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  • À la merci de Fishbach

    Après un ou premier EP réussi, l’étape vers un premier album peut s’avérer un piège... mortel. Fishbach, qui avait été chroniquée sur Bla Bla Blog, a brillamment passé l’épreuve avec À Ta Merci. Il est vrai que la native de Charleville-Mézières avait frappé fort avec ses premiers titres, dont le plus connu, Mortel, qui nous revient dans une version légèrement liftée.

    Avec À Ta Merci, on est pris au piège d’un album qui assoit un peu plus l’électro-rock tendu et hyper sensible de Fishbach.

    Les comparatifs au sujet de cette révélation musicale 2016 sont plutôt flatteuses : Catherine Ringer et Christine And The Queens sont régulièrement cités, à tort ou à raison. Fishbach puise sans complexe dans les années 80 (Le Château) pour offrir des titres rugueux et à vifs. La musicienne propose dans Éternité des rythmiques et un son rarement entendus depuis 30 ans, revivifiant par là-même le pop-rock français. Dans Le Meilleur De La fête, Fishbach nous entraîne dans un titre très new wave, qui nous parle de liberté et de fuite : "J’ai vu le meilleur de la fête / Vous qui dansez en stéréo / N’êtes que de vagues silhouettes / Tout est foutu dans mon cerveau."

    La chanteuse sait se faire mélancolique, à l’exemple d’Un Beau Langage, jolie balade à l’heure du 3.0 et des rencontres sur Internet : "Votre doux visage / Apparaît sur mon écran / Qui êtes-vous ? / C’est une belle image / Voyez-vous ? / J’ai lu tous vos messages / Mais vos paroles et vos mots doux / Je m’en fous."

    Y Crois-Tu peut s’écouter comme le titre phare de l’album. Il est aussi, sans doute, avec Mortel, l’un des tout meilleurs de l’artiste : "J’attendrai mille ans mon garçon / Je fais la guerre, j’ai mes raisons / Comme le vent sculpte un caractère / Je suis la vague mais pas la mère." Fishbach propose des textes finement travaillés, à l’exemple de Ma Voie Lactée : "Tu ne fais que lire / Dans la dentelle / Un avenir / Si loin de l'éternel / Je sais bien qu'un jour / Tu reverras la mer / Encore et toujours / Les hommes à la tempête."

    Un Autre Que Moi s’impose comme un vrai titre électro et le chant de combat d’une fille "élancée comme une panthère dans la fumée" : "Qu'ils nous retrouvent / On ne se rendra pas / Et qu'ils approuvent / J'ai jamais dit ça / Je découvre une autre que moi / On se retrouve dans un attentat."

    À Ta Merci a l’audace des albums à la noirceur somptueuse. Dans Feu, la chanteuse nous entraîne dans une crypte musicale pour un chant funèbre et amoureux, auquel vient répondre On Me Dis Tu, un titre enlevé sur la mort, écrit à la première personne, et non sans humour noir, par la grande faucheuse. Tout aussi gothique, il y a Invisible désintégration de l’univers, une audacieuse composition soutenue par un chœur venu d’outre-tombe.

    L’album se termine sur le titre qui lui donne son nom, À Ta Merci. Fishbach propose un morceau lumineux, fruit d’une artiste au romantisme sombre et sans concession : "Si je demeure à ta merci / Il n’y a pas l’ombre d’un souci / Je tombe… / Tu joues à la marelle / Mais n’atteins pas le ciel / Moi je n’ai plus vingt ans." Les mots sont placés avec justesse sur une orchestration d’une sobriété bouleversante, hypnotique et envoûtante.

    Le samedi 2 septembre, Fishbach viendra clôturer en beauté la septième édition du festival À la folie... Pas du tout !, au Monastère Royal de Brou à Bourg-en-Bresse

    Fishbach, À Ta Merci, Entreprise, A+LSO, 2017
    Fishbach au festival À la folie... Pas du tout !, Monastère Royal de Brou à Bourg-en-Bresse, samedi 2 septembre 2017
    Concert tout public à 20h30, dans le 2e cloître
    "Fishbach, jamais rien vu d'aussi mortel"

    © Fishbach

  • Victor, Victoria

    Je ne sais pas pour vous, mais moi j’ai un faible pour les romans traitant du diable, de rites sataniques et autres objets démoniaques. Il se dégage de ces livres un je ne sais quoi de soufre, de provocation, voire même d’interdits. Bien sûr, cela fait des lustres que ce genre d’ouvrages ne risque plus l’index de l’Église, les foudres des autorités publiques ou de passer sous les fourches caudines de la censure. Code Victoria de Thomas Laurent (éd. Zinedi) aurait été, en un temps pas si lointain, pointé du doigt. Pour le lecteur de 2017, ce thriller mené tambour battant apportera une délectation certaine.

    La Victoria du titre est la narratrice et personnage principale du roman : une journaliste et bloggeuse, partie à la recherche de son compagnon et âme sœur, Victor. Il a passé ses dernières heures à Rochehauh, un village paumé au fin fond de l’Ariège et condamné à disparaître englouti par les eaux d’un barrage. Victor est déclaré mort et Victoria part à sa recherche, recherche qui la mène sur les traces d’un manuscrit mystérieux, dans un lieu aux lourds secrets et aux stupéfiantes croyances. 

    La journaliste, transformée en héroïne d’un autre genre, à mi-chemin entre Guillaume de Baskerville et Lara Croft, est lancée dans une investigation à haut risque autour d'un codex médiéval crypté et, à l’instar d’un épisode de Twilight Zone, du diable emprisonné au sein d’un monastère : "L’Ordo Oleam a choisi l’endroit, et c’est un bon lieu. Pour que les hommes n’aient plus à craindre la Bête, ils l’y ont enfermée. Le Diable sommeille, et les moines en sont les gardiens. Ne gravissez jamais ces monts, disaient-ils, ne cherchez pas du regard leurs cimes au milieu des nuages : car là est et sera pour l’éternité la prison du Diable."

    Thomas Laurent s’est inspiré de l’histoire troublante de Rennes-le-Château et de l’abbé Bérenger Saunière tout autant que d’exemples de manuscrits mystérieux (celui de Voynich notamment) pour bâtir une intrigue à la Dan Brown. Des documents anciens, une relique ardemment chassée par des individus prêts à tout, du surnaturel, des crimes impunis, des disparitions mystérieuses et un passé peu glorieux forment un parfait cocktail pour une chasse au démon… et aux nazis.

    Dans un village de tous les dangers, Victoria, notre Indiana Jones féminine, se débat comme une diablesse pour faire surgir la vérité et aller sur les traces de son petit ami Victor. L’auteur strasbourgeois fait se croiser monde contemporain, érudition et croyances millénaires pour écrire son deuxième thriller. Tout comme son premier roman, Le Signe du Diable (éd. Zinedi), Thomas Laurent nous parle de surnaturel et de superstitions, finalement pas si étrangers que cela à notre époque contemporaine  : "Les hommes et les femmes du Moyen Âge, ceux qui avaient cru aux sorcières, aux goules et aux vampires, n’étaient pas si différents. Ils n’étaient pas plus stupides : on aurait tort de se croire préservé des superstitions, des croyances irrationnelles, sous prétexte que le monde avait changé. Rochehauh en était la preuve."

    Thomas Laurent, Code Victoria, éd. Zinedi, 2017, 261 p.
    https://www.facebook.com/thomas.laurent.ecrivain

    http://www.zinedi.com/pages/auteurs/thomas-laurent.html

  • Qui veut être le prochain Christine And The Queens?

    Pour la 8e année, le Département des Hauts-de-Seine ouvre les inscriptions à tous les groupes et artistes de musiques actuelles résidant en France. Le Prix Chorus est un dispositif de repérage à rayonnement national qui récompense un groupe ou un artiste et le soutient dans le développement de sa carrière en lui offrant un prix en aide professionnelle d'un montant de 10 000 euros.

    Les groupes ou artistes candidats doivent présenter un répertoire de compositions originales, dont la durée d'interprétation sur scène est d'au moins 30 minutes.
    Sont exclus les groupes ou artistes étant engagés contractuellement avec une major (contrat d'artiste-interprète).

    L'âge des candidats est compris entre 13 et 35 ans (pour au moins la moitié des membres s'il s'agit d'un groupe). Les mineurs non émancipés doivent être munis d'une autorisation parentale pour présenter leur candidature.

    Les auteurs-compositeurs au sein des groupes candidats, doivent être inscrits, ou en cours d'inscription à la Sacem.

    Cotton Claw et Palatine ont remporté respectivement le Prix Chorus en 2015 et 2016. Ils sont d'ailleurs, actuellement, en tournée dans toute la France.

    Les sélections ont notamment permis, entre 2010 et 2015 de découvrir des artistes comme : Oh ! Tiger Mountains, Christine And The Queens, Hyphen Hyphen, Chill Bump, Jabberwocky, Samba De La Muerte, Agua Roja ou encore Inüit.

    http://prixchorus.hauts-de-seine.fr
    Inscription du 17 juillet 2017 au 30 septembre 2017

  • Branchée

    La rentrée approche : rentrée scolaire, rentrée au boulot, rentrée littéraire… Cela pourrait tout aussi bien être la rentrée presse.

    À l’heure des bonnes résolutions, pourquoi ne prendrions-nous pas celle de nous abonner à un journal ou à une bonne une revue dès septembre ?

    Ça tombe bien, Bla Bla Blog vous a déniché cet été une pépite : Plugged, créé en 2011, un magazine rock et branché, "Music movies and fa-fa-fa-fa fashion", comme le proclament ses rédacteurs. Comme son aîné Les Inrockuptibles, Plugged passionnera les amateurs de pop-rock comme les lecteurs curieux de découvertes culturelles.

    La couverture du numéro de cet été est consacrée au duo australien Angus & Julia Stone. La sœur et le frère sortent le 29 septembre leur prochain album Snow.

    On retrouve dans l’édition de juillet-août une rencontre avec Liam Gallagher. L’ex d’Oasis devrait lui aussi faire l’actualité de la rentrée avec son premier album solo, As You Were.

    Toujours en musique, le magazine propose de découvrir le duo féminin de punk urbain Nova Twins, le groupe HMLTD engagé dans la cause LGBT, le retour de BB Brunes avec leur nouvel album Puzzle. Outre un bilan de la dernière édition de Solidays, le lecteur ne devra pas manquer la chronique consacrée aux Sparks, qui annoncent leur future collaboration avec le réalisateur Leos Carax.

    Le cinéma n’est d’ailleurs pas en reste dans Plugged, avec plusieurs focus passionnants. Outre Colossal, film fantastico-romantique seulement en e-cinéma (sic), les rédacteurs ont choisi de s’arrêter sur Terminator 2 – Le Jugement dernier, de retour dans les salles obscures en 3D et 4K. Les lecteurs découvriront également Chrysta Bell, la chanteuse, auteure-compositrice, mannequin mais aussi actrice et muse de David Lynch depuis son film Inland Empire (2006). Elle est au casting de la nouvelle saison de Twin Peaks.

    Plusieurs interview ont retenu notre attention : celle de Roschdy Zem, à l’affiche des Hommes du Feu, de Manuel Pérez Biscayart que l’on peut découvrir dans 120 Battements par Minute, de Michel Hazanavicius pour son biopic sur Jean-Luc Godard (Le Redoutable), et surtout de Noomi Rapace, auteure d’une performance qui risque de faire date dans le film de science-fiction Seven Sisters (sortie en salle le 30 août prochain).

    Les aficionados d’infos plus people s’arrêteront, selon les goûts, sur les pages mode avec Numa Acar, l’ex Prison Break, en mannequin de luxe, ou encore sur les pages glamours consacrées aux actrices françaises montantes, avec Eva Danino, Hania Amar, Gwendolyn Gourvenec et la chouchou de Bla Bla Blog, Alka Balbir.

    Pour compléter cette présentation non-exhaustive d’une revue captivante, citons les chroniques critiques cinéma, jeux-vidéos, séries télé, automobile, mode et applications – mais, curieusement, rien sur les livres. Le numéro estival du magazine rock se clôture par une page consacrée à Alice Cooper.

    En conclusion, Plugged a brillamment réussi le crash-test de Bla Bla Blog pour faire partie de la rentrée presse de septembre.

    Plugged, bimestriel
    https://twitter.com/plugged_mag
    https://www.facebook.com/MagazinePlugged

  • Maurizio Adôre

    Bla Bla Blog avait consacré il y a plusieurs mois une de ses chroniques à la chanteuse Mârie Adôre ("Marie, j’adore"). La musicienne fait reparler de lui, cette fois dans l’univers de la photo.

    Un cliché de la chanteuse, réalisé par le photographe Maurizio Pighizzini, a reçu le 2e Prix de la photographie de Paris, catégorie Musique.

    La chanteuse pourrait bien avoir trouvé le visuel de son prochain album. En attendant, son dernier EP, L’été n’existe plus, est toujours disponible. 

    "Marie, j’adore"
    http://www.marieadore.com
    D'autres photos de Mârie Adôre par Maurizio Pighizzini ici

    © Maurizio Pighizzini

  • La bosse des maths

    Nous sommes en 2017. Toute l’édition est menacée par Amazon et la concurrence de l’Internet. Toutes? Non ! Un petit secteur d'irréductibles éditeurs, soit une trentaine de maisons, résiste encore et toujours à l'envahisseur : celui du scolaire et du parascolaire. Il représentait en 2016 11,5 % du chiffre d’affaire de l’édition (chiffres du Syndical National de l’Édition), malgré une baisse sensible depuis 2000. Pas de quoi cependant désespérer les professionnels qui voient d’un très bon œil le changement de programmes scolaires en cours. Sur les prochaines années, il va permettre le renouvellement de millions de manuels. Hormis les cahiers de vacances indémodables, le parascolaire représente une autre manne non-négligeable.

    Bla Bla Blog a choisi de faire le focus sur un de ces ouvrages, paru aux éditions Ellipses : Méthodes pour progresser en Calcul algébrique et sur les Fonctions, avec ses 260 exemples et exercices corrigés. Les objectifs de cet ouvrage sont de combler les lacunes et ainsi pouvoir progresser, consolider les méthodes et les acquis en calcul algébrique, nous précise l'éditeur. 

    Le lecteur pourra trouver dans cet ouvrage spécialisé pour les classes de secondes des points de cours, de nombreux exemples, des exercices détaillés à la fin de chaque thème et des exercices de synthèse pour utiliser plusieurs notions à la fois. Il est notamment question dans ce manuel d’ensembles de nombres, d’expressions algébriques et de fonctions. Clair, net, précis et sans bavure, ce nouveau manuel parascolaire est idéal, sinon pour aider à devenir un fort en maths, du moins pour ne pas passer sa classe de seconde tourmenté par Pythagore et ses héritiers.

    L'auteure, Bernadette Chiron, elle-même professeure de mathématiques, insiste dans son avant-propos sur son constat en tant que professeure de mathématiques "de lacunes en calcul algébrique, lacunes qui nuisent incontestablement à l’assimilation de nouvelles notions abordées en classe de seconde, en particulier pour ce qui a un lien avec les fonctions. Ces lacunes, si elles ne sont pas comblées assez rapidement, sont un handicap majeur pour aborder les classes de première et terminale et ceci dans la quasi-totalité des séries."

    Ce livre parascolaire se veut un vade-mecum pour y voir plus clair dans la jungle des programmes scolaires. Plus d’excuse maintenant pour ne pas bosser ses maths.

    Bernadette Chiron, Méthodes pour progresser en Calcul algébrique et sur les Fonctions,
    éd. Ellipses, 224 p., sortie le 22 août 2017
    http://www.editions-ellipses.fr

  • La débandade

    C’est un sujet très culotté auquel se sont attelés le scénariste Jim (Une Nuit à Rome, Une petite Tentation, Héléna) et le dessinateur Louis Chabane (Héléna, Si seulement, Mesrine, l’Évasion impossible).

    En deux tomes, L’Érection raconte une soirée de décembre a priori banale mais tournant à l’empoignade conjugale. Arrêtons-nous sur le titre provocateur de cette BD : "C’est un bonheur rare d’avoir dans sa bibliographie un album s’appelant L’Érection", confie Jim dans l’entracte qui clôt le premier tome.

    Le terme d’entracte n’est du reste pas galvaudé pour cet album en deux volumes écrit comme une pièce de boulevard en sept actes et comme une comédie de mœurs se situant dans l’appartement bourgeois d’un couple de quadras, Léa et Florent.

    Nos deux bobos, toujours amoureux après 25 ans de vie commune, invitent un couple d’amis, Alexandra, blonde pimpante quadra elle aussi, et son ami Jean-Fabrice. C’est l’anniversaire de Léa, qui fête ses 48 ans. Les enfants ont été casés chez les grands-parents pour l’occasion. La soirée débute d’une manière classique : "Discussion réglée comme du papier à musique : un tiers enfants, un tiers potes, un tiers séries TV."

    Après un premier couac lors de la remise des cadeaux d’anniversaire, Léa s’aperçoit que Florent a une érection alors qu’Alexandra leur apprend qu’elle et Jean-Fabrice sont sur le point de se séparer. Pour éteindre la scène de ménage qui commence après le départ des amis, Florent apprend à Léa une autre surprise de taille…

    Les auteurs de L’Érection ont réussi le tour de force de créer sur les 128 pages de cette BD passionnante une comédie de mœurs à la fois grave et désopilante. Le sujet est classique : une crise de couple dégénère en cataclysme domestique, avec son lot de rebondissements, de portes qui claquent, de dialogues ciselés et de personnages complètement en déroute.

    Le premier tome et ses trois premiers actes installent les quatre protagonistes et l’enjeu qui va anéantir en quelques instants un couple fusionnel et admiré. Les certitudes s’écroulent, la confiance n’est plus qu’un lointain souvenir et les reproches pleuvent : "Je ne simule jamais, je t’assure, jamais ! Tout au plus… je t’encourage..." lance un moment Léa, avec une belle assurance, auquel Florent répond, sans se démonter :"Tu m’encourages à finir, je t’encourage à commencer..."

    Le deuxième tome voit l’intrigue s’accélérer, avec de nouveaux enjeux, de nouveaux personnages et de nouveaux décors, mais avec toujours la même contrainte de temps et d’espace : une nuit de décembre, dans un immeuble haussmannien. On retiendra notamment, dans ces quatre derniers actes, la désopilante scène du pyjama d’Alexandra et la rencontre avec les petits voisins du dessus.

    Jim et Louis Chabane réalisent un magnifique bijou de bande dessinée, écrite et dessinée avec efficacité, précision, intelligence et un humour féroce. S’inspirant des théâtres de boulevard, ils autopsient avec sagacité et pertinence un sujet intarissable : les conflits entre les hommes et les femmes. Les auteurs citent à ce sujet, en exergue du deuxième tome, une citation de José Artur : "La guerre des sexes n’est pas prête de s’éteindre. Il y a trop de complicité avec l’ennemi."

    Jim et Louis Chabane, L’Érection, livres 1 et 2, éd. Grand Angle, 2016, 68 p. et 70 p.

    Une nuit à Rome from Jim / Thierry Terrasson on Vimeo