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electro - Page 2

  • Les jeux de l’amour et de la glande

    Contrairement à ce que l’on pourrait penser, Weekend Affair est non seulement un groupe bien de chez nous (ils sont originaires de Lille), mais en plus ils chantent en français, ce qui donne à leur pop une couleur étonnante de fraîcheur.

    Louis Aguilar et Cyril Debarge forment ce séduisant duo au son pop, déclinant les états d’âme de deux garçons bien dans leur époque.    

    Quand vient la nuit, leur nouvel album, fait la part belle à l’amour et au couple, que ce soit la recherche de la personne qui va partager notre vie ("Fini de jouer"), la séduction et le fantasme ("Te regarder danser") ou le constat de la fin d’une relation ("Juste un rêve", "Et après").

    C’est avec malice que Weekend Affair propose les deux chansons légères que sont la très pop "Déshabillée" et surtout la délicieuse "Tes jambes à mon cou" : "Ça ne regarde que nous / Tu sais tout le monde le fait", chantent-ils, malicieux.

    Séduisant duo au son pop

    Weekend Affair imposent un répertoire français dans un langage musical très moderne, alliant le funk ("Fini de jouer"), l’électro-pop ("Te regarder danser") ou le rock minimaliste ("Juste un rêve").

    Le duo veut refléter notre époque, à travers cet hymne que pourrait être "Enfants de la fatigue" ("Marchons, marchons / Liberté chérie / Osons osons / Le fond de notre lit").

    Dans "Dépêche-toi", le groupe parle de la notion d’urgence : "Vite, l’amour !", semblent nous dire les deux garçons. Weekend Affair constate que nous avons bien souvent "les deux pieds joints dans le ciment de la vie". Un constat cruel que beaucoup d’entre nous connaissent : "Je m’essouffle pourtant / Pour tenir la cadence… / Je me dépêche le soir / Surtout n’oublie rien /  Et ne sois pas en retard".  

    Plus léger, "J’ai mis mon survêt" est un morceau qui invite au contraire au farniente et à la glandouille pour arrêter le fil du temps : "Je me suis fait beau, bien sapé / Pour être chic au moment de ne rien faire".

    "Quand vient la nuit' vient clore un album plus lumineux que ne laisse deviner le titre et cet ultime morceau, avec la découverte de cet album élégant composé et produit avec soin.

    Weekend Affair, Quand vient la nuit, chez Pil Records / Les Airs à Vif, 2021
    https://www.facebook.com/weekendaffair
    https://www.instagram.com/weekendaffair

    Voir aussi : "Soudain, Vanessa Philippe"

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  • Animale et fatale

    Parmi les découvertes de ce début d’année, figure Edva, un duo – Ed et Tina – venu tout droit de Russie mais venu s’installer en France depuis deux ans. C’est d’ailleurs le français qu’ils ont choisi pour leurs premiers singles et leur futur EP, à paraître en mars prochain.

    Edva choisit l’électro pour parler d’amour, à l’instar de leur titre "Jim", qui portera le nom de leur futur album. Sur les images psychédéliques de leur clip, Edva fait se rencontrer, non sans audace,  Enya et  Krafterwerk, le tout sur des paroles oniriques : "À la vie à la mort / Prends ma main serre la fort / À la vive à la mort / Retiens-moi si je dors".

    Le romantisme du duo est fortement teinté de noirceur dans cet autre morceau singulièrement nommé "Blanche". Il y est question d’une "womanimal", une "femme-bête" ou "femme-monstre" se sentant comme une paria dans notre monde moderne. Cette quête de la nature est illustrée par le clip réalisé par Elisabeth Haust. Elle fait de cette femme instinctive et attirée par la nature un être à la fois insaisissable et à la recherche de celui ou celle qui pourra la comprendre et vivre avec elle : "Tu ne seras qui jamais je suis… Je me fusionne dans l’air pour que tu me respires".

    Il est également question de sens dans "Remember", qui explore la notion de surdité. Edva commente ainsi ce titre généreux : "Dans un monde sourd, où il est difficile de s’entendre, les réponses pourraient bien venir de l’intérieur. Si on est prêt à écouter cette voix au plus profond de nous, le monde se met alors à sonner".

    Voilà un duo à surveiller de près pour les prochaines mois. 

    Edva, Jim, 2022
    https://www.instagram.com/edvaofficial

    Voir aussi : "Le temps des cerises avec Cecilya"

    Photo : Edva - Ed et Tina

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  • Par ici la route

    Sur un rythme hypnotique et porté par des voix synthétiques, le dernier single de Grégory van Praet, " Get A Way" propose un voyage dans une ville futuriste qui pourrait être de maintenant ou de plus tard.

    "In my bed / Smell of death / Close my eyes / Agonize / Come with me / Run from me / I’m so afraid / Get away."

    Sur un clip aux couleurs acidulées et à l’esthétique pop, répondent des paroles neurasthéniques. Par un musicien qui sait où il va.

    Grégory van Praet, Get A Way, 2021
    https://gregoryvpmusic.wixsite.com/gvpm
    https://www.facebook.com/GregoryVPmusic
    @GregoryVPmusic

    Voir aussi : "Rouquine, Artists vainqueurs"

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  • L’Yelle du Verseau

    Il ne faut pas que l’on s’y trompe. Derrière sa facture noire (que ce soit la pochette, les thèmes et jusqu’aux morceaux "Noir" ou "Peine de mort"), L’Ère du Verseau est un majestueux et coloré album. Un vrai hymne à la vie, à la liberté et à l’amour ("Je t’aime encore"). Yelle prouve ainsi, à l’instar du peintre Pierre Soulages que le noir peut être une vraie couleur lumineuse.

    Yelle ouvre avec cet opus une ère importante dans sa carrière. Qu'on le sache aussi : l'artiste bretonne est plus connue à l’étranger qu’en France, avec des tournées mondiales qu'elle" évoque dans "Interpassion" ou dans "Mon beau chagrin" : "Il est sept heures du matin / À l'aéroport de Mexico / Nous avons joué hier, enfin tout à l'heure / Et nous jouerons ce soir à Miami / Puis Orlando, puis Atlanta / Et ainsi de suite, jusqu'à San Diego… / On arrive / On vient vous voir / On sait que c'est vous / Qui nous déplacez".

    Yelle, chanteuse à l’aura grandissante, fait le choix de chansons mixés à un électro-pop inventif ("Vue d’en face") et elle sait surprendre à chaque titre : rythmes sophistiqués ("Émancipense", "Karaté", "OMG!!!"), voix tendue ("J’veux un chien") ou bien veloutée ("Roméo"), apports de sons orientaux (le formidable "Menu du jour"), humour ("Ici et maintenant"), sans compter le travail sur des textes ramassés et d’une efficacité redoutable (l’immanquable et le désormais célèbre "Noir").

    Yelle semble avoir écrit et chanté son album comme un tout à la fois cohérent et parsemé de contre-pieds et de surprises : le dansant et drôle "Karaté" ("Comment t'es sur le tatami quand t'es pas caché, quand t'as pas d'amis") côtoie une balade amoureuse amère ("Je t’aime encore"), quand la musicienne ne se fait pas chanteuse engagée et féministe : c’est "Émancipense", mot-valise en forme d’hymne à la liberté ("Aime en silence / Ce que tu penses / Émancipense / Ce que tu danses").

    Yelle semble avoir écrit et chanté son album comme un tout à la fois cohérent et parsemé de contre-pieds et de surprises

    Oui, Yelle brouille les pistes grâce à sa spontanéité et de sa folle inventivité. À cet égard, "Menu du jour", l’un des meilleurs morceaux de l’opus, surprend par son audace musicale autant que textuelle ("Dispensez-moi de tous ces bras / Le long des corps, je ne les vois pas / Délicatesse contre mes fesses / Empresse-moi de tes dix doigts"). Plus étonnant encore, dans "Vue d’en face" la Briochine se glisse dans la peau d’une jeune femme désœuvrée ("Je m'ennuie dans mon salon") et pour qui l’aventure commence en face, chez les voisins qu’elle observe en catimini et en toute illégalité ("Comme elle est belle vue d'en face / On voit les gens qui s'enlacent / Je me suis perdue dans vos intimités / C'est tous les jours que je suis intimidée / Autour de moi tout s'efface / J'ai oublié mes ennuis"). Pas besoin d’invitations, chante Yelle avec un mélange d’aplomb et de candeur : " Je tourne en rond et je me noie dans vos vies / Moi dans le noir je m'efface".

    L’auditeur trouvera singulièrement dans le morceau phare de l’opus, "Noir", le titre le plus rythmé, le plus joyeux et même le plus coloré de L’Ère du Verseau. Il n’y a qu’à écouter le début du morceau : "Elle, sourire jusqu'aux oreilles / Même quand rien ne va plus / On la dit sympathique / Rien, jamais aucun problème / Même quand tout ne va plus / Elle est belle, elle est chic / Résolution en millions de couleurs / Rayon de soleil et bonne humeur". Un morceau à écouter en plein volume si vous avez l’âme grise.

    C’est encore de vie, d’amour et de générosité dont il est question dans le mal nommé "Peine de mort" : "On abolit la peine de mort / On n'abolit pas les couleurs / T'as voulu planter le décor / J'ai voulu calmer ta douleur".

    L’Ère du Verseau est un album optimiste, libératoire et cathartique d’une jeune femme qui se cherchait, comme elle le chante dans "Un million" : "Un million de vies cachées / dans mon angle mort / À l'abri je sors, je m'ignorais." N’est-ce pas un message adressé à celles et ceux en mal de vivre et de bonheur ? "J'attends le moment / Le moment où ça casse / Ici et maintenant / Mais pour l'instant ça passe" ("Ici et maintenant").

    Aucun doute : Yelle entre indubitablement dans une nouvelle ère. Il sera maintenant difficile à la scène française de faire sans elle.

    Yelle, L’Ère du Verseau, Idol, 2020
    https://yelle.fr
    https://www.facebook.com/yelleofficial

    Voir aussi : "Clou en plein cœur"

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  • Joli grabuge

    Derrière Geronimal, un pseudo énigmatique dont l’identité est jalousement gardée secrète, se cache un artiste au talent singulier, auteur d’un premier album au titre évocateur, Touch.

    L’auditeur aura bien sûr tout de suite fait le rapprochement avec la French Touh, ce courant électro qui a bercé la fin du dernier millénaire et la première décennie des années 2000. Pour son opus, Geronimal propose 15 morceaux, dont 11 inédits, en forme de voyage alliant morceaux rythmés invitant à la danse ( "You And I", "Universe" ou "Rise Up") et compositions plus exigeantes, pour ne pas dire engagées ("Respect", "Nimal" ou "F**k That").

    Loin d’être un pur album de dance-floor, l’album de Geronimal parvient à séduire et étonner, à l’image de "Ggroove" – avec deux "G" – qui peut se lire comme une fusion réussie entre le premier tube électro Popcorn de l’histoire et une composition à la Daft Punk. C’est un joli "grabuge" que cet étonnant album, pour reprendre le premier morceau de haute volée composée par un musicien qui a choisi un pseudo renvoyant autant au chef indien Geronimo, guerrier rebelle et chaman qu’à la nature sauvage.   

    De ce point de vue, "Nimal" porte l’ADN de cet album à la fois organique et aux aux multiples inventions sonores et rythmiques.

    Un album à la fois organique et aux aux multiples inventions sonores et rythmiques

    Touch semble balancer à chaque moment entre l’humain, la nature brute et la technologie, dans une sorte de dialectique musicale. Ainsi, "Make Me", avec ses voix d’enfant et féminines et ses boucles synthétiques, paraît digne de pouvoir figurer dans un film de Cronenberg – que ce soit le père ou le fils.

    Disons-le : le producteur et compositeur parvient à humaniser et sexualiser ses machines, à l’instar de "Do You Love Me". À dessein : Geronimal présente cette "ode à la séduction" comme un morceau dénonçant l’instrumentalisation du genre féminin. Dans le même esprit, "Welcome" et ses boucles de voix féminines ("Qu’est-ce que tu veux, toi ?"), noyées dans des couches de sons synthétiques inquiétants, se présente comme une bataille rangée entre machines et humains – à moins que ce ne soit entre hommes et femmes.

    On aurait tort de considérer Touch comme un opus désincarné, à l’image du morceau "Kick Me" et son univers mystérieux et futuriste. Geronimal ne laisse pas la main à des machines, aussi inventives et ténébreuses qu'elles soient : le musicien s’engage ("Respect"), s’amuse ("Funking") et parvient à donner des couleurs inédites si l’on pense au titre électro-latino "Vamos".

    Et avec tout ça, il y a bien sûr le rythme, omniprésent : en conclusion, semble suggérer Geronimal, la machine est au service de l’homme pour son plus grand plaisir, et pas l’inverse.   

    Geronimal, Touch, Artpills Records, 2021
    https://www.geronimal.com
    https://www.facebook.com/geronimalmusic
    https://www.instagram.com/geronimal_music

    Voir aussi : "Tripes hop"

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  • Ola Kvernberg brouille les pistes

    Ola Kvernberg : ce nom ne vous dit peut-être rien. Et pourtant, le musicien norvégien avait sorti il y a quatre ans Steamdome, un album alliant jazz progressif et électronique devenu l'un des vinyles les plus vendus en Norvège en 2017, en plus d’être unanimement salué par la critique internationale.

    Voilà donc Ola Kvernberg de retour avec son nouvel opus, tout simplement nommé Steamdome II (et sous titré "The Hypogean").

    Une suite ? Pas vraiment. Car ici, la palette jazz du compositeur et violoniste s’enrichit avec des incursions bien au-delà de l’électro. Prenez "Arpy" par exemple. Les pistes sont brouillées pour ce premier morceau de 9 minutes 32 commençant comme un cantique religieux dans des sons d’harmonium avant de s’émanciper vers des univers parallèles, du côté de l’électronique période Kraftwerk.

    Pour son nouvel album, Ola Kvernberg s’est entouré des meilleurs musiciens de la scène jazz et pop de Norvège. Sans délaisser complètement son instrument fétiche, le musicien a remplacé son violon par une boîte à rythmes et un synthétiseur basse. Parmi ses compagnons, le bassiste Nikolai Hængsle (Band of Ogold, Bigbang, Møster) prend la guitare et Daniel Buner Formo (Trondheim Jazzorchester, Kobert) délaisse son orgue Hammond pour enflammer le paysage sonore avec des machines faites maison.

    Des compositions rythmées et à forte densité

    Steamdome c'est aussi le batteur percussionniste Erik Nylander (Monoswezi, Liarbird, Mechanical Fair), le batteur Olaf Olsen (Bigband, Fra Det Onde) et le percussionniste Martin Windstad (Kurt Nilsen, Todd Terje).

    Ola Kvernberg  se surpasse dans des compositions rythmées et à forte densité. Le musicien norvégien cache bien son jeu (le court "Vault") et sait alterner à merveille jazz, pop-rock, électro, contemporain ou musique électronique, à l’instar de "Get Down" formidable maestria de sons de plus de 10 minutes dans un morceau ouvragé aux petits oignons.

    Pour "Carbonado", Ola Kvernberg redevient violoniste – électronique – et fait de son instrument le véritable héros d’un morceau d’électro-pop scintillant. Tout aussi complexe, le jazzy "Hypogean" est entièrement rhabillé par l’électro inventive et rythmée du musicien norvégien.

    Voilà qui fait une transition impeccable avec le morceau suivant, "Devil Worm" à la rythmique rap. Un son très actuel qui, au fur et à mesure, s’aventure sur des terres peu familières, comme enflammées, pour devenir fun, sinon funk.

    L’auditeur devra absolument s’arrêter sur le magnifique "Diamondiferous", époustouflant morceau virtuose au violon, porté par des vagues romantiques et comme d’un autre monde. Celui d’Ola Kvernberg, justement. 

    Ola Kvernberg, Steamdome II - The Hypogean, PIAS / GRAPPA, 2021
    https://www.olakvernberg.com
    https://www.facebook.com/OlaKvernberg
    https://www.instagram.com/olakvernberg
    https://orcd.co/steamdome

    Voir aussi : "Éloge de la folie"
    "Fiona Monbet a plus d’une corde à son archet"

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  • Tripes hop

    En un autre temps, si un vocable pouvait s’appliquer à l’EP Dreamers de Purple Ashes, ce serait celui de "trip hop" : même voix éthérée à la Portishead, mêmes sons synthétiques, même travail sur la rythmique. Mais là où le groupe emblématique de la chanteuse britannique Beth Gibbons avait su construire une œuvre mystérieuse et fragile, le duo formé par la Française Clémence de la Taille et son acolyte Syan, avance avec volonté, aplomb et maîtrise ("Get My Way") dans leur nouvel EP.

    Si on reste dans le jeu des comparaisons, il y a de l’Eurythmics dans cette manière de proposer un court album étincelant qu’on s’approprie avec plaisir, à l’exemple du titre pop "Dreamers in Sleepless Night". "Et si les rêveurs ne dormaient plus ?", se demande en substance la musicienne.  Le clip détourne les films Métropolis, Faust et Nosferatu pour nous entraîner dans un rêve, ou plutôt un cauchemar.

    L’auditeur appréciera la sophistication de la composition et les constructions sonores de Purple Ashes, dans une pop-rock sachant puiser dans l’électro ("Nothins Is Better") pour servir des morceaux d’une belle complexité. On sera tout autant sensible au message engagé de Clémence de la Taille dans l’épidermique "Seasons Change" qui va droit aux tripes. Du bel ouvrage. 

    Purple Ashes, Dreamers, 2021
    https://www.ashes.fr
    https://www.facebook.com/purpleashes
    https://www.instagram.com/purpleashes_delataille

    Voir aussi : "Deux de jazz"

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  • 50 artistes musicaux contre la précarité étudiante

    Dans un contexte de crise sanitaire où les étudiants se retrouvent dans une situation de grande précarité, l’association 6click Culture (Association culturelle et artistique multidisciplinaire) a décidé, en collaboration avec l'ASCAB (Association Solidarité Continuité Bordeaux), de créer une compilation musicale numérique qui a été éditée le mercredi 28 avril dernier, en soutien aux étudiants les plus touchées par la crise sanitaire :  Urgence alimentaire : 50 artistes de la scène électronique alternative contre la précarité étudiante.

    L'intégralité des ventes de la compilation reviendra directement à l'ASCAB avec le but de mettre en place une aide apportant des éléments de première nécessité aux étudiant.es resté.es confiné.es sur leur lieu d'étude. Avec les différentes mesures liées au second confinement, la situation déjà fragile des étudiant.es les plus précaires et isolé.es va empirer dans les prochaines semaines. La cessation de l'activité économique qui les privent, elles et eux ou leurs parents, de travail et donc de revenus les frappe de plein fouet. Vendue 3€ minimum pour les petites bourses, la compilation Urgence alimentaire compte sur la générosité du public qui offrira ce que bon lui semblera lors de son acquisition.

    À découvrir donc, car il y a urgence !

    Rappelons que L'ASCAB avait lancé une première campagne dès les premiers jours du confinement de mars 2020 et était venue en aide à plus de 1600 étudiant.es, entre mars et juillet. Devant l'explosion de la précarité et l'afflux de demandes d'aide reçu par toutes les associations existantes, l'ASCAB continue son initiative en faisant à nouveau appel à la solidarité afin de distribuer aux étudiant.es les plus précaires des produits de première nécessité.

    Cette excellente compilation rassemble des artistes et des groupes venus de multiples horizons de la scène musicale : de l’électro kitsch (l’excellent duo Génial Au Japon) au slam (Sonia Keating) à la chanson française (Venus Berry), en passant par l'électro-pop (John Thomas), le trip-hop (U.SINE), le rap (Armand Le Méchant), l'électro-world (Mari Lanera) ou encore l’electrofunk de Jules Wells.

    Cette initiative bienvenue et généreuse mobilise la scène alternative bordelaise.

    À découvrir donc, car il y a urgence !

    Collectif,  Urgence alimentaire : 50 artistes de la scène électronique alternative contre la précarité étudiante, 2021
    https://www.facebook.com/6clickCulture
    @ContinuiteB
    https://6clickmusic.bandcamp.com

    Voir aussi : "Restons vigilants avec The Oversleep"

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