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actrice

  • Fatale et bouleversante Belle Kaplan

    On peut aisément se tromper dans les premières pages du roman de Gilles Paris lorsque l’on découvre la magnétique, magnifique et insaisissable actrice Belle Kaplan. S’agit-il d’un biopic romancé d’Audrey Hepburn, comme le laisse suggérer la couverture du livre Les 7 vies de Mlle Belle Kaplan (éd. Plon) ou encore le récit d’une comédienne actuelle tombée dans les oubliettes de l’histoire du cinéma ? Rien de tout cela, car le roman se passe bien de nos jours. Il est question de portables, de réseaux sociaux, d’influenceurs et surtout de la machine médiatique si caractéristique de notre époque. Pour autant, la figure de l’actrice de Diamants sur canapé n’est pas absente du roman, comme le dit la narratrice elle-même : "J’imitais Audrey Hepburn dans Vacances romaines. Je ne peux pas m’empêcher ce mimétisme. J’ai vu des centaines de films, qui ont toutes inspiré mes attitudes, mes poses, ma façon de jouer."

    Belle Kaplan fait figure de météore. Découverte dans le film d’époque – et imaginaire – États Généraux, elle enflamme le public et les critiques  avec le long-métrage suivant, et tout aussi fictif, Incendiée. Gilles Paris construit une de ces stars de cinéma à la fois adulée, admirée, jalousée jusqu’à l’insulte, et finalement malheureuse.

    Et si "l’énigmatique" mademoiselle Caplan ne désirait pas plus que tout retrouver la paix et un lointain amour qu’elle n’a plus jamais connue par la suite ? La solution pourrait bien être dans son passé à Québec, un passé que peu de personnes connaissent en réalité. Gilles Paris ne nous le raconte.    

    "Je n’ai rien d’une diva, mais ma présence intimide réellement"

    Construire de A à Z un personnage fictif – certes, non sans références et modèles – est sans doute le travail le plus passionnant de tout romancier et romancière. Ajoutez à cela un milieu fascinant. Pour Belle Kaplan, Gilles Paris semble dédaigner le milieu du cinéma, des plateaux télé, des soirées prestigieuses et des scandales médiatisés pour préférer entrer dans l’âme d’une femme qui a eu de multiples vies.

    Orpheline, celle qui se fait appeler tour à tour Grâce, Paradis, Talia puis Belle, a été recueillie, ainsi que son ami et âme sœur Ben, par un couple violent, les Matuchet, avant que ceux-ci ne décèdent. La suite, c’est une vie de chapardages, la rencontre avec Pierre, son grand amour, puis son entrée dans une autre vie, celle des call-girl. Sa souteneuse, Madeleine, en fait sa préférée et l’envoie aux quatre coins du monde auprès de richissimes clients. Elle y découvre un autre visage de la violence, du cynisme et des humiliations faites aux femmes. Viendra ensuite le cinéma et le succès mondial.

    "Je n’ai rien d’une diva, mais ma présence intimide réellement", avoue un moment Belle Kaplan, à la recherche finalement d’une forme de simplicité, de celle qu’elle a connue avec Pierre. N’a-t-elle pas fait d’un modeste machiniste, à l’ordinaire prénom de Régis, un de ses amants ? "J’aime surtout contrôler ma vie", écrit-elle encore. Pas évident lorsque les journalistes, les fans et les influenceurs scrutent les moindres de vos faits et gestes.

    C’est donc vers le passé que se tourne la star, admiratrice d’Audrey Hepburn, Rita Hayworth ou Tippi Hedren, et qui a "l’âge de Sharon Stone" au moment où elle écrit. Elle a vu partir Pierre, puis son "frère d’armes" Ben, disparu lui aussi du jour au lendemain. Le roman se veut également une enquête policière pour retrouver leurs traces.

    Gilles Paris suit le chemin intérieure de cette artiste jusqu’aux derniers chapitres qui annoncent ce que sera son but : la liberté d’une femme meurtrie.

    Gilles Paris, Les 7 vies de Mlle Belle Kaplan, éd. Plon, 2023, 224 p.
    https://www.lisez.com/livre-grand-format/les-7-vies-de-mlle-belle-kaplan
    https://www.gillesparis.net

    Voir aussi : "La vie XXL"

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  • Pendant que certains chantent, y’en a qui font à bouffer

    Parfois, les live streams font un fiasco. Telle pourrait être la morale de ce concert sur Facebook du chanteur Raphaël le 7 avril dernier, qui s’est adonné lui à cette pratique devenue courante en cette période de grand confinement.

    Lors d’un de ses concerts sur Internet, l’artiste a eu maille à partir avec ses enfants – turbulents – et sa femme, l’actrice Mélanie Thierry, qui avait des préoccupations bien plus prosaïques qu’un live stream en direct depuis leur cuisine : "Bah ouais, mais c'est pas une heure… T'es dans la cuisine, je dois faire à bouffer !" a-t-elle asséné à son chanteur de mari.

    Cet enregistrement a fait le buzz sur les réseaux sociaux et prouve là encore, s’il en est besoin, que les live streams ne sont pas la panacée, ni pour la vie d’artiste, ni pour la vie privée.

    Raphaël sur Facebook
    https://www.facebook.com/raphaelofficiel/videos

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  • Claire Keim aussi, et même en premier

    Le confinement imposé pour des raisons sanitaires a eu une conséquence inattendue : l’utilisation des réseaux sociaux par les musiciens pour continuer à créer et se produire devant leur public.

    Sauf que, bien avant ce Grand Confinement, une artiste, avait fait de son compte Twitter sa scène virtuelle. L’actrice Claire Keim a pris l’habitude depuis septembre 2019 de se filmer chez elle, au clavier, et d’interpréter des succès des années 80, avec le hashtag #chansonpourlesieuvs (sic).

    Cela a commencé avec le tube d’Aha, Take On Me. Ont suivi The Riddle de Nick Kershaw, Babooshka de Kate Bush, Owner Of A Lonely Heart de Yes ou True Colors de Cyndi Lauper.

    Autant dire qu’en cette période de confinement, il est impossible de ne pas parler de Claire Keim, toujours au clavier et toujours chez elle, pour des revisites réussies, souriantes et décalées de titres pop archiconnus. Sans prétention, Claire Kem distille avec ses #chansonspourlesconfinés de touchants messages pour lesquels on ne fera pas la fine bouche : "Move yourself / You always live your life / Never thinking of the future."

    Claire Keim sur Twitter
    https://twitter.com/claire_keim


    Voir aussi : "Ensemble avec La Grande Sophie"

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