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• • Articles et blablas - Page 268

  • Le philosophe aux plateaux

    À quelques jours du Tour de France, Libération publie le portrait d’un coureur atypique de la Grande Boucle. Guillaume Martin, grimpeur normand de 24 ans de l’équipe belge Wanty-Groupe Gobert, peut en effet au mieux incarner l’image du "sportif intello", lui qui a signé il y a trois ans un mémoire de Master 2 en philosophie au sujet détonnant : Le sport moderne : une mise en application de la philosophie nietzschéenne ? Le journaliste Pierre Carrey consacre deux pages à ce sportif de haut niveau peu connu du grand public et qui semble incarner l’idéal du mens sana in corpore sano.

    L’ancien étudiant en philosophie à Nanterre, aujourd’hui coureur professionnel aux résultats encourageants (18e du dernier Dauphiné Libéré), fait bien mieux qu’endosser le rôle d’"intello du peloton" – un cliché utilisé il y a quelques décennies au sujet de Laurent Fignon, sous prétexte que le double vainqueur du Tour était titulaire d’un bac, aimait lire et… portait des lunettes. Guillaume Martin assume et revendique sa passion pour la philosophie : il cite Nietzsche, son auteur fétiche, pour parler du sport moderne, et en premier lieu du cyclisme professionnel. Comme le rapporte Pierre Carrey, au début du XXe siècle le sport est venu remplacer la religion après cette "mort de Dieu" proclamée par le "philosophe au marteau". Guillaume Martin considère que "La pensée de Nietzsche offre une nouvelle relation au corps et au sport, différente de l’héritage judéo-chrétien."

    Voilà donc l'auteur d'Ainsi parlait Zarathoustra convoqué pour permettre au sport de retrouver des "fondamentaux" sportifs, bien loin des travers connus des compétitions modernes (professionnalisation, dopage, financiarisation, nationalisme et comportements haineux du supporter). Le sport doit retrouver son essence profonde – et nietzschéenne : plaisir de la confrontation pacifique, désir d’affirmation de soi, dépassement de soi pour devenir un Surhomme (et non pas une "mutant" dopé aux produits de synthèse) : "Il nous a semblé que la philosophie de Nietzsche pouvait permettre de penser le sport de manière plus authentique que ne le permet la morale qui le gouverne de nos jours".

    Féru de philosophie, de savoirs et de culture autant que passionné par son sport, Guillaume Martin n’oublie pas de prévoir pour les trois semaines de la Grande Boucle de s’alimenter en livres, que le journaliste énumère : Informatique céleste de Mark Alizart, 2000 ans d’Histoire gourmande Patrice Gélinet, un récit de voyage dans les Rocheuses au début du XIXe siècle et Les Affinités électives de Goethe.

    Singulièrement, aucun ouvrage philosophique n’accompagnera les soirées du cycliste philosophe durant le Tour de France. Philosophe et écrivain car, pour brouiller encore plus les pistes, le sportif se fait aussi homme de lettres et dramaturge. Il vient d’écrire une pièce de théâtre, Platon VS Platoche, bien entendu sur son sujet de prédilection, avec en guest-star Socrate et Diogène.

    Pas de quoi cependant désarçonner ce sportif talentueux, à quelques jours du début du Tour. Guillaume Martin entend bien mettre entre parenthèses pendant quelques jours la chose philosophique contre guidons, plateaux ou dérailleurs. Cycliste perché ? Le grimpeur de la Wanty-Groupe Gobert a ce mot plein d’esprit : "Moi, nietzschéen ? N’est-ce pas contre-nietzschéen que de se dire nietzschéen ?"

    Pierre Carrey, "Guillaume Martin, le Nietzsche dans le Guidon", Libération, 27 juin 2017

  • Lavie, mode d'emploi

    Oren Lavie, le grand public l’a découvert cette année grâce au duo qu’il forme avec Vanessa Paradis pour la chanson Did you really say no?, le premier titre de Bedroom Crimes. Cette perle musicale initie un album folk d’une belle cohérence, à la fois mélancolique et léger, porté par une vraie voix de crooner.

    Oren Lavie a déjà plusieurs vies derrière lui : homme de lettres et philosophe israélien, écrivain jeunesse (The Bear Who Wasn’t There), dramaturge (Sticks and Wheels en 1997), animateur pour la télévision (chez Jimmy Kimmel), youtubeur (Her Morning Elegance a été vu par plusieurs dizaines de millions d’internautes et est présent dans Bedrrom Crimes avec une nouvelle version), compositeur de musiques de films (pour Le Monde de Narnia) et, bien entendu, auteur et chanteur. Bedroom Crimes est une nouvelle facette d’un artiste aux multiples facettes, fascinant et attachant. Tel un opéra pop, ce concept album se divise en deux actes, aux titres se répondant mutuellement et se faisant écho. Ces titres sont autant de scènes, ponctuées par des d’intermèdes, les trois "sonates sentimentales" (Sonata Sentimental #1, #2 et #3).

    Dans le titre phare Did you really say no?, Oren Lavie permet à Vanessa Paradis de s’illustrer comme rarement, avec une grâce solaire : "Were you happy as a child? / Saw you dancing in the breeze? / Baby baby on the floor / What did you come here for? / Did you really say no?"

    À ce duo, vient répondre directement, plus loin dans l’album, le très réussi The Passion Song, à l’instrumentation soignée à la Tindersticks et à la voix caressante : "Did you really say No? / Well, I thought you meant yes / There were shadows in your hair / There were flowers on your dress / And the flowers grew wild / And the shadows grew thin / You were happy as a child / Dancing in the wind."

    L’artiste israélien mise sur des mélodies soignées, le timbre chaleureux de sa voix tout en nuances et quelques instruments – piano (Sonata Sentimental #1 - You’ve changed), guitares (Note to Self), cordes (Did you really say no?), ou cet ensemble jazzy réduit pour la reprise de Her Morning Elegance.

    Dans Look At Her Go, Oren Lavie ose toutefois, avec réussite, l’électro pour un titre enivrant, sombre et mystérieux : "Look at her go she was oh so sweet / Bringing apples and flowers and things / to eat / Oh such beautiful flowers / Sweets to devour / She’s pretty and soft / He’s perfumed and showered.

    Autopsy Report est un autre titre phare du disque, à l’engagement plus sombre, plus gothique, plus sophistiqué aussi. Oren Lavie prouve dans cette chanson tout le soin qu’il met à ses textes : "Second victim on her back / Yellow hair dyed Auburn Black / Cause of death: a slow decay / Time of death: was every day / Spray a drop of your perfume / Watch the flowers, now in bloom / There’s a stranger in your room? / Baby baby made no sound / Saw your body hit the ground / Oh no… Oh No..."

    Bedroom Crimes, qui est aussi le sous-titre de la deuxième Sonata Sentimental, s’avère l’album d’un écorché vif pour qui l’amour n’est pas la bluette innocente mais une arme mortelle (Autopsy Report) qui fait de nous des assassins ("Tell now, my sweet / Am I bleeding on the sheets? / Guilty of a crime / Committed in my sleep? / Crimes we commit / Moving underneath the sheets," Sonata Sentimental #2: Bedroom Crimes). La séparation, l’incompréhension et la douleur : en crooner mélancolique, Oren Lavie fait l’autopsie du sentiment amoureux, dans ce qu’il a de plus lumineux ou de plus sombre :"The dark uncovers us / And under the covers / Lying Second hand lovers / Tonight" (Second hand lovers). Voilà ce qui constitue le mode d’emploi et d’écoute d’un album passionnant.

    Oren Lavie, Bedroom Crimes, Sony Music A+LSO, 2017
    https://www.orenlavie.com

  • La revanche littéraire des damnés de la terre

    Un étonnant buzz a dévoilé une réalité peu connue de la superpuissance chinoise. Au printemps dernier, la bloggeuse chinoise Fan Yusu a fait sensation en publiant sur son blog son récit I am Fan Yusu (le texte traduit en anglais se trouve sur ce lien).

    Originaire du centre de la Chine, cette fille de paysans a quitté il y a 25 ans sa région pour chercher du travail à Pékin. Le mirage de la capitale aimante la jeune femme, qui travaillait dans les champs dès l’âge de 12 ans, mais la désillusion n’en est que plus rude. Ce qui l'attend c'est la misère, l'exploitation et des conditions de vie désastreuses. Fan Yusu appartient à cette armée de migrants chinois venus chercher du travail dans les principales villes industrielles du pays. Elle a choisi les mots pour faire partager son expérience.

    L’ancienne paysanne du Hubei n’est que la partie émergée de ces damnés de la terre, pauvres, exploités, et dont la fragile planche de salut pourraient bien venir de la littérature… et de la poésie.

    Ouvriers et nourrices le jour, poètes et bloggeurs la nuit. Le site Literary Hub parle dans un article de Megan Walsh paru le 1er mai 2017 de cette revanche de Chinois migrants, défavorisés et souvent désespérés. Après des heures de travail sur la chaîne, bien souvent pour des multinationales, trop heureuses de trouver des employés à moindre coût, il reste peu de portes de sortie pour ces femmes et ces hommes qui attendaient bien autre chose que des cadences infernales, des conditions de travail déplorables ou des supérieurs hautains et méprisants. Le soir, c’est sur des téléphones portables ou des ordinateurs, sur des blogs ou sur les réseaux sociaux, que ces migrants racontent leur quotidien, leur désespoir et une autre facette du mirage économique chinois. Fan Yusu raconte ainsi son passé de nounou : Je devais souvent me lever la nuit pour m’occuper du bébé… Je ne pouvais m’empêcher alors de penser à mes propres filles. Faisaient-elles des cauchemars, la nuit, sans leur mère à leurs côtés ? Sanglotaient-elles ? Il m’arrivait souvent de pleurer. Heureusement, […] personne n’était là pour le remarquer.

    À lire le récit de Megan Walsh dans Literary Hub, qu’il est loin le temps où le régime communiste chinois prenait le plus grand soin des ouvriers, considérés comme le fer-de-lance du régime hérité de Mao ! Depuis Deng Xiaoping, la Chine a fait sa mue et s’est transformée en monstre économique. Megan Walsh cite un jeune migrant, Xie Xiangnan, qui "établit une comparaison entre la glorieuse image de Lénine à la tribune, issue de ses souvenirs d'écolier, et ces hordes de misérables paysans qui débarquent à la gare ferroviaire de Canton en portant toute leur maison dans des sacs en plastique, comme autant de paquets d'explosifs..." (trad. Courrier International, 15 juin 2017).

    La journaliste américaine s’arrête sur le poète migrant chinois le plus connu, Xu Lizhi. Il travaillait pour la firme de Foxconn, sous-traitant d’Apple. Le jeune homme de 24 ans est devenu la figure emblématique de ces travailleurs exploités lorsqu’il s’est suicidé en se jetant du 17e étage d’un bâtiment de son employeur. Xu Lizhi écrivait ceci, quelques mois avant sa mort : "J'étais comme un mort / Le couvercle du cercueil, lentement ouvert." La mort brutale de ce simple ouvrier, "ce poète qui est mort pour votre téléphone" comme l’a surnommé le magazine Time, a jeté une lumière crue sur ces prolétaires promis aux plus basses besognes.

    Singulièrement, c’est l’un des genres littéraires les plus confidentiels qui soient, la poésie, qui a contribué à dévoiler les destins de ces hommes et de ces femmes promis à la misère et au mépris. Alors que sortait en 2016 le documentaire Iron Moon de Wu Feiyue (inédit en France), l’homme de lettres Qin Xiaoyu rassemblait une compilation de poèmes à la fois littéraires et engagés (Iron Moon: An Anthology of Chinese Worker Poetry, traduit uniquement en anglais par Eleanor Goodman).

    Prenant la relève des réseaux sociaux (WeChat) ou des blogs, l’édition traditionnelle a fait de ces nouveaux esclaves du capitalisme, des héros autant que des voix puissantes. Celle de Xu Lizhi porte loin : "J'ai avalé le travail, / J'ai avalé la pauvreté des ponts-piétons avalés, / Avalé cette vie rouillée / Je ne peux plus avaler du tout."

    Qin Xiaoyu, Iron Moon: An Anthology of Chinese Worker Poetry,
    éd. White Pine Press, 2016

    "Chine, l’enclume des jours", in Courrier International, 15 juin 2017
    Megan Walsh, "The chinese factory workers who write poems on their phones",
    in Literary Hub

    Fan Yusu, I Am Fan Yusu, trad. anglaise
    "A Poem of Shame: In the Words of China’s Workers", in Hyperallergic, 22 avril 2017


  • La fête... de quoi ?

    Prêts à vous faire péter les tympans, en ce 21 juin ? Bob Sinclar et la les experts de la Journée Nationale de l’Audition (JNA) ne mangent pas (ou plus) de ce pain là. Le célèbre DJ s’est allié avec des experts de l’audition pour promouvoir une fête de la musique acoustiquement éthique. Il y avait la malbouffe, il y aura désormais sans doute la "mal-musique."

    Éviter les risques d’acouphènes après une exposition sonore prolongée lors d’un concert ou une soirée en discothèque : c’est le message que le collectif d’experts de la JNA va diffuser pendant la Fête de la Musique mais aussi les festivals de l’été 2017.

    Pour cette campagne, les responsables de la JNA se sont offerts une collaboration hors-norme : celui de Bob Sinclar, DJ international, star de l’électro, roi de la nuit et qui a fait des décibels sa notoriété.

    L’artiste français a accepté de mettre son image au service de la prévention auditive. Pour cette Journée de l’Audition, une bande dessinée a été créée, avec Bob Sinclar dans le rôle principal. "Pour moi, cette BD, c’est pouvoir dire aux gens : faites attention à vos oreilles, protégez-vous le plus possible, ne restez pas près des enceintes, si vous voulez participer un maximum, et être devant, mettez des bouchons d’oreille pour vous protéger. Les bouchons ne vous coupent pas de la musique mais vous font participer, sans risques !"dit le DJ.

    La Journée Nationale de l’Audition a fait de cette bande dessinée le support principal pour parler de la nécessité de protéger ses oreilles, y compris chez un roi de la fête comme Bob Sinclar : "Moi, je fais toujours attention à mes oreilles, avec du matériel professionnel, je ne suis pas sur la piste de danse, je n’ai que du matériel professionnel que j’adapte à mes besoins. Je n’ai pas cette puissance sonore qu’il peut y avoir sur le dance floor ou pendant un concert."

    Cette BD de 12 pages sera diffusée à plus de 200 000 exemplaires dans de nombreuses villes de France et salles de spectacles, comme l’Alhambra, le festival Fernande à Sète, Sud Concerts ou les Pluralies, et avec le soutien des restaurants de fast-food Subway et de chaîne de distribution Cultura.

    Professionnels de santé, audioprothésistes, sophrologues et acteurs de la prévention seront quelques-uns des acteurs de cette JNA, avec bien entendu Bobn Sinclar en maître de cérémonie.

    http://www.journee-audition.org

  • Game of Thrones pour les nuls

    Le compte à rebours a commencé pour les millions de fans de Game of Thrones. Il faudra attendre le 16 juillet 2017 pour découvrir la saison 7 de la série culte de fantasy, inspirée de l’œuvre de George RR Martin.

    Première mauvaise surprise pour celles et ceux qui suivent les aventures de Tyrion Lannister, Daenerys Targaren ou Jon Snow, cette saison ne comportera que 7 épisodes (au lieu de 10). Et comme une mauvaise nouvelle n’arrive jamais seule, une saison supplémentaire, encore plus courte, viendra clôturer la saga, sans doute courant 2019.

    Au terme du 73e épisode, les amateurs de GOT devraient découvrir qui pourra s’asseoir sur le Trône de Fer, si les Marcheurs Blancs vont venir conquérir le monde des mortels, et surtout quels héros survivront.

    Pour une révision générale de l’univers de GRRM et tout savoir – ou presque – sur les grands et petits secrets de la série de fantasy, le magazine Ciné Série Saga propose ce mois un hors-série de 80 pages, avec spoilers inclus.

    Game of Thrones, saison 7, HBO, à partir du 16 juillet 2017

  • Mimpe-moi

    Parmi les centaines de réseaux sociaux existant, un a retenu notre attention. Il s’agit de Mimpe, téléchargeable aujourd’hui sur l’Apple Store, et bientôt sur Android.

    La première de ses particularités est qu’il est l’œuvre d’un très jeune entrepreneur, comme la nouvelle économie en produit depuis la naissance de l’informatique. Le créateur de Mimpe, Maxime Payage, a vingt ans et déjà une expérience de six ans dans le développement. On lui dit une dizaine de jeux vidéos. Son dernier en date, Floyd the Leprechaun, est sorti il y a deux ans, alors que le jeune entrepreneur était étudiant en Maths Sup.

    Maxime Payage voit cependant déjà plus loin, comme il le dit lui-même : "C'est lors de la "pause estivale" entre les 2 années de prépa que j'ai décidé de faire une pause dans le développement de jeux (pour des raisons justifiées) afin de me concentrer sur un projet que j'avais en tête depuis longtemps, faire un nouveau type de réseau social."

    Un nouveau réseau social ? Pour quoi faire ? Le créateur de Mimpe a imaginé son application en ciblant d’abord ses utilisateurs potentiels. Mimpe ne concurrence pas les Facebook, Instagram et autres twitter : il vise à devenir un réseau social spécialisé dans l’art, la culture et les loisirs. Et c’est pour cela que Bla Bla Blog s’y intéresse. "Ce qui différencie vraiment Mimpe des autres est son contenu. Il y a aussi la présence de Mimpenger au sein de Mimpe, un service de messagerie instantanée qui permet d'échanger direct avec le Mimpeur du post qui vous intéresse", dit encore Maxime Payage.

    Lancé en décembre dernier, après un an et demi de travail, Mimpe fonctionne comme une plate-forme de partage, intuitive, interactive et à vocation culturelle. Le "mimpeur" ne sera pas dépaysé avec ces fonctionnalités classiques sur les réseaux sociaux : publications de textes, photos et vidéos, partages, recherches grâce au système de hashtags, commentaires et messagerie.

    Mimpe pourrait bien devenir un outil à la foi spécialisé et très utile. Il ne reste plus à Maxime Payage qu’à jouer des coudes pour faire sa place dans un milieu trusté par des groupes déjà bien installés. Mais après tout, Mark Zuckerberg n’a-t-il pas créé Facebook dans une chambre d’étudiant ?

    Mimpe, sur l’Apple Store

  • Mon mec à moi

    Bla Bla Blog s’était intéressé à Alka lors de la sortie de son premier album La Première Fois.

    La chanteuse et actrice vient de sortir un nouveau single, Mon Mec, en duo avec Philippe Katerine, en attendant sans doute un deuxième album. Alka Balbir et Philippe Katherine avaient déjà collaboré ensemble dans le film Gaz de France de Benoît Forgeard.

    Mon Mec marque une collaboration à suivre. Après Benjamin Biolay, pour La Première Fois, c’est auprès d’une autre grande figure de la chanson française, Philippe Katerine, qu’Alka poursuit son petit bonhomme de chemin.

    "Suprême Alka"
    "Alka à l’Élysée"

  • Pouvons-nous nous passer du progrès?

    montargis,loiret,café philoLe café philosophique de Montargis fixe son nouveau rendez-vous le vendredi 23 juin 2017 à la Brasserie du Centre commercial de la Chaussée. Pour cette nouvelle séance, les participants débattront sur cette question : "Pouvons-nous nous passer du progrès ?"

    Le progrès est, depuis le Siècles des Lumières et jusqu’au XXe siècle, une notion capitale en Europe comme dans de nombreux pays du monde. Le progrès aurait valeur d’amélioration et serait un processus historique irrésistible. Au regard de nombreux philosophes, le progrès serait ce qui permet de rendre l’homme meilleur. Cependant, cette affirmation est-elle tenable ? Et qu’entend-on nous par progrès : progrès technique, progrès politiques et de civilisation ou encore progrès des connaissances et de notre rapport au monde ? Tout progrès est-il une amélioration ? Si le progrès est, comme le dit Descartes, la maîtrise de la nature, l’homme n’a-t-il pas échoué si l’on considère les dérèglements climatiques ? La notion de progrès peut-elle être encore d’actualité ?

    Ce sont quelques-uns des points qui seront traités au cours de cette séance du 23 juin, à partir de 19 heures à la brasserie du Centre Commercial de La Chaussée de Montargis. La participation sera libre et gratuite

    http://cafephilosophique-montargis.hautetfort.com