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Nathalie Stettler-Lapeyrade expose tout le mois d’octobre à la Galerie Ephémart de Montargis ses huiles et ses poteries.
"Enfant déjà, j'adorais me perdre et créer seule dans mon univers... Je laisse errer mon âme entre couleur et formes jusque d'autres dimensions ou je peux m'exprimer librement, sans retenue", dit-elle au sujet de son parcours.
Exposition tous les jours sauf le dimanche après-midi, de 14H à 18H30 et le samedi de 9H à 18H30.
Exposition "Nathalie Stettler-Lapeyrade" à la Galerie Ephémart, Montargis Tous les jours sauf le dimanche après-midi, de 14H à 18H30 et le samedi de 9H à 18H30 35 rue Dorée 45200 Montargis Association Marcher ses Rêves https://nas-art.net/index.html https://www.facebook.com/marchersesreves
La crise sanitaire a contraint le café philosophique de Montargis a mettre prématurément fin à ses débats.
Les conditions n’ont pas été réunies ces dernières semaines pour organiser une nouvelle séance.
Qu’à cela ne tienne : les organisateurs donnent déjà rendez-vous pour la prochaine séance, qui sera la première de la saison 12, le vendredi 18 septembre 2020 au Belman (à confirmer). Le débat commencera à 19 heures, et le sujet sera celui qui avait été choisi il y a plusieurs mois par les participants du café philo : "Peut-on réussir sans aucun effort ni aucun talent ?"
Le café philosophique de Montargis proposera sa prochaine séance au café Le Belman le vendredi 21 février 2020 à 19 heures. Le débat portera sur cette question : "¨Peut-on mentir ?"
Le mensonge : voilà une pratique universellement réprouvée, pour ne pas dire condamnée. Mentir serait cacher, tricher, abuser, falsifier, duper et induire en erreur. En un mot, ce serait ne plus tenir la vérité comme une valeur indépassable. Le mensonge serait une faute aux effets potentiellement dévastateurs. Pour autant, puis-je mentir sans pour autant que l’on me condamne ? Mentir signifie-t-il montrer une volonté de nuire ? Tous les mensonges sont-ils blâmables ? Puis-je mentir de bonne foi, voire par devoir ? Le mensonge par humanité est-il concevable ? Ne sommes-nous pas tous des menteurs face à autrui ?
Ce sont autant de questions qui seront débattues au cours de la séance du 21 février prochain au Belman (entrée par l’Hôtel de France).
Le café philosophique de Montargis proposera sa prochaine séance le vendredi 6 décembre 2019 à la Médiathèque de Montargis, à partir de 18 heures. Le débat portera sur cette question : "L'art doit-il se prendre au sérieux ?"
Cette séance a été organisée pour venir en écho de l’exposition "Girodet face à Géricault ou la bataille romantique du Salon de 1819" qui se déroule au Musée Girodet jusqu’au 12 janvier 2020. Les participants du café philo s’interrogeront sur l’art en général et plus particulièrement sur ses intentions.
Peut-on qualifier l’art de sérieux, d’utile ou de ludique ? Quelle est sa fin ? L’art peut-il être qualifié comme un jeu ou bien un travail comme un autre ? Parce que l’art serait une activité humaine faisant appel à l’imaginaire, au rêve ou au futile d’un créateur ou groupe de créateurs, en quoi peut-il avoir sa place dans une société humaine ? Ce sont autant de questions qui seront débattues pour cette séance spéciale à la Médiathèque de Montargis, le vendredi 6 décembre 2019.
La 13e édition du 42 heures pour un Court avait lieu ce week-end à Montargis du 8 au 10 novembre.
Après 42 heures d’un triathlon vidéo, au cours de laquelle 8 équipes devaient imaginer, écrire, jouer, tourner et monter un film, ce dimanche avait lieu la projection des œuvres créées en un temps record et la remise des prix, après une longue délibération du jury, sous la houlette de Rémy Julienne.
Sur huit équipes, sept ont finalement pu terminer dans les temps et proposer leur création qui devaient obéir à des contraintes de situation (mettre en scène la phobie, le hasard, la prédiction de l’avenir ou l’optimisme à toute épreuve), de 9thème (le chiffre 13), de lieu (huit lieux à Montargis étaient tiré au sort) et une dernière contrainte sur une citation de film tirée au sort.
Le palmarès a particulièrement mis en lumière trois courts-métrages qui ont fait l’objet de discussions parfois passionnées, avec des trouvailles et des choix qui ont pu déconcerter voire enthousiasmer le jury.
Le Chien d'Or a été remis au film Futur imparfait de l'équipe W Movie Machine, qui a également reçu le prix du public, à quelques voix près. Le jury a été séduit par la qualité du film comme par l’humour impertinent et les trouvailles au service d’un court-métrage engagé, mené tambour-battant.
Le Chien d'Argent a été remis à Ready or not de l'équipe Novely Studio pour l’audace de son sujet très actuel et par le culot de ses créateurs.
Le Chien de Bronze a été remis à Un message de l'équipe Rapace Prod pour avoir su traiter avec beaucoup d’intelligence, sans pathos et non sans humour le sujet difficile du deuil.
Deux prix d'interprétation féminine ex-æquo ont été remis à Laurine Porcher pour son interprétation dans Ready or not dans lequel elle tient à bout de bras le court-métrage Mélanie Poiget pour son rôle de voyante hallucinée dans Un message.
Le prix d'interprétation masculine a été remis à l’unanimité à Chris Surgiao, parfait dans son interprétation de looser magnifique à la Big Lebowski pour Futur imparfait.
Le jury a tenu à ajouter trois prix spéciaux.
Un prix du meilleur second rôle a été remis à la "jeune" et formidable Marcelle Bréchet pour Futur imparfait et son rôle incroyable de Sandrine Connor.
Un prix du meilleur scénario, qui a bluffé le jury, a été donné à Un message.
Le jury a tenu également à décerner le prix de la meilleure musique à Ça roule, Jason de l'équipe La Compagnie Man Raie.
C’est donc fini pour cette 13e édition de 42 heures pour un Court. À l’année prochaine pour le 14e rendez-vous de ce festival de cinéma.
Le café philosophique de Montargis proposera sa prochaine séance le vendredi 15 novembre 2019 à 19 heures au Belman (entrée : côté Hôtel de France). Les participants du café philo seront invités à débattre autour de cette question : "Dépend-il de nous d’être heureux ?"
Le bonheur : voilà sans doute ce qui guide principalement nos vies. Vivre à l’abri du besoin, réaliser ses rêves, connaître l’amour et, pourquoi pas, la fortune matérielle : voilà des aspirations que plus d’une personne recherche. Mais qu’est-ce qu’être heureux, au juste ? Est-ce ma volonté qui permet l’accession à ce bonheur ou bien le hasard, autrui, voire une forme de déterminisme ? Une bonne santé, qui est la condition nécessaire mais pas suffisante de mon bonheur, n’est-elle pas conditionnée par des facteurs qui me sont souvent étrangers ? Désirer être heureux n’est-ce pas un combat perdu d’avance ? Nos désirs dépendent-ils de nous ? Être heureux est-ce répondre à mes désirs ou bien sont-ils, au contraire, les véhicules de mon malheur ?
Ce sont autant de questions qui pourront être abordés lors de la séance du vendredi 15 novembre 2019, à 19 heures, au Belman.
La participation sera, comme d’habitude, libre et gratuite.
Le compte à rebours a commencé : plus que deux jours avant le début du marathon ciné qui attend les équipes en lice pour le festival 42 heures pour un court.
Je serai dans le jury aux côtés de la chanteuse Stone, de l’auteur, compositeur et interprète Mario D'Alba, de l’auteure-illustratrice de nationalité franco-canadienne Natalie Fortier, du journaliste Jean-Louis Macé et des scénaristes Armelle Patron et Emmanuel Patron.
Nous aurons la responsabilité de récompenser les meilleurs court-métrage de cette nouvelle édition de triathlon vidéo. La projection des films imaginés, écrits, réalisés, joués et montés ce week-end aura lieu le dimanche 10 novembre à 15H au Tivoli de Montargis.
Autant vous dire que l’excitation est déjà là. Vivement dimanche !
Le moins que l’on puisse dire c’est que le Musée Girodet s’est fait désirer. Fermé en 2008 pour rénovations, qui étaient bienvenues, l’auguste établissement public de Montargis, consacré principalement au peintre néoclassique Anne-Louis Girodet-Trioson, a subi de plein fouet l’avanie de la crue historique de juin 2016, qui a contraint à la restauration de plusieurs milliers d’œuvres et, in fine, à retarder la réouverture du musée.
Une réouverture qui a eu lieu il y a moins d’un an. Le Musée Girodet propose en ce moment sa deuxième exposition : "Girodet face à Géricault ou la bataille romantique du Salon de 1819" qui sera visible jusqu’au 12 janvier 2020.
Qui dit Géricault dit Radeau de la Méduse, une œuvre que le musée ne pourra découvrir – hélas – qu’à travers une copie de d’Eugène Ronjat. Le tableau original, peint en 1819 par un Théodore Géricault âgé de seulement 20 ans, va marquer pour longtemps l’histoire de la peinture, à travers la représentation, avec un réalisme cru, d’un fait divers survenu en 1816 : le naufrage catastrophique et choquant de La Méduse, un navire royal que le capitaine et les officiels ont décidé d’abandonner laissant leurs 400 passagers à un sort tragique. Cette œuvre est présentée en 1819 lors du salon de peinture et de sculpture au cours de laquelle Girodet, que Géricault connaît et admire, présente Pygmalion et Galatée. Ce sont deux peintures bien différentes qui marquent également l’affrontement de deux courants : l’un néoclassique avec une scène mythologique, et l’autre romantique et historique, précurseur d’un mouvement qui fera date.
Le Musée Girodet a choisi d’exposer 80 des peintures qui avaient été présentées il y a 200 ans, des peintures recouvrant bien des thèmes : histoire, portraits, paysages, scènes de guerre, allégories ou religion.
200 ans plus tard c’est pourtant Le Radeau de la Méduse que l’Histoire a gardé en mémoire
Le visiteur circule dans un musée restauré depuis peu, plus aéré, à la scénographie et à l’éclairage plus moderne. Le cœur de l’expo est la nef principale dans laquelle, face à la copie du Radeau de la Méduse, a été accrochée une scène représentant Pygmalion et Galatée. Girodet décrit ainsi son tableau d’une rare force allégorique : "Le lieu de la scène est dans l’endroit le plus retiré de la maison du sculpteur ; il y a fait transporter la statue dont il est épris, non loin de celle de Vénus. Au moment du prodige, une auréole brillante paraît sur la tête de la déesse, et une lumière surnaturelle se répand dans tout le sanctuaire et forme, avec la fumée des parfums, le fond du tableau, sur lequel se détache, avec une magie surprenante, la figure de Galatée."
Conscient que ce chef d’œuvre sera son dernier (le peintre meurt cinq ans plus tard, la même année d'ailleurs que Géricault), Girodet est soulagé de voir sa toile remarquée. Un critique salue la maîtrise d’un artiste qui est déjà au crépuscule de sa vie : "Le tableau de Galatée, destiné, même avant qu’il fût commencé, pour le cabinet de M. le comte de Sommariva, tiendra, sans contredit, le premier rang parmi les productions modernes de nos meilleurs artistes" Le terme de "moderne" prend ici un relief particulier, car si le tableau de Girodet a été la grande peinture du salon de 1819 (avant d’être oubliée puis redécouverte en 1967), c’est pourtant Le Radeau de la Méduse que l’Histoire a gardé en mémoire.
"Girodet face à Géricault ou la bataille romantique du Salon de 1819" Musée Girodet, Montargis Jusqu’au 12 janvier 2020 http://www.musee-girodet.fr