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• • Articles et blablas - Page 231

  • Frigo mutant

    Notre ami et partenaire L’‎Œil du frigo commence cette année 2019 avec une chronique particulièrement inspirée sur le film X-Men 2 et un Logan bien décidé à étancher sa soif. Philippe, l'auteur de cet article, s'intéresse aux 50 secondes de cette scène de frigo qui vous avait sans doute échappé.

    Bon, je dois vous parler de quelque chose, mis à part la bonne année et tous mes vœux de galettes : nous avons à faire ici à un cas de frigo exceptionnel.

    En effet, nous sommes dans la saga des X-Men et Logan s'apprête à boire un coup.

    Il ouvre donc le frigo, comme le ferait n'importe quel mutant que nous sommes, face à cette boite réfrigérée complètement hallucinogène. Nous découvrons alors une contre-plongée mutante, une vue rarement utilisée pour un frigo, à tel point qu'il a fallu enlever les étagères du fromage pour la faire. Impossible de voir les aliments de ce frigo : on les voit par en dessous. On peut noter le camaïeu d'orange, des culs de bouteilles ou de plats posés sur la vitre. Rien de très palpitant en revanche sur la porte du frigo. Des sodas peut être. Il faudra que je pense à dire à tous ces réalisateurs que la porte du frigo est très peu utilisée : je n'aime pas qu'on délaisse certaines parties érogènes du frigo, je trouve ça discriminant. D'ailleurs une question me vient : y a-t-il des frigos masculins ou féminins ? Ou alors le sont-ils selon la façon dont on le remplit ? 

    Le point de vue de Logan est prodigieux. Le mutant aux griffes en acier trempé est le plus grand, le plus fort, le plus inaccessible des mutants de sa génération. C'est sur lui que reposent tous les films des X-Men. Evidemment, lui ne le sait pas. Il prend une bière dans le frigo, humble, détaché et défie un chat avec ses griffes. Ce dernier le dédaigne parfaitement. Être le maître du monde avec un frigo coloré et se faire ignorer par un chat, ça remet l’ego à sa juste place. Logan - ou plutôt le professeur Logan - rentre ses griffes et devient plus humain. Tellement humain qu'il en oublie de fermer la porte du frigo. Remarquez que l'on voit bien qu'il y avait une étagère de plus entre la caméra et l'étagère des sodas. On peut facilement voir qu'il y a une grosse brique de jus d'orange et un vieux reste dans un contenant en plastique (je dis contenant pour ne pas faire de pub : ça m'aidera dans ma démarche de sponsors : voilà qui laisse entrevoir ici toute l'intelligence de l'auteur de ce blog, n'est-ce pas ?).

    Vous pouvez alors voir que le frigo, ouvert, assiste à toute cette scène d'humanité. Il aimerait pourtant bien qu'on ferme sa porte, qu'on le laisse se replier sur lui, dans le noir, afin qu'il puisse conserver au frais ses aliments, ses sentiments, sa petite portion de vie, ses rêves de frigo... Mais non ! Un mutant lui a brisé la chaîne du froid. Faudra pas se plaindre après si quelques bactéries viennent mettre le bazar dans ses aliments.

    La morale dans cette histoire, c'est que même les mutants ne font pas attention aux frigos, et même le plus grand des mutants, Logan. Si un mutant vient chez vous, cadenassez votre frigo !

    Sur ce, bonne année.

    ODF

    X-Men 2, Action et film de super-héros de Bryan Singer
    avec Hugh Jackman, Patrick Stewart, Ian McKellen,  Famke Janssen et Anna Paquin

    Voir aussi : "L’‎Œil du Frigo débarque sur Bla Bla Blog"
    "X-Men 2 et frigo"
     

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  • Tom Leeb, comme une petite madeleine de Proust

    Les auditeurs nés après les années 80 et bercés par la pop des années 90 goûteront le premier EP de Tom Leeb, Are We Too Late, comme une petite madeleine de Proust.

    D'accord, il n'y a pas de révolution musical, mais ce premier opus a indéniablement été écrit avec cœur, sinon avec les tripes. Un vrai piège à filles : des mélodies simples mais efficaces, une voix assurée et nasillarde, une orchestration impeccable, des guitares cristallines et, pour couronner le tout, un travail en studio exemplaire.

    De la pop au cordeau romanesque (Are We Too Late ou I Still Love You), pour ne pas dire romantique ou mélancolique (Revenge). Proprement chavirant. Pour preuve, Are We Too Late, cumule déjà plus de 12 millions de vues sur Youtube.

    L'écoute de Tom Leeb nous fait perdre quelques années et nous fait revenir à notre adolescence, du temps des baisers qu'on volait sous les portes – pour reprendre un standard d’un de nos récents grand disparu.

    Assurément, Tom Leeb est une des futures belles grandes voix de la pop en plus d'être un acteur que l’on peut découvrir sur les planches, comme dans le film Edmond d'Alexis Michalik... Un artiste complet, quoi.

    Tom Leeb, Are We Too Late, Roy Music, 2018
    Chaîne Youtube "Kevin & Tom"

    Voir aussi : "Aznavour, le mal-aimé"

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  • Les coulisses de La Lutte des Classes

    En attendant la projection en avant-première du court-métrage La Lutte des Classes les 23 et 24 mars prochain à l'Espace Lionel Boutrouche à Ingré (près d'Orléans), vous pouvez retrouver en bonus des images du film. 

    La Lutte des Classes, un film de Alex Bongibault, sous la direction de Nora Méthivier
    Scénario de Bruno Chiron

    avec Jennifer Dìas, Alicia Gonzalez, Flavie Kazmierczak, Pierre Richekare,
    Mikael Buxton, Aurélie Serrano, Mejgan Bayani,
    Sam Sam, Sylvie Mouillat, Nicolas Lefebvre et Nathalie Frebourg
    https://eclectiquecontact.wixsite.com/eclectique

    Voir aussi : "La Lutte des Classes : clap de fin"

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  • Michel Legrand, "I will wait for you"

  • Le Bujo, c’est pas que pour les filles

    C’est le début de l’année, le moment des vœux et des bonnes résolutions. Parlons-en justement des bonnes résolutions : faire du sport, manger plus équilibré, être un vrai écolo. Que du grand classique ! De mon côté, dès le 1er janvier, je me suis astreint à me lancer dans un défi de taille : mieux m’organiser et gérer mon temps de travail comme ma vie personnelle, grâce au Bullet Journal. Il s'agit d'un outil conceptualisé par Ryder Caroll (La Méthode Bullet Journal, éd. Mazarine). Le "Bujo", de son nom générique, est devenu un vrai phénomène de société, essentiellement féminin – même si l’inventeur est un homme.

    Est-ce à dire que le Bullet est réservé aux filles ? Non.

    Pour bien comprendre ce qu’est cette méthode créée en 2007, il faut parler de Ryder Caroll, celui qui en est à l’origine. Mauvais élève et enfant peinant à s’intégrer, il découvre assez tôt qu’il est atteint d’un trouble de déficit de l’attention. Pour pallier cet handicap, Ryder Caroll imagine un carnet personnel mêlant l’agenda, le bloc-notes, le pense-bête et le carnet à dessins. Il s’aperçoit bien vite que son invention peut intéresser un large public, et pas seulement les personnes atteintes de TDA. Le Bullet Journal est né.

    Il lance un site web, https://bulletjournal.com, bientôt suivi par des centaines de milliers de visiteurs, avec un tuto devenu viral. Il faut le dire : la méthode du Bujo est d’une très grande efficacité – si on l’adopte – et a su séduire par son parti-pris visuel et esthétique.

    Je vous rassure cependant tout de suite : pas la peine d’être un graphiste aguerri pour s’y lancer. Un peu de goût et de concentration vous permettra de créer votre bullet Journal, qui deviendra un objet aussi nécessaire que votre smartphone.

    Je m’y suis lancé, enfin, grâce à deux outils : un stylo et surtout un carnet. Parlons justement de ce carnet. J’ai eu la chance de recevoir en cadeau de Noël - merci, Nad ! - la "rolls" des Bujo : un Leuchtturm1917… Les connaisseurs apprécieront. 

    La "rolls" des Bujo

    Comment marche un Bujo ? Il faut avoir en tête que cet outil sert avant tout à se "désencombrer l’esprit", comme le dit Ryder Caroll mais aussi à ne jamais rien remettre au lendemain - pour paraphraser un conseil de Sénèque. La lutte contre la charge mentale, particulièrement présente, chez les femmes, explique le succès du Bullet. Dans son essai paru aux éditions Mazarine, l’auteur parle de conscience de soi, de sens, d’introspection ou de déconstruction. Mais soyons honnête : c’est moins cet aspect de développement personnel qui nous intéresse que l’aspect pragmatique du Bujo.

    J’ai suivi les conseils d’un tuto pour concevoir mon bujo : un découpage par mois et par semaine, avec une liste de tâches mensuelles et quotidiennes à accomplir, et que l’on raye ou que l’on coche dès qu’elles sont terminées.

    Une page consacrée aux tâches annuelles peut aussi être mise en place en début de carnet. J’ai prévu deux pages par semaine avec mes objectifs, mes rendez-vous ou mes projets. Entre chaque partie (cela peut être entre deux périodes, deux mois ou deux trimestres), j’imagine inclure des sections thématiques (livres à lire, albums à écouter, films à voir, amis à inviter, rendez-vous professionnels à prévoir, etc.). Un index en début de carnet permet de se retrouver dans l’articulation de mon carnet.

    Après, rien ne vous empêche d’enrichir de votre Bujo d’inventions graphiques. Instagram regorge d’idées et de modèles. De ce point de vue aussi, les filles, vous êtes des reines. Pour autant, il n’est pas question que le Bullet Journal vous soit réservé. Les garçons, c’est aussi à nous de nous lancer. Un peu d’efforts et de créativité, les mecs !

    Ryder Carroll, La Méthode Bullet Journal, éd. Mazarine, 2018, 368 p.
    https://bulletjournal.com
    "How to Bullet Journal"
    https://www.leuchtturm1917.fr

    Voir aussi : "Manger cool pour courir vite"

    © Bullet Journal

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  • Le désir n'est-il que le manque ?

    café philo,philosophie,montargis,désir,manqueLe café philosophique de Montargis proposera sa prochaine séance de l’année au café Le Belman le vendredi 18 janvier 2019 à 19 heures. Le débat portera sur cette question : "Le désir n'est-il que le manque ?"

    Le désirs fait partie des moteurs de notre existence. Leur réalisation serait un moyen d’arriver à notre bonheur. Mais comment comprendre le désir ? Est-il conscient ou bien une marque de dépendance ? Le désir est-il le fruit d’un besoin, d’un manque et finalement d’une forme de fantasme ou de rêve. Dans la volonté de combler un manque parfois inassouvissable, le désir peut-il s’opposer à la raison ? Tous nos désirs peuvent-ils être mis à égalité ? Y a-t-il des désirs vertueux ? Devons-nous nous méfier de nos désirs ? Peut-on éduquer nos désirs, voire les réprimer ?

    Ce sont quelques-unes des questions qui seront débattues au cours de cette nouvelle séance du café philosophique de Montargis. Cela aura lieu au Belman, le vendredi 18 janvier 2019 à 19 heures.

    La participation sera libre et gratuite.

    http://cafephilosophique-montargis.hautetfort.com

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  • Tatiana de Rosnay engagée et attablée

    tatiana de rosnay,restaurants du coeur,coluche,pocket,philippe besson,françoise bourdin,maxime chattam,françois d’epenoux,éric giacometti,karine giebel,philippe jaenada,alexandra lapierre,agnès martin-lugand,véronique ovaldé,romain puértolas,jacques ravenne,leïla slimani,alice zeniter,fête,anniversaire,virginia woolf,mrs dalloway2019 commence comme s’est terminée 2018 : avec notre grand dossier sur Tatiana de Rosnay. Depuis septembre, Bla Bla Blog a en effet choisi de chroniquer l’ensemble de l’œuvre de l’auteure franco-britannique.

    Le premier article de cette année portera sur sa plus récente création, qui est aussi une nouvelle, Trouble-Fête. Elle a été publiée dans le recueil collectif 13 à Table (éd. Pocket).

    Pour la quatrième année, Les Restaurants du Cœur et les éditions Pocket ont demandé à des écrivains de participer à un ouvrage dont les recettes sont reversées à l’association caritative. L’an dernier, de 3 à 4 millions de repas ("Un livre = 4 repas" est-il écrit en couverture) ont pu être distribués grâce au précédent opus. Cette saison, outre Tatiana de Rosnay, Philippe Besson, Françoise Bourdin, Maxime Chattam, François d’Epenoux, Eric Giacometti, Karine Giebel, Philippe Jaenada, Alexandra Lapierre, Agnès Martin-Lugand, Véronique Ovaldé, Romain Puértolas, Jacques Ravenne, Leïla Slimani et Alice Zeniter se sont attablés et mis au travail pour ce beau projet.

    Pour l'édition 2019 de cet ouvrage à vocation littéraire autant que caritatif, c’est sur le thème de la fête qu’ont planché ces 13 auteurs au grand cœur. Tatiana de Rosnay en fait le centre de sa nouvelle, dont les premières phrases semblent faire écho aux préparatifs de Mrs Dalloway dans le roman de Virginia Woolf.

    Un écho aux préparatifs de Mrs Dalloway

    Avec Trouble-Fête, nous sommes dans une histoire à l’atmosphère toute british. Margaux Smythe, une élégante et tyrannique quadra, prépare l’anniversaire de son mari anglais, Toby. Pour leur réception, tout doit être parfait et Margaux entend faire de cette fête un moment mémorable. Ces préparatifs sont aussi l’occasion d’un monologue intérieur au cours duquel cette bourgeoise se repasse quelques faits marquants de son existence, à commencer par sa rencontre avec son mari. mais elle revient aussi sur des secrets cruels qu’elle garde cachés derrière un vernis impeccable. Mais ce vernis va finir par craquer au cours de cette fête d’anniversaire.

    Les dissimulations, les secrets, la famille : Tatiana de Rosnay reprend ses thèmes favoris dans son texte court et cinglant. Margaux Smythe est insupportable. Le lecteur la suit dans sa course à la réussite d’une fête qui va signer finalement son échec. On la voit courir, s’agiter, serrer les mâchoires, se plaindre et singer la femme parfaite qui ne veut recevoir chez elle que pour paraître. Cette comédie sociale se termine en conte cruel. Quelques lignes suffisent à Tatiana de Rosnay pour ouvrir sous les pieds de cette bourgeoise a priori impeccable un gouffre vertigineux : celui de la culpabilité. Impitoyable, terrible et cruel. Superbement cruel.

    Tatiana de Rosnay, Trouble-fête, in 13 à Table, éd. Pocket, 2018, 284 p.
    http://www.tatianaderosnay.com
    Les Restaurants du Cœur
    Pocket

    Voir aussi : "Tatiana de Rosnay, son œuvre"
    "Trahisons et cachotteries"

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  • Les horizons de Falaises

    Pour bien commencer l'année parlons de Falaises. J'étais impatient de découvrir le dernier opus de ce groupe parisien, créé il y a seulement deux ans. Ils viennent de sortir They Are Here : huit titres pour ce long EP, qui pourrait tout autant être catalogué comme un album, certes un peu court.

    Falaises c’est la pop la plus cool qui soit : moderne, électro, mélodique, d’une solide densité rythmique mais qui sait aussi jouer avec avec le contemplatif et l’onirisme. Un vaste horizon musical, passionnant et envoûtant.

    Avec Boy, dans deux versions ouvrant et clôturant le disque, on entre dans un univers jarrien électro. Les synthétiseurs marchent à plein régime, proposant de belles envolées servies par la voix aérienne d’Alice Maury.

    Pour la pop que propose Inherent Vice, on abandonne cette fois des machines à la Jean-Michel Jarre pour un titre aux accents plus Cranberry. En digne héritière de la regrettée Dolores O'Riordan, la chanteuse de Falaises nous amène vers une new wave dopée aux machines et aux ordinateurs, mais avec ce supplément d'âme grâce à sa voix sucrée et assurée (Daylight Dreamer).

    Facile, Falaises? Trop simple. A côté de rock plutôt rugueux comme le titre qui donne son nom à l'EP, les quatre Parisiens osent des morceaux expérimentaux (Twilight Splendor), voire planants (Drinkin Hell). Avec Hush on tient une perle sophistiquée et à la pop enlevée aux réverbérations oniriques, prête à vous faire bondir, voire tomber raide dingue amoureux.

    Falaises, They Are Here, Antipodes Music / Differ-Ant, 2018
    http://smarturl.it/theyarehere
    https://www.facebook.com/Falaisesmusic

    Voir aussi : "Brol d'elle"

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