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la rochelle

  • Pierre Loti, un centenaire fêté par La Poste

    La Poste émet à partir du 12 juin un timbre à l’effigie de Pierre Loti, né le 14 janvier 1850 à Rochefort. L’écrivain, auteur de Pêcheur d’Islande, mais aussi dessinateur, photographe et officier de marine français est mis à l’honneur cette année à l’occasion du centenaire de sa disparition.

    Marin, cet homme petit et athlétique est aussi l’arpenteur des lointains : ses récits de voyage, ses recueils de souvenirs n’ont rien à envier à ses romans. Polynésie, Japon, Chine, Cambodge, Inde, Perse, Empire ottoman, Égypte, Maroc ou encore Sénégal : Loti va et vient comme peu l’ont fait avant lui. C’est l’une des premières célébrités mondiales, à l’instar de son amie Sarah Bernhardt.

    Il faut souligner à quel point cet homme du XIXe et du début du XXe siècle a été en avance sur son époque. Alors que la France se gargarise de ses conquêtes en Afrique ou en Asie, ll dénonce les guerres d’agression, critique la colonisation, protège l’environnement, défend les identités ethniques ou régionales. Moderne et conservateur, il personnifie assurément les contradictions de la Belle Époque. Pierre Loti s’éteint le 10 juin 1923 à Hendaye, au Pays basque, sa terre d’élection.

    Par sa demande de création d’un timbre commémorant le centenaire de son décès en 2023, L'association internationale des Amis de Pierre Loti a souhaité assurer un rayonnement contemporain à cet auteur intemporel.

    Timbre commémoratif de Pierre Loti (1850-1923)
    Création originale Coco Fronsac
    d'après photo ancienne anonyme et non datée
    Conception graphique timbre à date : Bruno Ghiringhelli
    © La Poste – Gaultier Roux - Tous droits réservés
    https://pierreloti.eu
    https://www.laposte.fr

    Voir aussi : "'The Kid' mis à l’honneur par La Poste"

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  • Voyages autour du monde en France

    On le sait depuis le début de la crise sanitaire : voyager à l’étranger est devenu sinon impossible, du moins fort risqué. Autant dire que l’idée de faire un tour du monde s’avère des plus périlleux. C’est sur cette idée que le journaliste et écrivain Philibert Humm, après son Tour de France de deux enfants d’aujourd’hui, a décidé de parcourir notre pays , dans l’optique de faire un tour du monde sans franchir les frontières. Il vient d'en sortir un livre au titre vernien : Les Tribulations d’un Français en France (éd. Du Rocher).

    Cette idée n’est pas si étrange qu’il n’y paraît : "En cherchant un peu, j’ai appris que nous avions en France un Sahara, une Irlande, une petite Belgique et trois Monaco." Notre pays regorge en effet une "variété de paysages" mais aussi de "cent [noms de] pays" apposés à des villes ou des régions bien de chez nous.

    Voilà donc Philibert Humm parti sur les routes de la Tolède du Contentin (Coutances), de la Toscane-sur-Loire (Clisson), de la Venise du Gâtinais (Montargis), de la petite Russie (Nice, bien entendu) ou encore du (petit) Colorado du Luberon (Rustrel).

    Grâce à des chroniques courtes et qui se lisent avec plaisir, le journaliste raconte la visite de cités bien souvent discrètes et oubliées (Coutances), parfois magiques ("Saleccia, les Caraïbes corses") en tentant de saisir la ressemblance ou non de l’obscure commune alsacienne de Truchtersheim avec Monaco. De ce point de vue, Philibert Humm se montre parfois dubitatif, lorsque par exemple il s’intéresse à cette Amazonie auvergnate qu’il présente à un témoin, tout aussi perplexe : "Tu sais, mon p’tit gars, ton Amazonie, elle ressemble bougrement à l’Auvergne…"

    "Tu sais, mon p’tit gars, ton Amazonie, elle ressemble bougrement à l’Auvergne"

    L’auteur se montre par contre plus laudateur lorsqu’il parle de Clisson, cette ville proche de Nantes, réputée aujourd’hui pour son festival de heavy metal, le Hellfest. Mais ce qui intéresse l’auteur c’est bien la manière dont la ville a été reconstruite après les Guerres de Vendée sur le modèle de paysages italiens : "Le chianti local est le muscadet." On devine le journaliste s’attardant sur les routes sinueuses, entre les coteaux ligériens, tout en savourant un expresso à l’ombre des campaniles. "Et on voudrait nous faire croire que nous sommes en Loire-Atlantique", conclue-t-il.

    Le blogueur sait bien entendu arrêté sur une des nombreuses Venise de France (il y en a 13 en France, apprend-on) : celle du Gâtinais, Montargis. Sa promenade dans cette sous-préfecture du Loiret est le moyen de discuter, comme souvent, avec quelques habitants : les dames de l’office de tourisme, une bouquiniste ("Le Monde à l’envers") ou cette habitante qui parle de la crue centennale de 2016.

    Les  Tribulations d’un Français en France est complété par un voyage en auto-stop un peu particulier. Grâce à une pancarte où est inscrit "N’importe où" en guise de destination, Philippe Humm, accompagné d’Hélène, une photographe, a traversé le pays de Paris à Toulon, en passant par Auxerre, Limoges et La Rochelle. Cette façon inédite de voyager lui permet de croquer des habitants "ordinaires", du routier au couple de jeunes retraités, en passant par Claire, la nomade solitaire, en passant par Catherine, qui semble aller nulle part.

    Mais aller nulle part, n’est-ce pas aller quelque part ? 

    Philibert Humm, Les Tribulations d’un Français en France, éd. Du Rocher, 2021, 148 p.
    https://www.editionsdurocher.fr

    Voir aussi : "Montargis la Chinoise"

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  • Mathias Mareschal, de retour de résidence

    Après deux mois de résidence à la galerie Lawangwangi à Bandung en Indonésie, Mathias Mareschal présente à La Chapelle Des Dames Blanches et au Centre Intermondes de La Rochelle du 17 juillet au 6 septembre 2020 ses créations de retour de résidence.

    Les expositions de la Rochelle ont été organisées en partenariat avec le Centre Intermondes, la Ville de La Rochelle, l’Institut français et Artsociates Indonesia.

    C’est l’occasion de découvrir un artiste qui réussit à faire une synthèse remarquable entre une nouvelle abstraction lyrique occidentale et un sens de l’épure propre à la culture asiatique.

    Le travail sur les textures (Froissement), le grain des toiles (Bleu de cobalt sur toile métis), la finesse des dessins (Dentrite) et les jeux d’ombres (Sans titre, acrylique) : Mathias Mareschal opte pour des créations d’une simplicité désarmante et essentielle. "Je mets en présence, dans une économie de gestes et de moyens, quelques traces d’encres au pourtour d’une zone définie, vierge, couleur du support. Je ne peins pas, ne donne pas de « coups de pinceau » mais marque le support au moyen de pliages, froissements-défroissements, déversement de la couleur directement sur le support", écrit-il.

    Ces œuvres, que le public pourra découvrir tout cet été à La Rochelle, deviennent organiques grâce à ce jeu de l’épure et du geste, à l’exemple de ces très belles céramiques qui semblent nous regarder.

    Exposition "À la lisière" de Mathias Mareschal
    La Chapelle Des Dames Blanches et le Centre Intermondes de La Rochelle
    Du 17 juillet au 6 septembre 2020
    http://www.mathiasmareschal.com
    @mathiasmareschal

    Voir aussi : "Mes sœurs, mes semblables"

    © Mathias Mareschal

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