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électro - Page 5

  • New "New Wave" italienne avec Spaghetti25c

    On s’en souviens ou non – et cela est du moins ignoré pour les moins de vingt ans – mais l’Italie a eu son heure de gloire pendant la période pop du début des années 80. Ils s’appelaient Gazebo (I Like Chopin), Ryan Paris (Dolce Vita), P. Lion (Happy Children), Lune de miel (Paradise mi amor), Tony Esposito ‎(Kalimba De Luna) ou Baltimora (Tarzan Boy). Faites un petit tour sur ce site pour vous rafraîchir la mémoire.

    L’écoute du dernier EP de Spaghetti25c, Dance With Me, a une facture qui nous renvoie à ces années dingues et plus italienne qu’on ne le croit, une période qui mêlait disco, électro, new wave et pop anglaise.

    Spaghetti25c : le nom de groupe aux consonances péninsulaires cache en fait un trio de vrais/faux franco-italiens : Federico Pellegrini (The Little Rabbits) au texte et au chant, François Pavan (Hatt) et Vincent Choquet (DBFC, AeroBrasil).

    On peut remercier ces trois là de nous proposer un EP aux sonorités eighties, mêlant rythmes syncopés (Dance With Me), électro (Be) et voix sombres. C’est une sorte de new wave revisitée que l’on pourrait (presque) qualifier de vintage (Most Of My Best Friends), et qui nous transporte dans les nuits sombres et dansantes du Palace période années 80, avec toujours cette touche italienne à la Giorgio Moroder (Buongiorno Amore).

    Un solide et convaincant projet musical, que les artistes entendent lier avec la création vidéo (Most of My Best Friends, Cello Version).

    Spaghetti25c, Dance with Me, EP, ZRP, 2020
    https://www.facebook.com/pages/category/Musician-Band/Spaghetti25c

    Voir aussi : "Plus loin, plus vite, plus haut"

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  • Plus loin, plus vite, plus haut

    Revoilà Tropical Mannshaft, pour le troisième volet – pardon : troisième chapitre – de son projet musical. Derrière ce nom au doux parfum d’électro allemand se cache Florian von Künssberg, à la manœuvre et armé d’une belle ambition.

    Le Chapter 3 de Tropical Mannshaft, son nouvel opus après le bien nommé To Be Continued…, est une électro qui entend aller "plus loin plus vite plus haut" comme ne le chante le musicien dans son Intro.

    Car avec cette suite des aventures de Florian von Künssberg, nous voilà dans un condensé de sons lorgnant aussi bien du côté de Krafterwerk que de MLGMT, Metronomy… voire Pierre Henry.

    Conceptuel oui, mais aussi pop et dansant , comme le prouve What A Night, avec ces vagues de synthétiseurs et de boîtes à rythme et aux gimmick eighties irrésistibles. Avec Out Of Time, on célèbre une noce sexy entre le hip hop et l’électro, grâce au featuring du rappeur britannique Jamie Broad. À noter que le clip a été réalisée et aussi dessiné par Christophe Perray.

    Dans Ashes To Ashes Dust To Dust, l’auditeur verra un bel hommage à David Bowie dans un titre pop d’une élégance toute anglaise.

    Et si l’on devait trouver d’un seul terme ce troisième volet de Tropical Mannshaft, ce serait très certainement celui de créativité, qui explose avec Fly Me Away, un morceau électro à la fois concrète et astral. Un vrai voyage intersidérale qui promet un futur chapitre prometteur.

    Tropical Mannshaft, Chapter 3, EP, ZRP, 2020
    https://www.facebook.com/TropicalMannschaft

    Voir aussi : "Le bel été de Tropical Mannschaft"

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  • Fatbabs et ses potes

    Je vous parlais il y a quelques mois de Fatbabs et de sa bande de potes qui nous proposait son EP Holidays, réjouissant et, dirions-nous, estival. Le producteur et beatmaker enfonce le clou avec son album Music Is For Kids, tout aussi festif et créatif. Un opus rafraîchissant et ensoleillé pour nous, les gamins que nous sommes tous. Ça tombe bien : il fait beau et nous sommes enfermés chez nous. "Si j’avais le temps / Je ferais rien / Si j’avais le temps / Je le ferais bien / C’est jamais le moment" (A quoi tu penses ?). Cela ne vous parle pas ?

    Pour son nouvel opus, Fatbabs a su s’entourer, et même de bien s’entourer. Il propose des featurings à la pelle pour un album souriant :Naâman, Sizzla, Demi Portion, Soom T, Jahneration, Marcus Gad, Volodia, Kenyon, Naë, Françis, Scars, Mardjenal, Cheeko, D’Clik, Mood Supachild, Joey Larsé, Rachel Lacroix, Jazz P, MC Kaur, Floretha, Madeline et Adil Smaali. Vingt invités pour un premier album réellement ambitieux.

    Le résultat ? Une pop décomplexée matinée d’urbain (Life is Child, avec Madeline en featuring), d’électro (Inspiration, Celestial Dance avec Floretha et Joey Larsé), de rap (Like A Melody, avec Naâman et Mood Supachild ou Woman avec Jazz P., MC Kaur ou Demi Portion) et même de reggae (Close To Me avec Jahneration, Look Out avec Sizzla et Relate avec Marcus Gad.

    "Si j’avais le temps / Je ferais rien / Si j’avais le temps / Je le ferais bien"

    Oui, du reggae également. Il faut dire que depuis 2012, Fatbabs est le beatmaker fétiche de Naâman, figure emblématique du reggae français. Il produira d’ailleurs ses trois prochains albums, dont un en Jamaïque.

    On en saura jamais trop remercier Fatbabs pour ses titres merveilleux de rythme, de soleil, à l’exemple de Music Is For Kid, qui donne son nom à l'album, ou encore et surtout du fantastique morceau Sad Owl, avec Rachel Lacroix dont on découvre l’immense talent.

    On retrouve dans Music Is For Kids le titre Keep on Rollin avec Naâman et Demi Portion, qui était déjà présent dans le EP Holidays. Au sujet de ce mini-album, j’avais déjà souligné tout l’aspect festif du titre sautillant Lalala, présent également ici. Comme si Fatbabs avait rameuté pour l’occasion sa bande de potes, Naâman, Jahneration, Volodia, Kenyon, Mardjenal, Francis, Cheeko, D’click et Scars.

    Vrai album de fusion, Music Is For Kids est une ouverture généreuse au monde, à l’instar de Look Out avec Sizzla et Relate avec Marcus Gad : énergie, plaisir et passion. Fatbabs dit à sa manière que la musique est pour les grands enfants que nous sommes.

    Fatbabs, Music Is For Kids, Big Scoop Records, 2019
    https://www.facebook.com/fatbabsbigscooprecord
    https://www.instagram.com/fatbabs_beatz

    Voir aussi : "Fatbabs, Demi-Portion, Miscellaneous et compagnie"

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  • De Bō débuts

    Dès les premières notes d’Everything Begins, le premier EP de Bō, on entre dans une électro singulièrement humaine amorcée par la voix vibrante et presque religieuse de la chanteuse Tiphene sur le titre Ritual.

    Pour ses débuts, Bō a imagine une pochette où se combinent fougères au bleu acier et minéraux légers comme une rosée printanière. Voilà qui est plutôt malin et surtout déconcertant pour un album d’électro. Mais il est vrai qu’Augustin Goupy, dans l’état-civil, est créateur graphique autant que musicien. Un musicien qui ne cache pas ses origines bretonnes et veut allier ses racines fortes à la recherche artistique et musicale.

    L’électro de Bō ne choisit pas le son pour le son, mais le voyage musical et l’introspection, ce qui n’empêche pas un sérieux et très imaginatif travail sur les sonorités mêlant machines, mélodies et voix de soprano éthérées (I’ve Got The Power ou Broken Head, avec la voix de la chanteuse Azzurazi). Avec For you, on est plus du côté de la pop, une pop qui se cherche, à travers les brumes – bretonnes, bien sûr – de l’électro. Bō en profite pour adresser de solides clins d’œil à Petit Biscuit, dont il vient de remixer le titre We Were Young avec JP Cooper.

    On sera sans doute particulièrement sensible au titre What Means The World To You, dans lequel le son électronique se teinte de voix mystérieuse et de rythmes urbains francs et expérimentaux.

    Everything Begins, le dernier morceau, qui donne son titre à l’EP semble rappeler que les débuts de Bō appellent une suite que l’on attendra avec impatience.

    Bō, Everything Begins, 2019
    https://www.facebook.com/boaugustin
    "Bō nous embarque dans son trip avec Ritual ft. Tiphene", in 20 Minutes, 5 juin 2019

    Voir aussi : "Emma Lacour, bourge au bord de la crise de nerf"

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  • Les mondes rêvés de Zimmer

    Dans son album éponyme, Zimmer propose une électro revenant à ses sources, celle de Jarre et de l’électro allemande (Physique, Dawn, Side of you), non sans une large place laissée à l’acoustique.

    C’est un opus faisant le pari d’une électro explorant les terrains de la pop (Make it Happen) – Daft Punk est passée par là – voire au disco et à la danse (Techno Disco). Wildflowers, avec la voix de Jarrah McCleary du groupe australien Panama, ose même chercher des influences venues d’extrême-Orient, voire des sons ouverts sur des mondes rêvées, comme des prières adressées à des esprits (Mayans, Thunder).

    L’auditeur y trouvera une musique planante et irrésistible (Dawn, Bai) grâce à des sons à la rythmique et aux mélodies minimalistes, à l’instar de Rey, le premier single sorti en juin dernier. L’électro de Zimmer est volontairement apaisée et revient aux fondamentaux : les machines dessinent une musique paradoxalement humaine et rassurante à la Petit Biscuit (Beast).

    Outre le morceau de bravoure qu’est Mouvement, envoûtant et à la simplicité évangélique, Zimmer utilise également des sonorités pop rock pour Thunder : rythme lancinant, pureté du synthétique et piano de retour sont au service d’un concerto du nouveau monde, entretenu par des rythmiques primitives.

    Landing est un atterrissage en douceur pour clore cet album à la fois universel et venu d’ailleurs

    Zimmer, Zimmer, Roche Musique, 2019
    En concert le 15 janvier à la Maroquinerie
    https://roche-musique.com

    Voir aussi : "Juste quelques minutes d’électro"

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  • Juste quelques minutes d’électro

    9 minutes de Greg Bozo replonge dans une électronique bien loin de ces objets formatés pour pistes de danse et autres plages d’Ibiza. Il s’agit d’une électronique imaginée comme un champ d’expériences acoustiques de Greg Kozo.

    Un vrai retour aux sources vers l’électronique des années 70 et 80 pour l'une des deux têtes de Make The Girl Dance : boucles travaillées, sons découpées avec minutie, rythmique envoûtante et messages subliminaux laissent apercevoir un savoir-faire d’artisan.

    L’influence de Daft Punk est bien présente dans ce premier EP, avec le minimaliste et précis Baangg, dans lequel chaque son semble trouver sa place, avec une belle cohérence d’ensemble.

    Pour Silk, nous voilà dans l’électronique expérimental et sombre des années 70, celle des Kraftwerk. Un signe que Greg Kozo ne dédaigne pas ses classiques. Aride vient délicatement choper un peu de l’influence jarrienne : le sample s’humanise sur des rythmiques familières. Familières et lumineuses, comme le souligne précisément le dernier titre fort justement intitulé Chaleur. 

    Après la parenthèse dorée et hype de Make The Girl Dance, Greg Kozo s’affirme comme un artiste épris de liberté : "J’ai voulu recommencer à écrire seul dans une pièce sans le ping-pong d’écriture avec un(e) chanteur(se). En enlevant les voix, je voulais me rapprocher d’une musique plus intime et spontanée."

    Greg Kozo, 9 minutes, Roy Music / Believe, 2018
    https://www.facebook.com/gregkozo

    Voir aussi : "L'été sera électro dans les maillots"

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  • Jain voyage en Soulitaire

    Jain est actuellement en tournée mondiale et en France. C'est à Orléans qu’elle a pu être applaudie le jeudi 14 mars, dans un zénith conquis par l’étape de son Souldier Tour, faisant suite à son dernier album, Soudier. Nous y étions.

    Seule sur scène, en combinaison bleue roi avec col et épaules rouges et baskets blanches, la plus internationale sans doute des artistes françaises prouve sa solidité, sa flamme et son professionnalisme dans un show calibré au millimètre.

    Sous une double arche croisée installée au milieu de la scène, Jain commande son spectacle derrière une console, le seul instrument visible. Du haut de ses 27 ans, la musicienne lance, rythme et nourrit sa prestation avec la maîtrise d’une DJ aguerrie ou, mieux, d’un pilote de vaisseau spatial tout droit sorti des Gardiens de la Galaxie.

    Le show s’ouvre en beauté sur Abu Dhabi, avec la projection en images de synthèses de décors orientaux, colorés et lumineux. Le choix de ce titre, l’un des meilleurs sans doute de son album Souldier, est particulièrement pertinent pour une chanteuse qui nourrit son électro pop – on devrait plutôt dire "électro world pop" – aux quatre coins du monde. Le titre Dream, chanté à la guitare, en est un autre exemple, tout comme le célébrissime Makeba, présent dans le premier album Zanaka.

    DJ aguerrie ou pilote de vaisseau spatial tout droit sorti des Gardiens de la Galaxie

    Les machines ont bien entendu la part reine, avec notamment ces morceaux emblématiques que sont Alright, On my way, Come et surtout l’irrésistible Star, capable de faire se soulever la foule. La chanteuse propose, le temps d'une soirée, un voyage musical et spatio-temporel – le choix de ces arches comme sorties de l'Antiquité n'étant pas un hasard. 

    Jain est increvable sur scène, d’une énergie communicative, perpétuellement sur ressort, et ne lésinant pas sur l’humour, comme sur le titre Zombie. Sa belle présence sur scène fait du Souldier Tour une vraie messe électro pop de la part de la plus internationale des Frenchies.

    Au Zénith d’Orléans, la première partie était assurée par Yaya Minté : contraste assuré par un artiste pop, folk et country dont les influences ont à chercher du côté des États-Unis. La voix aérienne de Yaya Minté, accompagnée par deux simples guitares (et aucune machine), renvoie immédiatement à Tracy Chapman.

    Que Jain soit partie chercher ce chanteur de la nouvelle scène est tout à son honneur.

    Jain, Souldier Tour, en tournée en France jusqu’au 15 juin 2019
    https://www.jain-music.com/fr
    https://www.facebook.com/minteyaya

    Voir aussi : "En-Jain it !"

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  • En-Jain it

    Jain : enjoy it! Voilà qui illustrerait au mieux cette chronique sur le deuxième album de la jeune Toulousaine, en passe de devenir une superstar de l’électro-pop, au même titre que Christine and the Queens. Soudier et Chris : en cette rentrée 2018, l’actualité musicale est marquée par deux albums phares de la musique française. Deux albums, mais aussi deux chanteuses d’une vingtaine d’années, deux personnalités attachantes et deux phénomènes hyper douées : Jain et Chris cumulent les points communs et les singularités.

    Singulière, la native de Toulouse l’est sans aucun doute. Souldier était aussi attendu que craint : après le succès de Zanaka en 2015, la pression était sur elle. Son deuxième opus a fait pousser des oufs de soulagement autant que de ravissement à ses fans de plus en plus nombreux.

    En dépit d’un matraquage médiatique tous azimut, Jain ne choisit ni la facilité ni les sentiers battus. Souldier est même du jamais entendu. L’expression "electro world" n’a jamais aussi bien porté son nom dans un album où le son vient piocher dans des sonorités internationales : pop des années 80 (Feel it), arabe (On my way), soul américaine (Flash (Pointe noire)), funk (Oh man), folk (le magnifique Dream), reggae (Souldier, un hommage reggae au Buffalo Soldier de Bob Marley) ou le hip hop avec le fameux Inspecta, remixant le générique du dessin animé Inspecteur Gadget – un vrai hymne à la pop culture !

    Remixant le générique du dessin animé Inspecteur Gadget

    Soudier, sous tes airs d’opus mainstream, sait aussi se singulariser par des titres plus personnels qu’ils paraissent a priori. C’est par exemple le titre qui donne son nom à l’album, et qui est un hommage à la tuerie d’Orlando en juin 2016 (50 morts dans une boîte de nuit de la communauté LGBT) : "He's a soldier / I saw him with my eyes / Bearing roses in his arms / Yeah I saw him with my eyes / Spreading his love all around." La chanteuse offre également un vrai chant d’amour à la ville d’Abu Dhabi : "Pushing the limits of music from the inside / Your arabic sound is driving my mind / The first time I walked down into your town / A new kind of music had blessed my soul" (Souldier). 

    Jain s’amuse dans un album à la fois rythmé, généreux, dansant, coloré, avec ce je ne sais quoi d’irrévérencieux. Les boîtes à rythme sont survitaminées, les mélodies pleines de subtilités (On my Way, Dream ou le archi diffusé Alright) et la voix incandescente de la chanteuse fait tomber toutes les réticences. Sans oublier, dans un opus entièrement en anglais, cet accent français qui devrait faire chavirer le public international.

    Jain est entrée dans la cour des très grands artistes dont les futurs opus – soyons-en sûrs – seront attendus avec enthousiasme : "En-Jain it !"

    Jain, Souldier, Columbia, 2018
    https://www.jain-music.com/fr

    Voir aussi : "La reine Christine"