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électro - Page 4

  • Le retour des Ninja

    NinjA Cyborg, c’est Martin Antiphon et Marc Botte, de retour avec The Sunny Road, un EP au titre aux mille promesses. Pour illustrer leur EP, le duo français a choisi un visuel de Georges Gold Design renvoyant aux affiches de cinéma fantastique des années 70 et 80. Les morceaux du groupe sont majoritairement réalisés en analogique, et mixés dans la Studer 903 de Music Unit, donnant à cet opus un cachet vintage.

    Avec "Supramount pictures" et "Psycho Panic", nous sommes dans une entrée en matière, toute en vagues synthétiques à la manière d’une BO de série B,.

    De même, "The Sunny Road", qui donne son nom à l'EP, se veut un hommage appuyé aux Robocop, Supercopter et autres monuments cultes de la pop culture. Films de SF et nanars sont assumés grâce à, un son électro eighties régressif. Pour ce titre, le duo a imaginé un vidéo-clip réalisé en stop motion par Jef Dubrana et Olivier Hernandez de Freaks Motion Studio. "The Sunny Road" raconte les aventure de Gordon, un Cyber Ninja suivant les ordres pour aller défier les méchants de la ville de Sun City. Le film a été réalisé image par image, en pâte à modeler.

    Un hommage aux Robocop, Supercopter et autres monuments cultes de la pop culture

    Avec "A Walk With Jane", NinjA Cyborg montre qu’il est capable de morceaux planants, à la manière de capsules spatiales catapultées à des milliards d’années-lumière et ponctués de respirations extra-terrestres. Tout aussi intersidéral, "Lighting" adresse un clin d’œil appuyé à Jean-Michel Jarre.

    Avec "Sky Diving", en featuring avec Wild Fox, les NinjA Cyborg sont sur le terrain d’une pop plus classique, mais qui ne tourne pas le dos pour autant à la facture eighties, avec une voix juvénile à la Kylie Minogue,, lorsque la toute jeune Australienne se faisait connaître dans ses premiers tubes.

    On ne peut pas dire que les NinjA Cyborg s’arrêtent à un seul style : "Masters Of Fury" propose un rock échevelé dans lequel les guitares électriques s’enveloppent dans des nappes synthétiques. Ça cavalcade dans un instrumental qui ne se pose pas de questions.

    Le EP se termine par un atterrissage en douceur, avec "Gentle Corps", une courte étude sombre à la Mike Oldfield. Et aussi, de nouveau, un hommage à ces chères années 80.

    NinjA Cyborg, The Sunny Road, EP, 2020
    http://www.ninjacyborg.fr
    https://www.facebook.com/NinjACyborgMusic

    Voir aussi : "Vortexvortex, du côté de chez Harley Quinn"

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  • Salvatrices turbulences pour Océline

    La naissance d’un groupe n’est jamais anodine. Le duo Océline fait une entrée discrète mais convaincante sur la scène pop avec leur premier single, Turbulences, en attendant un premier EP prévu pour cette fin d’année, financé par KissKissBankBank.

    Pour cette histoire d’amour fortement contrariée, les chanteuses ont choisi de tourner leur clip dans la forêt de Fontainebleau, un lieu cher à Bla Bla Blog.

    L’osmose entre les deux interprètes d’Océline est évident : le duo a fait le choix d’une électro pop servant de manière équilibrée un texte sur une rupture douloureuse mais salvatrice : "Tu montes et moi je vais tomber / Et tout va se mettre à trembler / Décélère, va prendre l’air / Je te libère / De mon espace solaire."

    Du beau travail qui augure le meilleur pour le groupe.

    Océline, Turbulences, 2020
    https://www.facebook.com/elineoceane

    Voir aussi : "Les amis sont de retour (et parlent d'amour)"

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  • Les amis sont de retour (et parlent d'amour)

    C’est avec plaisir que nous retrouvons le duo français Part-Time Friends dans leur nouveau single, Même si. Il faut préciser d’emblée que le clip a été produit par Iconoclast.tv et réalisé par Sarra Ryma,

    Dans une pop pétillante, rythmée et brillante, Pauline Lopez de Ayora et Florent Biolchini parlent d’amour, tout simplement. Une belle déclaration mise en image au cœur d’une fête foraine : "Tant qu’on me voie encore / A travers tes yeux / Je peux rouler sans phare / Même si on est deux demis / Pour n’en faire qu’un / On s’est choisis / Ça me fait me sentir infini."

    Les Part-Time Friends commentent ainsi ce nouveau titre : "Nos textes parlent d’amour, de blessures, de nos espoirs, de nos peurs… tous ces sujets profonds qui comptent, et qu’on essaie d’exprimer avec des mots simples – à commencer par notre amitié, très forte, mais aussi parfois conflictuelle."

    Ce nouveau single annonce l’arrivée de leur prochain album en janvier prochain.

    Part-Time Friends, Même si, Un Plan Simple, 2020
    http://www.parttimefriendsmusic.com
    https://www.facebook.com/theparttimefriends

    Voir aussi : "Deux amis"

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  • AURUS, poétique et vivant

    AURUS c’est Bastien Picot, à la composition et au chant dans ce premier EP à la fois poétique, enlevé et rigoureux. Une écriture riche et inspirée nous donne ce premier mini-album éponyme.

    Il s’ouvre avec des sons majestueux de cuivres sur le titre "Monumentum", un morceau dévoilé en mai 2019, avant qu'AURUS ne se produise à la Réunion au SAKIFO puis dans le cadre du Festival Opus Pocus.

    Son premier opus déploie une pop mêlant voix, électro et acoustique ("The Abettors", en featuring avec Sandra Nkaké). 

    C’est un euphémisme de dure qu’AURUS puise à des inspirations plurielles : il y a ainsi quelque chose de tribal dans "Scalp", comme si des guerriers de Game of Thrones venaient prendre possession des rues de Paris ou New York.

    Enlevé, vivant, onirique, aérien : tels sont les adjectifs que l’on pourrait donner à AURUS pour son EP passionnant, à l’image des dernières pulsations de "Mean World Syndrome", qui clôt l’opus. Il faut noter que La vidéo du clip a été réalisée par l'artiste visuel Sébastien Labrunie. Le "Mean World Syndrome" désigne une tendance à percevoir le monde comme étant plus dangereux qu'il ne l'est, à cause d'une exposition trop importante aux médias.

    Le message est lancé.

    AURUS, Sakifo Records, 2020
    https://aurusmusic.com
    https://www.facebook.com/aurusmusic

    Voir aussi : "Meylo vient faire le mélange des couleurs"

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  • Concrètement, Mona San

    Le dernier opus de Mona San, ~p+n|d•r~ (prononcez "Pandor", comme le premier morceau), est un album concept désarçonnant, démarrant avec de la musique concrète (Pandor) avant une incursion dans du rap électro : Rollin, en featuring avec Will Metty et Dior Dean, S◊ £asy ou Spin It Back (feat. CHEF). Le musicien dit se placer dans la lignée d'artistes comme Rone, Fakear ou Superpoze.

    Mona San c’est de l’électro repoussé dans ses derniers retranchements, dans des titres brefs (le plus long dure 3:36), et partant chercher des constructions sonores jusque dans des horizons lointains (Skinned, Cicle). La musique de ce surdoué ne s’embarrassant pas de facilité, est à l’image du titre de ses morceaux (£verl+sting l●ve, sw££t Dr£▲m Fr◊m th£ ◊th£r sid£, ~+l●iceburning ~+l●~) : déstabilisant et assez unique (Ambr Watr).

    Derrière le projet Mona San, né en 2012, se cache Julien Perrigault, un compositeur et performeur français de 20 ans, lauréat de deux concours de remixes organisés par le label macédonien Paragon Records. Il a également travaillé en tant que Sound Designer dans le cinéma (Beyond Your Lips). Maniant le zen (£verl+sting l●ve) et la grandiloquence des rythmiques et des boucles venues d’on ne sait où (Innerbl◊◊m), le jeune musicien propose un opus futuriste, pour ne pas dire extra-terrestre (~+l●iceburning ~+l●~).

    Le hip-hop n’est pas en reste, à l’exemple du bref et cinglant sw££t Dr£▲m Fr◊m th£ ◊th£r sid£ ou de 01.20. ◊il, où le rythme trip hop se termine en vague électro se dépliant inexorablement.

    Above The Blue Wall, titre sans doute le plus intéressant, fait mixer avec bonheur chant traditionnel, électro et hip-hop, avant une autre pépite que nous avons repérée : Lee (Mona San Rework), aux accents électro-pop bienvenus, lorgnant du côté de Petit Biscuit.

    La deuxième partie de l’album est singulièrement apaisée : après l’étrange Lee, place à de l’électro avec Endless (feat. Krose) matinée de pop-rock.

    Concrètement, une grosse claque que cet album.

    Mona San, ~p+n|d•r~, Alter K / Pschent, 2020
    https://www.facebook.com/monasanmusic
    https://www.instagram.com/mona_san

    Voir aussi : "Brassage musical"

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  • Gainsbourg par...

    Monsieur Gainsbourg revisited est un album sorti en 2006 regroupant des reprises en anglais de certains succès de Serge Gainsbourg. Réédité cette année, notamment dans une très belle version vinyle, il est grand temps de le découvrir – voire de le redécouvrir.

    Notons tout de suite que la plupart des adaptations sont l’œuvre de Boris Bergman et Paul Ives. Quelques semaines après une chronique sur les versions jazzy de standards du patrimoine musical par Thomas Dutronc, place cette fois à un autre monument du patrimoine musical : Serge Gainsbourg. Cette fois, ce n’est pas un "Frenchy" qui s’y colle, mais de solides pointures de la scène pop-rock française et internationale, donnant à ces joyaux gainsbouriens une facture assez incroyable. Ce sont de vraies revisites, choisissant parfois de contre-pieds sur lesquels l’Homme à la tête de chou n’aurait certainement pas mégoté !

    Le moins que l’on puisse dire c’est que l’auditeur risque d’être surpris, au point de ne pas reconnaître les morceaux originaux, que ce soit le rock aride Sorry Angel (A Song For Sorry Angel) par Franz Ferdinand, le Je suis venu te dire que je m’en vais (I Just Came To Tell You That I’m Going) par Jarvis Cocker et Kid Loco dans une version pop aux teintes reggae, ou encore Au Revoir Emmanuelle (Goodbye Emmanuelle) devenu un titre trip-hop de Tricky.

    Trip hop encore avec Portishead qui reprend une chanson méconnue de Gainsbourg, Un jour comme un autre, devenu un Requiem for Anna, morceau sombre et rugueux qui précède une version du Requiem pour un con (Requiem For A Jerk) réadapté par le trio formé de Fautline, Brian Molko et Françoise Hardy, une des rares artistes françaises de cet album de reprises. Puisque nous parlons de Brian Molko et de son groupe Placebo, il faut aussi citer leur reprise électro-pop de La Ballade de Melody Nelson (The Ballad of Melody Nelson), mais aussi Boy Toy(I'm The Boy) de Marc Almond et Trash Palace, dans une facture que l’on pourrait appeler "placéboienne".

    Le grand classique de Gainsbourg, Le Poinçonneur des Lilas, titre intraduisible pour le public anglais, devient Just a Man With A Job. Il est proposé par The Rakes qui revisite en rock de A à Z ce classique de la chanson française.

    Contre-pieds sur lesquels l’Homme à la tête de chou n’aurait certainement pas mégoté !

    Disons-le ici : une forme d’insolence baigne dans l’album Monsieur Gainsbourg Revisited, insolence que n’aurait pas renié Gainsbarre, même si la grammaire du chanteur français est bien là. Ainsi, l’essence sensuelle et sexuelle de Je t’aime Moi non plus est respectée pour la version de Cat Power et Karen Eson (I Love You Me Either). Le Boomerang 2005, une adaptation de Boomerang par Gonzales, invite à sa table Feist et surtout Dani, l’interprète originale de Boomerang. Quant à Slogan, le groupe The Kills a choisi de le jouer dans une version aux accents sixties (I Call It Art).

    Marianne Faithfull et Sly and Robbie adoptent, tout comme l’original, le reggae (mais aussi la pop) pour leur Lola Rastaqueuere (Lola R. For Ever). On saluera au passage la manière dont a été pensée la traduction anglaise : "Her cylop’s eye in the middle of your head / An Oedipus complex dug deep in the sea / And when all’s been done, and nothing’s been said / You leave the joint, and roll to sleep."

    L’auditeur pourra aussi découvrir plusieurs curiosités : une version déjantée et punk rock des Sucettes par Keith Flint (The Lollies) ainsi qu’une adaptation mêlant pop, électro et negro-spiritual pour Sorry Angel (décidément, ce titre inspire !), cette fois par Nina Persson et Nathan Larson (Angel's Fall). Quant à Ces petits riens, ils deviennent sous la bouche de Carla Bruni un titre folk où affleure la sensibilité proverbiale de la chanteuse (Those Little Things). Un titre méconnu de Gainsbourg, L’Hôtel particulier, ressort enfin grâce à Michael Stipe, qui propose de découvrir ou redécouvrir ce titre pop mélodique et mélancolique sobrement intitulé L’Hôtel.

    Monsieur Gainsbourg Revisited est une divine surprise, qui ne convaincra sans doute pas tous les inconditionnels de l’Homme à la tête de chou, mais qui prouve en tout cas l’influence du chanteur français sur la pop internationale. Pour quelqu’un qui disait ne pas rêver de passer à la postérité et qui s’avère l’un des musiciens français les plus reconnus hors des frontières, voilà qui est ironique.

    Monsieur Gainsbourg Revisited, Barclay / Universal, 2020
    http://www.gainsbourg.org
    https://www.gainsbourg.net

    Voir aussi :"Gainsbourg, un enfant de la chance"
    "Thomas Dutronc, c'est si bon"

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  • On est sérieux quand on n’a pas 17 ans

    L’école marseillaise du rap commence à être connue, moins celle de l’électro. Elle est pourtant très active : pour preuve, cette chronique sur Benjamin Schmit, jeune DJ de 16 ans, bien décidé à faire sa place sur cette scène exigeante.

    Le remix du titre Uptown Funk s’inscrit dans la veine french touch, avec ce qu’il faut de sophistication et de trouvailles sonores pour un morceau dansant, à la fois funk, house et électro : "Faire danser les gens, c’est avant tout les réunir et les voir sourire", commente ainsi le jeune musicien, biberonné aussi bien aux tubes de Céline Dion ou Boney M qu’aux artistes plus de sa génération – Dua Lipa, Lil Nas X ou The Week-end. Sans oublier le producteur, musicien et DJ Mark Ronson, auteur avec Bruno Mars d'Uptown Funk.

    C’est par la pratique du violon à l’école Suzuki que Ben a perfectionné son oreille et appris l’exigence en même temps que le souci de la perfection et du détail. "Un accord raté au violon, c’est comme une transition foireuse lors d’un set", glisse,amusé, le jeune DJ. Ses références sont Kung’s (c’est un voisin : il est aixois !), Martin Garrix, Mozambo, CamelPhat et bien sûr Calvin Harris et David Guetta – mais ça, on s’en doutait un peu...

    En parallèle de ses études économiques et scientifiques dans un lycée phocéen et des cours d’arts martiaux, Ben passe une bonne partie de ses soirées à composer des morceaux qu’il teste lorsqu’il mixe dans les événements privés qui deviennent de plus en plus nombreux au fil d’une réputation qui grandit, dans un Marseille pour qui la fête fait figure de religion.

    Son titre Uptown Funk, disponible sur Soundcloud, donne un bel aperçu du talent d’un DJ qui a déjà choisi sa voie. Une sacrée révélation.

    Benjamin Schmit, Uptown Funk Ben Remix, 2020
    https://soundcloud.com/user-585051964/uptown-funk-ben-remix

    Voir aussi : "Dua Lipa, au pop de sa forme"

    Photo : Benjamin Schmit

    benjamin schmit,dj,électro,marseille,house,funk

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  • Électro twerk jamaïcain

    Un peu de légèreté en cette période estivale avec le Mash Up Di Place du musicien et producteur congolais Jam Fever, en featuring avec la star jamaïcaine Cé'Cile.

    Un titre à écouter à plein volume avec vos meilleur.e.s ami·e·s pour se vider la tête, à grand renfort de rythmes caribéens, de piste de danse chaude comme la braise, de collés-serrés et ce qu’il faut de twerks.

    Ce mélange d’électro, de tempo jamaïcain et de sons urbains métissés s’avère comme la recette idéale pour cet été.

    Jam Fever, Mash Up Di Place, feat Cé'Cile, 2020
    https://www.facebook.com/JamFeverofficiel
    https://www.instagram.com/jamfeverofficiel

    Voir aussi : "La Baie animée"

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