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L’information file et d’ici peu, une fois les rues séchées, les caves pompées et les routes rafistolées, gageons que les crues ne seront plus qu’un lointain souvenir. Les villes de Nemours, Moreux ou Montargis retomberont dans l’oubli.
Or, pour Montargis rien n’est fini. Tout d’abord, le centre-ville a beau être maintenant accessible, ici et là les traces du désastres frappent les esprits. Les détritus et les encombrants encombrent les trottoirs, les pompiers continuent à œuvrer ce samedi (dans le quartier de la Chaussée, ce sont des hommes en tenue de plongée qui travaillent sous le centre commercial) et les cours d’eau restent plus que jamais impressionnants. Le Loing semble décider à ne pas perdre en fureur. L’ordinaire cours d’eau paisible est toujours hors de son lit et bouillonne dans la campagne gâtinaise. Il suffit de faire quelques kilomètres et de s’aventurer dans la campagne environnante pour découvrir des champs gorgés d’eau et devenus des étangs sauvages et éphémères. À Amilly, les Tanneries, le tout récent centre d’art régional d’art contemporain, est cerné par le Loing et baigne dans plusieurs centimètres d’une eau sale. La place du Pâtis a recouvré son visage traditionnel. L’affiche de l’événement récent, "Montargis coince la Bulle", est toujours visible sur la façade de la salle des fêtes, comme dernier témoin d’un lointain événement. Non loin, la médiathèque, pourtant cernée par les eaux, a miraculeusement survécu au déluge, même si elle restera fermé encore plusieurs jours.
Pire est le centre-ville : les commerces et magasins sinistrés sont légion (avec une pensée pour la Librairie du Hérisson), avec autant de drames humains derrière. En parlant de drame, comment ne pas penser à ce décès par noyade d’une femme dans son jardin alors que le Vernisson, l’un des nombreux cours d’eau de la ville, était lui aussi sorti de son lit.
Question plus pratique, aujourd'hui encore Montargis est coupé de Paris en raison des dégâts sur les voies de communication. La SNCF tente de remettre en état les voies de chemin de fer mais ces travaux s'annoncent compliqués.
Montargis n’en a pas fini, et ce sera sans doute dans l’indifférence générale. La question de la gestion de risques comme celui que nous avons vécu ne va pas s’effacer comme cela. Comment expliquer la gestion désastreuse de l’autoroute A10 par la société Vinci ? Comment ne pas s’alarmer par les risques que font peser des digues mal entretenues dans une ville d’eau comme Montargis ? Et ne faut-il pas s’inquiéter pour l’avenir. Nous sommes en juin, après une inondation historique. Les nappes phréatiques sont gonflées. Faut-il craindre une fin d’année préoccupante ? Les victimes des inondations pleurent mais aussi peuvent aussi s’inquiéter.
En ce jour de catastrophe climatique, le blog Caravane (blog nomade de l'actualité internationale) offre un témoignage complètement décalé : "Voyager en dépit des inondations et des grèves, de Paris à Montargis, en passant par Nemours".
Un vrai challenge, reconnaît l'auteur de cet exploit accompli cette semaine : "En principe, ce jeudi 2 juin 2016, toute personne un petit peu sensée, serait restée dans un périmètre de 1 km autour de chez elle. Surtout dans la moitié Nord de la France. Et encore plus entre Paris et Montargis, un axe entre Loing et Seine, sous l'eau et particulièrement perturbé par les grèves de transports. Toute personne dotée d'un peu de cervelle dans la tête, même loin de chez elle, aurait lancé "à la guerre comme à la guerre", et aurait pris la sage décision de passer une journée et une nuit de plus dans la capitale. Mais pas moi. Je voulais rentrer chez moi, obstinément, "là où le ciel est plus beau qu'ailleurs" comme l'écrit Tourgueniev dans Père et fils..."
La bloggeuse témoigne sur son site d'un trajet effectué quotidiennement par des milliers de voyageurs (Paris-Montargis) devenu cette semaine une mission quasi impossible.Quasi impossible : avec une pugnacité à saluer, la bloggeuse considère avoir été "la seule voyageuse qui aura fait, un jour de grèves et d'inondations, le trajet Gare de Lyon - Montargis, certes en trois heures et demi, mais en agréable compagnie, sans avoir jamais marcher plus de 50 mètres. Et sans avoir été mouillée. Un record imbécile, mais un record quand même." Lisez le compte-rendu complet de ce voyage sur le blog de Caravane.
La circulation des trains est toujours suspendue ce week-end entre Paris et Montargis.
Retrouvez sur le compte Instagram de Bla Bla Blog quelques clichés et photos des inondations historiques de Montargis.
La photo de cet article est celle de "L’enseignant, dit Monsieur le Maître", une statue du peintre et sculpteur chinois Li Xiao Chao. Ce sage maître d'école chinois semble, comme tous les habitants de Montargis, effaré par l'événement climatique qui a secoué la "Venise du Gâtinais" cette semaine.
Ces tristes clichés que vous pourrez trouver sur Instagram nous rappellent que l'eau est un élément naturel à la puissance dévastatrice.
Montargis s’est réveillée les pieds dans l’eau après des jours d’averses.
Rien de finalement étonnant pour une ville traversée par le Loing, le Puiseaux, le Vernisson et plusieurs canaux dont celui de Briare. Une centaine de ponts émaillent la ville d’eau qui s’est trouvée un surnom touristique : "La Venise du Gâtinais". Une Venise toutefois sans vaporetti, ni gondoles, et encore moins de gondoliers. Des bateaux, Montargis en aurait pourtant eu besoin ce 1er juin : le centre-ville de la sous-préfecture du Loiret était traversé par des crues inédites, surtout en cette partie de l’année. La zone de l’hypercentre autour de la mairie, comprenant la rue Gambetta, l’église Sainte-Madeleine et la rue Dorée, la rue commerçante de la ville se sont retrouvés sous l’eau.
La veille, Montargis comme d’ailleurs le reste du département du Loiret, était placé en vigilance rouge, entraînant la fermeture de nombreux établissement accueillant du public (écoles, médiathèques, cinémas, etc.).
Les averses s’étaient calmées ce mercredi 1er juin, mais pas la désolation ni l’inquiétude pour les prochains jours puisque la pluie semble n’avoir offert qu’un bref répit. À Montargis, le Loing, cours d’eau d’ordinaire paisible, était devenu un véritable fleuve bouillonnant, charriant branches, déchets et résidus d’hydrocarbures. Les canaux débordaient de tout côté et l’eau s’immisçait jusque dans les habitations. L’électricité est toujours coupée en plein centre-ville au moment où je poste ce billet et de nombreux magasins et entreprises vont gravement souffrir – et pendant longtemps – de cette catastrophe majeure. Des questions demeurent : combien de temps va-t-elle durer et tout a-t-il été fait pour en atténuer les effets ?
Une mystérieuse sonate pour violon et piano, la sonate de Vinteuil, rythme l'œuvre de Marcel Proust, À la recherche du Temps perdu. Voici comment l'écrivain en parle : "Le violon était monté à des notes hautes où il restait comme pour une attente, une attente qui se prolongeait sans qu'il cessât de les tenir, dans l'exaltation où il était d'apercevoir déjà l'objet de son attente qui s'approchait, et avec un effort désespéré pour tâcher de durer jusqu'à son arrivée, de l’accueillir avant d'expirer, de lui maintenir encore un moment de toutes ses dernières forces le chemin ouvert pour qu'il pût passer, comme on soutient une porte qui sans cela retomberait. Et avant que Swann eût eu le temps de comprendre, et de se dire : ‘’C'est la petite phrase de la sonate de Vinteuil, n'écoutons pas !’’ tous ses souvenirs du temps où Odette était éprise de lui, et qu’il avait réussi jusqu'à ce jour à maintenir invisibles dans les profondeurs de son être, trompés par ce brusque rayon du temps d'amour qu'ils crurent revenu, s'étaient réveiIlés et, à tire-d'aile, étaient remontés lui chanter éperdument, sans pitié pour son infortune présente, les refrains oubliés du bonheur" (Du Côté de chez Swann).
L'exégèse proustienne a consacré de nombreuse pages à cette œuvre musicale imaginaire. Le bloggeur se contentera de faire référence à l'étude d'André Durand, "Le thème de la musique de Vinteuil dans À la recherche du temps perdu’’, disponible sur www.comptoirlitteraire.com. À l'instar de la petite madeleine de Proust, pour le narrateur de La Recherche l'écoute de cette sonate fait revenir le passé vers le présent, grâce au plaisir sonore et – contrairement à la madeleine ou à la tasse de thé – à "une entité toute spirituelle" (Gilles Deleuze, Proust et les signes).
La Sonate de Vinteuil est donc une œuvre imaginaire. Cependant, Marcel Proust, amateur de musique et pianiste lui-même, n'a pas imaginé ex-nihilo cette pièce. Il la décrit avec précision : "Au-dessous de la petite ligne du violon, mince, résistante, dense et directrice, il avait vu tout d'un coup chercher à s'élever en un clapotement liquide, la masse de la partie de piano, multiforme, indivise, plane et entrechoquée comme la mauve agitation des flots que charme et bémolise le clair de lune... il avait distingué nettement une phrase s'élevant pendant quelques instants au-dessus des ondes sonores. Elle lui avait proposé aussitôt des voluptés particulières, dont il n'avait jamais eu l'idée avant de l'entendre, dont il sentait que rien autre qu'elle ne pourrait les lui faire connaître, et il avait éprouvé pour elle comme un amour inconnu."
De l'aveu même de Proust, d'authentiques morceaux – souvent contemporains de l'auteur qui affectionnait les compositeurs modernes – l'ont inspiré pour imaginer cette sonate qui n'existe pas : la Sonate n° 1 pour Violon et Piano de Saint-Saëns, l'opéra Parsifal de Wagner (L'Enchantement du Vendredi Saint), le Prélude de Lohengrin, toujours chez Wagner, la sonate en Ma majeur de César Franck, la ballade opus 19 de Gabriel Fauré et, plus classique, la sonate n°32 de Ludwig van Beethoven (arietta).
À la Recherche du Temps perdu est une œuvre sans cesse commentée. Des musicologues et musiciens se sont également penchés sur cette sonate, parfois jusqu'à la mettre en musique comme le compositeur israélien Boris Yoffe. C'est aussi l'initiative de NoMadMusic, en partenariat avec l'Orchestre de l'Opéra de Rouen Normandie et le Conservatoire régional de Rouen, dans le cadre de Normandie Impressionniste.
Des élèves en classe d'écriture et de composition du conservatoire de Rouen ont imaginé avec le compositeur Yvan Cassar une sonate de Vinteuil que l’Orchestre de l’Opéra de Rouen Normandie a enregistré dans le but de devenir l'hymne officiel de Normandie Impressionniste.
Ce projet musical et proustien, en soi intéressant, devient passionnant et unique en raison du parti pris résolument révolutionnaire et participatif.
Car cette sonate de Vinteuil, imaginée par des musicologues, servira de matrice dans le cadre d'un jeu-concours, "NoMadScore - Portraits de la Sonate de Vinteuil". Chacun aura la possibilité de travailler sur les séquençages par familles d'instruments qui seront proposés par la start-up NoMadScore à partir de la matrice originelle. Grâce à l'application NoMadScore développée pour l'occasion, chacun pourra créer "sa" sonate de Vinteuil et la proposer au concours. durant l'été, un jury dont fera partie Yvan Cassar, choisira deux lauréats parmi ces sonates, tandis que le public en désignera une troisième.
Ces trois sonates primées seront jouées par l'Orchestre de l'Opéra de Rouen Normandie sous la direction d'Yvan Cassar, le 15 septembre 2016, à l'Opéra de Rouen en clôture du festival Normandie Impressionniste.
Les organisateurs du concours ont fixé au 15 juillet la date butoir pour proposer sa sonate. Mais après cette date, il sera encore possible de proposer son œuvre, qui sera mise en ligne sur le site nomadmusic.fr/normandie. Les musiciens aguerris ou non sont donc invités à se précipiter vers leur clavier – ou plutôt leur ordinateur, tablette ou mobile – afin de faire vivre la célèbre sonate de Proust: "Ce Vinteuil que j'avais connu si timide et si triste, avait, quand il fallait choisir un timbre, lui en unir un autre, des audaces, et, dans tout le sens du mot, un bonheur sur lequel l'audition d'une œuvre de lui ne laissait aucun doute."
Permettre à l'auditeur de participer pleinement à l'élaboration et l'interprétation d'une œuvre musicale: voilà qui nous renvoie à la vision d'un autre génie, Glenn Gould. Dans les années 60, le pianiste canadien avait abandonné subitement les concerts pour se consacrer à l'enregistrement. Avant même le développement des techniques informatiques, il imagina que l'auditeur pouvait lui-même, grâce à des outils de séquençage et de montage mis à sa disposition, créer sa propre version d'une symphonie de Beethoven, d'un enregistrement de Glenn Gould (l'artiste avait imaginer laisser au public l'intégralité des prises d'un disque afin que chacun puisse faire sa version de l'oeuvre)... ou d'une sonate de Vinteuil. Les prédictions et le rêve de Glenn Gould semblent avoir trouvé un aboutissement grâce à l'inspiration de Marcel Proust et à l'audace d'une start-up française.
La science ne fait pas partie des sujets habituellement traités sur Bla Bla Blog. Une fois n’est pas coutume, je vais cependant faire le focus sur un scientifique au parcours exceptionnel, récompensé il y a quelques semaines par une médaille de l’innovation 2016 du CNRS. Trois autres scientifiques ont également été récompensés : Cathie Vix-Guterl, Marin Dacos et Thierry Heidmann. "Ces médailles de l’innovation viennent ainsi rappeler ce fait : la recherche entretient de multiples liens avec la société qui l’entoure et bien nombreux sont les scientifiques engagés, à des titres tout aussi multiples, dans des actions de transfert en relation directe avec les entreprises" commente Nicolas Castoldi, délégué général à la valorisation du CNRS.
Ali Zolghadri, professeur et chercheur à l’université de Bordeaux se voit primé pour son travail innovant en automatique. Le CNRS récompense du même coup un parcours exceptionnel.
Né en Iran à Shiraz il y a 53 ans, Ali Zolghadri est venu en France pour faire ses études supérieures. Après un master en robotique et un doctorat en Automatique, il intègre l’université de Bordeaux comme maître de conférences en 1993. Nommé professeur d’université en 2003, il occupe plusieurs postes à responsabilité au sein de pôles de recherche : direction de la formation doctorale "Automatique, signal et image et productique", responsable d’une équipe de recherche et co-animateur du DAS G2MCO du pôle de compétitivité Aerospace Valley ou responsable de plusieurs projets scientifiques français et internationaux.
Son CV long comme le bras reflète tout autant ce qui se fait de mieux dans la recherche française qu’il illustre la pugnacité d’un homme, très attaché du reste au système universitaire français régulièrement concurrencé par les universités américaines, anglaises ou chinoises. Le CNRS récompense aussi un homme modeste qui s’est lui-même déclaré autant honoré que surpris par ce prix.
La médaille du CNRS vient récompenser des avancées innovantes en automatique. Ali Zolghadri a travaillé avec Airbus sur la conception d’algorithmes utilisés pour assister les pilotes et diagnostiquer certaines pannes du système de commandes de vol en temps réel. Ce brevet est aujourd’hui exploité depuis janvier 2015 sur les Airbus A350. Ce qui est récompensé est ni plus ni moins qu’une science peu connue du public mais omniprésente dans notre quotidien : l’automatique.
Qu’est-ce que l’automatique ? C’est là que les choses se corsent. Comment définir le plus simplement possible cette matière ? A priori, le terme d’automatique ferait penser à une branche de l’électronique, l’automaticien étant ce spécialiste penché au-dessus de machines plus ou moins sophistiquées. En réalité, cette science se révèle bien plus complexe et plus vaste. L’automatique touche à l’identification, la modélisation et l’analyse des systèmes dynamiques : forts en maths, vous aurez peut-être une petite chance d’intégrer le petit cercle des automaticiens si l’algèbre et les systèmes linéaires, l’échantillonnage, la géométrie différentielle, les algorithmes ou le calcul des variations ne vous sont pas totalement inconnus. On comprend que la robotique et la cybernétique ont leur place dans cette science aux applications infinies : ce peut être autant les régulateurs de vitesse, les machines-outils dans l’industrie lourde, les centrales nucléaires ou bien encore les navettes spatiales. Ali Zolghadri est d’ailleurs le co-auteur d’un ouvrage sur le contrôle et guidage des véhicules aérospatiaux (Fault Diagnosis and Fault-Tolerant Control and Guidance for Aerospace Vehicles, avec David Henty, Jérôme Cieslak, Denis Efimov et Philippe Goupil, éd. Springer, Londres, 2014). Sans enlever la place de l’homme dans le pilotage d’un avion, Ali Zolghadri travaille sur la conception d’un pilote virtuel plus à même de gérer une situation de crise ou de vol complexe.
Ce sont ces travaux peu connus du grand public mais pourtant fondamentaux, qui ont été récompensées par le CNRS. La prochaine fois que vous prendrez l’avion ou que vous utiliserez, de retour de week-end, votre régulateur de vitesse sur autoroute, nul doute que vous aurez une pensée pour l’automaticien qui a pensé à votre sécurité.
Ce week-end, le bloggeur arpentera les couloirs de la septième éditions du festival de bande-dessinée "Montargis coince la bulle", les 28 et 29 mai.
Le samedi 28 mai aura lieu la remise des prix. En référence au "Chien de Montargis", un jury sélectionné parmi des professionnels de la culture et du dessin, ainsi que des personnalités locales et régionales, récompensera quatre albums par l’attribution d’un prix et d’un trophée symbolisé par un os. Les trophées et les prix sont remis le samedi à la fin de la première journée, après réunion du jury : le Nonosse d'or (Grand Prix de la Ville de Montargis), le Médor (Prix du meilleur album), le Bobby (Prix du meilleur dessinateur), le Rex (Prix de la jeune création), le Crayon Prix "Esprit Libre", décerné par Le LP Château-Blanc et MCLB. Un prix sera décerné à Bruno Le Floch, remis à Brieuc Le Floch et Brieg Haslé, lors de la quatrième édition du festival pour l’ensemble de sa carrière.
Le salon réunira plusieurs dizaines d'auteurs invités : Hardoc, Olivier Frasier, Stan Silas, Gregory Charlet, Olivier Boiscommun, Julien Maffre, Michel Plessix, Kris, Thierry Murat, Steve Cuzor, Marzena Sowa, Sylvain Savoia, Christian De Metter, Riff Reb’s, Edith, Etienne Leroux, Jérémie Royer, Mezzo, Olivier Supiot, Lucien Rollin, Maud Bégon, Vanyda, Bertrand Galic, Franck Bonnet, Sandrine Revel, Benjamin Béneteau, Daniel Goossens, Éric Cartier, François Duprat, Amélie Sarn, Olivier Perret "Pero", Baru (Dimanche), Denis Lapière, Céline Wagner, Lénaic Vilain, Aude Samama, Thomas Priou et Arnaud Floc’h.
Retrouvez sur ce blog deux chroniques sur Maud Begon, une des auteures invitées : "Fix me" et "Moi, Lou, extralucide".
"Montargis coince la bulle", les 28 et 29 mai le samedi 28 mai de 10h à 19h et le dimanche 29 mai de 10h à 17h, 3€ , gratuit pour les moins de 18 ans Salle des fêtes de Montargis, Le Pâtis