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electro - Page 3

  • Une chance pour Guard

    Guard est de retour avec son nouveau single et un clip, "Une chance".

    Il y a cinq ans, Guard s'imposait avec le tube "Give it Up". L’artiste lyonnais a ensuite enchaîné les compositions et l’écriture pour d’autres artistes et fondé la Team Creativ.

    Sur une électro-pop rythmée, et de sa voix inimitable, Guard chante la course à la vie et le besoin de rester debout. "Une chance" se veut un véritable hymne à la fête, à la vie et à la jeunesse :"Je défie l’insomnie / Dépourvue de sens / Quitte à payer le prix / Nos vies avancent."

    Pour la création visuelle du clip, Guard s’est entouré des creative designers Impossible Brief, qui ont notamment collaboré avec The Chainsmokers et Coldplay.

    Guard a promis qu'il repartirait sur la route pour une tournée nationale dès que ce sera possible. 

    Guard, Une Chance, Kuroneko, 2021
    https://www.facebook.com/GuardOfficiel

    Voir aussi : "Sans voies parle et chante"

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  • L'étrangeté sonore de Bingo Club

    Ne vous fiez pas à la pochette du nouvel EP de Bingo Club, Separated, lorgnant du côté de la période seventies et hippie. En réalité, le premier EP de Bingo Club, est bien plus actuel qu’il n’y paraît.

    Nous avions parlé d’eux il y a quelques temps pour parler de leur premier single qui a donné son nom au mini-album, un morceau planant qui était une invitation au voyage et au lâcher-prise. Précisions d’ailleurs que ce premier EP été conçu sur la route entre l'Europe, le Sahara, l’Himalaya et les États-Unis.

    Bingo Club nous régale avec son travail sur les sons, que ce soit cette réverbération, cette voix fatiguée et cette électro minimaliste dans l’extrait "Dance Me"

    Alors que "Shallow" illustre à merveille la pochette de l’EP avec cet orgue au son seventies servant un titre tout aussi minimaliste et étrange et foutraque, pour "Now It’s Nevers", le groupe mené par Martin Rousselot fait le pari de la balade mélancolique.

    Plus étonnant, "Call Center" joue sur les superpositions de voix, dans un montage sonore étonnant et poétique. En un mot, une réussite.  

    Au final, voilà qui donne à Separated une étrangeté finalement très hippie. Décidément, le visuel de l’EP est très bien trouvé.

    Bingo Club, Separated, Fuzo Music, 2020
    https://www.instagram.com/_bingoclub
    https://orcd.co/bingoclub

    Voir aussi : "Bingo !" 

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  • Sara Lugo en élévation

    Pour son nouvel EP, Sara Lugo propose un brillant et élégant mélange d’influences. Une évidence pour la musicienne qui a commencé sa carrière en Allemagne, avant de venir s’installer en France. pop, swing, funk, hip-hop, R&B, reggae ou jazz : rien ne fait peur à cette artiste qui repousse aussi bien les frontières que les genres. Ajoutons que Sara Lugo a remporté en 2013 l’award du British Reggae Industry en 2013 en tant que meilleure artiste féminine internationale.

    "Elevate", le titre qui donne son nom au mini-album revendique une électro pop mâtinée de hip hop. Les chœurs jouent et s’envolent, portés par une voix claire que l’on dirait souriante. Il faut noter que ce morceau fait également l’objet d’un remix.

    "Flowaz", né d'une collaboration avec Blanka, du collectif La Fine Équipe, montre que Sara Lugo est capable de se frotter au jazz : cool et lumineux.

    Preuve que Sara Lugo n’est à être cantonné à un seul genre, cet autre extrait "Energy Of God" souffle sur les braises du funk, sans pour autant mégoter sur le hip-hop et un sens du rythme et du flow indéniables. Funk encore avec "Time" que l’on croirait tout droit sorti d’un vieux vinyle de la fin des années 70 ou d’une BO de Tarantino, période Jackie Brown.

    Arrêtons-nous enfin sur "Free Flow", une formidable pop-électro tout aussi inventive, avec ces nappes de synthétiseurs diaboliques et cette voix sautillante. 

    Sara Lugo, Elevate, Take It Easy Records, 2020
    https://www.facebook.com/sararootslugo

    Voir aussi : "Laura Perrudin en perspective"

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  • Rouquine n’a pas que ça à faire

    Le duo Rouquine propose en ce moment son troisième titre, "Mortel".

    La précision et la finesse du texte est à souligner dans ce morceau d’électro-pop, où la mort et la maladie sont traités avec humour noir et dérision.

    J’ai pas que ça à faire", ponctue Rouquine tout au long de ce titre, qui est d’abord un grand cri à la vie. 

    Rouquine, Mortel, 2021
    https://www.instagram.com/rouquineofficiel

    Voir aussi : "Suis-moi, ma puce"

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  • Set en Orres

    Ce week-end, le DJ Killian Christolomme organise à la station des Orres un événement en ligne.

    Cet événement prendre la forme d’un concert d’une heure à 2 658 mètres d’altitude, le dimanche 14 mars à partir de 18H30. La scène enneigée sera en balcon du lac de Serre-Ponçon, avec un panorama de 360 degrés au-dessus du Parc National des Écrins d’un côté et le massif du Parpaillon de l’autre.

    C’est sous les couleurs rayonnantes des Alpes du Sud., au coucher du soleil, qu’aura lieu ce set à la fois électronique et poétique.

    "Au-delà de la performance créative et culturelle, il s’agit d’une solidarité commune entre le milieu culturel des artistes et les acteurs de la station de ski pendant cette période de pandémie. Un désir commun de poursuivre le lien avec nos publics et leur offrir un moment d’évasion et de partage dépaysant et oxygénant", résume Pierre Vollaire, maire des Orres.

    De son côté, Emmanuelle Tahmazian, directrice de l'office de tourisme des Orres, dit ceci : "Cette saison d’hiver, au-delà des difficultés rencontrées, est une opportunité pour explorer de nouvelles initiatives… Ce concert au sommet des Orres avec Killian et l’équipe de tournage est une immersion totale en altitude, mixant son, image et dépaysement."

    Le concert sera à suivre sur ce lien.

    Concert au sommet en ligne au Sommet des Orres
    DJ Killian Christolomme
    Dimanche 14 mars à partir de 18h30
    Sur Youtube
    https://www.lesorres.com/fr/concert-sommet
    https://www.facebook.com/OfficialKillianChristolomme

    Voir aussi : "La Quincaillerie en mode live et confiné"

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  • Laura Perrudin en perspective

    Dès l’ouverture de Perspectives & Avatars, le 3e album de Laura Perrudin , l’auditeur sait que la musicienne va nous entraîner dans un chemin rarement emprunté.  "The W World", qui introduit le 3e opus de l’artiste rennaise annonce une pop inventive, alliant jazz, chanson et musique électronique, parfois survitaminée ("Major Allegory Of Norm").

    L’artiste dit s’appuyer sur un concept d'écriture où chaque chanson est un personnage, un avatar. Elle est accompagnée de featurings qui élèvent d’un niveau supplémentaire son projet musical : Krismen, Mélissa Laveaux, Ian Chang, Clément Lemennicier, Becca Stevens, Emel Mathlouthi, Dylan James, a Low Woodwind Trio, sans oublier Philippe Katerine.

    Dans le droit "Fil" de Camille, Laura Perrudin choisit à la fois l’inventivité et la classe, sachant aussi bien manier l’audace que la délicatesse ("Light Players"), sans mégoter sur des moments planants.

    Elle ose même le trip-hop dans "Follow Stone", qu’elle développe avec la participation décalée et sarcastique de Philippe Katerine ("Push Me"), dans une critique de la société contemporaine avide de notations et de réseaux sociaux : "Grade ? Grade ? Grade ? Give a grade ! Give a grade ! / Push me ! Push me ! Push me ! Push me ! Push !… Un ressenti ? / Une petite note ? / Pousse moi ! / Pousse mon bouton ! / Content ? Mi-content ? / Mi-pas-content ? / Pas content ?"

    Pour "Well, They Lied", Laura Perrudin fait le choix d’une pop-folk planante : "Evil tough blue in the sky / Just to think I'm gonna die /  Under that light that's so tight", alors que "Game Over" fait figure de titre urbain et hip hop (et même trip-hop), cinglant et sombre, grâce au flow endiablé de Krismen et Ian Chang.

    Dans le droit "Fil" de Camille

    Dans "From One Dark Side To Another", nous voilà dans un titre lui aussi planant - et électronique, pour un vrai voyage intergalactique. "Country Townie Bird" est un titre électro folk lui aussi éthéré et léger, porté autant par la voix de Laura Perrudin que par celle de son nouvel invité, Clément Lemennicier.

    Le timbre de voix de Laura Perrudin semble s’enrichir autant que devenir de plus en plus virtuose au fur et à mesure de l’album, avec le bien nommé "MetaSong", dans lequel la Rennaise surfe élégamment sur la vague de Camille. La chanteuse rennaise est en featuring avec Emel Mathlouthi ("Am I supposed to be beautiful? / Am I supposed to mean something? / Am I supposed to be understood? / Or just to be entertaining?").

    "Le refuge de la couleur" est le seul morceau en français. Interprété avec Morgane Houdemont sur un magnifique texte aux teintes parnassiennes : "J'habille le monde et ses confins / Mais chaque nuit j'épargne la lune / Mais me le direz-vous enfin / Une couleur, en suis-je une ?"

    Mais arrêtons-nous deux secondes sur "Something To Lose", avec Dylan James & a Low Woodwind Trio. Ce morceau électro et rap, mâtiné de sons d’un autre monde, est une revisite du conte de La Fontaine "Le Chien et le loup", et une réflexion sur la dialectique de la liberté et de la prospérité : "- So they keep you fastened ? / You can't run where / you want to run ? / - Not always but never mind. / Follow me and unwind / But I was already far / With all my reborn reason / Venerating again / The deep dry greedy taste / Of my sacred freedom".

    "Sacred freedom." "Liberté chérie" : c’est tout le message de ce titre autant que d’un album d’une très belle créativité. 

    Laura Perrudin, Perspectives & Avatars, Laurent Carrier Diffusion, 2020
    https://www.lauraperrudinmusic.com
    https://www.facebook.com/lauraperrudin
    https://ffm.to/perspectives-avatars

    Voir aussi : "Qui connaît Roxane Arnal ?"

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  • Pourquoi pas ? 

    C’est une pop complètement zarbi que propose Why Nicht, Lauréat du FAIR 2020, avec son bijou de EP. Nous serions tentés d’ajouter un "Bijou aberrant", pour reprendre le premier titre de leur nouvel EP éponyme.

    Le duo bruxellois formé par Bagheera et de Lord Tératoïde propose une électro-pop complètement folle et bricolée aux petits oignons, avec des textes dignes de l’Oulipo : "Chat per chat perché / Péché de gouttière / Bizarre bizarre bi / Zombi zombizarre / L’art comme alibi / Une lubie bizarre / Méchant méchant mé" ("Bijou aberrant").

    Sophistiqués, provocateurs et doués d’un humour grinçant, les Why Nicht mixent avec bonheur des influences Tous azimuts à l’exemple de "Boa" dans lequel l’électro se marie avec des sonorités indiennes et une rythmique urbaine. Le titre sonne comme une bonne correction féministe sur fond de drague. "Je suis un boa / je t’étouffe", clame la chanteuse dans ce moment de leçon féministe, avant d’enchaîner : "Porteur de cils / Bling-bling / T’es juste en aquaplaning / Tu manques de moove / De training / Je suis pas faite pour le dog sitting / Pitié… Je te siffle je suis un boa / Je t’étouffe je suis un boa".

    "J’ai un nouveau pull / J’ai un nouveau pull / Je mets des bottines / Je mets des bottines / J’enfile une culotte / J’enfile une culotte"

    Pour "Ma délicieuse", le son électro world est mouliné à la sauce Why Nicht, pour ce chant d’amour sensuel et oriental : "Ma délicieuse / Créature impudique / A la rage langoureuse".

    Le morceau "Sheitan" ose de son côté  la facture eigties. La voix de Bagheera séduit par sa profondeur et son timbre velouté se posant avec assurance sur des compositions particulièrement travaillées :  "Sheitan crapuleur et profane / Orgie dégingandée / Infernale transition animale / Je voulais juste m’enivrer". L'auditeur sourira à ces textes surréalistes, colorés et même psychanalytiques : "Une tarentule s’approche / Tic tac toc / Complètement toc toc et loufoque / Elle enroule nos esprits de ses fils / Par Toutatis elle nous tisse nous ratisse / Elle attise le feu du crépuscule / Par Toutatis c’est notre hantise."

    Nul doute que la grande réussite de cet EP reste ce titre complètement dingue qu’est "J’ai un nouveau pull" : en filigrane, cette dénonciation de la société de consommation pourrait devenir un hymne que pas mal d’auditrices seront tentées de chanter en partant au boulot ou en soirée : "J’ai un nouveau pull / J’ai un nouveau pull / Je mets des bottines / Je mets des bottines / J’enfile une culotte / J’enfile une culotte / Et une gabardine et une gabardine… J’ai un trou dans le pull J’ai un trou dans le pull / Rayé mes bottines Rayé mes bottines / Filé ma culotte filé ma culotte / Et une gabardine et une gabardine."

    Inratable et irrésistible. Un  vrai bijou… aberrant.

    Why Nicht, Why Nicht, EP, 2020
    https://www.whynicht.net
    https://www.facebook.com/whynichtmusic

    Voir aussi : "Les amis sont de retour (et parlent d'amour)"

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  • Jour 1

    Qui a dit que l’électro ne pouvait pas être charmeuse ? La preuve avec AVBE (il faut prononcer "Aube") et son premier EP, Dawn., qui nous propose un son électro-pop  ("Ever, Ever More") refusant la facilité et la virtuosité agressive.

    AVBE a travaillé deux ans, entre la France et les Etats-Unis, avant de proposer cet album aux multiples inspirations et où le plaisir musical est la seule règle : "Écoutez la musique. Ressentez la. Rigolez et pleurez - mais continuez à danser. Nous sommes tous des fous emplis d’émotions", annonce le musicien.

    Il y a de l’urbain dans "Day 0",  un premier titre aux rythmes enveloppées de réverbérations étranges, alors que le titre plus pop, "Who I Am", est traversé d’éclairs lumineux et mélancoliques, avec des pointes jazzy.

    Pour "Dawn", le morceau qui donne son titre à l’EP, c’est une balade mélancolique que propose AVBE, avec ce son acoustique et folk, mêlé à des teintes électro-jazz. Plus jazzy encore, "Where I Go", en featuring avec Sam H., se veut plus plus lumineux encore et même planant.

    Dawn adopte une facture franchement électro avec "Moon", grâce à ses pulsations organiques mais où la pop ne baisse pas les armes, grâce à une vraie recherche musicale. Des sons primitifs s’allient aux machines au service d’un morceau éthéré, s’envolant ailleurs, vers des jours cléments. 

    AVBE, Dawn, EP, 2020
    https://www.facebook.com/AVBEmusic

    Voir aussi : "Apple Jelly, hors-contrôle"

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