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montreuil

  • Fast Friends, Daltons, Barricades : je vote oui !

    Cette semaine, Pelhamonabudget s'arrête sur un projet personnel et sur son devoir de citoyen. Il nous révèle par là-même son choix pour les prochaines élections européennes, occasion pour lui d'évoquer l'un de ces nombreux partis politiques en lice pour les prochaines échéances démocratiques. Bien entendu, notre chroniqueur australien n'oublie pas de nous parler de ses dernières sorties, avec quelques bons groupes, à Paris et en région parisienne.

    J’attends un appel : ça, c’est l’histoire de ma semaine. Depuis le dimanche dernier, j’ai attendu un appel. Un mail aurait tout autant suffi. Mais jusqu’à présent je n’ai pas eu de nouvelles de la personne concernée, et l’attente est angoissante.

    La personne concernée gère un sanctuaire d’animaux au milieu de nulle part : un village avec une population de 1075 d’habitants, et je rêve de pouvoir dire que ce village sera ma maison. Sauf que, jusqu’à ce que la gérante du sanctuaire d’animaux m’appelle ou m’envoie un mail, je ne peux rien faire.

    La gérante de ce sanctuaire cherche des bénévoles. Je l’ai contactée en février mais je n’ai pas postulé à ce moment-là. En avril, elle m’a tout de suite appelé, alors je me dis que c’est bizarre qu’elle ne m’appelle pas maintenant, en mai. Apparemment je ne peux même pas trouver un boulot bénévole. Il faut que je vous dise que je ne veux plus travailler pour gagner de l’argent, et ce sanctuaire d’animaux a l’air parfait : je vivrais dans une caravane là-bas !

    Il y a quelques semaines, j’ai voté pour la première fois depuis 2010. C'était lors des élections fédérales australiennes, et j'ai choisi la liste d’Animal Justice Party si vous voulez tout savoir. Le week-end prochain je voterai aux élections européennes, pour le Parti Animaliste. Tout comme l’Animal Justice Party n’a gagné aucun siège, le Parti Animaliste n’en gagnera pas plus, mais je voterai pour eux, quoiqu’il arrive.

    À part cette histoire d’élections, il y a eu des concerts cette semaine. Le mercredi soir, je suis retourné au Supersonic, une des dernières vraies salles de concert à Paris. J’y suis allé parce qu’un groupe néo-zélandais y jouait et, comme on le sait, si l’on étudie le ratio nombre d’habitants/artistes, les Néo-zélandais sont les meilleurs au monde. Bon, pour être honnête, le groupe néo-zélandais Mermaidens était trop rock pour moi, mais la première partie de soirée, Fast Friends (photo), était très impressionnante : ils jouent de la musique pop, folk, rock atmosphérique, et leurs textes, que le chanteur interprète à la perfection, sont sublimes.

    Le jeudi soir je suis allé au Cavern Club, un café-concert qui est maintenant mort, comme presque tous les cafés-concerts parisiens. Mais le jeudi, le Cavern Club a littéralement ressuscité grâce aux Daltons, un groupe que j’ai raté en 2014 à cause des règles ridiculement strictes de l’Alimentation Générale. J’avais déjà raison, en 2014, de vouloir voir ce groupe : ils jouent un blues moderne et indie, et leurs paroles sont remarquables : le sujet de leur première chanson était Pablo Picasso – rien que ça – et leurs solos de guitare ne sont pas rébarbatifs. Et ça, c’est le signe d’un très bon groupe.

    Le vendredi soir je suis allé à Aubervilliers, à La Villa Mais d’Ici. Malheureusement, les Vulves Assassines ont commencé avec beaucoup de retard. J’en avait déjà marre avant que le groupe ne monte sur scène. Il joue un mélange de rap, rnb et hip hop très agressif. Décidément, les Vulves Assassines ce n’est pas pour moi.

    Le samedi soir il a fallu que je quitte Paris de nouveau, et ce soir-là je me suis trouvé à Montreuil. Une fois arrivé à l’Armony, j’ai entendu la dernière note du concert de Nevermind The Car, avant d’assister à la prestation des Barricades, le groupe que je venais voir. Ils jouent du rock, tout simplement. Ils ont beaucoup d’énergie, une énergie qui était communicative dans la salle. Tout comme les Daltons, leurs solos de guitare étaient impeccables et pas du tout abrutissants. Un vrai plaisir.

    Voilà. Maintenant, je continue de prier pour mon prochain déménagement dans un village de 1075 d’habitants, tout en me préparant aux élections européennes.

    Pelhamonabudget

    https://pelhamonabudget.wordpress.com
    https://parti-animaliste.fr
    https://www.facebook.com/mermaidensband
    https://www.lesdisquespavillon.com/fast-friends
    http://www.lecavernclub.com/events/les-daltons
    http://www.barricades-rock.net

    Voir aussi : "Des filles qui gagnent à être connues"

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  • 2017, année des "Cellettes"

    Les "Cellettes" pourraient être le nom de ces personnages au centre de l’œuvre d’Aliénor de Cellès, actuellement exposée à Montreuil (voir aussi cet article de Bla Bla Blog). Ils constituent l’univers coloré et naïf d’une artiste passée par la mode et la conception de costumes de scène. Ces influences sont évidentes dans le travail d’Aliénor de Cellès. En vérité, l’artiste pourrait être un chaînon manquant entre le stylisme et la peinture.

    L’artiste croque ses modèles avec un soin particulier dans le choix des vêtements, des coloris de tissus ou des coupes de cheveux. Ici, un hipster en marinière Chanel et lunettes de soleil pose avec raideur et non sans agacement ; là, un groupe de mannequins élégants défile au milieu d’un décor sombre ; là encore, deux jeunes aux tenues printanières semblent être surpris sur les bords d’une scène.

    Motarde gironde et jolie rêveuse

    Les "Cellettes" d’Aliénor ont beaucoup à nous dire dans des gouaches souvent théâtralisées : "J'aime raconter des histoires dans mes tableaux, avec une part d'insolite ou d'énigmatique qui laisse au regardeur la possibilité de broder son propre mythe. Comme un fragment de scène, avec un avant et un après libre d'interprétation, la part qui appartient à l'indicible, la perception de tout un chacun" commente ainsi l’artiste.

    Il y a cette motarde gironde et décomplexée, fixant avec aplomb le spectateur derrière ses lunettes de soleil (Juliette Pouet), il y a aussi le visage pensif et concentré d’une jolie rêveuse (Omniprésence) ou bien ce duo féminin fermé dans des costumes et un décor trop lumineux et colorés pour être honnêtes (Fin de nuit).

    Ces tranches de vie d'Aliénor de Cellès sont exposées à Montreuil à la galerie Made in Montreuil du 14 décembre au 15 janvier 2018.

    "Une année de peinture Made in Montreuil", Galerie Made in Montreuil,
    du 14 décembre 2017 au 15 janvier 2018

    http://www.madeinmontreuil.com
    "Aliénor et ses 'Cellettes'"

    © Aliénor de Cellès