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chanteuse - Page 4

  • Séparation en beauté

    L’amour, le désir, le besoin de l’autre, la vie à deux et finalement la séparation et le manque : les grandes aventures amoureuses sont d’insatiables sources d’influences pour les artistes.

    La preuve de nouveau avec le dernier single d’Andrea Ponti, "Je ne t’ai pas, dit". La chanteuse française parle avec sincérité d’une séparation douloureuse, mettant en mots et en notes, justement, ce qu’elle n’a pas dit :  "Pourquoi je ne t’ai pas dit de rester / Pourquoi je ne t’ai pas dit de m’aimer / Encore, et encore / Sans t’arrêter".

    "Je ne t'ai pas dit", véritable ode à la sensibilité et à la vulnérabilité, est aussi un appel vibrant à dire aux autres qu'on les aime.

    D’une voix claire et chaude, sur une musique qui réchauffera les oreilles sans les agresser, et soutenue par un clip à la facture classique mais néanmoins efficace, Andrea Ponti continue à tracer son chemin où l’intime a le plus beau rôle.  

    Andrea Ponti, Je ne t'ai pas dit, 2023
    https://www.facebook.com/andreaponti.off
    https://www.instagram.com/andreaponti_off

    Voir aussi : "Andréa Ponti et sa musique"
    "La vie commence à 40 ans"

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  • La glande avec Roland Garros

    Ouais, c’est Sophie Le Cam ! Oui, c’est Roland Garros ! Le mois de juin, le début de l’été, les après-midis passés devant la télé à suivre en cinq sets les petites balles jaunes et les exploits des tennismen français… Euh, en fait, non !

    Sophie Le Cam, que l’on adore, est de retour avec son nouveau single "Mais c'est Roland Garros". Avec sa pop joliment bricolée et son humour, cette irrésistible voix de la scène française propose un hommage tendre au célèbre tournoi, non sans quelques coups de griffe à destination de nos tristes préoccupations quotidiennes : "Faut réserver ses vacances / Au moins 4 mois à l'avance / Et avoir vite des enfants / Et aussi une Peugeot / Mais c'est Roland Garros".

    "Mais c'est Roland Garros" est le deuxième single extrait de son premier album Vedette qui sortira le 1er septembre 2023 au label Le Furieux.

    Sophie Le Cam, Mais c'est Roland Garros, Le Furieux, 2023
    http://www.sophielecam.fr
    https://www.facebook.com/chansonsdemoi.sophielecam

    Voir aussi : "Sophie le Cam est hype"
    "À cause des garçons"

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  • À la source vive d’Almée

    Partons à la découverte d’un nouveau visage de la scène française. Elle se nomme Almée et propose ce printemps son dernier single et clip, "La source vive".

    Musicalement, Almée semble marcher sur les pas de Zazie : voix cristalline, paroles poétiques et qui claquent au vent et une chanson française dépoussiérée et enrichie de sons électro.  

    C’est la recherche de soi-même, de l’autre autant que d’une éternité qu’appelle Almée dans ce très joli titre : "L'été revient et nous révèle / Nos âmes se parlent, et se rappellent / En nous sommeille - un éternel".  

    Almée, La Source Vive, 2023
    https://www.youtube.com/@iamalmee/videos
    https://www.facebook.com/iamalmee

    Voir aussi : "Love Tokyo with Lizzy Ling"

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  • Giulia Falcone, nouvelle pousse de The Voice

    Même les détracteurs de The Voice le concéderont : le célèbre télécrochet permet régulièrement de découvrir de découvrir de nouveaux talents, qui auraient sans doute eu du mal à émerger sans l’émission populaire de TF1.

    Une nouvelle preuve avec Giulia Falcone, issue de la pépinière de The Voice. Elle sort en ce moment son premier single "Lettre à mes parents". La jeune femme et artiste se confie en musique sur les rêves et espoirs d’une Provinciale arrivée à Paris. L’artiste entend bien leur prouver qu’elle a du talent, comme le chantait une certaine légende ("Je veux crier ma vie, ma joie, mes sentiments / Chanter cette flamme qui brûle, toucher au cœur ces gens"). En même temps, cette lettre vocale est aussi une chanson pleine d’amour pour ses parents et énormément de nostalgie pour son pays, ses racines italiennes et sa famille : "Et je reviendrai pour Noël / Les bagages lourd et le cœur léger".

    Giulia Falcone interprète cette jolie déclaration avec délicatesse, et sans ostentation. Ce single devrait parvenir au cœur de beaucoup d’auditeurs.   

    Giulia Falcone, Lettre à mes parents, IDOL Distribution, 2023
    https://www.facebook.com/giulia.falcon
    https://www.instagram.com/giuliafalcone_official

    Voir aussi : "Comme un air de James Bond Girl"

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  • Noga en lumière

    Un  très beau titre anglo-saxon vient éclairer – si l’on peut dire – LEV, le superbe album de la chanteuse suisse Noga : Songs That Light The Night, littéralement : "Chansons qui éclairent la nuit". Et il est vrai que la lumière illumine cet opus, à l’instar du premier morceau "Rakia". Après les premières mesures tourmentées et très contemporaines, Noga s’installe, tout en douceur, grâce à une pop-folk qui ne peut pas laisser l’auditeur insensible, d’autant plus que de morceau s’inspire d’un psaume hébraïque.   

    Née de parents émigrés d'Israël, l’artiste propose un retour à ses origines et à sa culture en puisant son inspiration dans des poèmes ancestraux, issus des Psaumes (Le Livre des Téhilim) donc, mais aussi dans des chants traditionnels, à l’instar de cet "Eli Ata" dont Noga propose une version  jazzy. Jazz encore avec le beau, mélancolique "Shir", mêlant instruments traditionnels et sons électro (une prière psalmodiée par une voix masculine), et dans lequel la chanteuse suisse se laisse aller à la méditation. 

    On est avec LEV dans un album se plaçant à la confluence de la pop-folk, du jazz de la musique traditionnelle, sans qu’aucun des genres ne soit trahi ni dénaturé. L’auditeur s’en rendra compte avec le très beau "Me-Ayin", qui peut s’écouter comme une séduisante et langoureuse ballade. 

    Grâce à Nolan, les Psaumes habituellement confinés dans la sphère religieuses deviennent d’authentiques textes proches de nous, y compris pour les non-croyants

    Grâce à Nolan, les Psaumes habituellement confinés dans la sphère religieuses deviennent d’authentiques textes proches de nous, y compris pour les non-croyants. Que l’on pense au très beau "Shevet Hachayot", aux accents orientaux et au rythme envoûtant. La chanteuse en fait de très beaux joyeux musicaux, à l’exemple de "Lev", qui donne son titre à l’opus. De même, les textes multimillénaires semblent ne pas avoir pris une ride et parviennent à nos oreilles avec une nouvelle fraîcheur (l’étonnant et séduisant "Roi" se déployant avec volupté). Les collaborations des musiciens Patrick Bebey, Arnaud Laprêt aux percussions, Daniel de Morais (théorbe) ou Asher Varadi – ajoutons aussi Guillaume André, Sonja Morgenegg pour le vocal et Sohar Varadi au shofar – n’y sont bien entendu pas pour rien.

    Il faut abandonner l’impression que LEV serait un album sérieux et purement conceptuel. Il y a au contraire de la légèreté ("Honneni") mais aussi du modernisme indéniable, y compris dans les mises en musique de textes traditionnels ("Shalom Halechem"). Cela donne des titres singulièrement proches de nous ("Pitchu-Li"). 

    Saluons aussi le travail sur les voix de cet album. Il faut rappeler ici que Noga est aussi connue pour son association Catalyse qu’elle a fondée et qu’elle préside, avec à Genève un centre dédié à la voix. 

    On ne sera pas étonné que l’album de Noga se termine avec "hallelu",  comme un ultime hommage, salut et rappel à la réconciliation entre traditions, religions et création musicale. Et cette fois, c’est sur un rythme de gospel que la chanteuse suisse mâtine ce psaume. 

    Noga, LEV – Songs that light the night, Evidence Musique, 2023
    https://www.nogaspace.com
    https://www.facebook.com/Nogaofficiel
    https://www.instagram.com/nogaofficiel
    https://www.catalyse.ch

    Voir aussi : "Éternelle et musicale Norvège"

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  • Comme un air de James Bond Girl

    C’est avec un esprit seventies, joyeux et drôle que Loulia revient.

    "Booty Girl" virevolte, danse, chaloupe et bouge ses fesses. No stress, semble nous lancer la craquante Loulia, à la vie artistique et personnelle déjà très riche : un passage par Séoul puis par Berlin, avec plusieurs shows TV et radio, sans oublier des concerts et des collaborations.  Voilà qui installe une artiste au rang des vraies jolies révélations.

    "Booty Girl" s’écoute avec un plaisir non dissimulée et promet de devenir notre meilleure amie, car, comme le dit la chanteuse, "Quand tout semble trop difficile, trop triste, trop fade, l n'y a pas d'inquiétude à avoir, car big butt Booty Girl est là pour vous sauver !"

    Loulia, Booty Girl, 2023
    https://www.instagram.com/loulia_officiel
    https://www.tiktok.com/@loulia_officiel
    https://twitter.com/Loulia_Officiel

    Voir aussi : "Loulia prend date"

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  • Les chanteuses disent la vérité

    Saluons d’abord le titre de l’autobiographie de Jacqueline Taïeb, Je chante si on me donne du Chocolat. Une belle entrée en matière, comme le sont d’ailleurs ses débuts, très jeune, en musique. Alors que la jeune Française née en Tunisie se démarque par son appétence pour la musique. Mais pas question de chanter gratos, dit déjà la fillette de cinq ans : "Je chante si on me donne du chocolat !"

    Voilà qui donne un aperçu de la personnalité d’une artiste au caractère bien trempé et déjà hors-norme. Quelque peu oubliée aujourd’hui, Jacqueline Taïeb rappelle qu’elle a été une figure importante des sixties et des seventies. À l’âge de dix-huit ans, encore mineure à l’époque, elle offre son premier tube, l’incroyable et hyper-moderne "Sept heures du matin", trustant les premières places des hit-parades aux côtés de brillantes célébrités, telles que Sheila, Jacques Dutronc ou Michel Fugain. 

    Michel Fugain, il en est d’ailleurs question à plusieurs reprises dans son autobiographie (ses "nouvelles & anciennes", comme elle le dit malicieusement). Elle s’y dévoile sans fard et sans se ménager elle-même.

    Jacqueline Taïeb se dévoile sans fard et sans se ménager elle-même

    Le leader du Big Bazar n’est pas le seul à avoir les honneurs de la chanteuse. Elle n’oublie pas Yves Montand et sa générosité et son professionnalisme ou l’irrésistible Jeane Manson, présentée de manière si généreuse et craquante que le lecteur n’a qu’une envie : la rencontrer pour de vrai.

    Mais l’auteure sait aussi balancer ses coups. Plusieurs artistes ont d’ailleurs droit à un traitement en règle, à commencer par Maurane.

    Le lecteur sera sans doute étonné d’apprendre qu’à côté de chansons françaises de Jacqueline Taïeb (citons le succès intemporel de Michel Fugain "Les Sud Américaines" ou encore le morceau rock, eighties et non sans humour "Les chanteurs disent la vérité" ) figurent une série de tubes de pop internationale de la regrettée Dana Dawson (à commencer par le célébrissime "Ready to follow you"). Dans un passionnant chapitre, la musicienne raconte l’histoire de cette aventure artistique américaine, tout en la relativisant.  

    Jacqueline Taïeb propose avec ce court livre qui devrait passionner les fans de sixties et seventies une plongée dans une époque que l’artiste regrette. La nostalgie est présente mais aussi de vraies et belles déclarations d’amour. Le lecteur y trouvera aussi des coups de gueule et des coups de sang, notamment dans un tout dernier chapitre consacré à sa famille.

    Je chante si on me donne du chocolat permet en tout cas de redécouvrir une artiste à la vie passionnante et qui peut se targuer d’avoir proposé quelques titres qui mériteraient de sortir de l’ombre.  

    Jacqueline Taïeb, Je chante si on me donne du Chocolat, Amazon, 2023
    https://jacquelinetaieb.fr
    https://www.facebook.com/JacquelineTaiebOfficiel

    Voir aussi : "La plus belle histoire d’amour de Nicole Rieu"

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  • Pas sage Ibère 

    Mieux vaut tard que jamais. Penchons-nous sur la chanteuse pop européenne la plus passionnante, la plus revivifiante, la plus séduisante et sans doute la plus pertinente de la pop européenne – et internationale. La chanteuse espagnole Rosalía sortait en 2022 Motomami, son dernier album, suivie en fin d’année par une version réaugmentée de plusieurs titres. Un opus qui a marqué les esprits autant que les oreilles. Voilà pourquoi une chronique sur Motomami avait sa place ici.

    Un regret cependant, pour commencer : la jaquette et le livret – certes, sexy a souhait – peine à être lisible, y compris dans les titres des morceaux. Mais c’est bien le seul défaut de cet opus qui a fait par ailleurs grand bruit à sa sortie.

    Un mot sur le titre de l’album. "Motomani" est un mot-valise composé des mots "moto" (bien sûr!) et de "mani" qui veut dire "meuf". D’où, la photo d’illustration où l’artiste se montre dans le plus simple appareil – mais avec un casque. Humour ou posture d’une combattante ? Les deux, Ma Générale !

    Le moins que l’on puisse dire est que Rosalía se réapproprie la pop comme personne. "Yo me transformo", comme elle le proclame dans le premier titre "Saoko", incroyable morceau électro, urbain, pop, jazz et… flamenco. C’est à l’image d’un album hétéroclite mais d’une belle cohérence, et sans jamais perdre l’auditeur ("Candy"). On y retrouvera bien entendu l’irrésistible tube interplanétaire "La Fama" avec The Weeknd. 

    Rosalía est réjouissante et surprenante dans sa manière de mixer les sons, les influences, les styles, sans arrière-pensée

    Mais là où l’artiste espagnole révolutionne la pop internationale c’est bien dans le flamenco et dans sa manière de revoir les canons de cette tradition espagnole, en lui insufflant du sang neuf, sans jamais la trahir. Que l’auditeur écoute – voire danse sur – "Bulerías", avec une économie de moyens mais en mettant au centre de ce projet la rythmique si caractéristique de cet art ibère.

    À côté de titres urbains et d’une modernité certaine, avec une musique urbaine ("La combi Versace", en featuring avec Tokischa), électro et enjouée ("Chicken Teriyaki", "Bizcochito"), Rosalía sait poser sa voix veloutée sur quelques accords de piano, pour servir une histoire d’amour (Como un G), parfois traversée de pulsations électros, comme pour mieux l’électriser ("Hentai"). C’est aussi "G3N15", posée et aussi intime et introspectif, hymne à la famille dans un album tout entier consacré à la fête et à l’insouciance.

    L’insouciance et la joie de vivre affleurent à chaque piste de l’album, tout comme la créativité d’une artiste totale ("CUUUUuuuuuute") qui nous offre une vraie aventure musicale. Rosalía est réjouissante et surprenante ("Diablo") dans sa manière de mixer les sons, les influences, les styles, sans arrière-pensée, avec un plaisir manifeste (le court morceau "Motomani" qui donne son titre à l’album) et osant renouer avec des genres que l’on aurait dit has-been : le flamenco, bien sûr, mais aussi le jazz ou le tango (le formidable et sans doute meilleur titre de l’opus, "Delirio de grandeza").

    Un vrai album personnel aussi, sous forme de journal intime, à l’image de son abécédaire ("Abcdefg"), ce qui n’empêche pas de se faire de cet opus un vrai événement musical et pop. 

    Rosalía, Motomami, Columbia, 2023
    https://www.rosalia.com
    https://www.facebook.com/rosalia.vt
    https://www.instagram.com/rosalia.vt

    Voir aussi : "Un cauchemar vieux de 40 ans"
    "Danses avec Barbara Hannigan, de Kurt Weill à la Lambada"

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