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groupe - Page 6

  • Clap de début

    Ou plutôt "Clap de fin" : car tel est le titre du nouveau single d’Akyal. Ce morceau est aussi un hommage au groupe Fauve pour "les remercier pour ce qu’ils ont apporté à la scène française et pour ce qu’ils ont véhiculé dans la tête des uns et des autres", comme ils le disent eux-même.

    Dans un talk-over électro-pop, Akyal chante l’amour. Un amour passionné, fou, éphémère, fruit d’une rencontre d’un soir mais qui peut marquer une vie : "Même si c’était que pour un coup / Ça m’a ouvert les yeux / Parce que t’étais différente / Parce que t’étais fauve."

    Le clip est une jolie création mêlant images volées en noir et blanc et étreintes sensuelles couleur rouge sang.

    Akyal, Clap de fin, 2021
    https://www.facebook.com/AKYALmusic
    https://www.instagram.com/akyalofficiel

    Voir aussi : "Les horizons de Falaises"

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  • Le club des cinq sous acide 

    LTTH propose avec leur album Empty Spaces un retour régressif vers le rock progressif, mais aussi teinté de métal, ce qui pose déjà les influences de ces cinq artistes. Ce sont Effie M (chant), Alexandre Castioni (guitare/chant), Thibault Bertin (guitare), Théophile Mahieux (basse) et enfin Gabriel Bertin (batterie).

    Preuve que le groupe normand n’a peur de rien,  "So long", qui clôture l'album, est un morceau de plus de 10 minutes, commençant par des riffs de guitare avant de se déployer amplement et de se reposer sur la voix féminine de la chanteuse Effie M. Elle parvient à se faire de la place au milieu des guitares rutilantes, à l’exemple de "Behind The Mirror". Ce qui dénote déjà un caractère bien trempé.  

    Mais LTTH, sans renier ses influences seventies, sait se faire plus aérien. Que l’on pense au titre "Flyin' World" mais aussi et surtout à "Birdsong" qui commence singulièrement avec un son plus folk. Voilà qui démontre l’étendue du registre du groupe français qui s’est visiblement nourri de sources de l’autre côté de l’Amérique, plus côté Pacifique. Dans "Birdsong, les guitares se font mélodieuses, envoûtantes, entêtantes et joueuses.  

    Comme dans les plus belles heures des concepts albums

    Avec un "Interlude – Imaginary", enregistré comme dans les plus belles heures des concepts albums, le groupe reste dans la même veine seventies, avec un morceau commençant par une phase planante avant de s’engager dans un rock nerveux et rugueux autant qu’engagé ("Terror is not a New Weapon").

    "Far Away" et "Never Enough" s’engagent sur les chemins d’une pop sortie tout droit des nineties : mélodie impeccable, riffs de guitares, voix féminine impeccablement placée. Là encore, Effie M fait des étincelles.

    Voilà au final une production soignée et éclatante, dans laquelle les 5 de LTTH se positionnent dans du rock de bon aloi, sans mégoter sur la virtuosité propre à décorner un bœuf , à l’instar de "Rebirth".

    Ébouriffant ! 

    LTTH, Empty Spaces, 2020
    https://www.facebook.com/linktotheheadwayofficial
    @LTTHofficiel

    Voir aussi : "Sans voies parle et chante"

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  • Sans voies parle et chante

    Sans Voies : il faut une bonne dose d’humour pour oser un tel calembours pour un groupe de pop-rock, qui est du reste tout sauf ridicule.

    Sans Voies c’est d’abord cinq hommes, dont les deux frères, Théo et Baptiste Souque, véritables piliers de cette formation rock, à la musique et au texte. Après 3 ans de maturation, ils se lancent dans leur premier EP de quatre titres, Rien qu’un peu.

    On se doit d’insister d’ailleurs sur les textes de ce mini-album. Dans le premier morceau , "Le Courage d'exister", il se déplie, ample et poétique, avec une admirable interprétation parlée-chantée servie par une orchestration rock, comme si les Téléphone s’étaient prêtés au slam avec leur rage, leur ardeur juvénile et leur fougue légendaire. "Le Courage d'exister" est un cri à la vie à la jeunesse, dans un combat perpétuel face au temps qui passe : "Demain qui s'invente au galop / la raison parfois ferme les yeux / l'amour le cœur à demi clos / et le rêve trop grand, d'être heureux").

    Écriture exemplaire et dont beaucoup de musiciens devraient s’inspirer

    Sans Voies c’est du rock emballé et emballant résolument tourné vers le plaisir, le combat, l’optimisme mais aussi le courage ("tant qu'il restera, des prières sans devin, / Nous regarderons, demain à petit feu / nous réinventerons, de l'amour rien qu'un peu / Rien qu'un peu plus de rage / Se donner du courage", "Rien qu’un peu").

    Le groupe venu de Haute-Loire reste rageur dans sa manière d’aborder rythmes, constructions harmoniques, riffs de guitare et bien sûr textes. Que Sans Voies choisisse de reprendre "Les anarchistes" de Léo Ferré, démontre que les cinq musiciens connaissent également leurs classiques et entendent aussi imposer un message d’insoumission et de liberté.

    Généreux, humanistes engagés et révoltés, les garçons de Sans Voies le démontrent dans le formidable et morrisonien "Les crues", à l’écriture exemplaire et dont beaucoup de musiciens devraient s’inspirer : "Dans la nuit noire de nos lubies / j'irai brûler jusqu'à mon âme / Et l'envenimer à l'envie / A la sueur de nos flammes / sSus la moiteur des claquements d'aile / et l'humidité de nos corps / Pour réinventer encore / La folie liant nos réels."

    Rien qu’un peu de Sans Voies est une formidable découverte, et l’on a déjà hâte d’écouter la suite de leur travail. 

    Sans Voies, Rien qu’un peu, 2020
    https://www.facebook.com/SansVoies
    https://www.youtube.com/sansvoies

    Voir aussi : "Fanelly dans le Metro"

    Photo : Sans Voies

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  • L'étrangeté sonore de Bingo Club

    Ne vous fiez pas à la pochette du nouvel EP de Bingo Club, Separated, lorgnant du côté de la période seventies et hippie. En réalité, le premier EP de Bingo Club, est bien plus actuel qu’il n’y paraît.

    Nous avions parlé d’eux il y a quelques temps pour parler de leur premier single qui a donné son nom au mini-album, un morceau planant qui était une invitation au voyage et au lâcher-prise. Précisions d’ailleurs que ce premier EP été conçu sur la route entre l'Europe, le Sahara, l’Himalaya et les États-Unis.

    Bingo Club nous régale avec son travail sur les sons, que ce soit cette réverbération, cette voix fatiguée et cette électro minimaliste dans l’extrait "Dance Me"

    Alors que "Shallow" illustre à merveille la pochette de l’EP avec cet orgue au son seventies servant un titre tout aussi minimaliste et étrange et foutraque, pour "Now It’s Nevers", le groupe mené par Martin Rousselot fait le pari de la balade mélancolique.

    Plus étonnant, "Call Center" joue sur les superpositions de voix, dans un montage sonore étonnant et poétique. En un mot, une réussite.  

    Au final, voilà qui donne à Separated une étrangeté finalement très hippie. Décidément, le visuel de l’EP est très bien trouvé.

    Bingo Club, Separated, Fuzo Music, 2020
    https://www.instagram.com/_bingoclub
    https://orcd.co/bingoclub

    Voir aussi : "Bingo !" 

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  • Rouquine n’a pas que ça à faire

    Le duo Rouquine propose en ce moment son troisième titre, "Mortel".

    La précision et la finesse du texte est à souligner dans ce morceau d’électro-pop, où la mort et la maladie sont traités avec humour noir et dérision.

    J’ai pas que ça à faire", ponctue Rouquine tout au long de ce titre, qui est d’abord un grand cri à la vie. 

    Rouquine, Mortel, 2021
    https://www.instagram.com/rouquineofficiel

    Voir aussi : "Suis-moi, ma puce"

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  • Mémorable évidence

    Improbable évidence c’est d’abord un duo. Une histoire de rencontre  Entre un businessman repenti, fou de musique, auteur-compositeur, passionné des années 80 et une star de l’électro, comme ils aiment à le dire. Nous n’en saurons, hélas, guère plus.

    Avec leur premier single "Tellement toute seule", nous sommes plongée dans cette "French Rétro Wave", comme l’aiment à le souligner les deux musiciens.

    Le texte, dont on sent les apports de Michel Berger ("Je / T’imagine / Tellement triste / Tellement perdue / Tellement belle / Mais tellement toute seule"), est servi par des vagues soyeuses d’électro, avec une rythmique efficace et dansante.

    Voilà qui promet pour les futurs titres et un premier album – gainsbourien, nous promettent les musiciens – que nous attendons avec une certaine excitation.

    Et le businessman de conclure, sans blues : "J’ai mille titres, j’aimerais qu'ils parlent au plus grand nombre, les faire sonner aux oreilles d’aujourd’hui."

    Improbable évidence, Tellement toute seule, Believe Music, TZ Records, 2020
    https://www.facebook.com/improbableevidence
    http://improbable-evidence.com

    Voir aussi : "Suis-moi, ma puce"

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  • Les signes de Vaiteani

    Je crois que l’on dit que derrière chaque grande artiste, se cache un homme. C’est bien l’expression exacte ?  Luc Totterwitz, l’autre moitié – alsacienne – de Vaiteani, ne s’offusquera sans doute pas si je dis que ce duo est essentiellement porté par sa chanteuse, Vaiteani Teaniniuraitemoana.

    Un peu plus de trois ans après leur premier opus et la remarquée et remarquable adaptation de "Belle-Île-en-Mer, Marie-Galante", le groupe propose un très bel album, Signs, mariant pop anglaise et musique polynésienne (mais aucun titre en français), avec neuf chansons aux titres sibyllins : "Embrace", "Signs", "Reason", "Angry" ou "Waters". Pour l’occasion, le groupe s’est allié le concours de la même équipe : le réalisateur artistique David Grumel (The Pirouettes, Neeskens) avec qui ils co-réalisent le disque, avec également le concours du producteur Manju pour leur reggae "Angry".

    Ce mélange des couleurs donne un opus lumineux qui nous titille agréablement les oreilles, tout en sachant apporter ce supplément d’âme fait d’humanisme, de générosité et d’amour, à l’exemple du titre "Embace" ("I embrace it all / The anger and the laughter / The pain that goes with the pleasure" / "J'embrasse tout / La colère et le rire / La douleur qui accompagne le plaisir."). Les musiciens ne disent pas autre chose : "Il y a toujours une façon d’entrevoir la beauté des êtres, même perdus".

    Folk polynésien

    On peut sans doute taxer ce nouvel album d’opus de world music, grâce à ses teintes océaniques et tahitiennes – Vaiteani Teaniniuraitemoana y est originaire. Que l'on pense aux morceau "Kiss Kiss" et surtout au formidable "Homai". "Écoutez le son de ma voix", commence en maori la chanteuse : "Te mau hoa ē / ’A fa’aro’o mai / I tō’u reo ē / ’A ti’a ’e ’a ’ori mai", avant d’enchaîner en anglais, avec la même générosité : "I don’t need no make up / I don’t need no dress / Tonight I wear the rhythm / My fabric be my dance" ("Pas besoin de maquillage / Pas besoin de robe / Ce soir je porte le rythme / Mon tissu est ma danse").

    Signs séduit par la pop mélodique et mélancolique ("My Life"). Le titre qui donne son nom à l’opus est une balade autant qu'une l’histoire d’amour riche de promesses : "You sending me signs / So that I lift my eyes to the skies / To read your love in the clouds" ("Signs").

    On pourra trouver dans les morceaux de l'album autant l’influence de cette pop-folk internationale héritée de Tracy Chapman qu’un rappel des origines et de la culture de la chanteuse de Vaiteani. À cet égard, on peut même parler de "folk polynésien". Ainsi, "Reason" est teintée de sons tahitiens, sans oublier le ukulélé joué par Luc Totterwitz, alors que "Heitiare" une très jolie ballade en maori, avec voix et piano. N’oublions pas non plus le reggae du morceau "Angry", signe que le duo entend bien surfer sur des influences venues de tous horizons.

    "Waters", un titre à l’électro-pop très actuel et à la belle luminosité, vient clôturer cette parenthèse enchantée et séduisante.

    Vaiteani, Signs, Motu Hani / Believe, 2020
    https://www.vaiteani.com
    https://www.facebook.com/vaiteanimusic

    Voir aussi : "Laura Perrudin en perspective"

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  • À l’ancienne

    Le groupe canadien The Brooks est de retour avec un son nouvel album, Any Day Now, dans lequel  les musiciens québécois menés par Alexandre Lapointe prennent un malin plaisir à sortir un opus funk à l’ancienne.

    À l’ancienne car l’influence de la musique noire des années 70, et en particulier de James Brown, est assumée avec plaisir par les Brooks ("Drinking", "Never Thought", "So Turned On" ou "Turn Up Thne Sound").

    Avec "Zender", nous voilà dans une musique  aux fortes influences afro-américaine et seventies digne de figurer dans une BO tarantinienne.  Les cuivres étincellent particulièrement dans les dernières mesures de ce titre enlevé. 

    Derrière le chanteur, trompettiste et tromboniste Alan Prater, les musiciens savent déconstruire et reconstruire leur funk, capable de faire le lien avec le mouvement hérité de la Blaxploitation et des sons actuels plus planants ("Moombean").

    Une composition futuriste, comme si Jackie Brown avait été catapultée dans l’espace intersidéral

    Avec "Issues" nous voilà carrément dans une composition futuriste, comme si Jackie Brown avait été catapultée dans l’espace intersidéral, avec costume d’astronaute comme il se doit.

    Pour "Gameplay", Les Brooks  ne se privent pas d’utiliser le potentiel du rock dans un titre funk, groove et bigarré, avec un art consommé de l’improvisation, jusqu’à une partie en fin d’album plus courte, rythmée et électro.

    Album plus conceptuel qu’il n’y paraît, Any Day Now est articulé autour de deux courtes interludes de respectivement 46 secondes et 1 minute 06 ("Headband" et "Blue Dream").

    "The Crown", qui arrive en fin d’opus, propose un funk mâtinée de rythme rap, avec des envolées pleines de chaleur et de virtuosité dans un morceau de près de 7 mn 30. L’auditeur saluera la grande richesse stylistique dans un morceau où se mêlent rap, pop, rock, funk et même jazz – Herbie Hancock faisant partie des influences des Brooks. Un album à découvrir absolumentt.

    The Brooks, Any Day Now, Underdog Records, 2020
    https://www.facebook.com/TheBrooksMTL

    Voir aussi : "Brassage musical"

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