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  • Une place pour Yadam

    Yadam n’est pas tout à fait un inconnu. Le grand public l’a découvert en 2017 dans l’émission Nouvelle Star, au cours de laquelle il est brillamment sorti deuxième.

    Safeplace est son premier album, un EP de cinq titres dans lequel le jeune homme impose une identité forte, lui qui a déjà connu mille vies, entre une naissance au Venezuela, une enfance aux États-Unis, une victoire de chant organisé par l’Alliance française en 2017, suivie d’un exil en France et une participation éclatante au célèbre télé-crochet.

    Les 5 titres proposés par Yadam, qui chante autant en anglais (The Place), qu’en français (Yadam) et en espagnol (Vacio), sa langue natale, révèlent d’abord une voix singulière, éthérée et comme venue d’un autre monde, à l’exemple de (SayYou're) sorry ("I don't wanna let you go / Tell me what I wanna know / Say you, say you / Need me").

    L’électropop de Safeplace ne craint pas le minimalisme (Yadam), pas plus que le rythme hip-hop (Empty Doors), voire le son eighties (The Place).

    Chemin personnel et artistique

    À bien d’un égard, cet EP marque la naissance d’un authentique artiste qui propose avec Safeplace bien plus qu’un galop d’essai : son album est aussi un chemin personnel et artistique, comme le prouve le morceau Empty Doors ou le titre intégral de l’album (Safeplace : a true story by Yadam).

    Après un parcours particulièrement riche, il semble bien que ce soit la France et Paris que l’artiste ait choisi pour faire sa place – grâce à l’appui de confrères et consœurs (Lolo Zouaï, Ibeyi, Woodkid ou Rosalia) mais aussi d’une communauté de fans déjà importante. Un espoir que Yadam chante ainsi : "Paname, ce soir je me sens ivre / Je sens que j’ai le droit de vivre / Peut-être qu’il y a bien une étoile / Qui veille sur nous."

    C’est tout le mal qu’on lui souhaite.

    Yadam, Safeplace : a true story by Yadam, EP, CCS4AM, 2020
    https://www.facebook.com/YadamAndres

    Voir aussi : "Mâle assurance"

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  • Emmanuelle Jary, au four et au moulin

    Je me disais il y a peu cela faisait quelques mois que je ne vous avais pas parlé de gastronomie. D’où cette chronique aujourd’hui, qui s’intéresse à un site culinaire, C’est meilleur quand c’est bon.

    Cette chaîne Youtube a été créée il y a trois ans par Emmanuelle Jary. Elle est aux manettes de ces vidéos de quelques minutes, toutes dédiées à la bonne bouffe, aux restaurants, aux bistrots et autres troquets. Les métiers traditionnels sont tout autant mis à l’honneur : traiteurs, poissonniers, bouchers, épiciers, et bien sûr cuistots.

    Emmanuelle Jary nous propose de découvrir de bonnes tables, avec le cameraman, Mathieu en interlocuteur "candide", comme le précise la chroniqueuse dans une interview pour le magazine Le Monde de l’épicerie (mai 2020).

    Emmanuelle Jary est une bourlingueuse nous entraînant autant à la découverte d’adresses parisiennes (Les Pantins, en banlieue, le Bistrot du Maquis d’André le Letty, ancien sous-chef de la Tour d'Argent ou Chez Erwan à Bourdonnée dans les Yvelines), qu’en Province (Le lac sauvage dans le Cantal, où le chef vous propose de cuisiner votre propre truite (sic), L'Argot, à la fois boucherie traditionnelle et restaurant ou la Maison Marlas, une conserverie spécialisée dans le magret de canard).

    Bourlingueuse

    L’influenceuse nous propose une visite de lieux prestigieux comme Chez Savy, une brasserie depuis 1923 "qui fait de la résistance" ou au célèbre Train Bleu de la Gare de Lyon.

    À ne pas manquer, la vidéo Chez Alain Miam Miam, au marché des Enfants Rouges : au menu, des sandwichs, des légumes, du jambon, du pastrami, du fromage "et beaucoup de cœur", tout cela par un art thérapeuthe devenu restaurateur. Comme quoi, les parcours professionnels... 

    Plusieurs émissions nous entraînent de l’autre côté des frontières, par exemple à New York, en Sicile ou à Copenhague, au restaurant d’Andreas Møller (à ne pas confondre toutefois avec le joueur de football allemand !).

    La dernière vidéo en date a été tournée à Belleville, au Profil grec, une adresse méconnue où l’on peut trouver des spécialités méditerranéennes : olives noires, huile d’olive artisanale, miel, pistaches de l’île d’Egine, féta ou poutargue.

    Vous me direz : avec les trois mois de confinement et la fermeture des restaurants, Emmanuelle Jary n’a pas dû avoir l’occasion de continuer sa chaîne. Détrompez-vous, car la journaliste passionnée en a profité pour se mettre elle-même derrière ses fourneaux pour des recettes simples, traditionnelles et parfois étonnantes : lasagnes, ossobucco, cake banane citron... et même des nids d’hirondelle.

    C'est meilleur quand c'est bon, Youtube
    https://cestmeilleurquandcestbon.com

    https://www.facebook.com/cestmeilleurquandcestbon

    Voir aussi : "Feu sur l'omelette de La Mère Poulard"

    © Emmanuelle Jary – C’est meilleur quand c’est bon

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  • Arsène K sur les réseaux sociaux

    arsène k,roman,lucrèce,mes publications mes créationsRock’n’love d’Arsène K. sort bientôt au format numérique chez Harlequin.

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    Arsène K., Rock’n’love, éd. Harlequin, coll. HQN, 2020, 237 p.
    au format numérique

    @ArsneK1 
    https://www.facebook.com/Ars%C3%A8ne-K-Auteur
    https://www.harlequin.fr/livre/13167/hqn/rock-n-love

    Voir aussi : "Mon cœur battra toujours au même rythme que le tien"

    arsène k,roman,lucrèce,mes publications mes créations

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  • Comment dit-on "Colombe blanche" en langue des signes ?

    Si vous regardez attentivement cette chronique, vous verrez qu’il n’est pas fait mention d’une pagination pour l’ouvrage présenté dans cette chronique.

    En effet, Colombe Blanche (éd. Les Grandes Personne) se présente comme un livre accordéon, se dépliant en longueur mais en recto-verso. Il s’agit d’un ouvrage d’illustration, se présentant comme un "livre-poème" créé en langue des signes, comme le précisent les auteurs, la dessinatrice Pénélope et Levent Beskardes, poète, comédien et metteur en scène sourd. Tous deux avaient déjà collaboré pour un précédent ouvrage, Amour… rouge, qui était lui aussi sur le langage des signes.

    "Nuage blanc", "neige", "ours blanc", "panthère noire", "araignée", "chauve-souris", "feux d’artifice" : le blanc et le noir servent de fil conducteur pour le livre qui joue sur cette dualité. Un recto pour le blanc, et un verso pour le noir. Ou inversement. Pénélope présente ainsi cet ouvrage : "Je veux créer des oppositions entre le blanc et le noir, le positif et le négatif, renforcées par des accents de brillance ton sur ton, en contraste avec la matité du papier, pour terminer par une explosion polychrome."

    Un remarquable travail artistique, pédagogique et éditorial

    Un remarquable travail artistique, pédagogique mais aussi éditorial, proposé par les éditions des Grandes Personnes, dont il faut absoulment saluer ici la constance et l’implication.

    Pour l’ouvrage de Pénélope et Levent Beskardès, les pages se déplient en accordéon, dévoilant en images des mots et des dessins, qui sont surtout des illustrations pour faire découvrir le langage des signes.

    Colombe Blanche est le 4e ouvrage de Pénélope en langue des signes, après Des Mains pour dire Je t’aime, Parle avec les Mains et - nous l'avons dit - Amour … Rouge, des livres réalisés depuis 2012 avec l’aide de Monique Gendrot interprète de l’INJS (Institut National des Jeunes Sourds) de Paris. "J’ai réalisé ces 2 derniers titres avec Levent Beskardès, comédien-poète sourd : Après les poèmes sur les couleurs rouge et  bleu, aborder la notion du blanc et du noir s’est imposé à moi de façon évidente", ajoute Pénélope.

    La sortie de Colombe blanche sera accompagnée bientôt de plusieurs expositions de dessins originaux, d’un spectacle de poèmes en langue des signes, d’interventions, d’ateliers en langue des signes et d’une vidéo accessible sur le site des Grandes Personnes en septembre 2020.

    Levent Beskardès et Pénélope, Colombe Blanche, éd. Les Grandes Personnes, 2020
    http://www.editionsdesgrandespersonnes.com

    Voir aussi : "Des expressions plein la musette"

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  • Ricki ou la belle vie

    Je dois vous avouer que jusqu'à cette chronique de L’‎Œil du frigo, Ricki and the Flash était complètement passé sous mes radars. Pour autant, ce film incompris a toutes les qualités : un drame sur le rock, avec Meryl Streep dans le rôle-titre, et une réalisation par Jonathan Demme, dont il s'agissait de son dernier film avant son décès en 2017, deux ans plus tard. Portrait d'une artiste incomprise, de retour dans sa vie d'avant.    

    Ricki, est une star de rock perdue et qui n'a jamais trouvé le chemin de la gloire. Pour sa passion elle a abandonné ses trois enfants et joue dans un bar miteux sans envergure.

    Elle est appelée à la rescousse par son ex mari pour secouer sa fille qui est en période suicidaire. Un ex-mari qui est plein aux as et dont la maison est digne d 'être publiée dans les plus grands magazines de déco intérieur. Ricki découvre alors un frigo congélateur magnifique. Rempli jusqu'à la gorge, où tout est rangé à sa place. Elle n'en revient pas. Le frigo est annoncé dans cette séquence comme un coffre fort. Elle l'ouvre et le monde s'illumine. Un retour de mère en perdition qui après avoir humé des herbes (de vraies herbes qui font décoller) dans le congélateur va se remettre en chemin vers sa fille trompée, délaissée abandonnée en pleine histoire d'amour par un mari adulescent.

    Evidemment elle va en découdre avec ses enfant. Ils ne lui pardonnent pas son départ pour la musique, cet abandon pour vivre en transe, paumée, fauchée, déglinguée mais - ô, combien ! - vivante. Ce frigo relance la vie : tout y est. Il y aurait trop à dire pour le décrire, mais rien que le nombre d’œufs dans la porte et on comprend combien ce faiseur de froid est un lieu central de cette famille complètement éclatée. Le frigo pour soigner les âmes en perdition pour casser des œufs, faire des omelettes et au final partager une bonne bouteille de lait ou autres friandises.

    Si demain vous êtes en perdition, et que votre frigo est vide. Appliquez cette recette que le cinéma de Jonathan Demme nous apprend :

    1/ Passer une commande et remplissez votre frigo à bloc, et n'oubliez pas les œufs. Ressortez votre guitare du placard (ou votre flûte à bec).

    2/ Trouvez vous une bonne playlist de musique dinguement décalée.

    3/ Appelez au téléphone (pas de SMS, please) un homme, une femme perdue de vue avec qui vous avez transcendez le monde un jour.

    4/ Invitez le/la et videz le frigo, soyez ringard, vintage jusqu'à ce que la mort de ce malaise s'en suive...

    PS : ne pas hésiter à recommencer en cas d'échec. ;)

    ODF

    Ricki and the Flash, drame américain de Jonathan Demme
    avec Meryl Streep, Mamie Gummer, Kevin Kline et Ben Platt,
    2015, 101 mn

    Voir aussi : "L’‎Œil du Frigo débarque sur Bla Bla Blog"
    "Ricki And The Flash Frigo"
     

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  • "Rock’n’love" : extrait 1

    Je pensais à mon métier d’avocate, au prétoire, à mes talents reconnus de plaideuse. J’avais défendu avec succès des voleurs à la tire, des escrocs professionnels et des maris prenant leur femme pour des punching-balls, mais j’étais incapable de maîtriser une dispute ordinaire dans ma propre maison.

    — Quel est ton projet, exactement ?

    Plus calme, la voix de Nina redescendit de quelques octaves.

    — Partir.

    Arsène K., Rock’n’love, éd. Harlequin, coll. HQN, 2020, 237 p.,
    au format numérique

    https://www.harlequin.fr/livre/13167/hqn/rock-n-love

    Voir aussi : "Mon cœur battra toujours au même rythme que le tien"

    Photo : Daria Shavtsova - Pexels

    arsène k,roman,lucrèce,mes publications mes créations

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  • Quand je pense à la vieille Anglaise

    C’est une adaptation brillante que je vous invite à découvrir : celle de La Maison biscornue, un roman policier méconnu et d’une rare cruauté d’Agatha Christie. Ce téléfilm britannique a été réalisé par un Français, Gilles Paquet-Brenner, avec au scénario Julian Fellowes. Le nom ne vous dit peut-être rien. Il s’agit pourtant du showrunner de la série Dowton Abbey. Il fallait bien ce talent pour mettre en image l’une des œuvres géniales de la vieille dame anglaise, devenue la papesse du crime.

    À la fin des années 40, L’homme d’affaire et célébrité Aristide Leonides a été tué chez lui, dans sa grande demeure, que la romancière britannique décrit ainsi : "C’était, là je le compris tout de suite, non pas une villa anglaise mais… un château manqué." Une maison biscornue (Crooked House) donc.

    L’enquêteur Charles Hayward est chargée par Sophia Leonides, la petite fille du millionnaire, de retrouver l’assassin. Le détective ne peut rien refuser à la jeune femme, avec qui il a eu une brève relation quelques années plus tôt en Égypte. Rapidement, les soupçons se portent sur les membres de la famille.

    Un château manqué

    Il y a Lady Edith de Havilland, la belle-sœur d’Aristide. Il ne faut pas oublier les filles et les belles-filles du tyrannique vieillard, sans oublier ses petits enfants, Josephine et Eustace et la veuve éplorée, Magda Leonides. Qui a donc empoisonné Aristide Leonides, et pourquoi, car le vieil homme gardait des secrets ?

    Je m‘arrête là sur l’intrigue qui aboutit, on s’en doute, à la découverte par le détective sans peur et (presque) sans reproche du, de la ou des coupables. Les fans de films d’époque se régaleront avec l’ambiance, les décors, les costumes et les coiffures de ce téléfilm d’une belle qualité, à la facture certes classique. Au scénario, Julian Fellowes a fait merveille pour adapter le policier d’Agatha Christie.

    Au casting, le spectateur découvrira un joli gratin. Glenn Close tient le rôle de la doyenne caustique et rude. Christina Hendricks, qui avait explosé dans Mad Men, est Brenda, la deuxième épouse du businessman, submergée par le chagrin (si tant est que ce n'est pas de la comédie). Sans oublier Gillian Anderson, méconnaissable en Magda Leonides, belle-fille illuminée autant qu'incomprise.   

    La Maison biscornue est à voir en ce moment sur Canal+.

    La Maison biscornue, téléfilm policier anglais de Gilles Paquet-Brenner, scénario de Julian Fellowes, avec Max Irons, Stéfanie Martini, Glenn Close, Honor Kneafsey, Christina Hendricks, Terence Stamp, Julian Sands, Gillian Anderson, Christian McKay, Amanda Abbington et Preston Nyman, 2017, sur Canal+
    Agatha Christie, La Maison biscornue, éd. Club des Masques, 1951, 189 p.
    https://www.canalplus.com/telefilms/la-maison-biscornue

    Voir aussi : "Maîtres et serviteurs à Downton Abbey"

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  • Mâle assurance

    Mystic Señor est le troisième album d’un cycle de cinq, proposé par Sam Franck Blunier. Une pentalogie que l’artiste a fort justement nommée The Five Album Concept. Cette démarche artistique ambitieuse est à saluer pour un artiste qui manie avec justesse chanson française, pop et rock. Après les deux premiers volets, Il fait beau (2015) et Des Filles (2016), voici donc, cette année, Mystic Señor, un album qui frappe autant par son spleen pop-rock, sa masculinité fragile que par sa poésie.

    L’auditeur y trouvera la marque de brillantes références, à commencer par Alain Bashung dans le premier titre, Évidemment : "Et rien ne s’oppose à l’amour / Plus rien ne s’oppose à l’amour."

    Le titre Le verbe, plus enlevé, délaisse l'hommage appuyé pour l'auteur de Résident de la République au profit d’une démarche plus originale surfant du côté de la pop à la fois rugueuse et insolente d'un Patrick Coutin : "On m’a dit moche / J’ai dit tant mieux / On m’a dit croche / J’ai dit fuck off."

    Électro-poèmes

    "Le verbe est plus important que nous / Le verbe est plus important que tout", chante Sam Franck Blunier dans un troisième opus où le désabusement affleure à chaque note et chaque mot : l’aliénation de l’amour (Poings liés), l’anticonformisme (Le verbe), l’absurdité de l’existence (Des questions). Mais il y aussi ces éclairs d’espoir, d’amour et de spiritualité (d'où, bien sûr, le titre de l'album), à l’exemple du Verbe et de ses Électro-poèmes : La prière des mots, Le Beau et Les mains des hommes.

    Les mots du chanteur sont portés par une voix à la mâle assurance, sombre et faussement détachée. Mystic Señor est l’album d’un noctambule, et à certains égards gothique. Avec Salut beauté, nous voilà dans un pop-rock XIXe et baudelairien à la sèche beauté : "Salut Beauté inouïe, est-ce toi qui nous porte ? / Beauté si fragile / Je sais bien que tu m’attends, au-delà des vallées et des cimes, / Par delà les lacs et les toits de tuile."

    Quand on pensait le chanteur perdu dans des volutes de fumée de nuits au Palace le voilà pris dans une ballade, Fragile, qu'une chanteuse comme Françoise Hardy pourrait interpréter avec la même fragilité, justement.

    Sam Franck Blunier, Mystic Señor, 33 Novembre – Évasion Music, 2020
    https://www.samfrank-blunier.com

    Voir aussi : "L’âme de fond"

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