, donc, qui se met cette fois au service d’un roman des plus originaux.

    L’héroïne, devenue anti-héroïne au fil des pages, est Aurore Henri, femme idéaliste, pasionaria et révoltée par une alliance de chefs d’État populistes européens. Le 8 novembre 2023 (le roman a été écrit il y a déjà plusieurs années, donc il s’agit bien de l'anticipation), les 27 décident de démanteler l’Union Européenne. Révoltée, Aurore lance un pavé contre un de ces nationalistes lors d’une réunion à Munich.

    La jeune femme est arrêtée puis emprisonnée pour plusieurs années. Loin de la faire taire, cet isolement la place au centre de toutes les attentions. À sa sortie de prison, elle est adulée par les citoyens européens et approchée par de puissantes personnalités des affaires. En quelques années, après une période de crise intense sur le continent, elle devient chancelière, bien décidée à amener le paradis et le bonheur en Europe. Mais un lourd secret sur sa naissance la menace.

    Répétition de l’histoire

    Roman d’anticipation s’étalant sur les quinze prochaines années, La Dictatrice devient très vite à la fois une dystopie sur les menaces pesant sur notre Union qu’un véritable conte moral autour du pouvoir, du bonheur imposé, de la faiblesse humaine, du féminisme, de la violence et de la répétition de l’histoire.  "Les dirigeants de ce monde reproduisent les mêmes erreurs, les mêmes mensonges, les mêmes affaires que les médias répètent en boucle".

    Oui, répétition. Munich en 23. Une chancelière. "AH", les initiales d’Aurore Henri ressemblant à celles d’un sinistre dictateur allemand. Les références au nazisme et à la seconde guerre mondiale sont légion : la crise économique, l’enfermement d’Aurore après un coup d’état manqué en Bavière, l’appui d’industriels, les relations complexes avec la Russie, les camps, la garde des SS2, puis une guerre mondiale inéluctable qui se termine en mai 45… 2045.

    Conteuse morale autant que romancière, Diane Ducret fait de cette femme victime, écorchée vive autant qu’impitoyable une dictatrice comme il y a eu des centaines de dictateurs dans notre histoire. Le féminisme est l’un des discours d’Aurore Henri, vite remplacé par la surveillance générale, les arrestations et une cheffe forcément aimée.

    Tout cela est terrible, d’autant plus que l’écriture est aussi clinique que la protagoniste principale, dont la seule faille vient de sa naissance controversée. Reste à voir comment cet étonnant roman va être porté à l’écran. On a hâte.

    Diane Ducret, La Dictatrice, éd. Flammarion, 2020, 512 p.
    https://editions.flammarion.com/la-dictatrice/9782081502352

    Voir aussi : "Qui n’aime pas Anaïs Nin ?"

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  • Sur la branche

    Les Cramés de la  Bobine présentent à l'Alticiné de Montargis le film Sur la branche. Il sera visible du 27 septembre au 3 octobre 2023. Soirée débat le mardi 3 octobre à 20H30.

    Mimi a presque trente ans et rêve toujours à ce qu’elle pourrait faire quand elle sera grande. Alors qu’elle se décide à chercher du travail, elle fait la connaissance de Paul, un avocat sur la touche. Ensemble ils vont tenter de défendre Christophe, un petit arnaqueur qui clame son innocence. Si Paul voit dans cette affaire un moyen de se refaire, Mimi y voit, elle, une mission, un chemin vers la justice et la vérité.

    Sur la branche, comédie franco-belge de Marie Garel-Weiss
    avec Daphne Patakia, Benoît Poelvoorde et Agnès Jaoui
    Scénario : Marie Garel-Weiss et Ferdinand Berville
    https://www.cramesdelabobine.org/spip.php?rubrique1357

    Voir aussi : "Punch Drunk Love"

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  • Retour aux sources

    Disons le tout de suite. Le projet Gueules Noires propose une œuvre brute et sans concession, à l’instar du premier titre "I Don’t Believe" ou du nerveux "Diep Graaf". Dierick et son, groupe font de cet album une plongée dans un rock à la fois sans concession, acoustique et aux influences assez anciennes, à l’instar de l’étonnant "Tout nous sépare" ou "Vrijdag", aux accents rockabilly.

    Cet autre titre anglais qu’est "I Won’t Let You Down" lorgne du côté des seventies : une ballade pop-rock acoustique. Et si Gueules Noires n’allaient pas chercher leurs racines également du côté du blues ? La réponse à cette question est dans le morceau "Qu’elle me revienne", plus rugueux que jamais, cri d’amour autant que désespoir, à la recherche d’un amour disparu. Blues étonnant encore, le morceau "Boregne" est une reprise d’une chanson traditionnelle chti par un groupe décidément fier de ses origines : "On est borégne ou on n'l'est nié, / Ca viét d'famie, on n'y peuwt rié, / On éme el patois de s'village ; / Pour nous, c'est l'pu biau des langâges." Un des plus beaux morceaux de l’opus, sans aucun doute.

    Il y a sans aucun doute de l’amour du pays du nord, de sa culture et de sa langue dans un album où le chti a toute sa place. Que l’on pense aussi au poème en musique "Agace", avec voix et guitare.

    Un rock social et sans concession que Trust n’aurait pas renié

    L’auditeur sera sans doute frappé et happé par le long morceau qu’est "Cendrier", dans lequel rock, percussions et slam se fondent pour proposer un morceau personnel et engagé : la vie, la société, le travail. Nous voilà dans un rock social et sans concession que Trust n’aurait pas renié.

    "What Do You Think" propose de son côté du pop-rock plus moderne. Voix profonde, guitares électriques, boîte à rythme endiablée et sons électros. Électros encore, avec "Cheval de fond", un morceau qui ne transige pas avec l’écriture musicale ni le rythme lancinant. Dierick et Gueule Noire parlent de ce qui est le cœur de l’identité du nord : les mines, les wagons, les gueules noires, le travail harassant et sale et les chevaux fourbus et rachitiques utilisés pour l’extraction du charbon. Ce coup de projecteur dirigé vers cette forte histoire sociale propose également une lecture cruelle sur la nature et les animaux esclavagisés.

    Que l’on pense aussi à "Diep Graaf" : "Je suis un mineur / Creuse !" Dierick insiste sur le fait que l'album Gueules Noires évoque la vie des travailleurs dans les mines de charbon, qu'ils soient belges ou congolais. Plus qu’une évocation historique, Dierick rend ici hommage à tous les mineurs et au courage des femmes. Cet épisode de l’industrialisation fait écho à la régression sociale d’aujourd’hui, ajoute l’artiste.    

    Pour terminer l’opus, le groupe reprend un classique de la pop américaine, que beaucoup reconnaîtront. Retour aux sources, une fois de plus. 

    Gueules Noires, L'Autre Distribution, 2023
    https://www.facebook.com/Gueulesnoiresmusic
    https://www.instagram.com/gueulesnoiresmusic

    Voir aussi : "Objectif Captain Sparks"

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  • Le paradis

    Les Cramés de la  Bobine présentent à l'Alticiné de Montargis le film Le Paradis. Il sera visible du 10 au 15 août 2023.

    Joe, 17 ans, est sur le point de sortir d’un centre fermé pour mineurs délinquants. Si son juge approuve sa libération, il ira vivre en autonomie. Mais l’arrivée d’un nouveau jeune, William, va remettre en question son désir de liberté.

    Le Paradis, drame belge Film belge de Zeno Graton
    avec Khalil Gharbia, Julien De Saint-Jean et Eye Haïdara
    , 2023, 83 mn
    Scénario : Zeno Graton et Clara Bourreau

    https://www.cramesdelabobine.org/spip.php?rubrique1351

    Voir aussi : "La dernière reine"

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  • Jeanne Dielman, 23, quai du commerce, 1080 Bruxelles

    Les Cramés de la  Bobine présentent le 18 juin, à l'Alticiné de Montargis, un des meilleurs films de l’histoire du cinéma, le chef d’œuvre franco-belge de Chantal Akerman, Jeanne Dielman, 23, quai du commerce, 1080 Bruxelles.

    Le quotidien d’une mère de famille qui se livre occasionnellement à la prostitution.

    Un film, véritable coup de poing et choc cinématographique, à découvrir à Montargis, grâce à l’Alticiné et à l’association d’art et essai, Les Cramés de la Bobine.

    La soirée de projection, suivie d’un débat, aura lieu le dimanche 18 juin à 18 heures.

    Jeanne Dielman, 23, quai du commerce, 1080 Bruxelles,
    drame franco-belge de Chantal Akerman

    avec Delphine Seyrig, Jan Decorte, Henri Storck et Jacques Doniol-Valcroze, 1976, 201 mn
    https://www.cramesdelabobine.org/spip.php?article4499

    Voir aussi : "Les Travailleurs de la mer"

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