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  • Pendant que certains chantent, y’en a qui font à bouffer

    Parfois, les live streams font un fiasco. Telle pourrait être la morale de ce concert sur Facebook du chanteur Raphaël le 7 avril dernier, qui s’est adonné lui à cette pratique devenue courante en cette période de grand confinement.

    Lors d’un de ses concerts sur Internet, l’artiste a eu maille à partir avec ses enfants – turbulents – et sa femme, l’actrice Mélanie Thierry, qui avait des préoccupations bien plus prosaïques qu’un live stream en direct depuis leur cuisine : "Bah ouais, mais c'est pas une heure… T'es dans la cuisine, je dois faire à bouffer !" a-t-elle asséné à son chanteur de mari.

    Cet enregistrement a fait le buzz sur les réseaux sociaux et prouve là encore, s’il en est besoin, que les live streams ne sont pas la panacée, ni pour la vie d’artiste, ni pour la vie privée.

    Raphaël sur Facebook
    https://www.facebook.com/raphaelofficiel/videos

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  • Les masterclass online de The Artist Academy

    "Devenir ce que l’on est" : ce célèbre aphorisme de Nietzsche conviendrait à merveille à la plateforme The Artist Academy qui propose de rendre positif cette période de confinement aux personnes persuadées qu’un talent secret ne cherche qu’à s’épanouir. Et quoi de mieux que des artistes aguerris et des professionnels reconnus pour les aider ?

    C’est à partir de ce concept que The Artist Academy a proposé des masterclass en ligne, sous forme de vidéos pour tout un chacun : passionnés, débutants, curieux et en général toutes celles et tous ceux qui ont soif d’apprendre.

    Parmi les artistes contribuant à ces masterclass, des vidéos d’une quinzaine de minutes, figurent Gautier Capuçon pour la musique classique, Bernard Werber, Douglas Kennedy ou Eric Emmanuel Schmitt pour l’écriture, Chantal Thomass pour la mode et le design, François Berléand pour le théâtre, mais aussi Kévin Staut pour l’équitation.

    Qu’on se le dise : le confinement peut aussi être une manière d’enclencher un grand virage dans sa vie.

    The Artist Academy
    www.the-artist-academy.fr

    Voir aussi : "Breizh watching avec KuB"

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  • Vanessa Benelli Mossel : #iorestoacasa, nella musica

    L’un des avantages du confinement, et surtout des live streams improvisés est qu’il permet des découvertes et des redécouvertes inattendues.

    Prenez Vanessa Benelli Mossel : la pianiste italienne, considérée comme une star du classique en pleine ascension, profite de son confinement chez ses parents en Italie, pour se mettre au piano et garder le contact avec son public sur Facebook.

    Dans ses récitals en toute intimité, et tout en suivant l’obligation sanitaire du #iorestoacasa ("Je reste à la maison"), Vanessa Benelli Mossel délivre des interprétations rares et virtuoses d’œuvres de Maurice Ravel (Le Tombeau de Couperin), Claude Debussy (Ce qu’à vu le vent d’Ouest), Scriabine ou Rachmaninov et ses Variations sur un thème de Corelli.

    Voir et écouter la pianiste italienne sur son Facebook est aussi une manière d’avoir une pensée pour nos amis transalpins, particulièrement éprouvés par le Covid-19.

    Le dernier mot de cette brève chronique sera de Vanessa Benelli Mossell elle-même : "Faites comme moi votre part en restant encore à la maison. C'est notre façon d'aider les médecins et le personnel de santé à soigner au mieux beaucoup d'entre nous qui souffrent et luttent pour la vie dans les hôpitaux."

    Vanessa Benelli Mossel en live stream sur Facebook
    https://www.facebook.com/vanessa.mosell
    https://www.vanessabenellimosell.com

    Voir aussi : "Confinement live stream de Lise de la Salle"

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  • Jazz or not jazz ?

    Beautiful Life, le nouvel album des NoJazz est, comme leur nom ne l'indique pas, une déclinaison du jazz. Un jazz qui se serait nourri à de multiples influences : pop (We are Mysic, Daylight), world (Outra Vida), funk (Get Ready, Tokyo Touch) ou électro (Croisement, Crazy Days).

    Dans Daylight, le jazz pop et vocal est nappé de douces vagues d'électronique et de rythmes funks.
    L’album de NoJazz ne s'interdit pas un passage par le trip hop dans Loose Control, avec en featuring Raashan Ahmad. Par son histoire (une naissance remarquée en 2001), ses rencontres (citons Maurice White, Stevie Wonder ou Claude Nougaro) ou et ses tournées à travers le monde (Montréal Jazz Festival, Jazz à La Villette, Jazz Open à Stuttgart ou le Festival International Cervantino au Mexique), NoJazz s’affirme comme un groupe qui n’est jamais plus à l’aise lorsqu’il sort des sentiers battus.

    Un chemin nouveau et hors espace-temps

    Pour Beautiful Life, en prenant des chemins de traverse (Outra Vida, avec Toto ST), le jazz se montre le vrai maître de cérémonie, intransigeant, fun et comme revigoré (que l’on pense au morceau qui donne son nom à l’opus).

    Au fur et à mesure que l’album avance, Le jazz s'éloigne de plus en plus de ses racines américaines pour prendre un chemin nouveau et hors espace-temps (Massive, Tokyo Touch, Crazy Days). Sans doute pourrions-nous parler d'une forme de world jazz capable de nous emmener dans les quatre coins du monde, de l'Amérique latine (Outra Vida) à l'Asie (Tokyo Touch) en passant par l'Afrique (Méroé), jusqu'à prendre des teintes orientalisantes (le très inspiré titre instrumental Indian Mood).

    Jazz or not jazz ? That is the question.

    Nojazz, Beautiful Life, Pulp Music / Kuroneko, 2019
    https://www.nojazz.fr
    https://www.facebook.com/nojazzofficiel

    Voir aussi : "Manuel Anoyvega Mora, premier album"

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  • Claire Keim aussi, et même en premier

    Le confinement imposé pour des raisons sanitaires a eu une conséquence inattendue : l’utilisation des réseaux sociaux par les musiciens pour continuer à créer et se produire devant leur public.

    Sauf que, bien avant ce Grand Confinement, une artiste, avait fait de son compte Twitter sa scène virtuelle. L’actrice Claire Keim a pris l’habitude depuis septembre 2019 de se filmer chez elle, au clavier, et d’interpréter des succès des années 80, avec le hashtag #chansonpourlesieuvs (sic).

    Cela a commencé avec le tube d’Aha, Take On Me. Ont suivi The Riddle de Nick Kershaw, Babooshka de Kate Bush, Owner Of A Lonely Heart de Yes ou True Colors de Cyndi Lauper.

    Autant dire qu’en cette période de confinement, il est impossible de ne pas parler de Claire Keim, toujours au clavier et toujours chez elle, pour des revisites réussies, souriantes et décalées de titres pop archiconnus. Sans prétention, Claire Kem distille avec ses #chansonspourlesconfinés de touchants messages pour lesquels on ne fera pas la fine bouche : "Move yourself / You always live your life / Never thinking of the future."

    Claire Keim sur Twitter
    https://twitter.com/claire_keim


    Voir aussi : "Ensemble avec La Grande Sophie"

    claire kem,actrice,confinement,aha,nick kershaw,kate bush,yes,cyndi lauper,eighties

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  • Le frigo des virus

    C'est le 3 décembre 2017 que L'Œil du frigo a proposé pour la première fois cette chronique sur World War Z, avec Brad Pitt dans le rôle titre. Un film de zombie avec un virus plongeant la terre dans l'apocalypse. Cela vous parle ? Et si je vous parle de frigo, avec le sémillant acteur principal, est-ce que cela vous dit quelque chose ? L'Œil du frigo va tout nous expliquer.  

    Et oui , il fallait bien qu'on y arrive un jour. Brad Pitt dans un frigo. Braaaad... !

    "556964" : j'aurais pu appeler cette rubrique comme ça. Simple : un digicode sur un frigo, ça donne des idées. Ici, nous sommes dans LE frigo des virus. Tous les plus méchants virus de la planète sont là avec des virus de moindre importance, mais surtout que des virus. Et Brad rentre dans le frigo pour s'en emparer et lutter contre ces méchants zombies qui envahissent la planète. "Quel Homme !": quand je serai grand je veux être Brad Pitt. Le problème c'est que lorsqu’il veut ressortir, un zombie, qui n'a pas le code bien sûr lui bouche le passage.

    Je dois dire que c'est pratique ces frigos vitrés, car celui qui est à l'intérieur comme à l'extérieur peut voir tout ce qui s'y passe. A noter, qu'ici, le zombie est un véritable crétin décérébré qui se cogne contre la porte car sa nourriture est au frais ! D'où l'expression : "Je me sens zombie aujourd'hui..." cela vous fera directement penser à ce zombie qui se tape la tête contre le frigo avec un regard vide qui en dit long. C'est tout de suite moins efficace avec un frigo normal ; et puis, ça fait moins zombie : essayez ce soir, vous verrez. Quoique, appliqué à un ado un matin très tôt, ça pourrait y ressembler...

    Bref, Brad est coincé dans le froid avec ses amis les virus. Le film retrace cette quête de guérison et finit par l'hypothèse que la solution reste dans l'infection des organismes. Drôle de théorie... Je vous laisserai découvrir la fin de ce film pas si mal qui nous rend translucide notre frigo. Car, en effet , il n'est pas impossible que la guérison de tous nos maux ne soit pas dans la surinfection avec nos virus. En clair, soigner le mal par le mal dans un frigo pourrait nous sauver l'humanité. Je résume juste pour ceux qui essaient de comprendre pourquoi Brad est encore enfermé dans ce frigo sans rien faire: il ne fait pas rien, il réfléchit ! Suivez un peu... On peut en mettre des choses dans un frigo mais Brad, vraiment j'aurais jamais cru.

    Il vous faudra regarder ce film, zombiesque , complètement improbable et hors de toute réalité ce qui fait sans doute son attrait, pour connaitre la fin de cette quête et revoir des familles heureuses grâce à Braaaaad ! Sinon, vous y croyez, vous, aux zombies ? Regardez un peu World War Z et vous me répondrez après.

    ODF

    World War Z, SF de Marc Forster, 
    avec Brad Pitt et Mireille Enos
    États-Unis, 2013, 111 mn

    Voir aussi : "L’‎Œil du Frigo débarque sur Bla Bla Blog"
    "World War Z Frigo"

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  • Kad Merad, Baron noir et très noir

    Revoilà Kad Merad dans son meilleur rôle : celui de Philippe Rickwaert, alias Baron noir après une saison 2 assez inégale, dans laquelle l’homme politique, à la fois passionné, ambitieux, roublard et machiavélique, s’engageait dans une traversée du désert et tentait de se remettre dans la course. La France est gouvernée par Amélie Dorendeu, bien décidée à faire de sa Présidence une période d’ouverture politique.

    La saison 3 de Baron noir est celle du grand retour de Philippe Rickwaert, dont les déboires judiciaires n’en finissent pas de ternir son image. Ce come-back pourra-t-il passer par le parti socialiste, dont l’avenir semble bouché, ou bien par l’autre mouvement de gauche dirigé par le charismatique Michel Vidal ? Dans une France de plus en plus fragmentée, et où le populisme devient de plus en plus présent, le Baron Noir fait de l’audace sa carte maîtresse, aidé par sa conseillère en communication Naïma Meziani.

    Les auteurs réservent les coups les plus cinglants au populisme

    Baron noir est la grande série politique du moment. Antoine Chevrollier et Olivier Panchot sont aux manettes d’une création audiovisuelle ambitieuse, dont la pertinence n’est pas la moindre des qualités. Évidemment, les petites manigances politiques, le quant-à-soi et les ambitions personnelles sont pointées du doigt sans ménagement. Mais les auteurs réservent les coups les plus cinglants au populisme de gauche ou de droite (incroyable Frédéric Saurel, interprète de l’inquiétant Chistophe Mercier). Le spectateur pourra également trouver derrière chacun des personnages leurs modèles dans la vie réelle : Julien Dray pour le personnage de Philippe Rickwaert, Jean-Luc Mélanchon pour celui de Michel Vidal (formidable François Morel), Marion Maréchal-Le Pen en Léandra Tallier (Sarah Stern) et même Emmanuel Macron dont la posture politique et les attaques ont inspiré la présidente Amélie Dorendeu (Anna Mouglalis).

    Intrigue passionnante, scénarios et dialogues parfaitement écrits, mise en scène soignée (certaines séquences ont même été tournées à l’Élysée !), il faut ajouter à ces qualités de Baron noir les interprétations : Kad Merad, bien sûr, qui tient là son meilleur rôle, mais aussi Anna Mouglalis, François Morel et Rachida Brakni, qui impose au fur et à mesure de cette saison 3 sa présence impressionnante.

    Baron noir, Saison 3, drame politique d’Antoine Chevrollier et Olivier Panchot
    Avec Kad Merad, Anna Mouglalis, Hugo Becker, Astrid Whettnall,
    Rachida Brakni, François Morel, Frédéric Saurel, Patrick Mille,
    Lubna Gourion, Alex Lutz et Sarah Stern

    8 épisodes, 2019, Canal+
    https://www.canalplus.com/series/baron-noir/h/6251363_50001

    Voir aussi : "Ton univers impitoyable"

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  • Où sont les monstres ?

    Ce n’est peut-être pas la bonne période pour découvrir le second tome du comics Vwars. Toutefois, pourquoi ne pas considérer que cette histoire d’une mutation génétique transformant ses malades en vampires peut être une BD aux vertus cathartiques ?

    Jonathan Maberry, au scénario pour cette adaptation de son roman, imagine une terre en guerre entre humains (les Beats) et des vampires (les Bloods), ce que le premier tome avait développé. Marco Turini et Alan Robinson, aux dessins pour ce deuxième volet, allient le fantastique et l’action pour une intrigue rythmée autour de soldats d’élites – humains, bien sûr. L’escouade V-8 est chargée dans une mine abandonnée, transformée en base scientifique hyper spécialisée. La mission devient un casse-pipe.

    Là où l’histoire prend un tour inattendu c’est que, contre tout manichéisme, parmi les vampires certains s’avèrent pacifiques. Quant aux humains, il semble que l’éthique et la morale ne coulent pas dans le sang de tous. Les soldats Lashonda et Taurus, respectivement Beat et Blood, vont faire l’expérience dans cette question exisentielle : "Où sont les monstres ?" Une nouvelle mission les conduit à Paris, sur les traces d'un appareil capital dans cette lutte contre les Bloods.

    V-Wars, publié par Graph Zeppelin, est une compilation des épisodes 6 à 11 de la série de comics. Cette saga de sang et d’action a été adaptée par Netflix.

    Jonathan Maberry, Marco Turini et Alan Robinson, V-Wars 2, Tous des Monstres
    Ed. Graph Zeppelin, 2020, 152v p.
    https://www.originalcomics.fr/2501-graph-zeppelin

    Netflix

    Voir aussi : "Monstres et compagnie"

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