Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

Spectacles - Page 7

  • Des filles qui gagnent à être connues

    Pelhamonabudget nous fait le point sur sa semaine musicale. Au programme : que des filles, avec du bon, du très bon et du peut mieux faire.  

    Ce mercredi, je l’avais attendu depuis 2015. Slosh était le deuxième groupe sur scène au Supersonic : franchement, une vraie douleur, mais je savais qu’après cette abomination la grande Sneaks allait entrer en scène.

    Bon, j’étais au Supersonic pour voir Sneaks, et normalement je suis déçu lorsque je vois enfin un artiste que j’ai attendu longtemps. Ce n’était pas le cas : le set de Sneaks était sublime. Sneaks était superbe, même avant sa prestation lorqu’au moment des balances elle a répété : "Sneaks sound check…" Sa musique sort d’un ordinateur mais elle joue également de la basse et de la boîte à rythmes. Les sons de la basse et la voix de Sneaks se combinent pour créer quelque chose de vraiment spécial, et je ne parle pas de ses paroles simples qui collent parfaitement à la musique. Sneaks est une artiste à ne pas rater.

    Le jeudi soir je suis allé au Zorba pour regarder le set de Sofia Bolt. Ses chansons en ligne auguraient une artiste assez cool, mais en concert je l’ai trouvée plutôt terne. Mais la salle du Zorba était pleine comme un œuf pour voir son concert, alors peut-être que mon jugement est incorrect. Autre supposition : vu que j’ai beaucoup aimé ses chansons en ligne je suppose qu’elle a enregistré ces chansons avec un groupe ; or, elle jouait seule ce jeudi soir et son set était terriblement ennuyeux.

    L’attitude de Loane est parfaite

    Vendredi soir, direction le Walrus Disquaire Café pour assister au concert de Loane. Loane jouait seule aussi, tout comme Sofia Bolt et Sneaks, mais sa musique était considérablement plus intéressante que celle de Sofia Bolt – toutefois moins que Sneaks. Elle joue de la musique pop qui est un peu éthérée, mais ses paroles sont touchantes et, de plus, son sens de l’humour rend ses prestations extrêmement agréables. Elle a dit ce soir-là la même blague qu’Hugo Race lors d’un concert un peu compliqué dans un épouvantable pub de Melbourne. C’était le genre d’endroit où les gens vont pour parler, et ce soir là on s’est moqués de lui et de sa musique expérimentale. Il avait répondu qu’il allait interpréter trente-huit chansons de plus. Au Walrus Disquaire Café, ce vendredi soir, Loane a dit sensiblement la même chose : qu’elle allait jouer quelques chansons de plus, pendant trois bonnes heures. Oui : l’attitude de Loane est parfaite, et même si tu n’apprécies pas sa musique elle vaut la peine qu’on vienne la voir.

    Pour terminer, j’ai vu Sun Cousto au Zorba le samedi soir. Le groupe comprend une guitariste et une batteuse. Toutes les deux chantent et leur énergie est contagieuse. C’est dommage pour elles que la salle de concert était presque vide pour leur concert, mais elles jouaient très bien. J’imagine qu’elles seraient encore plus impressionnantes dans une salle pleine. Leurs voix se complètent impeccablement. Je vous recommande vivement ce groupe. Elles sont suisses, de Lausanne plus précisément, et si jamais elles font un concert près de chez toi , il ne faut pas les louper.

    https://pelhamonabudget.wordpress.com
    https://www.facebook.com/sneaksweb
    https://www.facebook.com/sofiaboltmusic
    https://www.facebook.com/LoaneAlone
    https://www.facebook.com/suncousto

    Voir aussi : "L’autre soir, une batteuse a sauvé ma vie"

    Tenez-vous informés de nos derniers blablas
    en vous abonnant gratuitement à notre newsletter.

    Likez, partageztwittez et instagramez les blablas de Bla Bla Blog !

  • L'autre soir, une batteuse a sauvé ma vie

    Nous ouvrons aujourd'hui la nouvelle rubrique de Pelhamonabudget. Il vient d'Australie, il est à Paris depuis 2012 et il se décrit comme "le pire musicien de tous les temps". Il est surtout passionné de musiques, de spectacles, de punk rock et de chansons françaises. Il nous offrira régulièrement des chroniques sur ses concerts. Cette semaine il va nous parler du Supersonic et d'une rencontre pas si anodine que cela avec une batteuse.

    Et, voilà. : il s’est passé quelque chose de nouveau après mon retour (triomphal – ou pas) aux concerts ce vendredi soir. Évidemment, je mens : j’étais déjà de concert le samedi le 27 avril, mais vu que je n’ai rien vu ce soir-là – à part la porte du Petit Bain – je dirais que mon vrai retour musical était vendredi soir. C’était au Supersonic.

    J’ai réussi à y entrer, et j’appelle ça déjà un succès. Bien sûr, la seule manière qui m'a permis d'aller au Supersonic a été l'invitation de quelqu’un. Quelqu’un d’intéressant en fait. C’est une batteuse. J’ai vu son groupe en janvier 2017 et on a un peu discuté. Plus tard, j’ai découvert qu’elle m’avait ajouté sur Facebook. J’étais heureux de l’accepter.

    Après avoir accepté sa demande d’amitié, on a échangé sur Facebook. On a parlé de nos philosophies musicales, et tout ça. Elle m’a dit, si je me souviens bien, que le chanteur de son groupe n’était pas bon. J’ai trouvé un peu bizarre que quelqu’un critique de cette manière un membre de son groupe. Juste après, elle m’a demandé ce que j'en pensais. Vu qu’elle considère que son groupe est merdique, avec un mauvais chanteur, je n’ai pas hésité à lui faire ma critique. Je le lui dit, de la manière la plus gentille possible vu que j’avais bu un verre avec eux et que leur musique n’est pas particulièrement puissante. Elle a été apparemment offensée par mon avis et elle a donc commencé à critiquer tout ce que je fais et tout ce que je représente – la critique musicale pour faire court.

    La clé des relations humaines est l’évitement

    Finalement, j’ai bien apprécié cette personne et sa façon d’être entière. J’ai donc dit à un ami qui cherchait un batteur que j’avais rencontré une musicienne sublime. Elle est maintenant la batteuse de son groupe. Pour autant, je n’avais pas vu le groupe de cet ami depuis que cette batteuse a commencé à jouer avec eux. Rien à voir avec elle, mais plutôt à des raisons personnelles.

    Bref, c’est grâce à elle que j’ai réussi à assister au concert du Supersonic, vendredi soir. J’ai réussi à y aller, mais je ne dis pas que je lui ai parlé. Non. Je l’ai vue mais elle vit, évidemment, dans son propre monde et elle ne m’a pas vu pendant la soirée. J’ai préféré. Grâce à la présence de cette batteuse au Supersonic, j’ai vu le groupe Le Dude en Pierre du Square du Temple. Sauf qu’à cause de mon état d’esprit du moment, j’ai trouvé leur musique terriblement déprimante. Cela ne m’a pas empêché de bien aimer le son du groupe Wet DyeDream : leur musique est très tonique et grâce à eux mon humeur s’est améliorée. J'avais une seule crainte : que la batteuse ne me voie.

    Voilà : une semaine calme. Je me réhabitue à aller aux concerts. La semaine prochaine, je verrai une artiste américaine que j’ai raté en 2015, à cause d’une intoxication alimentaire. Une dernière chose  : malgré le fait que je n’ai pas parlé à la batteuse du concert de vendredi soir, elle m’a dit ce matin qu’elle serait ravie de prendre un café avec moi un jour. La clé des relations humaines est l’évitement.

    Pelhamonabudget

    https://pelhamonabudget.wordpress.com

    Voir aussi : "Pelham rejoint Bla Bla Blog"

    Tenez-vous informés de nos derniers blablas
    en vous abonnant gratuitement à notre newsletter.

    Likez, partageztwittez et instagramez les blablas de Bla Bla Blog !

  • Musicale Tchéquie

    Nous parlions il y a quelques jours des 10 festivals mondiaux les plus incroyables à faire, une liste établie par le site spécialisé Smart Lemur. Bla Bla Blog a choisi de reparler de festivals, mais cette fois en Tchéquie, un pays d’une richesse culturelle particulièrement rare. Le printemps marque le début de la saison des festivals, en République tchèque également. Du classique, du jazz, de la pop... Focus sur ces événements, en Bohême et en Moravie.

    Festival en hommage au compositeur tchèque Bedřich Smetana

    Du 13 juin au 7 juillet prochain, la ville natale de Smetana lui rendra hommage, comme chaque année depuis 1949. Le Festival Smetanova Litomyšl est l'un des plus grands festivals de musique classique organisés dans le pays. Il propose aux spectateurs une riche programmation mêlant musique symphonique et instrumentale. Les nombreux concerts, oratorios, représentations d'opéras se tiendront au sein du château Renaissance de Litomyšl, classé au patrimoine mondial de l'UNESCO.

    Festival de musique Colours of Ostrava au cœur de la Moravie industrielle

    Depuis 2002, le festival Colours of Ostrava est l'événement musical de l'année. La raison ? Une programmation extrêmement variée et un emplacement insolite et unique en Europe. En effet, c'est à Dolní Vítkovice, un ancien site industriel de mines et de forges que les nombreuses scènes ouvertes et couvertes accueillent les concerts ainsi que les nombreux ateliers, discussions, projections de films et représentations théâtrales. Une atmosphère unique à vivre du 17 au 20 juillet.

    Le festival de jazz de Brno (Moravie sud)

    Du 13 mars au 30 avril, le Festival JazzFest Brno réunit les amoureux de jazz et d'improvisation autour de nombreux concerts et jam sessions enflammées. Avec près de 10 000 spectateurs chaque année, ce rendez-vous musical très attendu laisse place au jazz traditionnel et aux nouvelles tendances de la musique moderne.

    Festival de musique de Ceský Krumlov (Bohême sud)

    Cette cité médiévale située sur les rives de la Moldau (ou Vltava) accueille tous les étés un festival international de musique. Le centre historique, reconnaissable grâce à sa grande tour au clocher vert et rose, est inscrit au patrimoine mondial de l'UNESCO. Du 19 juillet au 10 août, les concerts se tiendront dans des endroits exceptionnels de Ceský Krumlov, comme le château ou le plus ancien théâtre baroque au monde ! Quant à la programmation, elle propose plusieurs genres de musique, allant de la musique folklore à la comédie musicale.

    Le festival international de musique classique à Prague

    C'est le 12 mai prochain, date d'anniversaire de la mort du compositeur tchèque Bedřich Smetana, que débutera la 74e édition du festival du Printemps de Prague. Artistes reconnus, orchestres symphoniques, ensembles de musique de chambre : la programmation est réputée pou sa richesse et son ambition. Les concerts et les spectacles se donneront au sein des monuments emblématiques de Prague. Parmi eux, le Rudolfinum, siège de l'Orchestre Philharmonique de Prague, un bâtiment de style néo-renaissance ou encore la Maison Municipale, symbole de l'architecture Art Nouveau.

    https://www.czechtourism.com/fr/home

    Voir aussi : "Les 10 festivals qu’il faut avoir faits dans sa vie"

    Tenez-vous informés de nos derniers blablas
    en vous abonnant gratuitement à notre newsletter.

    Likez, partageztwittez et instagramez les blablas de Bla Bla Blog !

  • Les 10 festivals qu’il faut avoir faits dans sa vie

    Smart Lemur, un site Web de voyages spécialisé dans les voyages qui sortent des sentiers battus, a sélectionné 10 festivals de musique à travers le monde, souvent inconnus des festivaliers habituels, qui sont à faire au moins une fois avant de mourir. Musiques, art contemporain, développement personnel ou méditation : il y en a pour tous les goûts et (presque) tous les pays.

    1. Magnetic Fields, à Alsisar Mahal, Rajasthan (Inde)
    Situé dans l'historique et fascinant Alsisar Mahal dans le Rajasthan, en Inde, Magnetic Fields est une expérience culturelle et musicale de trois jours qui absorbe les visiteurs et a su captiver depuis plus de quatre ans. Véritable terrain de jeu pour les plus jeunes, les visiteurs peuvent se prélasser sur les pelouses, méditer, chasser des trésors enfouis ou faire voler un cerf-volant au lever du soleil sur le toit de l’ ancien palais du Raj.

    2. Rassemblement de Yaga, Varena (Lituanie)
    Yaga accueille son festival de yoga et de développement personnel dans une clairière de la forêt Ežeraitis au bord du lac Spengla. Cela se passe dans la région de Varėna, dans le sud de la Lituanie. Le festival n'a pas de sponsors et est financé uniquement par la vente de billets afin de rester fidèle à son éthique. Des DJ et des groupes de différents pays se produisent sur cinq scènes et présentent un large éventail de sons électroniques.

    3. Festival Træna – Helgeland (Norvège)
    Le Helgeland en Norvège est l’un des endroits les plus spectaculaires de la planète. Les longues côtes désertiques et les nombreux fjords surnaturels donnent aux visiteurs l'impression qu'ils viennent d’atterrir sur une autre planète. En vérité, Træna n'est pas qu'un festival musical. C’est une fête où la musique est simplement un appât pour attirer le public vers un coin du monde qu’ils n'auraient jamais vu et avec des personnes qu'ils n'auraient jamais rencontrées en d'autres occasions. Le programme musical de Træna est constitué pour l’essentiel d’artistes scandinaves.

    4. Worldwide Festival - Sète (France)
    Le festival annuel du musicien Gilles Peterson a lieu chaque année dans la ville de Sète. C'est une semaine de célébration autour de la musique. L'emblématique amphithéâtre du Théâtre de la Mer surplombant la mer Méditerranée est le lieu idéal pour ce véritable banquet artistique. Le festival propose également des fêtes sur la plage et des événements dans de petites salles autour du célèbre port de pêche immortalisé par Georges Brassens. Le festival organise également un événement partenaire en mars dans les Alpes suisses à Leysin, avec une journée de ski suivie d'un après-piste et de la bonne musique.

    5. Meadows in the Mountains (Bulgarie)
    Au fin fond des montagnes bulgares, une petite communauté de personnes partageant les mêmes idées a eu l’idée de se réunir une fois par an dans un lieu spécial. Le bien-être est au cœur de ce festival pluriel : on y trouve des cours de yoga et des ateliers sur la médecine naturelle ou sur le tarot. Le festival est relativement nouveau mais il se développe rapidement grâce à un excellent bouche-à-oreille.

    6. Rainforest World Music Festival (Bornéo)
    Le Rainforest World Music Festival est un festival unique réunissant des musiciens renommés du monde entier sur l'île mythique de Bornéo. C’est un événement hors du commun, d’une extravagance musicale et culturelle à nulle autre pareille. Les organisateurs proposent des ateliers l'après-midi et des représentations en soirée sur la scène principale : cette recette explique le succès public d’un festival qui continue d'attirer des spectateurs du monde entier.

    7. Festival Gottwood de Llanfaethlu (Pays de Galles)
    Au cœur de la forêt d'Anglesey se trouve le Festival Gottwood qui réussit là où la plupart des manifestations échouent : son offre musicale, visuelle et culturelle très équilibrée offre aux visiteurs un environnement très sûr, de l’insouciance et surtout une expérience inédite. Attendez-vous à un tour de montagnes russes à travers différents styles de musique. Dans l’ensemble, ce festival offre une alternative véritablement unique par rapport à d’autres manifestations de ce genre : Gottwood c'est presque la fête à la maison.

    8. UVA Festival de Ronda (Espagne)
    Triple choc sensoriel mêlant musique, arts visuels et architecture, l’UVA Festival de Ronda au sud de l’Espagne est dédié à la culture contemporaine. Les organisateurs se concentrent sur la nécessité de préserver un environnement intime et une atmosphère unique pendant ce festival de trois jours qui se déroule dans un vignoble  et non loin d’un ancien monastère du XVe siècle.

    9. Great Wall Festival (Chine)
    Organisé sur les lieux d’une des plus grandes constructions humaines, le Great Wall Festival se déroule sur la Grande Muraille de Chine. Faire la fête dans un tel lieu était inimaginable il y a quelques années encore... Cet événement, qui a lieu en mai, est un festival de musique techno unique sur deux jours. Nina Kraviz y a fait ses débuts et Chris Liebing était du voyage pour quatre heures d’un spectacle audiovisuel en 2018. Nul doute que les organisateurs envisagent sérieusement de développer cette scène, la plus épique qui soit.

    10. Woodford Folk Festival (Australie)
    Le Woodford Folk Festival a lieu chaque année du 27 décembre au 1er janvier. Les maîtres mots de cet événement  sont : communauté, culture, création et traditions inclusives à travers des récits et des cérémonies. Le festival propose des concerts, des danses, du théâtre de rue ou des rencontres avec des écrivains. Il y a également un festival de films, des séances de comédie, des jams acoustiques, des débats, un moment festif pour les enfants, un programme environnemental, des spectacles de cirque, des ateliers, des cabarets de fin de nuit et des défilés. N’en jetez plus...

    https://smartlemur.com

    Voir aussi : "La montée au Trégor"

    Lire la suite

  • Le ravissement d’Adèle pour les Enfants du Vietnam

    Le théâtre de l’ASIEM (Paris 7e) et la compagnie des 7 de la Cité proposent la pièce de théâtre Le Ravissement d’Adèle de Rémi De Vos, du 28 mars au 12 avril 2019. Cette enquête policière, qui est aussi une satire sociale où l’humour est présent, est produite en faveur de l’association des Enfants du Vietnam.

    Dans un petit village de France, Adèle Bertolet, 15 ans, a disparu. Nouvelle fugue ? Kidnapping L’inspecteur Corentin Fallière est chargé de l’enquête. À travers cette histoire où l’intrigue passe très vite au second plan, Rémi De Vos dresse un portrait au vitriol des habitants du village : les commerçants, représentés par un couple de bouchers, l’institutrice et sa fille adolescente, deux ménages en crise, un pilier de bar, un jeune dans la précarité, etc… La boucherie, lieu de circulation des cancans du village, côtoie les intérieurs où se révèle l’intimité des protagonistes. Petit à petit, les accusations succèdent aux soupçons et ce petit monde pittoresque bascule dans la folie. L’enquête n’est pas facile, d‘autant plus que l‘inspecteur n’est pas épargné par cette contagion.

    Cette pièce proposée a un but humanitaire autant qu’artistique puisqu’elle est est montée en faveur des Enfants du Vietnam.

    L’association Enfants du Vietnam scolarise et apporte une aide alimentaire et médicale aux « Enfants du Vietnam » issus des familles les plus démunies. Elle leur donne une chance de grandir et d’étudier comme des enfants et d’assurer une fois adultes l’autonomie de leur famille.

    Un but humanitaire autant qu’artistique

    Depuis sa création en 1999 à aujourd’hui l’association a construit soixante écoles et scolarisé plus de deux mille enfants grâce à des programmes de parrainages individuels et collectifs. Actuellement, d’autres projets – écoles sont en cours de réalisation (voir la page Nos Programmes).

    Avec 28 € par mois, les parrains et marraines apportent le complément financier nécessaire à une famille pour assurer son minimum vital et payer les frais de scolarité. Les parents peuvent ainsi laisser leurs enfants aller à l’école au lieu de leur demander de travailler dans les champs, dans les rues ou dans les usines. Les enfants mangent à leur faim, vont à l’école et apprennent un métier.

    Ce sont les dons et les profits réalisés lors des ventes et diverses manifestations caritatives qui permettent de construire les écoles. La bonne marche de l’association est assurée par un C.A. de 15 personnes et des membres actifs, tous bénévoles.

    Assister à une pièce de théâtre et faire une bonne action : une soirée idéale. Alors, réservez votre place !*

    Le Ravissement d’Adèle de Rémi De Vos, au Théâtre de l’ASIEM
    Avec la Compagnie des 7 de la Cité
    Mise en scène d'Alexis Rocamora, assisté de Jean-Nicolas Gaitte
    Avec : Thonin Kaas, Nicolas Besnard, Caroline Bourguignat,
    Sophie le Mouellic, Nicolas Sauvaige,
    Thomas Roquet Montegon,
    Sylviane Faust, Fabien Guigonnet, Antoine Landon, Frank Roiena,
    Alyette Mathelin Moreaux, Orane de Chauveron, Louise Loeb,
    Elisabeth David, Pierre-Olivier Cointe et Hortense Calenge

    Au Théâtre de l’ASIEM, du 28 mars au 12 avril 2019, représentation à 20H30
    6 rue Albert de Lapparent, Paris 7ème
    Métro : Station Ségur (Ligne 10)
    http://asiem.fr
    http://les7delacite.com
    http://www.enfantsduvietnam.org

    * Important : Si vous réservez par le site, bien préciser sur le menu déroulant
    que vous venez de la part de Thomas Roquet Montegon

    Voir aussi : "Brigitte Bellac, toujours debout"

    théâtre,enfants du vienam,le ravissement d’adèle, théâtre de l’asiem,compagnie des 7 de la cité,humanitaire

    Tenez-vous informés de nos derniers blablas
    en vous abonnant gratuitement à notre newsletter.

    Likez, partageztwittez et instagramez les blablas de Bla Bla Blog !

     

  • Jain voyage en Soulitaire

    Jain est actuellement en tournée mondiale et en France. C'est à Orléans qu’elle a pu être applaudie le jeudi 14 mars, dans un zénith conquis par l’étape de son Souldier Tour, faisant suite à son dernier album, Soudier. Nous y étions.

    Seule sur scène, en combinaison bleue roi avec col et épaules rouges et baskets blanches, la plus internationale sans doute des artistes françaises prouve sa solidité, sa flamme et son professionnalisme dans un show calibré au millimètre.

    Sous une double arche croisée installée au milieu de la scène, Jain commande son spectacle derrière une console, le seul instrument visible. Du haut de ses 27 ans, la musicienne lance, rythme et nourrit sa prestation avec la maîtrise d’une DJ aguerrie ou, mieux, d’un pilote de vaisseau spatial tout droit sorti des Gardiens de la Galaxie.

    Le show s’ouvre en beauté sur Abu Dhabi, avec la projection en images de synthèses de décors orientaux, colorés et lumineux. Le choix de ce titre, l’un des meilleurs sans doute de son album Souldier, est particulièrement pertinent pour une chanteuse qui nourrit son électro pop – on devrait plutôt dire "électro world pop" – aux quatre coins du monde. Le titre Dream, chanté à la guitare, en est un autre exemple, tout comme le célébrissime Makeba, présent dans le premier album Zanaka.

    DJ aguerrie ou pilote de vaisseau spatial tout droit sorti des Gardiens de la Galaxie

    Les machines ont bien entendu la part reine, avec notamment ces morceaux emblématiques que sont Alright, On my way, Come et surtout l’irrésistible Star, capable de faire se soulever la foule. La chanteuse propose, le temps d'une soirée, un voyage musical et spatio-temporel – le choix de ces arches comme sorties de l'Antiquité n'étant pas un hasard. 

    Jain est increvable sur scène, d’une énergie communicative, perpétuellement sur ressort, et ne lésinant pas sur l’humour, comme sur le titre Zombie. Sa belle présence sur scène fait du Souldier Tour une vraie messe électro pop de la part de la plus internationale des Frenchies.

    Au Zénith d’Orléans, la première partie était assurée par Yaya Minté : contraste assuré par un artiste pop, folk et country dont les influences ont à chercher du côté des États-Unis. La voix aérienne de Yaya Minté, accompagnée par deux simples guitares (et aucune machine), renvoie immédiatement à Tracy Chapman.

    Que Jain soit partie chercher ce chanteur de la nouvelle scène est tout à son honneur.

    Jain, Souldier Tour, en tournée en France jusqu’au 15 juin 2019
    https://www.jain-music.com/fr
    https://www.facebook.com/minteyaya

    Voir aussi : "En-Jain it !"

    Tenez-vous informés de nos derniers blablas
    en vous abonnant gratuitement à notre newsletter.

    Likez, partageztwittez et instagramez les blablas de Bla Bla Blog !

  • Une danseuse bionique au Crazy Horse

    Le Crazy Horse va bientôt secouer le milieu de la danse, du spectacle mais aussi des traditions en proposant un spectacle à la fois ahurissant, inédit et riche de sens.

    La performeuse et chanteuse britannique d’origine lettone, Viktoria Modesta, viendra se produire dans le célèbre cabaret parisien du 3 au 16 juin prochain, pour 29 représentations. Cette mannequin a la particularité d’avoir été amputée d’une jambe à l’âge de 20 ans.

    Cette épreuve, loin d’abattre Vikoria Modesta, l’a conduite à questionner l’image de la féminité et à imaginer une mise en scène dans lequel le handicap ne serait pas caché mais utilisé.

    C’est ainsi que sur scène, ses prothèses deviennent des œuvres d’art et font de la danseuse une "show-girl bionique", comme elle le dit elle-même.

    Le Crazy Horse proposera des tableaux à la fois futuristes et sexy menés par une artiste exceptionnelle qui sera accompagnée des danseuses du Crazy Horse.

    Mieux qu’un divertissement, la performance de Viktoria Modesta entend aussi nous interroger sur la féminité, la différence et la beauté.

    "Bionic showgirl", au Crazy Horse, du 3 au 16 juin 2019
    http://www.viktoriamodesta.com
    https://www.lecrazyhorseparis.com

    Voir aussi : "Brigitte Bellac, toujours debout"

    Tenez-vous informés de nos derniers blablas
    en vous abonnant gratuitement à notre newsletter.

    Likez, partageztwittez et instagramez les blablas de Bla Bla Blog !

  • Brigitte Bellac, toujours debout

    "On veut du cru, de la viande humaine, du sang, des larmes. On veut avoir vraiment mal, comme celui ou celle qui narre. Pareil" : ainsi commence Je -Nous (Éditions du bord du Lot), le récit de Brigitte Bellac, une figure oubliée du cinéma français. Le grand public l’a découverte à la fin des années 70 dans le film de Michel Lang, À nous les petites Anglaises.

    De cinéma, de théâtre et de télévision, il en est bien entendu question dans ce livre. Mais pas que. Car, comme l’indique l’auteure à l’ouverture de Je-Nous, son histoire est aussi celle d’une vie en forme de montagnes russes, d’arrêts nets en raison de graves problèmes de santé, de désillusions, mais aussi de courage et de résurrections, sans que jamais ces épreuves ne la mettent à terre.

    Le destin de Brigitte Bellac est celui d’une artiste au destin tout tracé : danse, comédie et écriture semblent être faites pour cette jeune fille, que, plus tard, les Cours Simon finissent de convaincre que les planches l’appellent. Les planches mais aussi le succès avec son tout premier film, À nous les petites Anglaises en 1975. L’actrice devient connue du jour au lendemain et peut d’autant plus rêver d’un destin artistique exceptionnel que ses qualités d’auteure et de chorégraphe commencent à être également reconnus, à l’exemple de L’Automate (1976) puis de Jacques a dit (1980).

    L’autobiographie de Brigitte Bellac a le premier mérite de nous plonger dans une époque révolue : celle de la télévision en noir et blanc, du théâtre bouillonnant alors que mai 68 n’est pas très loin dans les esprits, comme d'une France toujours corsetée par l’académisme, la morale et les rigidités sociales (il n’y a qu’à lire la scène éloquente à la bibliothèque du Musée Tavert-Delacour à Pontoise…).

    Quelques personnalités fortes et inoubliables

    Mais Je-Nous est aussi le récit d’une femme abîmée par une infirmité aux genoux qui se déclare très tôt. Elle découvre à cette occasion l’univers chirurgical et médical, avec son lot de docteurs Diafoirus mais aussi de médecins attentifs, compétents et humains : elle réserve pour les uns comme pour les autres ses piques comme ses remerciements. "Il sera dit cependant que je n’ai pas de chance avec mes genoux : car l’opération n’est pas réussie complètement… Il faut y « retourner »…" Le va-et-vient entre ces deux milieux si opposés – les arts et la médecine – donne à Je-Nous une singulière épaisseur humaine, mais sans que jamais Brigitte Bellac ne s’éloigne de ce qui est son rêve et sa passion : les arts.

    L’auteure croque quelques personnalités fortes et inoubliables : Marie-Hélène Breillat, la Claudine d’Édouard Molinaro, Laurent Gamelon, l’ami de toujours, le gentleman qu’a été Mort Schumann ou encore l’attachant Dominique Pinon, un cas unique puisqu’il a obtenu la même année à la fois un prix de comédie et un prix de tragédie aux Cours Simon.

    Toujours en mouvement, jamais à terre, Brigitte Bellac trace cahin-caha son destin dans le milieu âpre de la télévision et du spectacle, et ce en dépit de ses treize opérations aux genoux : "Une fois encore je vais avoir mal à crier et je ne crierai pas… Pourquoi ? Parce que ce n’est pas poli de crier. Une fois encore je vais avoir mal à crier et je ne crierai pas" écrit-elle dans les dernières pages de son témoignage, qui est un vrai hymne au courage et à la ténacité.

    En près de trente ans, Brigitte Bellac se bâtit une solide réputation de femme des arts et de scénariste, sans compter ses apparitions à l’écran ou sur scène : auteure de sketchs dans Le Grand Ring Dingue (1982) ou pour L’Oreille en Coin sur France Inter à la fin des années 80, comédienne dans un Maigret avec Pierre Richard ou dans Areu=MC2 avec Marc Moro (1982) et créatrice de la comédie de music-hall Diabolo’s en 1985. Brigitte Bellac livre également à ses lecteurs l’histoire hors du commun d’Échec à la Reine, une nouvelle sur une joueuse d’échecs, devenue roman (Le Fou de la Reine blanche, aux éditions du Bord du Lot, grâce à Marcel Gillet, son éditeur fétiche), puis scénario... avant que la réalité ne rattrape la fiction.

    En retrait du monde du spectacle et de la télévision, Brigitte Bellac poursuit son parcours d’artiste hors norme, grâce aux romans (La Pierresse, 2012) mais aussi au dessin et à la peinture. Toujours debout, jamais fatiguée d’avancer.

    Brigitte Bellac, Je-Nous, éd. Les Éditions du bord du Lot, 2019, 170 p.
    En signature le 17 mars à la Péniche Arche d’Espérance
    69, quai Auguste Roy, à Triel-sur-Seine, de 14H à 18H

    et le samedi 4 mai au Salon du Livre de Beauvais

    Voir aussi : "Le silence est un sport de combat"

    Tenez-vous informés de nos derniers blablas
    en vous abonnant gratuitement à notre newsletter.

    Likez, partageztwittez et instagramez les blablas de Bla Bla Blog !