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montargis - Page 10

  • Après une catastrophe naturelle, place aux assurances

    Maintenant il faut avancer. Reconstruire et passer au-dessus des crues qui ont ravagé le Loiret et la Seine-et-Marne. Nous avions parlé de Montargis et des conséquences des inondations sur la ville. Une question triviale mais néanmoins indispensable se pose aux victimes : comment se faire indemniser lors d’une catastrophe naturelle ? Le site Comparer-les-assurances-auto.com fait le point sur les ressorts légaux et juridiques d’une catastrophe naturelle, un sujet qui a fait l'objet de plusieurs billets sur Bla Bla Blog.

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  • J’ai testé le Montargis-Paris en période de catastrophe naturelle

    WP_20160606_06_26_27_Pro.jpgAlors que Montargis vient d’être classé en catastrophes naturelles suite aux inondations, la vie tente de reprendre son cours normal, non sans difficulté. L’un des problèmes les plus aigus réside dans les transports. La ligne Nevers-Paris, via Montargis est fréquentée par plusieurs milliers de voyageurs quotidiennement. Telle une lointaine ville de la banlieue parisienne, la vie de ces travailleurs est rythmée par les horaires de trains, qu’ils soient TER ou Transiliens. Comment dans ces conditions rallier Paris lorsqu’aucun train ne circule à Montargis et qu’aucune ligne de bus de substitution n’a été mise en place ? Le bloggeur a testé pour vous. Ce qui n’était en principe qu’un voyage ordinaire pour rejoindre La Défense s’est avéré un vrai casse-tête.

    05:00 : départ pour la gare. Je m’y rends à pied avec l’unique espoir de trouver un bus de substitution, des informations du week-end prédisant de possibles cars pour se rendre à Nemours (le tronçon Montargis-Nemours est complètement coupé en raison des inondations et des travaux de "vérification" - c’est ce que j’ai appris en tout cas ce lundi).

    05:20 : Arrivée à la gare. Un affichage sur les portes est sans ambiguïté : aucun bus n’est prévu. J’aborde un agent de la SNCF : "Ce n’est pas normal ! Vous vous rendez-compte ?" Réponse : "Oui, oui, ce n’est pas normal. Mais les compagnies privées ont refusé dimanche soir d’assurer des navettes". Il me tend une dérisoire feuille de retard justifiant les problèmes de la SNCF. Pendant ce temps, un autre voyageur désœuvré quitte la gare. Je l’accoste par réflexe : "Vous avez une voiture ? Vous allez à Nemours ? Je peux venir avec vous ?" Il accepte. Ma bonne étoile me sourit. Nous prenons la route à 05:33.

    Nous traversons des zones touchées par les inondations comme si la région venait de vivre un séisme pour reprendre une comparaison de Jean-Pierre Door, le maire de Montargis. Le Canal de Briare est encore énorme. La petite ville de Nemours offre une image de cité dévastée. Le Loing bouillonne, menaçant mais la ville est de nouveau au sec. Au sec mais avec encore les stigmates de cette catastrophe naturelle.

    6:10 : Nemours. Il y a du monde sur les quais pour attendre la navette qui relie la ville à Moret. Lorsqu’elle arrive à quai, avec vingt minutes de retard, les voyageurs se pressent et partent à l’assaut des places libres. Ceux qui prendront la navette à Montigny-sur-Loing et Bourron-Marlotte-Grez auront moins de chance.

    6:47 : arrivée à Moret. Changement de quai pour prendre le Transilien qui nous amène à Paris Gare de Lyon. Le départ a lieu à 7 heures pile. L’arrivée se fait presque sans encombre à 7H57. Il ne restera plus qu’à gérer une coupure de ligne sur le RER A entre Gare de Lyon et Châtelet : à ce niveau, c'est une bagatelle. La ligne 14 est un recours plus qu’acceptable

    Au final, arrivée à destination à 8H30 : mission accomplie ! Mais à quel prix : plus de trois heures 30 de voyage.

    "Sous l'eau"
    "Tristes clichés"

  • Montargis, c’est pas fini

    InstagramCapture_4fb08b99-41e8-4f3c-869c-112ad0ccd33b.jpgL’information file et d’ici peu, une fois les rues séchées, les caves pompées et les routes rafistolées, gageons que les crues ne seront plus qu’un lointain souvenir. Les villes de Nemours, Moreux ou Montargis retomberont dans l’oubli.

    Or, pour Montargis rien n’est fini. Tout d’abord, le centre-ville a beau être maintenant accessible, ici et là les traces du désastres frappent les esprits. Les détritus et les encombrants encombrent les trottoirs, les pompiers continuent à œuvrer ce samedi (dans le quartier de la Chaussée, ce sont des hommes en tenue de plongée qui travaillent sous le centre commercial) et les cours d’eau restent plus que jamais impressionnants. Le Loing semble décider à ne pas perdre en fureur. L’ordinaire cours d’eau paisible est toujours hors de son lit et bouillonne dans la campagne gâtinaise. Il suffit de faire quelques kilomètres et de s’aventurer dans la campagne environnante pour découvrir des champs gorgés d’eau et devenus des étangs sauvages et éphémères. À Amilly, les Tanneries, le tout récent centre d’art régional d’art contemporain, est cerné par le Loing et baigne dans plusieurs centimètres d’une eau sale. La place du Pâtis a recouvré son visage traditionnel. L’affiche de l’événement récent, "Montargis coince la Bulle", est toujours visible sur la façade de la salle des fêtes, comme dernier témoin d’un lointain événement. Non loin, la médiathèque, pourtant cernée par les eaux, a miraculeusement survécu au déluge, même si elle restera fermé encore plusieurs jours.

    Pire est le centre-ville : les commerces et magasins sinistrés sont légion (avec une pensée pour la Librairie du Hérisson), avec autant de drames humains derrière. En parlant de drame, comment ne pas penser à ce décès par noyade d’une femme dans son jardin alors que le Vernisson, l’un des nombreux cours d’eau de la ville, était lui aussi sorti de son lit.

    Question plus pratique, aujourd'hui encore Montargis est coupé de Paris en raison des dégâts sur les voies de communication. La SNCF tente de remettre en état les voies de chemin de fer mais ces travaux s'annoncent compliqués. 

    Montargis n’en a pas fini, et ce sera sans doute dans l’indifférence générale. La question de la gestion de risques comme celui que nous avons vécu ne va pas s’effacer comme cela. Comment expliquer la gestion désastreuse de l’autoroute A10 par la société Vinci ? Comment ne pas s’alarmer par les risques que font peser des digues mal entretenues dans une ville d’eau comme Montargis ? Et ne faut-il pas s’inquiéter pour l’avenir. Nous sommes en juin, après une inondation historique. Les nappes phréatiques sont gonflées. Faut-il craindre une fin d’année préoccupante ? Les victimes des inondations pleurent mais aussi peuvent aussi s’inquiéter.

    "Voyager de Montargis à Paris un jour d'inondation"
    "J'ai testé le Montargis-Paris en période de catastrophe naturelle"
    "Montargis, c'est pas fini"
    "Tristes clichés"
    "Sous l'eau"

  • Voyager de Paris à Montargis via Nemours, un jour d’inondation

    Moret Nemours.PNGEn ce jour de catastrophe climatique, le blog Caravane (blog nomade de l'actualité internationale) offre un témoignage complètement décalé : "Voyager en dépit des inondations et des grèves, de Paris à Montargis, en passant par Nemours".

    Un vrai challenge, reconnaît l'auteur de cet exploit accompli cette semaine : "En principe, ce jeudi 2 juin 2016, toute personne un petit peu sensée, serait restée dans un périmètre de 1 km autour de chez elle. Surtout dans la moitié Nord de la France. Et encore plus entre Paris et Montargis, un axe entre Loing et Seine, sous l'eau et particulièrement perturbé par les grèves de transports. Toute personne dotée d'un peu de cervelle dans la tête, même loin de chez elle, aurait lancé "à la guerre comme à la guerre", et aurait pris la sage décision de passer une journée et une nuit de plus dans la capitale. Mais pas moi. Je voulais rentrer chez moi, obstinément, "là où le ciel est plus beau qu'ailleurs" comme l'écrit Tourgueniev dans Père et fils...

    La bloggeuse témoigne sur son site d'un trajet effectué quotidiennement par des milliers de voyageurs (Paris-Montargis) devenu cette semaine une mission quasi impossible. Quasi impossible : avec une pugnacité à saluer, la bloggeuse considère avoir été "la seule voyageuse qui aura fait, un jour de grèves et d'inondations, le trajet Gare de Lyon - Montargis, certes en trois heures et demi, mais en agréable compagnie, sans avoir jamais marcher plus de 50 mètres. Et sans avoir été mouillée. Un record imbécile, mais un record quand même.Lisez le compte-rendu complet de ce voyage sur le blog de Caravane.

    La circulation des trains est toujours suspendue ce week-end entre Paris et Montargis.

    "Voyager en dépit des inondations et des grèves, de Paris à Montargis, en passant par Nemours", Caravane, 2 juin 2016
    "Après les pluies diluviennes, deux lignes sont interrompues au départ de Paris et le trafic subit de nombreux ralentissements", Libération, 1er juin 2016

     

  • Solidarité avec Montargis

    Solidarité Montargis.jpg

  • Tristes clichés

    InstagramCapture_295f3d95-38ff-4821-a42a-702bc9381390.jpgRetrouvez sur le compte Instagram de Bla Bla Blog quelques clichés et photos des inondations historiques de Montargis. 

    La photo de cet article est celle de "L’enseignant, dit Monsieur le Maître", une statue du peintre et sculpteur chinois Li Xiao Chao. Ce sage maître d'école chinois semble, comme tous les habitants de Montargis, effaré par l'événement climatique qui a secoué la "Venise du Gâtinais" cette semaine.

    Ces tristes clichés que vous pourrez trouver sur Instagram nous rappellent que l'eau est un élément naturel à la puissance dévastatrice.

    https://www.instagram.com/leblablablog
    "Sous l'eau"

  • Sous l'eau

    InstagramCapture_08fd366f-2231-4054-83ab-412ecbddbf91.jpgMontargis s’est réveillée les pieds dans l’eau après des jours d’averses.

    Rien de finalement étonnant pour une ville traversée par le Loing, le Puiseaux, le Vernisson et plusieurs canaux dont celui de Briare. Une centaine de ponts émaillent la ville d’eau qui s’est trouvée un surnom touristique : "La Venise du Gâtinais". Une Venise toutefois sans vaporetti, ni gondoles, et encore moins de gondoliers. Des bateaux, Montargis en aurait pourtant eu besoin ce 1er juin : le centre-ville de la sous-préfecture du Loiret était traversé par des crues inédites, surtout en cette partie de l’année. La zone de l’hypercentre autour de la mairie, comprenant la rue Gambetta, l’église Sainte-Madeleine et la rue Dorée, la rue commerçante de la ville se sont retrouvés sous l’eau.

    La veille, Montargis comme d’ailleurs le reste du département du Loiret, était placé en vigilance rouge, entraînant la fermeture de nombreux établissement accueillant du public (écoles, médiathèques, cinémas, etc.).

    Les averses s’étaient calmées ce mercredi 1er juin, mais pas la désolation ni l’inquiétude pour les prochains jours puisque la pluie semble n’avoir offert qu’un bref répit. À Montargis, le Loing, cours d’eau d’ordinaire paisible, était devenu un véritable fleuve bouillonnant, charriant branches, déchets et résidus d’hydrocarbures. Les canaux débordaient de tout côté et l’eau s’immisçait jusque dans les habitations. L’électricité est toujours coupée en plein centre-ville au moment où je poste ce billet et de nombreux magasins et entreprises vont gravement souffrir – et pendant longtemps – de cette catastrophe majeure.
    Des questions demeurent : combien de temps va-t-elle durer et tout a-t-il été fait pour en atténuer les effets ? 

  • Ce week-end je coince ma bulle

    Montargis-coince-la-bulle-2016.jpgCe week-end, le bloggeur arpentera les couloirs de la septième éditions du festival de bande-dessinée "Montargis coince la bulle", les 28 et 29 mai.

    Le samedi 28 mai aura lieu la remise des prix. En référence au "Chien de Montargis", un jury sélectionné parmi des professionnels de la culture et du dessin, ainsi que des personnalités locales et régionales, récompensera quatre albums par l’attribution d’un prix et d’un trophée symbolisé par un os. Les trophées et les prix sont remis le samedi à la fin de la première journée, après réunion du jury : le Nonosse d'or (Grand Prix de la Ville de Montargis), le Médor (Prix du meilleur album), le Bobby (Prix du meilleur dessinateur), le Rex (Prix de la jeune création), le Crayon Prix "Esprit Libre", décerné par Le LP Château-Blanc et MCLB. Un prix sera décerné à Bruno Le Floch, remis à Brieuc Le Floch et Brieg Haslé, lors de la quatrième édition du festival pour l’ensemble de sa carrière.

    Le salon réunira plusieurs dizaines d'auteurs invités : Hardoc, Olivier Frasier, Stan Silas, Gregory Charlet, Olivier Boiscommun, Julien Maffre, Michel Plessix, Kris, Thierry Murat, Steve Cuzor, Marzena Sowa, Sylvain Savoia, Christian De Metter, Riff Reb’s, Edith, Etienne Leroux, Jérémie Royer, Mezzo, Olivier Supiot, Lucien Rollin, Maud Bégon, Vanyda, Bertrand Galic, Franck Bonnet, Sandrine Revel, Benjamin Béneteau, Daniel Goossens, Éric Cartier, François Duprat, Amélie Sarn, Olivier Perret "Pero", Baru (Dimanche), Denis Lapière, Céline Wagner, Lénaic Vilain, Aude Samama, Thomas Priou et Arnaud Floc’h. 

    Retrouvez sur ce blog deux chroniques sur Maud Begon, une des auteures invitées : "Fix me" et "Moi, Lou, extralucide". 

    "Montargis coince la bulle", les 28 et 29 mai
    le samedi 28 mai de 10h à 19h et le dimanche 29 mai de 10h à 17h,
    3€ , gratuit pour les moins de 18 ans

    Salle des fêtes de Montargis, Le Pâtis