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humour - Page 2

  • Déconfinez-moi ou je fais un malheur !

    Il n’y a pas que les musiciens qui ont fait des réseaux sociaux leur principal scène.

    Pablo Mira, l’humoriste et chroniqueur à Quotidien propose également sur son compte Instagram de courtes vidéos où il relate avec un ton décalé son confinement.

    Rester à la maison plusieurs semaines d’affilés, même pour la bonne cause ? Un cauchemar, que celui qui aime détester les haters exprime à travers des sketchs complètement barrés : "J’ai 34 ans et j’en ai marre de devoir faire des mots d’excuse pour aller acheter du boulghour ou des gnocchis !" hurle par exemple un Pablo Mira enfermé chez lui, comme nous tous.

    Virus, je te hais !

    Pablo Mira sur Instagram
    https://www.instagram.com/pabl0mira
    www.pablomira.com

    Voir aussi : "Confinement live stream de Lise de la Salle"

     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     

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  • Fabcaro ne sauve pas les apparences

    Après le succès de Zaï Zaï Zaï, Fabcaro revient avec une première fournée de planches soignées et désopilantes : Open Bar, 1ère tournée (éd. Delcourt, coll. Pataquès). Les travers de notre société, les modes, les discours courants ou nos habitudes sont passées à la moulinette de ce dessinateur hors-pair.

    Les personnages, en réalité des figures anonymes dessinées à la fois avec précision mais sans jamais qu'ils soient clairement identifiables, évoluent dans des environnements qui nous sont familiers, mais avec à chaque fois un détail, une phrase ou un mot qui fait tout voler en éclat.

    Les règles de bienséance sont dynamitées par des discours peu avouables. Les soirées bobos deviennent des stands de tirs. À la naïveté des enfants, se voit répondre l’absurdité des adultes. La langue de bois est érigée en totem et Fabcaro fait du non-sens une mécanique impitoyable : un train à l’heure a l’allure d’un événement incroyable, un rendez-vous chez le coiffeur devient un improbable salon intello, un débat entre deux politiques se transforme en duel dadaïste, les soirées devant la télé sont matière à entrer dans une quatrième dimension, et lorsqu’un enfant s’étonne de voir un éléphant dans son assiette, ses parents ne voient vraiment pas où est le problème.

    La vie quotidienne, le travail, les vacances, la Poste, la SNCF, les journaux télévisés, les doublages de film, les politiques, les commerces, les préoccupations écolos, les bobos, l’éducation des enfants, les migrants, la politique, les arts, la mode ou la société de consommation : l’auteur fait de ces choses qui nous paraissent somme toute normales des incongruités où l’absurde est poussé jusqu’au bout de sa logique. Et ne comptez pas sur Fabcaro pour sauver les apparences.

    Fabcaro, Open Bar, 1ère tournée, éd. Delcourt, coll. Pataquès, 2019, 54 p.
    https://www.editions-delcourt.fr

    Voir aussi : "Comme ça, vous n’avez pas votre carte !"

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  • Des expressions plein la musette

    Il convient tout d’abord de signaler les noms des illustratrices et illustrateurs cités en page 121 de ce deuxième volume du Catalogue déjanté des expressions de la langue française (éd. d’Enfer). Caroline Bittner, Ciruela Barreto, Noélie Meckenstock, Noël Rasendrason et Émilie Bertolin donnent vie à ce drôle de livre imaginé par Jacques Seidmann.

    Après un premier tome consacré aux loisirs, à la santé, à la beauté et à l’amour, les Éditions d’Enfer proposent une liste de 50 nouvelles expressions populaires françaises illustrées, sur les thèmes de l’argent, de la société, de la survie et du travail – les uns n’allant pas sans les autres. Ces ouvrages conçus par Jacques Seidmann et le Collectif des Crayons ont été sélectionnés dans le cadre des Journées européennes de la francophonie qui se sont déroulées du 16 au 24 mars 2019.

    Une campagne de crowdfunding

    Véritable catalogue absurde fait de mots-valises, d’expressions prises au pied de la lettre et d’inventions lexicales aussi loufoques et surréalistes les unes que les autres, ce catalogue pas tout à fait comme les autres met en image la richesse de la langue française en imaginant de drôles d’objets : des chaussettes à mettre les pieds dans le plat, une cisaille à couper les ponts, des ciseaux à couper les cheveux en quatre ou un vernis à langue de bois.

    Les illustrations soignées, qui ne sont pas sans rappeler les créations absurdes de Topor, font de ce livre un vrai bel objet, imaginé par Jacques Seidmann, créateur de noms de marques depuis plus de de vingt ans. Il s’explique ainsi : "Quand on fait de la création de marque, on est obligé de triturer la langue, de trouver des formulations inédites. En jouant avec les mots, on acquiert de l’agilité et de la liberté. C’est un rapport au langage qui n’est pas très fréquent et qui m’a sûrement préparé à l’invention de ces objets loufoques."

    Une campagne de crowdfunding et la création des Éditions d’Enfer ont fait le reste. Ces deux premiers volumes offrent un regard à la fois amoureux, caustique et même dadaïste sur notre langue, bien loin de l’académisme de bon aloi. Mais ce deuxième volume peut aussi se lire comme un manifeste contre l’absurdité de la société de consommation. Un vrai ouvrage engagé, mine de rien.

    Catalogue déjanté des Expressions de la Langue française, tome 2
    Illustré par le Collectif des Crayons, Éditions d’Enfer, 2019, 123 p.
    http://cataloguedejante-desexpressionsfrancaises.fr

    Voir aussi : "Attache ta tuque ou le français dans tous ses États"

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  • Kidding, à en rire ou à en pleurer

    Jim Carrey fait son grand retour cette rentrée, et cela se passe à la télévision. L’un des plus grands acteurs comiques vivants (The Mask, Dumb et Dumber, Ace Ventura) interprète pour la série Kidding le rôle d’un... comique.

    Mister Pickels est une star du divertissement pour enfant. Il régale son jeune public tous les jours grâce à un show devenu une grosse machine commerciale dirigée par son père. Mais derrière ce masque, il y a un homme dont la vie ressemble à un champ de bataille : un père endeuillé par la mort d’un fils, un futur divorce et la dépression qui s’installe en coulisse. Mister Pickels semble être la seule chose qui puisse le maintenir hors de l’eau.

    Depuis The Truman Show, on connaissait les talents dramatiques de Jim Carrey. Son retour au coeur de l’actualité se fait cette fois grâce à Michel Gondry, qui l’avait dirigé dans il y a près de quinze ans dans Eternal Sunshine of the Spotless Mind. Jim Carrey endosse pour Kidding un rôle que lui seul pouvait interpréter : celui d’un comique talentueux au cœur doux mais détruit intérieurement par un deuil insurmontable.

    Le premier épisode annonce déjà la couleur d’une série oscillant entre l’humour et le tragique, avec un personnage dont on devine qu’il va dévisser inexorablement. Mais jusqu’où ?

    Kidding fait sans nul doute partie des bonnes surprises de cette rentrée télé.

    Kidding de Dave Holstein, réalisé par Michel Gondry, avec Jim Carrey,
    Catherine Keener, Frank Langella et Judy Greer, Showtime,
    première saison, Show Time, en ce moment sur Canal+

    http://www.sho.com/kidding

  • Pompe le Mousse, Jennifer Hart Wohoho et les autres

    Twog s’est donné pour mission de sélectionner les tweets les plus percutants du célèbre site de microblogging. Un sacré travail quand on pense aux millions de messages quotidiennement mis en ligne, pas souvent pertinents, la plupart du temps d’une grande platitude mais parfois très bien vus.

    Twog propose en ce moment en librairie une compilation des pépites de Twitter. Les Perles de Twog c'est un choix de 400 tweets qui, en 140 caractères maximum, proposent une vision décapante et souvent pleine d’esprit de faits d’actualité (politique, sport, cinéma, show-business ou télévision) comme des vicissitudes de la vie quotidienne (les enfants, la santé, le travail, les vacances, la nourriture, la vie à deux ou le sexe).

    Les auteurs de ces aphorismes, réflexions et autres calembours se nomment Pompe le Mousse, KwesMat, Jennifer Hart Wohoho, Laura de B., Monsieur le Prof, Sale Con ou… La Mort. Derrière ces pseudonymes (parfois de jolies trouvailles) se cachent des auteurs anonymes au talent véritable, capables, dans le langage concis de Twitter, de trouver le bon mot, la phrase assassine ou de vraies réflexions hilarantes qui frappent juste et là où ça fait mal.

    Ainsi, sur le mariage gay : "L’Irlande dit oui au mariage homosexuel. On a désormais le droit de mettre des bâtons dans les roux" (funcorporation™) ; sur la science : "Quand ils disent « planète habitable », ça veut dire qu’il y a du wifi, des bières et pas de socialistes ?" (legrugru) ; sur la télévision : "Si vous avez la recette du bonheur, gardez-la… Ce connard de Lignac est capable de la déstructurer et de foutre des courgettes dedans" (DrStrangeLOL™) ; sur le sport : "La France, ce pays où avoir des problèmes avec la justice ne t’interdit pas de te présenter aux élections mais t’interdit de jouer au foot" (Olive M) ; sur la politique : "Sarkozy, c’est quand même le seul mec qui a passé plus d’examens après que pendant ses études" (Pompe le Mousse) ; sur nos problèmes de santé : "Plus je déprime et plus j’achète de la lingerie. Je suis au 36e dessous" (Jennifer Hart Wohoho) ; sur les voisins : "La Fête des voisins, ou l’occasion de mettre des visages sur des bruits" (La Mort) ; sur l’informatique : "- J’ai un problème avec mon ordinateur. - Quel système d’exploitation ? - … euh, le capitalisme, comme tout le monde" (Bk) ; sur le sexe : "Être cougar, c’est subir quelqu’un qui bosse sur son mémoire pendant que toi tu la perds…" (Laura de B.).

    Ces 400 perles sont à déguster et, pourquoi pas, à ressortir en société : effets garantis ! Allez, une dernière pour la route : "Les mots me manquent. Je vais leur écrire" (Lionel Liptique).

    http://twog.fr
    Les Perles de Twog, 400 Fous-Rires en 140 caractères
    éd. Hachette, 189 p. 2016

  • Peut-on rire de tout ?

    rabelais,café philo,montargis,humour,rire,loiretLe café philosophique de Montargis proposera sa prochaine séance le vendredi 1er avril 2016, à 19 heures, à la Brasserie du Centre commercial de La Chaussée. Cette date a conduit les participants à choisir un sujet de circonstance : "Peut-on rire de tout ?"

    Le rire est un comportement universel capable de transcender les langues et les cultures. Il est si propre à l’homme, comme le dit Rabelais, que le rire est devenu indissociable du monde des arts et de la culture (comédies, caricatures, films comiques, etc.). La question qui sera posée aux participants du café philo est de savoir si des limites peuvent être posées au rire. Pourquoi rions-nous ? En quoi le rire est-il un comportement social ? Y a-t-il des sujets qui se prêtent plus à rire que d’autres ? Le rire peut-il être violent ? Le rire s’oppose-t-il à la raison ? En est-il un frein ?

    Ce sont autant de points qui seront discutés et débattus le vendredi 1er avril, à partir de 19 heures, à la brasserie du Centre Commercial de La Chaussée de Montargis.

    La participation sera libre et gratuite.

    http://cafephilosophique-montargis.hautetfort.com

  • Pauvre connasse

    Le blackout de Connasse Princesse des Cœurs a paradoxalement assuré une partie de la couverture médiatique de cette comédie sortie courant 2015 et disponible en DVD. Un billet dans Le Monde avait involontairement mis sous les lumières ce premier film, la critique du quotidien parisien regrettant que le distributeur ait refusé toute avant-première à la presse. Voilà pour la petite histoire au sujet de la promotion de ce film, rétrospectivement un feu de paille.

    Parlons maintenant du film en lui-même, d’autant moins anodin que son actrice principale, Camille Cottin, a été nominée pour le César du meilleur espoir féminin.

    Connasse Princesse des Cœurs suit Camilla, une trentenaire aussi belle qu’insupportable. Prétentieuse, glandeuse et bien décidée à vivre dans le bling-bling, parce qu’elle le vaut bien. A défaut d'héritage ou de rente, la jolie désargentée n’a qu’une option : se marier avec le meilleur parti qui soit. Elle décide de jeter son dévolu sur le Prince Harry. La belle a un atout maître pour y parvenir : l’obstination, jusqu’à l’aveuglement. Elle file à Londres obtenir l’assentiment de son futur jules. Mais encore faudrait-il le rencontrer.

    Avouons-le : le synopsis de cette comédie virevoltante et drôle est moins intéressant que le jeu de Camille Cottin (remarquée par l’Académie des Césars) et surtout par le dispositif mis en œuvre par les réalisatrices Éloïse Lang et Noémie Saglio. Ces dernières étaient aux manettes pour la version télé de Connasse, déjà interprétée par Camille Cottin. Ce programme court, diffusé sur Canal + en 2013, a été déclinée et développée pour le cinéma, ce que certains ont regretté.

    Techniquement, Connasse Princesse des Cœurs est une prouesse : à partir d’un scénario cousu-main – et un rôle en or pour une comédienne – Éloïse Lang et Noémie Saglio ont installé une série de dispositifs de caméras cachés, prenant au piège figurants et personnages secondaires (dont Stéphane Bern) face à une vraie comédienne jouant son rôle de connasse française à la perfection. Camille Cottin se met perpétuellement en danger et brouille, à l’instar du remarquable La Bataille de Solferino (de Justine Triet, 1913), la distinction fiction/réalité, au point d’avoir été arrêtée par les forces de l’ordre en plein tournage pour atteinte à l’ordre public. 

    Le débat sur la pertinence du procédé de caméra-café pour un long-métrage a fait bondir des critiques. Pour autant, cette comédie a une saveur et une fraîcheur tout à fait nouvelle, grâce à la performance de celle qui tient le film sur ces épaules. Et ça, ce n’est pas rien.

    Connasse Princesse des Cœurs de Eloïse Lang et Noémie Saglio
    avec Camille Cottin, 2015, 1h22

     

  • Si la France était une terre de fantasy...

    Alors que les débats vont bon train au sujet des futurs noms des nouvelles régions françaises, j'ai imaginé ce que pourrait être une carte de France si un auteur de fantasy s'y était intéressé (d'après une carte du Huffington Post).

    Certains noms sont complètement imaginaires, d'autres tout à fait plausibles (Nouvelle Austrasie, Terres du Nord). À noter que certains noms sont clairement inspirés d'anciennes appellations mérovingiennes et carolingiennes (Austrasie, Neustrie, Burgondie).    

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